Actualités musicales

 dimanche 4 mars 2012

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Récital Guillaume Coppola (piano)
à Clermont-l'Hérault

Nombreux sont les échanges qui ont forgé l'authentique personnalité artistique du jeune pianiste Guillaume Coppola : la rencontre décisive avec France Clidat à l'âge de quatorze ans, la profonde influence de Bruno Rigutto au Conservatoire, l'enseignement de Nicholas Angelich, Hervé Billaut et Marie-Françoise Bucquet en piano et les masterclasses de Leon Fleisher, Dmitri Bashkirov, Dominique Merlet et Jean-Claude Pennetier. Un Premier Prix de piano et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris vient couronner ce parcours, suivi de nombreuses distinctions internationales.

Outre le récital et le concerto avec orchestre, la musique de chambre lui permet de partager des moments privilégiés. Sa collaboration avec plusieurs compositeurs lui a permis d'assurer la création de nouvelles pièces. On a pu l'entendre dans une vingtaine de pays, sur des scènes européennes jusqu'à l'Asie, en passant par l'Amérique du Sud. Et bien sûr en France !

 dimanche 4 mars 2012

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Luc Bondy à la tête de l'Odéon-
Théâtre de l'Europe le 7 mars

La nomination de Luc Bondy à la tête de l'Odéon-Théâtre de l'Europe en remplacement d'Olivier Py, dont l'annonce avait suscité une polémique, prendra effet le 7 mars, selon le texte du décret publié samedi au Journal Officiel.

Le metteur en scène suisse de 63 ans, actuellement directeur du festival de Vienne, aura notamment pour mission de renforcer la dimension européenne du théâtre de l'Odéon-Théâtre de l'Europe, avait indiqué le ministère de la Culture lors de l'annonce de sa nomination en avril 2011.

A l'époque, la décision de Frédéric Mitterrand de ne pas reconduire Olivier Py à la tête de l'Odéon à l'issue de son mandat de cinq ans avait créé la polémique.

L'annonce avait suscité une levée de boucliers du monde culturel et de personnalités politiques de gauche, jusqu'à l'annonce de la nomination d'Olivier Py à la direction du Festival d'Avignon après 2013.

 dimanche 4 mars 2012

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Nicolas Stavy et Patrick Messina :
Brahms, Debussy, Brahms, brillant

Le pianiste Nicolas Stavy retrouvait son complice le clarinettiste Patrick Messina, pour un programme Brahms et Debussy — année Debussy oblige — dans un des salons de l'hôtel Lutetia de Paris.

Ce récital était organisé par l'association Lyre et Muses, habituée à offrir de très bons moments musicaux dans des lieux parisiens un peu inattendus.

Au programme, l'intégrale des compositions pour piano et clarinette de Johannes Brahms, c'est-à-dire deux sonates, et la Rhapsodie pour clarinette et piano de Claude Debussy.

Nicolas Stavy, 3 mars 2012

Brahms la résignation, « mélancolie de l'impuissance » selon Nietzsche, dont les motifs vont au combat sans but, pour se consoler dans des élans de douceur, sans plus d'horizon. Très beau concert de voix, s'élançant tour à tour du piano à la clarinette, de la clarinette au piano, sans toutefois vraiment se concerter, malgré la rage portée de loin en loin par le piano de Stavy. Rien à faire, Brahms c'est la résignation, même dans la flamboyance magnifiquement portée par les deux artistes.

Patrrick Messina le 3 mars 2012

Entre les deux sonates, la fluide Rhapsodie de Claude Debussy.

Lyre et Muses aime les lieux inattendus, Stavy, un peu explorateur, aime les piano inhabituels. Pour son beau CD « Lectures de Franz Liszt », il avait choisi le piano CFX de Yamaha. Ici il joue un Steingraeber und Söhne, fabrique familiale créée au début du xix^e siècle, et installée à Beyreuth vers 1850.

Nicolas Stavy et Patrick Messina, 3 mars 2012

jmw
3 mars 2012

 dimanche 4 mars 2012

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À l'agenda de musicologie.org

 dimanche 4 mars 2012

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Revue de presse musicale,
culturelle et citoyenne du 4 mars
2012