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actualités musicales
samedi 4 juillet 2015

 

Intertextualité et intermusicalité dans l'œuvre dramatique de Michel-Jean Sedaine et ses contemporains

Appel à contribution

13-14 mai 2016, Paris

Colloque-festival international

En marge de la publication du Théâtre complet de Sedaine à paraître aux Éditions Classiques Garnier, nous proposons un colloque consacré aux notions d'intertextualité et d'intermusicalité dans le théâtre musical de la seconde moitié du XVIIIe siècle et plus particulièrement dans l'œuvre de Sedaine.

Michel-Jean Sedaine, en dépit de sa réputation d'autodidacte, manifeste dans son œuvre une culture et une connaissance très étendues du répertoire dramatique et musical de son époque et des siècles passés. Dans le même temps, en dépit de l'abandon progressif (et provisoire) des vaudevilles dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la circulation des matières dramatiques et musicales reste intense. La pratique de la réécriture, du clin d'œil et de la réminiscence, de l'emprunt et du pastiche, vaut d'être interrogée, évaluée et replacée dans le contexte de l'époque. De la masse de références et de sphères culturelles convoquées par Sedaine dans son œuvre dramatique, serait-il possible de faire émerger un système ou des constantes dans le réemploi des matières littéraires et musicales ?

Les objectifs de ce colloque sont multiples : il s'agira notamment d'approfondir notre connaissance de la culture littéraire et musicale de Sedaine et ses collaborateurs compositeurs, d'interroger ses voies d'accès à des répertoires aussi variés que Shakespeare, la tragédie en musique ou le théâtre forain et d'appréhender les modalités de transformations, de métamorphoses et de réception des sources et de leurs avatars. Nous souhaiterions également éprouver cette notion d'« intermusicalité » sur un corpus choisi afin d'appréhender son caractère opérationnel – ou non – sur le répertoire de la comédie mêlée d'ariettes par exemple. Plus largement, il serait souhaitable de prolonger la réflexion amorcée par Mark Ledbury et David Charlton sur la façon dont Sedaine s'approprie les genres existants pour faire entendre une voix à la fois originale et parfaitement en prise avec l'esprit et la sensibilité de son époque. La réflexion pourra être élargie aux contemporains de Sedaine (compositeurs et librettistes).

Sans être exhaustives, voici quelques perspectives qui pourraient être abordées :

  • Les transpositions génériques (adaptations d'un conte ou d'une fable de La Fontaine pour la scène de l'Opéra-Comique par exemple) ;
  • Les emprunts (parodiques ou non) partiels ou ponctuels à des œuvres précises, dont la source est explicite ou à élucider ;
  • Sedaine et Molière ;
  • Sedaine et Shakespeare ;
  • Sedaine et Diderot ;
  • Sedaine et Collé ;
  • Sedaine et Beaumarchais ;
  • Sedaine et Rousseau ;
  • Sedaine et le XIXe siècle ;
  • Les emprunts stylistiques ou rhétoriques à des auteurs, à des genres ou à des scènes topiques, notamment le rapport de Sedaine à la pastorale ;
  • Sedaine et la peinture de son temps ;
  • L'interaction des pièces de Sedaine avec le paysage théâtral de son temps  (par exemple les cas où l'œuvre de Sedaine devient elle-même une source / un hypotexte, ou inspire à d'autres auteurs des changements dans leurs propres pièces) ;
  • Les Avertissements comme lieux de dialogue culturel et de convocation des auteurs ;
  • les phénomènes de réécritures ou d'imitation de pièces (ou de roman) du répertoire anglais ;
  • Les échos internes à l'œuvre de Sedaine ;
  • L'usage que Sedaine fait des vaudevilles, son répertoire de timbres, sa spécificité par rapport à ses contemporains ;
  • Les airs employés par Sedaine devenus timbres de vaudevilles ;
  • Enfin nous accueillerons des propositions de mise en espace qui permettront de faire entendre des extraits d'œuvres de Sedaine tout en les mettant à l'épreuve de leur réception par le public d'aujourd'hui.

Les propositions de contribution, sous la forme de communication personnelle de 25 mn ou d'intervention collective par les co-éditeurs d'une même pièce, comme les propositions de mises en espace sont à envoyer conjointement à judithelene@hotmail.com, raphaelle.legrand@wanadoo.fr et marie.schang@gmail.com avant le 15 octobre 2015.

Elles seront assorties d'un titre indicatif.

Organisation : Judith le Blanc (Université de Rouen, CÉRÉdi, EA 3229), Raphaëlle Legrand (Paris-Sorbonne, IReMus, GRIMAS) et Marie-Cécile Schang (Paris-Sorbonne, CELLF 16e-18e).

Comité scientifique : David Charlton, Pierre Frantz, Sophie Marchand, Michel Noiray, Patrick Taïeb, Martin Wåhlberg, Charlotta Wolff.

 

Chansons et traditions orales du Cotentin

Par AlainLambert ——

Chansons et traditions orales du Cotentin. « Collection Sources » (6), Association La Loure (11), 2015 [cédé accompagné d'un livre de 64 pages avec les paroles et partitions des chansons ; ISBN 978-2-9552420-0-1].

Par Alain Lambert ——

La Loure, du nom d'une ancienne cornemuse normande médiévale disparue depuis bien du temps est une association qui fonctionne depuis près de vingt ans selon plusieurs axes : collecter le patrimoine musical en région, organiser des stages de chant et de musique traditionnelle, des randonnées chantées, et enfin des concerts avec les musiciens d'aujourd'hui, par exemple à la dernière nuit des musiques et des cultures du théâtre de Caen.

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Le Béjart Ballet Lausanne et The Tokyo Ballet exaltent « l'Hymne à la joie » de Beethoven à Monte-Carlo

Par Jean-Luc Vannier ——

Kathleen Thielhelm et Masayoshi Onuki, Monte-Carlo. Photographie © Kiyonori Hasegawa.

Par Jean-Luc Vannier ——

Deux  compagnies de ballet internationales, le Béjart Ballet Lausanne et The Tokyo Ballet. L'orchestre philharmonique de Monte-Carlo placé sous la direction d'Antonino Fogliani. Les chœurs de l'opéra de Monte-Carlo. Une soprano (Aga Mikolaj), une mezzo-soprano (Karine Ohanyan), un baryton-basse (Gerd Grochowski), un ténor (Donald Litaker). Deux percussionnistes (j.B. Meier et Thierry Hochstätter). Au total : pas moins de 250 artistes — et sans doute des dizaines de techniciens invisibles — pour exalter, vendredi 3 juillet au Grimaldi Forum, la chorégraphie de Maurice Béjart « La ixe Symphonie » sur la partition de Ludwig van Beethoven. Un spectacle grandiose à l'invitation du Monaco Danse Forum et des Ballets de Monte-Carlo qui se joue à guichets fermés sur trois jours.

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1re édition des Étés d'Hanneucourt, festival musical, sur les traces de Nadia et Lili Boulanger

Au pied du Parc naturel régional du Vexin français, le hameau d'Hanneucourt à Gargenville (Yvelines), accueillait au début du xxe siècle des artistes parmi les plus en vu du moment, Raoul Pugno, Eugène Ysaye, Jacques Thibaud, Wilhelm Mengelberg, Gabrielle d'Annunzio … Nadia et Lili Boulanger.

« Les Maisonnettes », demeure où vécurent Nadia et Lili Boulanger, accueilleront du 1er au 15 juillet 2015, la 1re édition des Étés d'Hanneucourt, Festival de musique classique ouvert aux musiques du monde et dédié aux jeunes talents (solistes instrumentistes, chanteurs, petites formations).

Jeudi 2 juillet à 20h30, Léo Marillier (violon), Alexandre Lory (piano).

Samedi 4 juillet à 20h30, Roselyne Martel-Bonnal (soprano), Michaël Sebaoun (piano).

Dimanche 5 juillet à 17h00, Mari Kawamura (piano)

Mardi 7 juillet à 20h30, Jacques Gandard (violon), Ali Hireche (piano).

Samedi 11 juillet à 20h30, Olivier Laville (piano), Camille Seghers (violoncelle).

Dimanche 12 juillet à 17h00, Belles, Chimes, consort de violes de gambe

Auditorium des Maisonnettes, 2 place Lili Boulanger 78440-Gargenville. Prix des places 8 € ; pPass 3 concerts 18 €. 01 30 42 11 70. culture.a.gargenville@wanadoo.fr

Sexe et genre de la culture : production, médiation et consommation

Appel à communications

18- 20 janvier 2017, Lyon

Dans le champ de la culture entendu au sens large, de nombreux travaux ont exploré la division sexuelle du travail artistique et des professions culturelles d'une part, les dimensions genrées des publics, pratiques, réceptions et usages des œuvres, objets et contenus culturels de l'autre. Cependant, les liens entre les deux domaines ont rarement été approfondis de manière systématique. Par ailleurs, l'intérêt renouvelé pour la médiation et les intermédiaires est rarement envisagé selon une approche genrée. Le colloque entend contribuer à combler ce manque en proposant deux journées et demie de réflexion autour de problématiques transversales à ces trois dimensions – production, médiation et consommation – dans le contexte particulier de l'omniprésence du numérique, qui a profondément redéfini les articulations de ces trois termes. Le colloque se tiendra à l'École normale supérieure de Lyon les 18, 19 et 20 janvier 2017. Les langues de communications seront l'anglais et le français.

Dans le champ de la culture entendu au sens large, de nombreux travaux ont exploré la division sexuelle du travail artistique et les dimensions genrées des professions culturelles d'une part, des publics, pratiques, réceptions et usages des œuvres, objets et contenus culturels de l'autre. Cependant, les liens entre les deux domaines ont rarement été approfondis de manière systématique. Par ailleurs l'intérêt renouvelé pour la médiation et les intermédiaires est rarement envisagé selon une approche genrée. Le colloque entend contribuer à combler ce manque en proposant deux journées et demie de réflexion autour de problématiques transversales à ces trois dimensions - production, médiation et consommation- dans le contexte particulier de l'omniprésence du numérique, qui a profondément redéfini les articulations de ces trois termes.

Le champ culturel est un champ dont la représentation symbolique d'ensemble est plutôt « féminine », du fait des transmissions souvent matrilinéaires qui y ont cours, des valeurs qui y sont prégnantes (esthétique, collaboration, partage, etc.) ou encore du lien étroit entretenu par certains de ses pans avec l'institution scolaire, elle-même féminisée.

Dans ce cadre, les résistances au mouvement de féminisation représentent un terrain emblématique pour l'étude des mécanismes d'exclusion des femmes. Ces processus, souvent invisibles, légitiment et reproduisent les ségrégations sexuées, notamment dans l'organisation du travail et dans celle des mondes de l'art, tandis que s'observent, peut-être, des « utopies du genre ».

Parmi les thèmes suggérés :

1. Les temporalités du genre

Le genre se construit tout au long de la vie, mais les diverses « étapes » de sa construction n'ont pas bénéficié des mêmes attentions : la socialisation primaire a été largement étudiée, tandis que les recombinaisons adultes ont été moins travaillées, de même que les réflexions proprement longitudinales demeurent rares.

On s'intéressera en particulier aux effets de contexte, de génération, d'âge, aux trajectoires et bifurcations, aux transitions et reconversions, aux étapes et calendriers, aux notions de précocité et de retardement, de continuité et de discontinuité.

2. Socialisations et corps

La dimension du corps est étroitement articulée à la socialisation de genre : le genre est une pratique sociale qui renvoie constamment au corps sans y être jamais réduite. Elle est particulièrement centrale

s'agissant du champ artistique et culturel qui le mobilise dans sa rhétorique (le geste artistique, l'incarnation de la vocation, etc.). On interrogera par exemple les notions de « féminin » et de « masculin », les transmissions, les normes et stéréotypes, les transgressions et arrangements avec la norme de genre et ses éventuelles transformations, l'articulation entre réputation et respectabilité, etc.

3. Carrières de genre

Nous souhaitons mobiliser les travaux qui se centrent sur l'analyse des configurations de genre (vision dynamique et non statique), des « projets de genre » et des carrières de genre à l'échelle du parcours de vie individuelle. La question de la temporalité de genre est intimement liée à celle de la carrière (de professionnel, de consommateur culturel). On articulera ainsi carrières de consommateurs, d'amateurs, d'intermédiaires, de professionnels avec les carrières de conjugalité. On interrogera la notion de notoriété et ses rendements social, économique et symbolique, de même que les prises et déprises, les notions d'éphémérité et de durabilité.

4. Mouvements sociaux et controverses de genre

Le champ culturel est un champ qui se présente souvent et volontiers sur le plan politique comme le lieu de reconnaissance des différentes minorités de genre et sexuelles et de la contre-domination possible via l'engagement des artistes, les mouvements sociaux, les contre-cultures, etc. On interrogera les notions de mouvements collectifs et individuels, de contre-pouvoir, de domination et de (post)patriarcat.

5. Sexualité, sexe et genre

Le genre articule étroitement corps, sexualité et social. La création artistique mobilise cette thématique de l'intime tout comme la construction de soi en consommateur : de la musique « pour danser » des jeunes qui engage le corps (le sien, celui de l'autre, et les liens entre les deux), aux œuvres érotiques en passant par le travail sur le corps réalisé par bon nombre d'artistes plasticiens, scénographes, danseurs, mais aussi par des amateurs (y compris avec un corps sexuel absent ou recomposé numériquement via les pseudos et avatars).

Ce sera l'occasion de questionner l'hétéronormativité, les mécanismes de sélection en fonction de l'orientation sexuelle, les phénomènes d'hypersexualisation pris dans des rapports de pouvoir. On reviendra également sur la distinction entre sexe et genre, en cherchant à mieux distinguer ce qui relève du sexe, du genre, et de l'articulation entre les deux.

6. Articulation des discriminations, inégalités et violences

Les normes sont-elles plus souples dans un secteur qui se revendique comme plus « ouvert et tolérant » parce qu'artistique ? Comment les discriminations se combinent-elles dans le secteur culturel ? L'homophobie est-elle moins présente dans un champ féminisé ou bien est-elle remplacée par d'autres types de phobies moins visibles ? Certains événements culturels ponctuels (carnavals, festivals, « nuit blanche »...) peuvent-ils être considérés comme des « événements de genre », qui proposent des espaces de suspension de ces discriminations ? Sous cet angle, les questions du harcèlement et de la déviance pourront être mobilisées, de même que les couples race/racialisation, sexe/sexualisation. Les concepts de minorités, d'exclusion, de violences physique, psychique ou symbolique réinterrogeront la dimension genrée des hiérarchies culturelles.

Sont attendues des communications qui tissent des liens entre les trois dimensions : production, médiation et consommation. Les communications devront articuler réflexion théorique et épistémologique avec des données de terrains qualitatifs et/ou quantitatifs.

Les communications pourront s'appuyer sur les apports de disciplines diverses des sciences humaines et sociales : sociologie, anthropologie, ethnologie, histoire, philosophie, sciences politiques, économie, sciences de l'information et de la communication, littérature, etc. De même, des comparaisons entre le champ culturel et d'autres champs, ainsi que des comparaisons internationales seront les bienvenues.

Les communications pourront être faites en français ou en anglais. Si la communication se fait en français, le support de présentation (ppt, etc.) devra être rédigé en anglais et inversement.

Les actes seront publiés aussi rapidement que possible après le colloque dans la collection Questions de Culture (éditions du MCC).

À cet effet, les communicants devront rédiger un texte (30 000 signes environ) et le transmettre aux organisateurs avant la tenue du colloque sous peine d'annulation de leur participation.

Comité scientifique :
Almar Nathalie, maître de conférences à l'Université des Antilles et de la Guyane, Centre de recherche sur les pouvoirs locaux dans la Caraïbe

Buscatto Marie, professeure à l'Université de Paris-I Panthéon-Sorbonne, IDHES (Paris-CNRS)

Detrez Christine, maître de conférences à l'ENS Littérature et sciences humaines de Lyon, Centre Max-Weber

Fassin Éric, professeur à l'Université de Paris VIII St Denis-Vincennes, LEGS

Gouyon Marie, statisticienne, Département des études, de la prospective et des statistiques, MCC

Hammou Karim, chargé de recherche au CNRS (CRESPPA-CSU Cultures et Sociétés Urbaines)

Marry Catherine, directrice de recherche au CNRS (Centre Maurice-Halbwachs) / direction scientifique du réseau MAGE

Octobre Sylvie, chargée d'études, Département des études, de la prospective et des statistiques, MCC / GEMASS

Patureau Frédérique, chargée d'études, Département des études, de la prospective et des statistiques, MCC

Ravet Hyacinthe, maître de conférences à l'Université de Paris-Sorbonne, IReMus (UMR 8223)

Sellier Geneviève, professeure d'études cinématographiques à l'Université Bordeaux-Montaigne, MICA

Calendrier

1er Décembre 2015

Envoi des propositions de communications aux deux adresses mail suivantes : frederique.patureau@culture.gouv.fr ; sylvie.octobre@culture.gouv.fr
Indiquer IMPERATIVEMENT en titre du mail « Colloque Sexe et genre de la culture ».

Les propositions comprendront :

  1. le titre la communication,
  2. dans un encadré, les noms, prénoms et rattachement du ou des auteur(e)(s), ainsi que coordonnées électroniques
  3. 5 mots clefs,
  4. et une proposition d'environ 3 000 signes.

Elles devront être transmises en format Word ou OpenOffice.

Comme il se doit, les évaluations se feront à l'aveugle, à partir de versions anonymisées des propositions (l'encadré sera supprimé des versions évaluées).

Janvier 2016

Sélection par le comité scientifique des propositions de communications.

Les communicants sélectionnés recevront les normes éditoriales pour la rédaction du texte de leur communication (30 000 signes environ).

15 novembre 2016

Rendu des textes des communications dans le respect des normes éditoriales.

NB : la non-réception de la communication par le comité scientifique dans les délais exigés vaudra annulation de la participation au colloque.

Le texte de chaque communication sélectionnée sera aussi finalisé que possible, sur le fond comme sur la forme, afin de permettre la publication des actes le plus tôt possible après la tenue du colloque. Une relecture post-colloque des textes par les auteurs est prévue.

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