Actualités musicales

mardi 14 janvier 2014

Un art performatif : Rencontre avec Simon Steen-Andersen au Cdmc

Le compositeur danois Simon Steen-Andersen (1976) se définit en tant que composer, performer and sound artist, une triple identité qui s'illustre dans son rapport à la musique. Cette trinité change la donne. Si on trouve des antécédents de mixité avec John Cage dans sa relation au chorégraphe Merce Cunningham et ses events, avec le mouvement Fluxus dynamitant la classe de Wolfgang Fortner, avec l'art vidéo de Nam June Paik, le théâtre musical est aussi un jalon dans l'élaboration d'un art plus performatif.

C'est la constellation en devenir d'un art en action qu'interrogera cette rencontre avec Simon Steen-Andersen, mardi 14 janvier 2014 à 18 h au Centre de documentation de la musique contemporaine.

Modération Michèle Tosi, musicologue

Portrait de Simon Steen-Andersen (Michèle Tosi)

De l'univers nordique à la scène internationale. Cinquante ans de musique danoise (Niels Rosing-Schow, compositeur)

Réflexions à partir de To And Fro And On and Off de Simon Steen-Andersen (Martin Kaltenecker, musicologue)

L'art performatif (Omer Corlaix, journaliste)

Ponctuation musicale : Simon Steen-Andersen, Study for Instrument n^o 1 (violon, alto, violoncelle), Ensemble 2e2m

Entrée libre, réservation 01 47 15 49 86 ou cdmc@cdmc.asso.fr. 16 place de la Fontaine-aux-Lions, 75019 Paris

Une Lakmé aux limites du sublime à l'Opéra-Comique

12 janvier 2014, par Frédéric Norac ——

Lakme

La nouvelle production de l'Opéra Comique était impatiemment attendue. Depuis les Lakmé miraculeuses de Nathalie Dessay ici même en 1995, il n'était pas paru sur une scène française de titulaire du rôle capable de la faire oublier. Sur sa réputation et son disque Rameau, encensé par la critique, Sabine Devieilhe avait déjà conquis tout Paris avant même de paraître. Pour nous qui l'avions entendue dans le rôle en novembre 2012 à Montpellier, il n'y avait pas de doute possible, elle était bien la nouvelle Lakmé. Le triomphe était donc acquis, il ne s'agissait que de le justifier.

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