Mercredi 19 octobre 2011,
20h30
_____________________________ Scène Watteau,
Nogent-sur-Seine Arjun et Anuj Mishra (danse
Kathak)
Arjun et Anuj Mishra, danse Kathak, Inde du Nord
Arjun Mishra Anuj Mishra Smriti
Mishra Dharmnath Mishra (chant) Sandeep Mishra
(sarangi) Vikas
Mishra (tabla)

Il y a sept formes de danse classique en Inde : Kathak,
Odissi, Manipuri, Bharata Natyam, Kuchipudi, Kathakali
et Mohini Attam. Le théâtre et les différentes
formes de danse remontent en Inde à la nuit des
temps, et suivent les règles décrites
par le Natya Sastra (Traité de Danse), dont la
forme écrite est bien plus tardive.
Le Kathak est la forme de danse classique dominante
dans le nord de l'Inde. Le mot Kathak dérive
du mot « Katha », l'art de raconter une
histoire. L'expression « Katha Kahe so Kathak
» signifie que quiconque raconte une histoire,
en dansant et chantant est un Kathak.
Les mouvements des mains (mudras), et du corps, combinés
aux expressions faciles (abhinayas), étaient
utilisés pour narrer une histoire, accompagnés
de musique et de chant.
A l'origine, les Kathakars racontaient des histoires
mythologiques (harikatha) dans les Temples Hindous du
Nord de l'Inde. Il ne fait donc nul doute que leur art
était profondément imprégné
de spiritualité, religion, et philosophie hindoues.
La connaissance des Kathakars – compositions et chorégraphies
– se transmettait oralement de génération
en génération.
Entre le xiie
et le xviiie siècle,
le Kathak était pratiqué dans les somptueux
palais des Empereurs Moghols, mais aussi avant dans
les cours des Maharajas Hindous. Du statut d'art totalement
dévotionnel, le Kathak devint une danse de cour,
un agrément destiné au loisir de puissants
Seigneurs. Il s'enrichit alors considérablement,
puisant des éléments de la culture persane,
et évoluant ainsi en accord avec l'esthétique
de la culture musulmane.
La forme de Kathak que nous connaissons aujourd'hui
remonte à l'ère moghole, période
pendant laquelle les expressions et gestes gagnèrent
en subtilité. Les artistes étaient en
effet capables de dépeindre un sujet de différentes
façons, chacune ayant un large éventail
de nuances. La danse pure (nritta) devint plus sophistiquée
et rapide, le rythme, els mouvements et pirouettes plus
complexes
Pendant cette même période, le Khatak
se vit également imprégné de poésie
Urdu, et de poèmes en Braj (un des derniers empereurs
moghols, Wajid Ali Shah, composa lui-même plusieurs
chansons sur Krishna en Braj).
De nos jours, le Kathak est la seule forme de danse
classique indienne qui présente une forte symbiose
entre les cultures hindoues et musulmanes.
Anuj Mishra, âgé de 24 ans, est devenu
en quelques années un prodige de la danse Kathak.
Rares sont les très grands danseurs, ceux qui
unissent la beauté du corps, la prouesse technique
et le rendu mimé des sentiments. D'une grâce
surprenante, Anuj Mishra réalise la synthèse
si difficile entre une technique éblouissante
de danse pure et un sens inné qui lui permet
d'exprimer toute une gamme d'émotions. Il a étudié
le Kathak dès ses premières années,
sous l'égide de son père Arjun, se levant
à 4 heures du matin pour pratiquer les exercices
de battement des pieds sur le sable, avec quantité
de grelots aux chevilles… Enthousiaste et cherchant
la perfection, il a participé à des créations
chorégraphiques occidentales avec Karine Saporta
et d'autres grands noms de la danse.
Né en 1958, Arjun Mishra est reconnu unanimement
en Inde comme l'un des meilleurs danseurs de Kathak.
Habité par la pure poésie de la danse
des empereurs Mogols, animé par le génie
du rythme, cet artiste au vaste répertoire est
également chorégraphe. Issu d'une famille
de musiciens de Bénarès, il apprend dès
l'enfance le chant et le tabla. Mais lorsqu'il découvre
tout jeune le Kathak, il est fasciné et décide
alors de s'y adonner avec l'assentiment de son père.
▶ Prix des places de 7 à 20 €. La Scène
Watteau, Place du Théâtre, Nogent-sur-Marne.
Face à la station RER E Nogent-Le Perreux. locations
01 48 72 94 94
Mercredi 19 octobre 2011
_____________________________ Un film, « pianomania »,
et une rencontre avec Pierrre-Laurent
Aymard
Pour accompagner le premier concert du cycle Découverte
du 20 octobre 2011, l'OPS vous invite à la projection
de Pianomania, ainsi qu'à une rencontre avec
le pianiste Pierre-Laurent Aimard à l'issue de
la projection
À l'occasion de la venue de Pierre-Laurent
Aimard le jeudi 20 octobre dans le cycle Découverte
des concerts de l'Ops, où il interprétera
notamment le Premier concerto de Brahms sous la baguette
d'Ilan Volkov), l'Orchestre a souhaité projeter
Pianomania, un documentaire signé Robert Cibis
et Lilian Franck qui a notamment obtenu le Prix de la
semaine de la critique au festival de Locarno, en 2009,
et le Deutsche Filmpreis (dans la catégorie “meilleur
son”), en 2011… Il est vrai que le film a été
enregistré en Surround avec, parfois, plus de
90 microphones.
Ses héros ? Stefan Knüpfer, accordeur
chez Steinway & Sons et Pierre-Laurent Aimard (ainsi
que quelques autres « stars »
de la galaxie classique comme Lang Lang ou Alfred Brendel).
Pour Lilian Franck, « la colonne vertébrale
du film est la collaboration entre les deux hommes autour
de L'Art de la Fugue de
Bach, du choix du piano à l'enregistrement. Il
s'agit d'une longue odyssée sonore et humaine
en forme de documentaire… mais qui a bien des points
communs avec un film « classique »
: narration, tension, stress, voire un certain suspense
».
À l'issue de la projection, les spectateurs
pourront débattre, avec le virtuose, des différentes
thématiques qui irriguent
Pianomania. Selon sa réalisatrice, le
film ressemble en effet « à une vision
symbolique de l'existence humaine. Il s'agit tout simplement
d'une variation sur la volonté qui habite l'homme
depuis les origines : créer quelque chose de
plus grand que sa propre vie, agir sans cesse pour s'approcher
de l'absolu… ce qui nécessite évidemment
une certaine dose de folie ».
Mercredi 19 octobre 2011 20h Auditorium de la
Cité de la musique et de la danse Entrée
libre sur invitation Renseignements / réservations
au 03 69 06 37 00 https://www.philharmonique-strasbourg.com
Mercredi 19 octobre 2011
_____________________________ Le groupe de rap
Sexion d'Assaut et LGTB font la paix
La fédération française des
centres LGTB (Lesbienne, gaie, bi et trans), a signé
avec le groupe de rap un accord mettant fin à
la polémique.
En 2010, une phrase du leader du groupe, Lefa, « on
est homophobe à 100% et on l'assume »
donnée lors d'une interview au magazine « International
Hip-hop » avait mis le feu aux poudres, et
entraîné une série d'annulations
de concerts.
Les rappeurs avaient alors fait amende honorable
et pris plusieurs engagements auprès de la fédération,
en distribuant des tracts à son public et organisé
à Paris un concert dont les bénéfices
ont été reversés à des associations
de luttes contre les discriminations.
Stéphane Corbin, porte-parole de la Fédération
LGBT, a salué l'acte fort de Sexion d'assaut
, qui a retiré les titres incriminés de
ses albums, qu'il a ensuite remasterisés et remis
en vente.
Mercredi 19 octobre 2011
_____________________________ L'oratorio Christus
de liszt, joué simultanément dans
plusieurs villes
L'oratorio Christus
de Franz Liszt sera joué le 22 octobre,
jour anniversaire du compositeur hongrois, en l'Église
Saint-Louis des Invalides à Paris et donné
simultanément dans une dizaine de villes du monde.
Interprété à Paris par le Choeur
et l'Orchestre symphonique de la Radio hongroise dirigé
par Zoltán Peskó, Christus
sera donné au même moment à Budapest,
dans d'autres villes hongroises, 'à Bayreuth,
Vienne, Prague, Vilnius et Séoul dans le cadre
de la Journée mondiale Liszt.
Le Christus sera au
programme du concert d'ouverture des 10e
Lisztomanias de Châteauroux (du 22 au 29 octobre).
Mercredi 19 octobre 2011
_____________________________ Les nouvautés
dans musicologie
Liz
McComb : « Joshua Fit the Battle of Jericho »,
par Jean-Marc Warszawski
Mercredi 19 octobre 2011
_____________________________ À lire hors
les murs
Chantons
hymnes & canticques mellificques… La vie musicale
au Mans et dans le Maine pendant la Renaissance, par
Jean-Marie Poirier
Mercredi 19 octobre 2011
_____________________________ La revue de presse
musicale et culturelle
(Le Figaro)
Opéra dur, opéra
mou
(AFP/Le
Point ) Le 10e
prix Constantin récompense Selah Sue
(AFP/Canoë)
Les Stone Roses repartent
«à la conquête du monde»
(AFP/Le
Point) Le ministère
de la Culture crée un groupe de travail sur le
jazz
(Le
Courrier du Vietnam) Premier
Festival international de piano au Vietnam
(Le
Figaro) Voir et écouter
Paul Klee
(AFP/DNA)
Rétrospective Chantal
Akerman à la 49e Viennale qui s'ouvre
jeudi
(AFP/
La Croix) Vincent van
Gogh s'est-il vraiment suicidé ou a-t-il été
tué ?
(AFP/Le
Point) Par Toutatis, les
Gaulois ne ressemblaient pas à Astérix
!
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