Ne nous sont parvenues qu'une petite trentaine d'œuvres pour orchestre, ce qui ne donne qu'une vue partielle de ce que Bach a pu écrire en ce domaine tout au long de ses années de maturité, principalement à Coethen puis à Leipzig. Dans cette production, à nouveau riche en chefs-d'œuvre, ce sont les concertos qui se taillent la part du lion, avec – particularité notable – une proportion significative de concertos écrits pour deux ou plusieurs solistes.
Est-ce parce que ces œuvres prennent souvent leurs racines dans la musique italienne – celle de Corelli et surtout de Vivaldi – que Bach avait assidûment explorée, et accessoirement (pour les quatre Suites) dans la musique de cour française qu'il avait également fréquentée dans sa jeunesse ? En tout cas, et cela explique sûrement la popularité que ce répertoire s'est acquise auprès d'un très large public, nous avons là en général un Bach particulièrement avenant, qui, sans concession à la facilité, atteint des sommets de séduction en parvenant presque à faire oublier une science et une maîtrise pourtant omniprésentes.
Les quatre Suites (ou Ouvertures)
Les six Concertos brandebourgeois
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Jeudi 4 Avril, 2024