Concerts au Château, 10 rue de Marnes, Ville d'Avray
Samedi 23 juin 2012 à 20h30
La pianiste Louise Bessette rend hommage à Gilles Tremblay pour ses quatre vingts ans.
Serge Arcuri, Des jardins secrets (2011) (création européenne) : I- Jardin anglais, II- Jardin français, III- Jardin japonais, IV- Jardin sauvage (hommage à Gilles Tremblay). Œeuvre dédiée à Louise Bessette, commande de Louise Bessette, grâce au soutien financier du Conseil des arts et des lettres du Québec
Gilles Tremblay, Traçantes, auprès, au loin… (1976). Œuvre dédiée à Claude Helffer, commande du Festival de La Rochelle pour le Concours de piano 1976
Gilles Tremblay, Musiques de l'eau (2008) (création européenne)
Olivier Messiaen, « Regards des anges », extrait des Vingt Regards sur l'Enfant-Jésus (1944)
Claude Debussy, « La soirée dans Grenade », extrait des Estampes (1903)
François Dompierre, Entre mer et chanterelle (2010) (création européenne). Œuvre dédiée à Louise Bessette en hommage à Gilles Tremblay.
Louise Bessette et le Festival remercient le Conseil es Arts et des Lettres du Québec pour son appui financier à la réalisation de ce projet.
Dimanche 24 juin 2012 à 17 h
Le pianiste Bertrand Giraud rend hommage à Jean Françaix, pour soncentenaire.
Claude Debussy, 6 Prélude du 1er cahier
Jean Françaix, Nocturne & La Promenade d'un musicologue éclectique
Maurice Ravel, Valses nobles et sentimentales
Avec le soutien du Conseil Général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian Président, de la Communauté d'Agglomération GPSO, Pierre-Christophe Baguet Président, de la Commune de Ville d'Avray, Denis Badré Maire.
Pprix des places : 18 €, réductions 10 €. Entrée libre pour les membres de l'ACVA et pour les élèves des conservatoires de la Communauté d'Agglomération « Grand Paris Seine Ouest »
Entrée : 10 €. Réservations : clarecordsasso@gmail.com.
Infos : www.clarichen.com ; Abel 14, 59, rue Claude Decaen,
75012 Paris (métro Michel Bizot / Daumesnil)
Première partie
Créations d'anniversaire
Philippe Hersant 10 Caprices pour 2 clarinettes (création mondiale)
Denis Cohen Péripétie II pour clarinette et piano (création mondiale)
Matan Porat Comment dire ? pour clarinette et piano (création Mondiale)
Krystof Maratka Czardas VII, pour clarinette et piano (création mondiale)
Bach Collegium Paris : Dixit Dominus et Nisi Dominus de Haendel et Cantate BWV 21 de Bach
Dans la continuité de son dernier concert, le Bach Collegium Paris poursuit
son exploration des œuvres de jeunesse de Jean -Sébastien Bach, avec la
cantate Ich hatte viel Bekümmernis (BWV 21). C omposée en 1713, et jouée
pour la première fois le 17 juin 1714, cette cantate per ogni tempo, sans
occasion liturgique particulière, n'a cessé d'accompag ner l'artiste des
années durant. De Weimar à Leipzig, elle s'est vue reprise, étoffée,
réinterprétée pendant près de vingt ans – signe d'une prédilection toute
spéciale de Bach pour cette œuvre qui avec le temps ne correspondait
plus aux canons du genre de la cantate mais dont il a tenu à conserver,
révision après révision, la structure originelle .
Le Bach Collegium Paris met en regard de cette cantate de Bach deux autres
pièces de jeunesse de son exact contemporain, Georg Friedrich Haendel. Le
célèbre Dixit Dominus ( HWV 232) et le Nisi Dominus ( HWV 238) furent
composés en Italie et interprétés pour la première fois le 16 juillet 1707, à
Rome, par un jeune Haendel de 22 ans désireux de montrer à ses mécènes
tout le brio et l'éclatante virtuosité dont il était capable. Il justifiait ainsi
auprès d'eux, s'il en était besoin, le bien -fondé de leur soutien et témoignait
de la rapidité avec laquelle il avait su s'approprier le style italien si renommé
qu'il était venu étudier dans son berceau d'origine.
Samedi 23 juin 2012 à 21
Temple de l'Étoile
Ensemble vocal et instrumental
du Bach Collegium Paris
direction Patrizia Metzler
Manon Bautian (soprano)
Claire Couzelin (soprano s )
Antoine Le Roux (alto),
Tarik Bousselma (ténor)
Thill Mantero (basse)
Georg Fried erich Haendel Dixit Dominus
Nisi Dominus
Johann-Sebastian Bach Ich hatte viel Bekümmernis , cantate BWV 21.
22 € / 8 €. Temple de l'Étoile , 54- 56 avenue de la Grande
Armée, Paris. Renseignements et réservations : https://www.bachcollegiumparis.org.
Pour ses 150 ans l'Harmonie de Grenoble fait danser le Jardin de Ville
Pour continuer à fêter dignement ses 150 ans, l'Harmonie de Grenoble propose le samedi 23 juin 2012, au Jardin de Ville de Grenoble, toute une journée musicale sur le thème de la danse. Au cours de ce samedi festif, les élèves de l'École de musique de l'association se produiront, ainsi que les ensembles instrumentaux, la Fanfare à la Noix, l'orchestre d'élèves et le grand orchestre ainsi que le groupe de chanson française « L'aplomb de La Plume ». En tout, plus d'une centaine de musiciens amateurs encadrés par des professionnels interpréteront sous le kiosque du jardin de ville, des danses : valses, polkas, tangos, rocks... de 11 h 30 à 22 h .
L'Harmonie de Grenoble, a connu de nombreuses évolutions. Elle est le fruit de fusions de sociétés musicales ayant existé entre les années 1860 et 1920, comme l'Echo des Alpes ou encore la Fanfare grenobloise, qui était également une caisse mutuelle de retraite : chaque musicien versait une cotisation mensuelle, lui permettant de toucher une rente après un certain nombre d'années. Le but de ces sociétés est de « faire de la musique de manière à pouvoir, tout en offrant un plaisir et un délassement aux sociétaires, se rendre utile quand l'occasion se présentera » (règlement de l'Écho des Alpes, 1880). Ainsi des concerts sont régulièrement donnés au Jardin de Ville, devant un public nombreux. Outre les concerts, la vie des sociétés est marquée les concours, les cérémonies, les sorties et banquets. Une grande attention est également portée à la qualité musicale des prestations ainsi qu'à l'enseignement de la musique, même pour les plus démunis : des cours d'instruments et de solfège sont donnés dès les années 1920. Au cours des deux guerres mondiales, les répétitions sont réduites mais des concerts sont maintenus, malgré le manque d'effectif, en rassemblant des membres des différentes sociétés musicales. Les préoccupations de l'Harmonie restent semblables au fil des ans : trouver des bénévoles pour faire vivre l'association, gérer les partitions et instruments, trouver des locaux de répétition et bien sûr des financements. En cela la Municipalité de Grenoble sera toujours un soutien précieux, malgré les aléas économiques, par la mise à disposition de locaux et le versement d'une subvention.
Uwe Eric Laufenberg , le directeur de l'opéra de Cologne, est finalement viré sans préavis
Le haut conseil de la municipalité de Cologne a voté à la majorité le renvoi sans préavis du directeur général de la maison d'opéra de la ville.
Eric Laufenberg était en guerre ouverte contre la municipalité depuis la réduction drastique des subventions, économies destinées à renflouer les banques et maintenir un haut taux de rémunération aux actionnaires les plus fortunés. Il affirmait que cela remettait en cause l'existence même d'une prochaine saison.
Il aurait dépassé la limite à la liberté parole permise à un directeur de Théâtre public. Le monde étant à l'envers, le groupe CDU de la mairie de Cologne a protesté contre cette décision, alors que ce parti est particulièrement agressif quant à la politique de destruction sociale, et l'instrument politique privilégié des nantis, pour une politique d'austérité généralisée, au profit de de la prospérité de leurs dividendes.
Fête de la Musique à Digne, le commissariat assiégé
Les policiers étaient sont intervenus au cours de la fête de la musique pour mettre calmer un groupe de jeunes gens ivres sur la voie publique. Après l'interpellation de d'entre eux, près de 200 personnes qui se sont rassemblées devant le commissariat. Les policiers, équipés de tenues anti-émeute et retranchés dans le bâtiment, ont utilisé des grenades lacrymogènes pour se dégager et escorter les sapeurs-pompiers, mobilisés pour éteindre un incendie.
Circuit, musiques contemporaines : Appel à Propositions
La revue Circuit, musiques contemporaines (www.revuecircuit.ca) prépare un numéro qui paraîtra au printemps 2013, et pour lequel elle sollicite des propositions d'articles.
Le vol. 23, nº 1 explorera l'univers inouï de musiciens actifs sur la scène québécoise, canadienne et internationale qui font de la musique avec des objets. Souvent présenté sous forme de spectacles dans lesquels les créateurs mettent eux-mêmes en scène les objets dont ils tirent un rendement sonore, parfois à base de mouvements mécaniques amplifiés et/ou traités, il s'agit du travail de créateurs à cheval entre l'instrumental et l'électroacoustique.
On songe, dans ce contexte, aux cannettes sifflantes de Jean-François Laporte, à la symphonie d'imprimantes matricielles de The User ou encore à l'orchestre de machines à coudre de Martin Messier, pour ne citer que trois des exemples typiques que l'on a pu entendre dans la région montréalaise depuis dix ans. À l'extérieur de Montréal, des pratiques analogues se trouvent dans les haut-parleurs volants de l'artiste canadien Gordon Monahan ou dans le Conte pour radios et robinets du Français Arno Fabre. Ces créateurs ne sont ni compositeurs ou interprètes au sens classique, ni électroacousticiens, ni créateurs de « laptop music », mais se réclament le plus souvent d'une esthétique « DIY » (do it yourself) qui privilégie le « lo-fi », non pas une comme fin en soi, mais plutôt comme un désir, quasi éthique, de divulguer au public la source de l'événement sonore. Ils ne forment pourtant pas un groupe homogène, et ne se considèrent pas comme appartenant à une tendance esthétique unifiée.
Aux fins de ce numéro projeté de la revue Circuit, musiques contemporaines (vol. 23, nº 1), nous les avons provisoirement baptisés, en nous servant d'un mot d'ici que ces iconoclastes ne renieraient pas, les « patenteux ». Le comité de rédaction de Circuit sollicite des contributions en français ou en anglais sur un sujet ayant un rapport avec cette démarche artistique (portrait d'un compositeur, description d'un concert, essai en esthétique musicale, entretien avec un créateur, description d'une approche personnelle etc.). Les personnes intéressées sont invitées à envoyer un court paragraphe décrivant l'article proposé à l'adresse suivante : info@revuecircuit.ca Les articles des propositions acceptées seront soumis à une évaluation par le comité de rédaction. Les auteurs d'articles inclus dans le numéro recevront des honoraires de 33 $ par feuillet (250 mots). Date limite pour envoi de propositions : 1er août 2012.
Appel à contributions : Transposition, Musique et sciences sociales n° 4 : « Musique et conflits armés après 1945 »
Dossier : Musique et conflits armés après 1945
Coordination : Luis Velasco Pufleau
Le rôle de la musique pour contester, légitimer, commenter, pacifierou enflammer les conflits armés contemporains a, jusqu'à présent, été
relativement peu abordé en musicologie en regard notamment de la
richesse des travaux traitant par exemple des deux guerres mondiales.
Afin d'engager une réflexion interdisciplinaire sur cette question, en
mobilisant tout autant des outils de l'analyse musicale, de la
sociologie politique, de l'histoire sociale, de la géopolitique et de
l'anthropologie, le quatrième numéro de Transposition. Musique et
sciences sociales portera sur les rapports entre la musique et les
conflits armés de la deuxième partie du XXe siècle : guerres de
décolonisation, guerres civiles africaines, latino-américaines et
asiatiques, conflit israélo-palestinien, guerres de Corée, Vietnam,
Malouines, Kosovo, Liban, Afghanistan, Irak, Tchétchénie, Lybie, etc.
Parmi les pistes de réflexions relatives aux rapports entre la musique
et ces conflits armés peuvent être mentionnées :
l'utilisation de la musique pour raconter et médiatiser la guerre,
le rôle de la musique dans l'enrôlement des enfants soldats,
les apports de la technologie musicale dans les actions militaires,
les processus d'identification engagés par la musique dans le champ
de bataille,
l'utilisation des médias de masse pour diffuser la musique dans les
conflits armés,
la mobilisation de la musique dans l'ingérence humanitaire,
l'implication de la musique dans les processus de paix,
la place de la musique dans les recherches militaires sur la torture,
l'utilisation de la musique comme marqueur identitaire (notamment
dans le but de désigner l'ennemi),
le rôle de la musique dans les massacres de masse,
le rapport entre la musique et la mémoire sociale des atrocités ou
de l'espoir soulevés par les conflits armés contemporains.
L'approche comparatiste sera privilégiée et encouragée afin de dégager
les processus mis en 'uvre par les différents acteurs (armées,
collectifs d'artistes, États, musiciens, mouvements sociaux, ONG) dans
des contextes historiques ou géopolitiques différents.
Le quatrième numéro de Transposition se donne ainsi pour objectif de
témoigner, d'une part, de l'extrême diversité des formes
d'appropriation et d'utilisation de la musique par les acteurs des
conflits armés contemporains et, d'autre part, d'étudier le rôle de la
musique dans les processus de déclenchement et d'arrêt de la violence
politique.
Articles hors dossier : Le comité de rédaction encourage également la
soumission d'articles hors dossier portant sur les conflits armés
d'avant 1945. L'originalité des recherches et des approches, de
préférence dans une perspective comparatiste, sera cependant un
critère déterminant pour leur publication.
Les propositions d'articles (en français ou en anglais), incluant une
présentation de la méthodologie de recherche et des principaux
résultats, devront être adressées avant le 15 octobre 2012 à l'adresse
suivante : transposition.submission@gmail.com