Actualités musicales26 juillet 2013
Les Indes galantes par la Simphonie du Marais et Hugo Reyne au Festival de la Chabotterie
Les Indes galantes, esquisse des costumes par Louis-René Boquet (source : BNF/Gallica).
Dans le cadre de l'anniversaire de la mort de Jean-Philippe Rameau (1683 – 1764). Les Indes galantes sont le premier opéra-ballet composé par Jean-Philippe Rameau sur un livret de Louis Fuzelier en un prologue et quatre entrées. Cette œuvre lyrique majeure connut à l'époque un grand succès et fut repris au XXe siècle. Rameau nous offre une œuvre festive, légère et délicate où l'exo- tisme et le voyage sont à l'honneur. Vendredi 26 Juillet 2013, 20h00 Festival Musiques à la Chabotterie Jean-Philippe Rameau La Simphonie du Marais Valérie Gabail (soprano) Stéphanie Révidat (soprano) Reinoud Van Mechelen (haute-contre) François-Nicolas Geslot (haute-contre) Marc Labonnette (baryton-basse)
Sarocchi, Canti di a tradizione (Chants traditionnels corses) à Saint-Chély-d'ApcherCinéma / Théâtre, vendredi 26 juillet à 21h00
Benedettu SAROCCHI Saveriu GIACOMETTI Christian TETARD> Jean Lou DESCAMPS Ghjuvan'Petru PIEVE Benedettu Sarocchi, chanteur qui s'est illustré au sein de groupes corses célèbres, a réuni autour de lui un ensemble vocal et instrumental proposant un répertoire d'une rare authenticité. Sa formation interprète des monodies souvent accompagnées par des instruments traditionnels dont la Cetera, mais aussi des pièces instrumentales et des chants polyphoniques. Paradoxalement, c'est en collant au plus près de leur interprétation originelle qu'il confère à ces chants une étonnante modernité. Les membres de la formation, dont certains se connaissent depuis l'enfance, sont animés par une passion commune pour la musique traditionnelle corse. La formation entend ainsi faire découvrir les diverses facettes d'une musique traditionnelle corse souvent méconnue, en mettant en valeur son aspect universel et intemporel. Tarifs : 10 € et 8 €. Renseignements et Réservations, Le Ciné-Théâtre, 04 66 31 37 37. Le programme complet du 8e Festival « Les Troubadours chantent l'art roman en Languedoc-Roussillon »
À propos de Vox Sonora : Parcours de la polyphonie, à Notre-Dame de Paris, le 2 juillet 2013
Par Flore Estang ——
En ce début du mois de juillet 2013, la file des spectateurs attendant à la porte de la Cathédrale, ce soir, traverse l'immense parvis. L'évènement est de taille, célébrant les huit cent cinquante années de Notre-Dame de Paris ainsi que de « l'une des plus grandes écoles de composition polyphonique de l'occident », nous précise le programme du concert. De fait, avant le concert, l'église est pleine. La majesté du lieu pourrait laisser sans voix, le moment est magique. Cela n'empêche pas quelques journalistes de ricaner bêtement et puissamment dans les premiers rangs, blasés sans doute par leurs invitations, entre le TCE et Pleyel (sic). Nous allons assister à un moment intense, conduit par la mise en l'espace, l'implication des chanteurs et le choix du répertoire. Un enchaînement de seize courtes pièces alternent compositions musicales et texte liturgique, organisant unité et contrastes avec un bel équilibre. Le silence s'établit, le spectacle commence.
À propo des des suites pour violoncelle de Johann Sebastian Bach, par Christian Pierre La Marca
Par Flore Estang —— Voici une nouvelle version des suites de Bach pour violoncelle seul. Qu'apporte cette version de plus que les autres ? Après celle de l'inoubliable Casals, de l'historique Harnoncourt, du mythique Rostropovitch et de tant d'autres fabuleux interprètes, l'artiste qui enregistre ce chef-d'œuvre se pose invariablement la question afin, pourquoi pas, de figurer parmi les sommets des interprétations d'un des chefs-d'œuvre absolus. Les rubatos excessifs de certaine version féminine ont pu séduire, les sonorités plus arrachées avec d'autres partis-pris peuvent plaire. Dans la réception d'une telle œuvre, nulle objectivité n'est possible. C'est donc avec notre propre sensibilité et culture musicale que nous rédigeons cette chronique. Dans le difficile exercice de la critique musicale, il ne s'agit pas de relever les points faibles s'il y en a, mais de mettre en évidence, par l'écoute combinée à la lecture, les éléments musicaux et humains qui pourront toucher et faire vibrer d'autres auditeurs. Dans ses émissions de critiques de disques, Frédéric Ledéon, à la fois célèbre violoncelliste et animateur radiophonique, a défendu avant nous la thèse incontournable du respect envers les musiciens qui, à haut niveau, sont dignes d'éloges même si nos goûts nous incitent à préférer d'autres interprètes.
Petites annonces musicales
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Revue de presse musicale du 26 juillet 2013
(Nice Premimu) Changement de directeur à la tête de l'Orchestre Régional de Cannes PACA (Le Progrès) Vichy (Allier) La plus belle salle d'opéra de province, la seule de l'époque Art nouveau, affiche Rossini et les maîtres du baroque. (Culturebox) Glyndebourne : opéra baroque dans un jardin anglais... et sur Culturebox (La Presse, Québec) Un piano rare, qui avait été volé d'un hôpital du centre-ville de Toronto, a été retrouvé. (AFP/Voila) Bayreuth: lever de rideau sur le festival du bicentenaire Wagner (Le Parisien) Musique: Jean-Yves Thibaudet, "l'oncle d'Amérique" du piano classique (Le Point) Les clients des supermarchés Casino privés de musique À propos du site S'abonner au bulletin Collaborations éditoriales |
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