Actualités musicales

jeudi 17 avril 2014

« Mouvements d'eau », un concert de musique de chambre au cœur de l'Université d'Avignon le 17 avril 2014

L'association étudiante Premières Loges, en partenariat avec l'Orchestre Régional Avignon Provence et l'Université d'Avignon, présente un concert de musique de chambre : « Mouvements d'eau ». L'événement se déroule le jeudi 17 avril 2014 à 12h30, à la Bibliothèque Universitaire du campus Agroparc.

Cette représentation s'effectue dans le cadre de la manifestation culturelle de la Bibliothèque Universitaire « Ici, la voix des eaux ne tarit pas... ».

Natalia Madera (violon), Laurence Vergez (alto) et Nicolas Paul (violoncelle), trois musiciens de l'Orchestre, viendront composer un trio à cordes. Plusieurs partitions du répertoire de grands musiciens tels que Bach ou Ravel seront au programme de ce concert.

L'entrée est libre à toutes et à tous et un cocktail sera offert après la représentation afin de prolonger agréablement ce moment musical.

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Les musiciens de la comédie musicale « War Horse » à Londres remplacés par de la musique enregistrée

En mars, pour des raisons de rentabilité, la production de la comédie musicale à succès « War Horse », qui est donnée à Londres, a changé la moitié de la distribution, et à la fin du même mois, licencié les cinq musiciens pour les remplacer par de la musique enregistrée.

Ceux-ci ont porté l'affaire devant le juge pour obtenir leur réintégration. Le juge a estimé que la loi de Grande-Bretagne ne pouvait forcer un employeur à embaucher des personnes s'il n'en avait pas envie, et que cela pourrait nuire à la liberté artistique de l'entreprise. Par contre, il pense qu'ils ont un dossier solide pour demander des indemnités pour rupture abusive de contrat.

Les musiciens et leurs défenseurs ont décidé de faire appel.

Source : Bloomberg news ; The Stage News.

The Cure : Pornography

Th ecure, pornography

Gonin Philippe, The Cure : "Pornography". « Discogonie » (1), Editions Densité, Paris 2014 [72 p. ; ISBN 9782919296019 ; 9,95 €]

Par Alain Lambert

En à peine soixante dix page, sans illustration en dehors des microsillons de la couverture, en noir ou blanc, ce petit livre présente un disque univers du temps du vinyle. « Discogonie », titre de la collection, est la contraction de « discographie » et « de cosmogonie ».

Philippe Gonin, musicologue et musicien [voir notre chronique] connaît bien son sujet. Il a déjà écrit sur Jimi Hendrix, Magma et Pink Floyd.

Une courte introduction quasi médiologique sur l'objet qu'est l'album rock, avant de resituer l'histoire du groupe, le contexte de création très littéraire de l'album par Robert Smith, et par l'ingénieur du son Phil Thornalley. Puis sur des pages noires, la description commentée de la pochette recto verso interno [sic], et aussi du disque dans l'équilibre des plages.

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Saisissant contraste entre Lux de Ken Ossola et Glory d'Andonis Foniadakis par le Ballet du Grand Théâtre de Genève

Par Jean-Luc Vannier

Ballet de Genève Ballet du Grand Théâtre de Genève. Sed Lux Permanet, chorégraphie de Ken Ossola. Photographie © Vincent Lepresle.

Étrange soirée chorégraphique, mardi 15 avril, lors du Monaco Dance Forum qui accueillait sur le Rocher le Ballet du Grand Théâtre de Genève et ce, pour une double performance : Lux de Ken Ossola et Glory d'Andonis Foniadakis. Malgré la proximité des titres aux réminiscences bibliques, nonobstant la musique puisant dans un registre spirituel — le Requiem de Gabriel Fauré pour le premier et des arrangements sur des partitions oratoriennes de Georg Friedrich Haendel pour le second — l'auditeur pouvait légitiment s'interroger, dans l'après-coup, sur la mystérieuse signifiance de cette programmation. Certes, le même clair-obscur des lumières flirtant avec l'inquiétante pénombre — Kee Tjebbes pour Lux et Mikki Kunttu pour Glory — semblait concilier les deux œuvres. Les affinités s'arrêtent là.

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