/> Actualités musicales du 9 novembre 2012

bandeau actu

 

Actualités musicales

vendredi 9 novembre 2012

vitraux

9 novembre 2012Opera and Cinema : the Politics of an Encounter

 

International Conference, Lisbon, 9-10 November 2012

CESEM / INET-MD ; Faculdade de Ciências Sociais e Humanas ; Universidade Nova de Lisboa ; Teatro Nacional de São Carlos

The main goal of this conference is to foster discussion on the century-old relationship between opera and film as a problem rather than as anodyne fact: in other words, to conceive of their intersection as an all too undetermined encounter that is anything but settled. Our initial hypothesis is that reflecting upon the aesthetic and political stakes of such an encounter, in its various forms (filmic, dramaturgical, discursive), may shed light on the contemporary coexistence of both art forms with respect to their roles, uses, modes of experience, and critical appropriation.

«Rising nobly over medieval torture chambers», as the Paris Opera House is described at the beginning of the film The Phantom of the Opera (1925), opera has long been associated with elites, power, and domination, whereas film, from its origin as«attraction at the fair», has been characterized as a popular art for the masses. However obvious this contrast might seem at first, a political questioning of the relationship between opera and film must go beyond this theoretical framework and dismiss the simplistic alternative between«ennobling film» and«popularizing opera». Even though opera and film are both hybrid media and are often viewed in a historical continuum, it is critical to counter tendencies toward the «naturalization» of the relationship between these two art forms.

The ambiguous encounters of opera and film suggest a broad range of possible thematic points of departure: from the «silence» of DeMille's Carmen to the «operaticness» of The Godfather or a certain «death of opera» in Fellini's E la nave va; from the film interlude in Alban Berg's Lulu to the contemporary invasion of screens in opera staging. Approaches drawing on theoretical tools from musicology, opera studies, film studies, cultural studies, philosophy, and sociology are all welcome.

We encourage the submission of abstracts (ca. 300 words), accompanied by a short biographical note (as separate documents), to operaandcinema at gmail.com, by 30 June 2012. Please note that in order to allow time for discussion, papers must not exceed 20 minutes in length. The official language of the conference will be English.

Keynote speakers:

Marcia Citron (Rice University)
Richard Leppert (University of Minnesota)

lien Full details

 

9 novembre 2012Opéra de Limoges : La Damnation de Faust

 

Vendredi 9 et dimanche 11 novembre 2012

Légende dramatique en 4 parties d'Hector Berlioz / Livret du compositeur et d'Almire Gandonnière d'après la traduction de Gérard de Nerval du Faust de Goethe (1808)/ Création en concert le 6 décembre 1846, à l'Opéra-Comique(Paris), puis sur la scène lyrique le 8 février 1893, à l'Opéra de Monte-Carlo.

Direction musicale Jurjen Hempel, mise en scène Frédéric Roels

Face à cet ouvrage on ne peut plus atypique, le metteur en scène et dramaturge Frédéric Roels, aujourd'hui directeur de l'Opéra de Rouen Haute-Normandie, dégage une autre théâtralité, plus contemporaine que celle de la légende médiévale : un astrolabe en rotation matérialise l'enjeu scientifique et la portée cosmique de la quête faustienne, tandis qu'un choeur fantasmagorique, projection de tous les délires collectifs de l'humanité, ravive, par contraste, la solitude du héros. Faust ne trouvera sa respiration, insuffisante à anéantir Méphisto, que dans la cristallisation de son amour pour Marguerite, rétablie dans son rôle de moitié essentielle à l'équilibre du couple. Car, pour le metteur en scène, il s'agit avant tout de célébrer la victoire de l'être humain sur la nature.

« Je dois signaler comme un des incidents remarquables de ma vie l'impression étrange et profonde que je reçus en lisant pour la première fois le Faust de Goethe traduit en français par Gérard de Nerval.» (Berlioz - Mémoires). Et Berlioz de confirmer dans sa dédicace au poète allemand sa fascination pour son drame, qu'il découvre en français en 1827 : «Depuis quelques années, Faust étant devenu ma lecture habituelle, à force de méditer cet étonnant ouvrage [...], il a fini par opérer sur mon esprit une espèce de charme : des idées musicales se sont groupées dans ma tête autour de vos idées poétiques.»

À la mesure de cette obsession de plus de vingt ans, Berlioz conçoit un ouvrage colossal, trop à l'étroit dans son costume d'opéra et d'ailleurs intitulé «opéra de concert» puis «opéra légende», enfin «légende dramatique». Du Premier Faust - comme d'autres remanièrent Shakespeare, Molière ou Beaumarchais -, Berlioz, aidé de son ami journaliste Almire Gandonnière, tire la substance et la force du mythe populaire, mais choisit d'en modifier à la fois l'ordre des scènes et l'issue, pour les besoins de la progression dramatique et encouragé par l'irruption du fantastique. Comme Don Juan, Faust, à l'issue d'une vie volontairement sacrifiée aux puissances du Mal, est conduit à sa perte et ne peut échapper à la chute. Là où Goethe accorde rédemption dans l'amour, Berlioz condamne celui qui a signé avec le Diable. Il évince d'ailleurs le premier pacte, qui rend au savant sa jeunesse et que Gounod retiendra en 1859, pour ne garder que le second, liant Faust à tout jamais à Satan.

Contact billetterie / Tél. : 05 55 45 95 95 Opéra-Théâtre de Limoges - 48 rue Jean Jaurès - 87000 LIMOGES du mardi au samedi inclus de 12H00 à 19H00 sans interruption. www.operalimoges.fr

 

9 novembre 2012Regret, soucy et peine, Chansons de Jan Pieterszoon Sweelinck, église des Billettes à Paris

Comme bien des compositeurs de son temps, Jan Pieterszoon Sweelinck partage sa vie entre la pédagogie, son instrument (l'orgue) et bien sûr la composition. Né à Amsterdam en 1562, il passe presque toute son existence dans sa ville natale : stabilité géographique qui se double d'une stabilitéartistique puisqu'il fut en premier lieu l'organiste de la Oude Kerk de 1577 (son fils Dirck lui succède d'ailleurs à ce poste, Sweelinck ayant lui-même reçu cette fonction de son père Pieter) jusqu'à sa mort en 1621. Dès cette époque, la renommée de l'« Orphée d'Amsterdam » se répand partout. Virtuose célébré unanimement, il est aussi un expert très sollicité ; compositeur pour l'orgue tout aussi estimé, il voit sa littérature parcourir toute l'Europe, principalement sous forme de manuscrits. Parallèlement, Sweelinck est informé des divers courants qui agitent les écoles nationales, comme en témoigne sa musique d'orgue et plus encore sa musique vocale, le pan de sa production qui est aujourd'hui le mieux conservé.

Ses fonctions à la Oude Kerk lui imposaient d'écrire des œuvres sacrées, mais il apporta également un grand soin à composer des psaumes pour la dévotion privée et des chansons profanes dont la naissance de 1592 à 1612.

De ces dernières, Sweelinck a fait paraître trois recueils consécutifs dont il ne nous reste, hélas, que le dernier. La chanson s'étant déjà largement répondue aux Pays-Bas à la fin du XVIe siècle, grâce notamment à la place prépondérante de Roland de Lassus (1532-1594), auteur de cent-cinquante chansons françaises certes dans un style polypho-nique plus dense que celui qui régnait à la même époque à Paris. Néanmoins, Sweelinck pouvait librement s'adonner à une inspiration plus méridionale. Si dans ses chansons, il fait appel à des poètes de la Renaissance française, particulièrement Marot et Ronsard, il ne met en musique dans ses Rimes françoises que le poète mineur Philippe Desportes, aux images vivantes et amusantes. Dans sa préface(datée du 20 novembre 1611), Sweelinck envisage ces pièces comme « un entraînement à écrire pour deux ou trois voix». Il ne faut pas voir dans cette déclaration de la fausse modestie ou un jugement de valeur sur ces œuvres à l'ambition séculaire mais bien au contraire une volonté de redonner à une forme passée de mode (les nouveaux principes baroques se répandaient comme une traînée de poudre en Europe) toute la rigueur et l'amour de la langue que l'on retrouve chez les plus grandes figures franco-flamandes.

2012 est une année Sweelinck puisqu'il s'agit du 450e anniversaire de la naissance du compositeur néerlandais.

Le Gesualdo Consort vient d'achever un « Monument » à sa mémoire avec l'enregistrement de la totalité de son œuvre vocale (17 CD parus chez Glossa).

Ce concert est organisé par l'Institut Néerlandais de Paris et les productions Philippe Maillard. Prix des places : 20 € (placement libre). Eglise des Billettes, 22 rue des Archives, 75004 Paris. Réservations : 01 48 24 16 97.

 

 

9 novembre 2012Le Conseil général de l'Oise invite Zahia Ziouani et l'Orchestre Symphonique Divertimento

A l'occasion de la célébration du tricentenaire de la naissance de l'illustre philosophe Jean-Jacques Rousseau, l'Orchestre Symphonique Divertimento et sa directrice musicale Zahia Ziouani sont heureux de s'associer au Conseil Général de l'Oise pour rendre un vibrant hommage à cet homme des Lumières.

Trois concerts seront donnés dans les villes de Beauvais, Pontpoint et Noyon.

Au programme, des oeuvres de Jean-Jacques Rousseau, Chevalier de Saint-Georges et Ludwig van Beethoven par l'orchestre et le violoniste Benjamin Estienne. Puis lecture d'écrits de Jean-Jacques Rousseau par le comédien Philippe Agael.

 

9 novembre 2012Le Trident de Cherbourg-Octeville propose une formation, destinée aux travailleurs sociaux

S'initier à l'histoire et aux enjeux de l'action culturelle, construire un espace d'échange collectif d'écoute de l'autre par le biais de la rencontre avec le spectacle vivant, découvrir les ressources documentaires à disposition des acteurs de l'action culturelle, c'est sur ces bases que la scène nationale de Cherbourg-Octeville souhaite apporter son soutien aux travailleurs sociaux.

Pour que ces professionnels parlent du spectacle, partagent les émotions culturelles et aient les outils nécessaires pour accompagner leur public dans ces moments de musique, de théâtre, de danse et d'art, le Trident forme les travailleurs sociaux pour accompagner les publics au spectacle !

L'accompagnement des publics au spectacle. Tarifs : 22 € (place de spectacle incluse pour Dans le ventre du loup) Formation réservée aux travailleurs sociaux.

Jeudi 15 novembre - de 10h à 18h (spectacle inclus) / Théâtre à l'Italienne - Le Trident - scène nationale de Cherbourg-Octeville & Théâtre de la Butte Jeudi 18 octobre - de 18h30 à 21h30

Pour plus d'informations : Le Trident, scène nationale de Cherbourg-Octeville. Tel: 02 33 88 55 50

 

9 novembre 2012Abdul X condamné à 3 000 euros d'amende pour avoir injurié Hortefeux

Abdul X (Pascal Henry), a été condamné à 3.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir injurié Brice Hortefeux, le sinistre de l'Intérieur raciste, par vidéo interposée et publliée sur internet en septembre 2010,

Dans cette vidéo, le rappeur invitait le ministre à lui tailler une pipe.

Mai il a été relaxé, avec un autre rappeur, Cortex (Sébastien Gozlin), des poursuites du même chef pour les paroles de la chanson, le tribunal estimant qu'en dépit du caractère volontairement grossier et provocateur, les propos ne dépassaient pas les limites autorisées de la liberté d'expression dans un genre musical connu pour une certaine forme d'outrance :

    Ceux qui entendent ce message ne peuvent qu'être conscients qu'il s'agit des paroles d'une chanson, ce qui implique une distanciation entre les termes mêmes, qui ne doivent pas être pris au sens propre, et leur portée réelle, qui perd ainsi son caractère outrageant.

 

 

9 novembre 2012Marc Adam, nouveau directeur artistique de l'opéra Nice Côte d'Azur

Marc Adam est depuis le 2 novembre le nouveau directeur artistique de l'opéra Nice Côte d'Azur, a annoncé jeudi la mairie de Nice.

Il était depuis 2007 directeur du Théâtre de la ville de Berne.

Il a notamment dirigé le Théâtre de Lübeck ou encore le Théâtre des Arts de Rouen-Opéra de Normandie.

Parmi ses réalisations en tant que metteur en scène, La Sonnambula de Bellini pour l'Opéra Comique à Paris ou encore Don Carlos de Verdi pour l'Opéra de Saarbrücken.

Chevalier de l'Ordre des arts et des lettres, il a notamment obtenu en 1997 le Grand Prix du Syndicat national de la critique pour sa mise en scène du Wozzeck de Manfred Gurlitt, consacrée en France meilleure production lyrique de l'année.

9 novembre 2012Revue de presse musicale du 9 novembre 2012

(Le Matin) Le Grand Prix S.A.R. la Princesse Lalla Meryem décerné à Alexey Sychev

(Le Figaro) Pascal Dusapin : « Créer, c'est faire acte de résistance »

(La nouvelle République) L'Orchestre d'harmonie de la Ville de Tours recrute

(Le Figaro) Un orchestre sans partitions, avec tablettes numériques

(AFP/Le Point) Un orchestre belge passe des partitions papier aux tablettes

(BFMTV) Le piano de Mozart revient à Vienne

(Culturebox) Le « Méchant Amour » des Barbarins Fourchus pour la Salle Noire de Grenoble

(France Musique) Khatia Buniatishvili, pianiste (Carrefour de Lodéon)

(Le Soleil, Québec) Gonzales, pianiste pop en robe de chambre

(Le Soleil, Québec) Chilly Gonzales: un pianiste et ses pantoufles

(Culturebox) Jazz au Fil de l'Oise : une programmation de choc

(La dépêche) Artepiano revient avec ses Musicales

(Sud Ouest) Bernard Foccroulle entre orgue et opéra

(Nice Matin) Marc Adam directeur de l'Opéra Nice Côte d'Azur

(Mezzo) L'opéra de l'année

(Noko Pik) Au Japon, la nouvelle loi anti-piratage fait s'effondrer les ventes de musique

(SNEP) Les chiffres clés du marché [de la musique enregistrée] janvier-septembre 2012

(Espace Mendès France, Poitiers) Concert & ateliers « écoute dans le noir » : Dry, Wet, Evergreen

(Viny Culture) Alger : le 4e festival international de danse contemporaine du 15 au 22 novembre

(Algéria ISP) Des troupes de 18 pays participent au 4e festival international de danse contemporaine d'Alger

(Culturebox) « Indio de apartamento », le fabuleux nouvel album du Brésilien Vinícius Cantuária

(20 minutes) Les Rolling Stones dévoilent un nouveau titre sur Internet

(Culturebox) Rolling Stones : « ne More Shot », le second inédit de 2012 à l'écoute

(Agenda Culture, Liban) Le Maestro Harout Fazlian dirige l'Orchestre philharmonique aux couleurs de l'Arménie

(Tutti Magazine) Interview de Désirée Rancatore, soprano

(Culturebox) -M- revient avec « Îl » « lieu de tous les possibles »

Qui sommes nous ? S'abonner au bulletin


©musicologie.org 2012

 Novembre 2012 

L

M

M

J

V

S

D

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

29

30

Presse internationale

flux rss

 

reherche

 

 

rectangle

musicologie.org
56 rue de la Fédération
F - 93100 Montreuil
 06 06 61 41 73

.com/hit.-->?'+; Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds(); if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4) {Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;} document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>»]/g, '').replace(/&/g, '$')+'» title=»Internet Audience»>'); //-->