Quelle place occupe
la France et ses choix en matière de
création lyrique dans le développement
des échanges
Septième et huitième journées
d'étude du groupe de recherche OPEFRA, Opéra
en France et mondialisation, les jeudi 21 et vendredi
22 juin 2012, à Paris (IRPMF/BnF) et à
Poitiers (CRIHAM)
Comité scientifique
Cécile Auzolle (Université de Poitiers)
Danièle Pistone (Université Paris-Sorbonne)
Leslie Sprout (Drew University, Madison)
Mathias Auclair (Bibliothèque nationale de
France)
Alain Bonardi (Université Paris
8/IRCAM)
Steven Huebner (Université McGill, Montreal)
Richard Langham Smith
(Royal College of Music, London)
Quelle place occupe la France et ses choix en
matière de création lyrique dans le développement
des échanges internationaux ?
Si la problématique d'OPEFRA reste centrée
sur les œuvres créées en France depuis
1900, toutefois, exceptionnellement, des contributions
portant sur des périodes antérieures pourront
être acceptées si elles mettent rigoureusement
en perspective la manière dont les usages, le
style musical ou le goût (sujets, livrets, genres)
des opéras créés en France se nourrissent
d'influences étrangères et réciproquement,
si elles explicitent la place de la France dans l'histoire
générale de l'art lyrique ou traitent
de la question des opéras créés
en France dans la programmation des maisons lyriques
dans le monde.
Les propositions peuvent porter
sur des réflexions
générales :
- la coexistence et la mise en perspective du répertoire
et de la création dans les programmations des
grandes maisons internationales,
- la réception et l'impact stylistique des opéras
étrangers en France ou de la France sur les opéras
étrangers, notamment autour de la question des
genres,
- l'édition phonographique et les technologies
de diffusion dans les processus d'internationalisation
de l'art lyrique,
- la conception et la construction des bâtiments
accueillant des productions lyriques à travers
le monde - notamment l'expertise et les projets des
architectes français ou travaillant pour des
cabinets français,
ou sur des questions ponctuelles
:
- les collaborations artistiques (sources, langues,
livrets, distributions, mises en scène, interprétation...),
- le lieu de commande (par exemple les nombreux opéras,
souvent de compositeurs français, rôdés
à Monte-Carlo ou Bruxelles avant de connaître
sinon une carrière mondiale du moins française
et européenne),
- le lieu de création (comme Médée
de Milhaud commandé par l'Opéra de Paris
mais créé à Anvers),
- les lieux de diffusion (reprises de la production
initiale à l'étranger et/ou nouvelles
productions, style, esthétique, réception),
- les partenariats et co-productions établis
entre les maisons françaises et étrangères
(genèse, contexte, réalisations, perspectives).
Les propositions de communication (résumé
bilingue français / anglais de 10 à 15 lignes,
brève notice biographique) seront adressées aux membres du comité
scientifique par voie électronique, au plus tard
le 15 mars 2012 :
cecile.auzolle@univ-poitiers.fr
pistone@noos.fr
lsprout@drew.edu
mathias.auclair@bnf.fr
alain.bonardi@orange.fr
huebner@music.mcgill.ca
langhamsmith@googlemail.com
David Krakauer, invité de l'Orchestre national de Lyon

La plus brillante des étoiles, Sirius, donne son nom à une pièce de Jean-Jacques Di Tucci créée en 2001, qui traduit par des effets orchestraux vertigineux la démesure de l'espace sidéral.
Tout aussi impressionnante est la Première Symphonie de Mahler, qui doit son surnom de «Titan» non à sa puissance, pourtant colossale, mais au héros exalté du poète romantique Jean- Paul, qui en aurait inspiré la composition. Entre ces deux monuments, David Krakauer nous entraîne sur les terres envoûtantes de la musique klezmer, dont il est la star incontestée, avec un concerto composé dans ce style propre aux juifs d'Europe centrale par un tout jeune compositeur polonais, Wlad Marhulets.
Le public retrouvera David Krakauer avec Leonard slatkin au piano et les musiciens de l'ONL le dimanche matin, pour un programme klezmer en petite formation.
Une master-class de David Krakauer est organisée avec les élèves musiciens issus des conservatoires, écoles de musiques et associations musicales de Lyon, Vaulx-en-Velin, Sainte-Foy-
Lès-Lyon, Saint-Priest, Caluire et Cuire, Saint-Genis Laval,
Chassieu et du Pays Roussillonnais. Elle est gratuite et ouverte au grand public en tant que spectateurs.
Plus d'informations
Musiques traditionnelles d'Asie au musée Guimet
Entrée libre de 16h00 à 18h30
A l'occasion de la 31e édition, le musée Guimet participera le 21 juin à la fête de la musique et proposera sur un mode festif et improvisé plusieurs rencontres musicales inédites : musiques traditionnelles du Vietnam, du Japon et de la Corée qui mêleront percussions, cithare et monocorde (Vietnam), erhu (Chine), daegum (flûte traditionnelle coréenne), minyo (chant populaire coréen).
A partir de 16 heures les animations musicales débuteront sur le perron du musée et se déplaceront ensuite en salle khmère qui sera investie de l'ensemble des instruments jusqu'à 18 heures 30.
Le public pourra en fin de journée accompagner les musiciens vers la sortie du musée pour un concert final sur le perron. (Clôture vers 18h45)
Un ensemble exceptionnel qui réunira les instruments suivants :
Vietnam : le monocorde (cithare à corde unique), la cithare (à l'origine dans l'ancienne capitale impériale de Hué), les percussions (gros tambours de peaux ou de bronze accompagnés d'anneaux).
Japon : le taiko (tambour japonais populaire)
Corée : le daegum (flûte traditionnelle en bambou) ; le minyo (chant populaire)
Chine : l'erhu (vièle chinoise millénaire à deux cordes originaire d'Asie centrale)
www.guimet.fr
Musée national des arts asiatiques Guimet, 6 place d'Iéna, 75116 Paris. tél. : 01 56 52 53 00.
La Fête de la musique des enfants à la Cité de la musique de Paris
La Cité de la musique et Paris Mômes proposent une fête de la musique pour les enfants et les parents :
du pop-rock avec Moriarty, des concerts peu ordinaires : un orchestre de musiciens sud-africains de 12 à 20 ans, Buskaid Soweto String Ensemble, un orchestre de steelband, un conteur sénégalais, une fanfare de rue, un concertiste burlesque et... un goûter à partager.
L'exposition temporaire Bob Dylan, l'explosion rock 61-66 sera exceptionnellement ouverte gratuitement.
A noter également, le concert restitution, résultat d'un projet exemplaire qui a duré 4 ans entre la Cité de la musique et 21 élèves d'une école du xive, située dans un quartier classé « politique de la ville » : L'Ecole 188 Alésia.
Entrée libre - Spectacles et exposition gratuits
Cité de la musique, 221, av. Jean-Jaurès, Paris 19e. https://www.citedelamusique.fr 01 44 84 44 84
Jean-Noël Tronc nommé directeur général de la Sacem
Jean-Noël Tronc a été nommé mercredi directeur général de la Sacem, en remplacement de Bernard Miyet. Uk a été désigné par le conseil d'administration pour un mandat d'une durée de trois ans, renouvelable chaque année en assemblée générale.
Jean-Noël Tronc est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'Esseca, il a été PDG de Canal+ Overseas, filiale du groupe Canal+, à a travaillé pour le Parlement européen, puis chez Andersen Consulting et au Commissariat général du Plan, a été conseiller pour les technologies et la société de l'information auprès du Premier ministre Lionel Jospin de 1997 à 2002, il a été directeur d'Orange France.
Les sociétaires de la Sacem ont modifié les statuts de la société, en remplaçant le directoire par une direction générale.
Le président du conseil d'administration de la Sacem, le compositeur Laurent Petitgirard, a été reconduit dans ses fonctions.
Revue de presse musicale du 21 juin 2012
(La Nouvelle République) Musique classique et jazz à Chaon ce week-end
(Radio Canada) Le Centre national des Arts obtient le piano et la chaise de Glenn Gould
(La Liberté, Québec) Requiem pour Matoub Lounès, à Montréal
(Le Figaro) Le festival international d'opéra baroque de Beaune
(Le Figaro) Le festival international de musique classique de Colmar
(Le Nouvel Observateur) OPERA. Un «Orphée» de Gluck onirique et harmonieux
(La Croix) Daniel Barenboim : « Je pense que le public est admirable »
(AFP/Le Point) Après l'Asie, la pop sud-coréenne séduit les fans des antipodes
(AFP/Téléobs) Près de Bordeaux, des «siestes musicales» pour voyager sans passeport ni visa
(Actualités du monde) Solidays: 14e édition éclectique pour trois jours de fête contre le sida
(Cuoturebox) Souvenirs : La première Fête de la Musique en 1982