Actualités musicales du 18 juillet 2013

Dernier hommage à André Verchuren

Des centaines de personnes ne cachant pas leur émotion ont rendu un dernier hommage à André Verchuren, lors de ses obsèques à Chantilly. Le roi du musette est décédé le 10 juillet à l'âge de 92 ans.

Ses camarades en musique, Yvette Horner,o nt accompagné son cercueil, au son se ses airs célèbres.

2^e Saint-Emilion Jazz Festival

Coup d'envoi aujourd'hui du second Saint-Emilion Jazz Festival qui enchaînera ses festivités jusqu'au 21 juillet. La première édition avait attiré 5.000 personnes. Cette seconde édition a son « in » son « off », une thématique parallèle piano, et sûr son marché et son bar à vins.

On y entendra Fred Hersch, Ernesto « Tito » Puentes, Chick Corea en quintette (Christian McBride, Tim Garland, Marcus Gilmore, Charles Altur), Monty Alexander, Joe Stilgoe, Electro de luxe, Nile Rodgers.

Le 93^e Festival de Salzbourg

Le 93^e festival de musique, d'opéra et de théâtre de Salzbourg s'ouvrira le vendredi 19 juillet, pour 280 représentations avec le Sistema vénézuélien en invité d'honneur.

C'est d'ailleurs son fondateur — en 1975, dans un garage de Caracas —, Jose Antonio Abreu, aujourd'hui âgé de 74 ans, qui prononcera le discours d'ouverture du Festival.

Sistema est aujourd'hui organisée en un réseau de 230 conservatoires, lesquels avec 4 000 enseignants accueillent environ 500 000 jeunes défavoridés des favelas.

Le Simon Bolivar Youth Orchestra et son jeune chef de 32 ans, Gustavo Dudamel, se produiront au cours du festival, avec 1 300 enfants de Sistema, dont le choeur de sourds-muets « White Hands Choir « qui donneront 14 concerts.

Ouvert avec La Création, de Haydn, le 93^e festival de Salzbourg se continuera avec Les maîtres chanteurs de Nuremberg et Rienzi de Wagner et Don Carlo, Falstaff, Giovanna d'Arco, et Nabucco de Verdi.

Une pléiade de vedettes se produiront : Anna Netrebko, Edita Gruberova, Cecilia Bartoli, Elina Garança, Placido Domingo, Jonas Kaufmann, Thomas Hampson, Grigory Sokolov, Maurizio Pollini, le Quartet Hagen, Nikolaus Harnoncourt, Zubin Mehta, Christian Thielemann, Riccardo Muti, Lorin Maazel, Daniel Barenboim, Mariss jansons, Simon Rattle, Riccardo Chailly..

Le Festival de Salzbourg dispose d'un budget de 62,6 millions d'euros et espère vendre 260.000 billets, dont les prix vont de 5 à 400 euros. Une table lors du dîner de gala du bal du festival coûte 12.000 euros.

Trois siècles de musique instrumentale : Un parcours découverte. Le temps de Bach en France

Par Michel Rusquet ——

En ce début de XVIII^e siècle, les musiciens français restent attachés à certaines de leurs valeurs : la suite à la française n'est pas morte, même si elle connaît de grandes évolutions ; le clavecin continue de plus belle, plus encore que son concurrent à tuyaux et pédalier, à nourrir l'imagination créatrice des compositeurs, cependant que quelques musiciens s'emploient, non sans brio, à entretenir la tradition de la viole ; et parallèlement, sous le règne de Louis XV, on continue de cultiver les vieilles recettes de l'opéra lullyste et de la comédie-ballet.

Pourtant, les choses bougent en profondeur : après le « règne » de Lully, et surtout après la déferlante corellienne qui s'est abattue sur la France musicale à la fin du XVII^e siècle, l'heure va être de plus en plus aux « goûts réunis », à l'importation de la sonate en trio et au développement de formes nouvelles du type sonate ou concerto pour instrumentiste soliste. Et, parallèlement, on va assister en France à l'émergence de deux instruments qui s'étaient d'abord imposés respectivement en Italie et en Allemagne : le violon et la flûte traversière.

Au service de ces évolutions, une pléiade de talents encore plus impressionnante que celle de la période précédente, au point qu'on peut légitimement parler d'âge d'or de la musique française. Il faudra en effet attendre des lustres avant de connaître de nouveaux génies de l'envergure de Couperin « Le Grand » ou de Rameau.

Dans cette liste, nous réservons ici un traitement de faveur à cinq compositeurs...

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Bonga Kwenda, Um combatente angolano da liberdade africana

Par Alain Lambert ——

Lopes Filomeno, Bonga Kwenda, Um combatente angolano da liberdade africana. (préface de Domingos Simoes Pereira, avec la contribution de Fafali Koudawo, Moisés Malumbu, Domingos das Neves, Patricia Godinho Gomes). « Harmattan Italia », L'Harmattan, Paris 2013 [152 p. ; ISBN 978-2-336-00055-8 ; 23,50 €].

Bonga Kwenda

En 1976, dans Présence africaine, « Kwame Nkrumah affirmait : "Notre renaissance africaine insiste beaucoup sur la façon de présenter l'histoire. Il faut écrire notre histoire comme l'histoire de notre société, non comme l'histoire d'aventuriers européens. La société africaine doit être considérée comme un reflet d'elle même, et les contacts avec les européens ne doivent y figurer que sous l'angle des expériences des Africains, même s'ils ont été une expérience plus importante que toutes les autres..." » [p. 128]

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