samedi 29
janvie 2011
______________________________ Chabrier et consorts, et Laurent Korcia
et Benjamin Levy et l'Orchestre de Limoges
Deuxième concert pour l'Orchestre de Limoges et du Limousin dont les
deux spécificités lyriques et symphoniques ont été regroupées depuis septembre 2010 au
sein de l'Opéra-théâtre sous la direction générale d'Alain Mercier.
Ce programme symphonique permet à l'Orchestre de Limoges et du Limousin
d'accueillir pour la 2e fois cette saison, le talentueux et impétueux chef d'orchestre Benjamin Levy que nous avons
pu apprécier dans la direction musicale de l'«Étoile » de Chabrier à l'Opéra-Théâtre
en fin d'année. Il dirigera ce programme conçu autour du même compositeur et de compositeurs voisins,
tous parti- prenante du renouveau de la Musique Française de son époque.
Pour aborder deux grandes oeuvres du répertoire pour violon et orchestre,
Laurent Korcia soliste hors norme, interprétera le « Poème » d'Ernest Chausson, et « Tzigane
», rhapsodie de concert de Maurice Ravel.
Le public limousin retrouvera donc ce violoniste exceptionnel qui a l'avait
séduit et transporté lors de sa magnifique interprétation avec l'orchestre du concerto n° 1 de Prokofiev
en mai 2005.
Programme
- Chabrier, « Fête polonaise » du Roi malgré lui
- Chausson, Poème, opus 25, pour violon et orchestre
- Ravel, Tzigane, rhapsodie de concert pour violon et orchestre
- Chabrier, Bourrée fantasque
- Saint-Saëns, Symphonie n° 2 en la mineur opus 55
Dates et lieux :
- Mercredi 9 février à 20h30 - Opéra-Théâtre de Limoges
- Jeudi 10 février à 20h30 - Salle polyvalente à Ussel
- Vendredi 11 février à 20h30 - La Mégisserie à Saint-Junien
- Samedi 12 février à 20h30 - Salle André Lejeune à Guéret
Informations pratiques : Limoges : 05.55.45.95.87 ; Ussel : 05.55.72.41.36
; Saint-Junien : 05.55.02.87.98 ; Guéret : 05.55.52.84.97. https://www.www.operalimoges.fr
L'Orchestre pour sa saison lyrique et symphonique est financé par la
Ville de Limoges et le conseil régional du Limousin.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ « L'Italienne à Alger »
de Rossini à l'Opéra national de Bordeaux
Baignée dans une ambiance de carnaval de front de mer, "L'Italienne
à Alger" de Rossini fait escale à l'Opéra national de Bordeaux, dans une mise en scène de
l'Espagnol Joan Font résolument empruntée au théâtre de rue.
Cet opéra comique, souvent hilarant, se joue à guichets fermés
jusqu'à lundi à Bordeaux, avant d'embarquer pour Houston, Texas en 2012, puis pour Toronto, Canada.
Affublés de turbans gonflés comme des ballons de baudruche et
parés de costumes orientaux aux couleurs luxuriantes, les eunuques ouvrent en choeur le carnaval au palais du sultan
Mustafa qui s'ennuie dans son sérail algérois.
Joan Font, célèbre pour son spectacle de clôture des Jeux
Olympiques de Barcelone (1992), met en scène, dans une ambiance loufoque et débridée, l'histoire d'un
souverain qui, lassé par la trop grande soumission de son épouse, cherche une belle Italienne pour tomber amoureux.
Une fable pleine d'humour qui montre comment "l'adulation rend crétin"
quand Mustafa, gros sultan caricatural, tombe en adoration devant la superbe et brillante Isabella qui vient de faire naufrage
sur la rive du palais.
"C'est un choc entre deux cultures, l'Orient et l'Occident, mais aussi
une confrontation entre les deux sexes", explique le metteur en scène espagnol, qui s'est amusé à
exacerber "le jeu des acteurs" dans cette oeuvre féministe créée en 1813 à Venise et
dans cette mise en scène fin 2009 à Madrid.
"Je viens du théâtre, pour moi, l'opéra c'est un spectacle
qui a le chant comme ligne de conduite", dit-il à l'AFP. "Il y a l'histoire, le décor, les regards,
la lumière, les costumes... tout ça doit être ensemble mais il est important d'exhiber le maximum de
sens, c'est une porte à sensations".
Sous la direction musicale de l'Italien Paolo Olmi, le souverain, interprété
par le baryton-basse italien Luciano Di Pasquale, devient peu à peu le dindon de la farce de la belle Isabella et
de son bien-aimé réduit à l'esclavage.
Avec force gestuels, l'Italienne incarnée par la mezzo-soprano américaine
Daniela Mack et l'homme qu'elle aime, interprété par le ténor américain Alek Shrader, se jouent
du pauvre Mustafa amoureux. Jeux de mains, d'épaules, hochements de tête, "Ding-Ding, tac-tac, boum-boum",
mouvements saccadés des bras... tel un tableau vivant, Joan Font, créateur de la troupe espagnole de théâtre
de rue Comediants, enchaîne la gestuelle empruntée au mime, les onomatopées chantées, les gags
sous l'influence des comédies de Molière.
"Pour moi, c'est un carnaval, Rossini a fait cet opéra à
Venise, et pendant tout le spectacle, on change de costumes, on se travestit", explique-t-il encore. D'une naufragée,
Isabella devient au fil des costumes, une princesse, puis une Arabe, "on change de rôle sans arrêt, c'est
le voyage, c'est la vie".
Avec, en toile de fond, la mer omniprésente, depuis le naufrage d'Isabella,
jusqu'à son évasion quand "le vent est favorable", en passant par les décors de plage sous
la lumière chaude de Méditerranée ou encore les odeurs de poisson que Joan Font avait même intégrées
à sa mise en scène madrilène.
"Comme disait l'architecte Gaudi, la mer est le chemin qui unit les peuples,
le chemin le plus large qui existe", cite Joan Font.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Seiji Ozawa annule ses concerts jusqu'en
août
L'illustre chef d'orchestre japonais Seiji Ozawa, atteint d'un cancer de l'oesophage,
a annulé ses concerts au Japon et à l'étranger jusqu'en août, à la suite d'une opération
du dos, a indiqué vendredi son bureau.
M. Ozawa, 75 ans, devait donner cinq représentations en mars au Japon
et cinq autres à l'étranger en avril: deux au Carnegie Hall de New York, deux à Paris et une à
Vienne.
Mais le célèbre maestro, qui avait fait un bref retour sur la
scène en septembre dernier, a décidé d'annuler tous ses concerts afin de se consacrer à sa convalescence
après l'intervention chirurgicale subie à la mi-janvier pour soigner une hernie discale, a indiqué une
porte-parole de son bureau.
"Le prochain concert qu'il dirigera se tiendra en août à Matsumoto
(centre du Japon) pour le Festival Saito Kinen", a-t-elle ajouté.
L'ancien assistant de Herbert von Karajan et Leonard Bernstein avait prévenu
en janvier 2010 qu'il devait subir un traitement contre un cancer de l'oesophage, détecté de façon précoce
selon ses médecins, et qu'il devait par conséquent renoncer aux représentations pendant plusieurs mois.
Directeur musical de l'opéra de Vienne, il a été pendant
longtemps à la tête de l'orchestre symphonique de Boston.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Le Prix de la Paulus-Akademie décerné
au chef d'orchestre Franz Welser-Möst
Le chef d'orchestre autrichien Franz Welser-Möst est le lauréat
2010 du "Prix pour la liberté et l'humanité" de la Paulus-Akademie de Zürich. Doté d'un
montant de 10'000 francs, il sera remis le 1er juillet au chef d'orchestre et directeur musical de l'Opéra de Vienne.
Le jury a voulu récompenser un artiste qui fait remarquablement entrer en dialogue la religion et la musique, indique
l'académie dans un communiqué.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Idir et Souad Massi en concert pour la
Tunisie
L'Association Action Tunisienne, créé le 13 janvier par des opposants
au régime de l'ancien président Ben Ali, organise le 31 janvier à Paris (Elysée-Montmartre) un
concert de solidarité avec le peuple tunisien. Les bénéfices de la recette seront intégralement
reversés au Croissant Rouge tunisien. Le chanteur kabyle Idir, la chanteuse pop algérienne Souad Massi, le
chanteur de jazz David Linx, la chanteuse palestinienne Kamylia Joubran, ou le joueur de kora malien Djely Moussa Diawara
sont parmi les musiciens annoncés par l'Association à ce concert de soutien, dont le prix d'entrée est
de 25 euros.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Emily Loizeau investit le Louvre
Le Musée du Louvre offre une carte blanche à la chanteuse Emily
Loizeau jusqu'en juin, avec cinq soirées de projections-concerts thématiques, mêlant musiques actuelles
et films muets du patrimoine cinématographe. Au programme : La jalousie" ce vendredi avec Bombes 2 Bal, "La
femme à barbe" le 18 février avec Seb Martel et las Ondas Marteles, "Afrique" avec "Emily
Loizeau et Danyel Waro le 8 avril, "Terre" avec Emily Loizeau et Renata Rosa, le 13 mai et "A la conquête
des cimes" avec Emily Loizeau et Brad Barr. Renseignements : https://www.louvre.fr
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Marie-Claude Pietragalla danse la «
La tentation d'Eve en solo
Solo de la danseuse et chorégraphe Marie-Claude Pietragalla, "La
tentation d'Eve", présenté dans la salle du Palace à Paris, oscille entre humour et poésie
pour retracer l'histoire intime de la femme depuis la Genèse.
Ce spectacle hybride, qui entremêle danse et théâtre, est
présenté à Paris jusqu'au 12 février, avant une tournée en France et à l'étranger.
Chorégraphié par la danseuse et son compagnon, Julien Derouault,
ancien soliste du Ballet national de Marseille, ce voyage symbolique dans l'univers de la femme à travers les âges,
se déroule en plusieurs tableaux, chacun ayant sa couleur propre et sa musique.
Trois masques géants se détachent sur le fond noir de la salle
où arrive la danseuse, qui pousse une énorme pomme rouge et brillante. Eve danse juste vêtue d'un body
couleur chair, puis joue avec un voile dans lequel elle se drape, s'emmêle, qu'elle fait tournoyer puis rentrer à
l'intérieur de son vêtement pour signifier qu'elle va enfanter.
Allongée sur le sol, elle anime une petite marionnette, avant de danser
de nouveau, sauvage, primitive.
Puis la danseuse revêt un masque blanc, enveloppée dans une cape
également blanche. Elle est une guerrière, protégée par son armure, puis enfermée dans
un vêtement dont la jupe est une cage grillagée dans laquelle elle doit se glisser.
Grâce au texte de Molière, dans "L'Ecole des femmes",
que dit Marie-Claude Pietragalla, danse et théâtre s'entremêlent pour souligner la domination de l'homme
sur la femme. "Le mariage n'est pas un badinage", rappelle Molière, et "son sexe n'est là que
pour la dépendance".
Sont aussi repris et mimés les mots de la poétesse Andrée
Chédid: "Par la magie de l'artifice, la femme artiste masque les stigmates du temps, puis interroge son reflet
dans le miroir".
L'écrivain Marek Halter et le comédien Daniel Mesguich disent
la plupart des textes, la musique allant de Bach à Lully, de l'électro à Barbara.
"Femme, muse, inspiratrice, créatrice, je suis multiple, à
travers cette histoire collective qui nous révèle nos peurs et nos chimères, j'avance, je tâtonne,
je trébuche, mais je reste l'éternel féminin", assure l'ancienne étoile de l'Opéra
de Paris.
"Les multiples identités de mon personnage me permettent d'évoluer
dans des univers variés, où je me joue des codes du théâtre, passant du drame au burlesque",
ajoute l'ancienne directrice du Ballet national de Marseille qui a désormais créé sa propre compagnie.
En mouvements saccadés, Marie-Claude Pietragalla autant comédienne
que danseuse se transforme bientôt en ménagère, pantin désarticulé obsédé
par la propreté, ou en femme moderne, gravement stressée entre ordinateur, téléphone, cours de
Bourse et médicaments.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ CharlElie (ex Couture), l'éxilé
à New York
Après avoir cherché vainement en France à concilier ses
activités de musicien et de plasticien, CharlElie a trouvé une terre d'adoption à New York, porte d'entrée
de l'Amérique au coeur de son nouvel album, "Fort Rêveur", publié lundi.
"A New York, quand j'ai fini mon disque, un ami m'a demandé ce que
je comptais faire pour le prochain. Là-bas c'est demain qui compte, ici c'est ce que tu as fait, d'où tu viens",
explique à l'AFP le chanteur à la barbiche poivre et sel.
L'auteur de "Poèmes Rock" s'est exilé en 2004 avec l'impression
d'être incompris en France, notamment après qu'un jury eut refusé d'examiner son travail d'artiste plasticien
au prétexte qu'il était chanteur.
A New York, CharlElie (anciennement Couture) a ouvert une galerie pour y exposer
ses toiles. "Ceux qui rentrent dans ma boutique ne me connaissent ni d'Eve, ni d'Adam, ils sont juste attirés
par ce qu'ils ont vu", se félicite-t-il.
"Fort Rêveur" est la deuxième ode du musicien à
sa ville d'adoption, après "New Yor-Coeur", tièdement reçu par la critique à sa sortie
en 2006.
"Sur +Fort Rêveur+, j'ai évité de commettre des erreurs
que j'avais faites sur le précédent. J'essayais de donner un échantillon large de mes différentes
aspirations. En cinq ans, New York m'a au contraire appris à aller vers l'essentiel, vers ce que je suis", dit-il.
Les gratte-ciels et le rythme oppressant de la ville-monde traversent le disque,
à l'image du "Phénix", morceau de bravoure construit comme une libre déambulation de Brooklyn
à Broadway.
Mais de la guitare bluesy des "Statuts de ma liberté" à
la contrebasse jazzy de "Nés trop loin", c'est toute l'Amérique que le musicien explore de sa voix
profonde.
CharlElie a commencé à enregistrer "Fort Rêveur"
à Paris. Mais "les musiciens français ont dans les oreilles la musique classique, la musique d'Europe
centrale, la musique africaine, la musique du Maghreb et toutes ces influences ressurgissent dans les harmonies", note-t-il.
Le musicien s'est donc remis à l'ouvrage à New York avec des musiciens
américains et sous la houlette du producteur Sean Flora (The Black Keys, The Shins...).
"Il vient de la côte ouest des Etats-Unis et m'a donné un
son plus américain que strictement new-yorkais", estime CharlElie.
Le producteur lui a aussi apporté un regard extérieur salutaire,
de l'avis du chanteur, déçu de l'accueil réservé à son dernier album.
"J'ai compris que les grands acteurs n'ont pas toujours étaient
bons dans les films qu'ils ont réalisés", dit le musicien, qui se définit comme un artiste "multiste".
"Etre un artiste, c'est être inspiré, puiser dans son subconscient
l'information à laquelle on va donner une forme. Dans mon système, il faut choisir le mode d'expression qui
va le mieux avec ce qu'on a à dire", explique-t-il.
"Quand je travaille sur le construit et l'inconstruit, j'utilise la peinture
et les arts visuels qui sont universels et ne dépendent pas du codage des mots. Par contre, quand j'ai des choses
plus humanistes à dire, je le fais avec la musique".
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Fin de feuilleton : le piano abandonné
a été emporté
Le piano qui était mystérieusement apparu sur un banc de sable
en pleine mer au large de Miami avant qu'on apprenne qu'il avait été déposé là par un
apprenti-artiste de 16 ans a finalement été emporté par un musicien du coin qui a souhaité l'entreposer
dans sa maison.
Le piano à queue, dans un état dégradé, était
mystérieusement apparu en début de semaine sur un petit banc de sable dans la baie de Biscayne, légèrement
au sud de Miami (Floride, sud-est), sans que les autorités ne puissent expliquer les raisons de cet échouage
peu banal.
La piano avait en fait été déposé là le 1er
janvier dernier, en bateau, par un apprenti-artiste de 16 ans, Nicholas Harrington, et son père. Les deux hommes ont
mis le feu à l'instrument et pensaient revenir plus tard pour tourner une vidéo dans laquelle le piano devait
jouer un rôle.
Le jeune homme comptait ensuite soumettre le film à une école
d'arts de New York comme projet d'admission.
Il a finalement été retiré vendredi par un musicien de
Miami, Carl Bentulam, a révélé le Miami Herald. L'homme a fait appel à une entreprise spécialisée
pour récupérer le piano qu'il va entreposer dans son salon.
L'homme a déclaré au journal qu'il avait récupéré
le piano pour son fils de 10 ans. "Tous les matins il se levait et il lisait le journal pour voir si le piano était
toujours là", a expliqué le père. "OK, on va essayer de le ramener", a-t-il alors répondu
à son fils.
Carl Bentulam a profité d'une loi qui prévoit que toute personne
qui finance le ramassage d'effets abandonnés en devient le propriétaire.
Entre-temps, le piano solitaire a fait la Une de bon nombre de médias
américains.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Les costumes de scène en matières
insolites exposés à Moulins
Métal, latex, éponge, résine, papier, carton: plus de cent
costumes de théâtre ou d'opéra aux matières insolites, du début du XXe siècle à
nos jours, sont exposés au centre national du costume de scène (CNCS) de Moulins jusqu'au 15 mai.
Bien loin des dentelles et soie traditionnelles, le plastique ou l'aluminium
façonnent des costumes surréalistes. Ils donnent l'illusion de broderies, de fourrures ou se transforment en
bijoux et autres accessoires.
"Au début du XXe siècle, on voit l'apparition du carton ou
de la toile cirée dans les costumes de scène puis l'expansion de ces nouvelles matières est favorisée
après la guerre par les dérivés du pétrole", souligne la commissaire de l'exposition, Noëlle
Giret.
Des tiges en plastique servant à accrocher de vulgaires étiquettes
du commerce imitent des flocons de neige sur une création destinée à la mise en scène des festivités
des Jeux Olympiques d'Albertville, en 1992, par Philippe Decouflé.
Le costume d'une momie de La Tour de Babel (1979), en métal et laine,
et son masque de squelette, en résine, côtoient la jupe en toile cirée du Dindon des Oiseaux d'Aristophane
(1928) et les masques de Jean Cocteau.
La robe d'Isabelle dans l'Illusion comique (1965) est en soie mais ses broderies
sont... en fil de fer. De loin, l'illusion est parfaite. Des lamelles d'hologrammes font miroiter les hommes-écailles
de Leonor Fini dans Tannhäuser (1963).
Les prêtresse de Medea (2002), coiffées d'un crâne d'animal
en résine, portent des robes de paille et de raphia.
"Il y a une véritable volonté de rompre avec le costume réaliste,
parfois loin de toute considération économique", explique Mme Giret.
Le corsage de la robe de Caesonia dans Caligula (1972), symbole étincelant
de richesse et véritable composition d'orfèvre est en fait un assemblage de simples clous dorés.
Les pièces sont présentées dans des vitrines semi-éclairées,
accompagnant le visiteur dans une marche théâtrale. Dans chaque vitrine, la matière d'un costume-phare
est déclinée en arrière-plan par un agrandissement photographique.
"Au départ, nous voulions présenter une vitrine par matière
puis nous avons décidé de mélanger les costumes, de faire dialoguer des personnages qui n'avaient jamais
joué ensemble", explique Alain Batifoulier, scénographe de l'exposition avec Simon de Tovar.
A l'entrée, le visiteur est accueilli par des caryatides tatouées
qui murmurent. Puis un rideau rouge se lève sur des matières en gros-plan qui se transforment en costume grâce
à un procédé lenticulaire.
Un espace ludique a été aménagé pour les enfants
qui peuvent se familiariser avec cet univers et se faire prendre en photo habillés de reproductions de l'exposition.
A la fin de la visite, l'impressionnante "galerie des monstres" apparaît
en ombres chinoises: les pièces les plus insolites et délirantes sont cachées derrière un panneau
que le visiteur contourne pour les découvrir.
Une femme-arbre, issue des Fables de La Fontaine, semble porter au bout de ses
branches en osier une hydre fantastique.
Un dindon ébouriffé déployant sa queue en aluminium trône
à côté d'une dame-araignée et d'un personnage-grelots qui s'animent, formant un défilé
macabre et poétique.
Au total, dans cette exposition simplement baptisée "Les Insolites",
118 costumes sont présentés, issus pour la plupart des réserves du CNCS provenant de la Bibliothèque
nationale, de l'Opéra de Paris et de la Comédie française.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Because rachète le catalogue NTM
Because Editions a racheté le catalogue du groupe phare du rap français
Suprême NTM jusque là détenu par Authentik Publishing, société créée par
les membres du duo Kool Shen et JoeyStarr, ont-ils annoncé dans un communiqué mercredi.
Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.
Le prochain album de JoeyStarr sera également co-édité par Because Editions, précise le communiqué.
Because Editions fait partie du groupe indépendant Because, présent
dans l'édition musicale, la production, le management d'artistes, l'organisation de concerts et la gestion de salles.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Filière Musicale - Sacem : communiqué
de presse en réaction aux propos du SNR
Contrairement à ce qu'indique le SRN, les représentants de la
filière musicale ne reprochent pas aux radios de violer la réglementation sur les quotas mais d'en faire une
application totalement dévoyée.
Ce dévoiement, contraire à l'esprit de la règlementation
dont la principale finalité était de garantir une diversité musicale sur les ondes, se traduit notamment
par :
De très fortes rotations sur un nombre de plus en plus restreint de nouveautés
francophones et de nouveaux talents :
— En 2010, 90% des diffusions de nouveautés francophones ont été
concentrés sur 15 titres :
— Seulement 11 nouveaux talents francophones figurent parmi les 100 plus fortes
rotations en 2010 (hors duos) soit 56% de moins qu'en 2009,
— la part des titres francophones sur les 100 plus fortes rotations n'est
plus que de 30 % en 2010, soit 28% de moins qu'en 2007,
— une baisse de 10% des titres entrés en programmation, soit 300
titres de moins qu'en 2009.
Une ghettoïsation des nouveautés et titres francophones aux heures
d'écoute peu significatives
Les productions francophones sont principalement diffusées le week-end
entre 6 h 30 et 8 h 30. Dans cette tranche horaire, la présence de la musique est 75 % le week-end contre 44 % en
semaine.
Pire encore, la part de la chanson francophone au sein des diffusions musicales
est 3 fois supérieure le week-end qu'en semaine pour cette même tranche horaire.
Une diffusion tronquée des titres francophones pour satisfaire les quotas
au mépris du droit moral des artistes et des auteurs/compositeurs
Les pratiques généralisées consistant à ne diffuser
qu'une minute d'un titre pour satisfaire les quotas sont inacceptables. Outre l'atteinte au droit moral des auteurs et des
artistes, comment dans ces conditions assurer une exposition des nouveaux artistes sans permettre aux auditeurs d'écouter
leurs ½uvres en intégralité ?
La crise économique qui frappe la filière musicale ne saurait
justifier une concentration extrême des programmations
Malgré la crise, les producteurs ont envoyé en 2010 aux radios
plus de 2 185 nouveautés différentes (Source : Bya) dont 713 francophones !
Cette diversité n'est malheureusement pas représentée dans
les diffusions des radios musicales.
La filière musicale en appelle au CSA et au Ministre le Culture pour
que ces dérives, contraires à l'esprit de la loi, cessent.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Prix du meilleur album Jeunesse de l'année
décerné aux « Chronokids »
Le Prix Essentiel Jeunesse a été décerné au tome
3 des "Chronokids" (Glénat) de Zep, Stan et Vince à l'occasion du Festival de la bande dessinnée
d'Angoulême, ont annoncé vendredi les organisateurs.
Cette récompense s'inscrit dans le cadre des Prix Découvertes,
parrainés par la Caisse d?Epargne, et est remis chaque année. Ils couronnent à la fois des auteurs élus
par un jeune public, des artistes en début de parcours professionnel, et plus généralement la jeune
création, précise un communiqué.
Le Prix Jeunes Talents, qui distingue un auteur n?ayant jamais été
publié, a ainsi été attribué à Adrien Herda, 27 ans, diplômé de l?ESA Saint
Luc en option illustration, pour ses planches : "Le bruit des machines".
Le Prix d?Angoulême de la BD scolaire a été décerné
à Marylou Dufournet, 16 ans, élève au Lycée Ampère Bourse à Lyon pour ses planches
baptisées "L?Oryctérope". Depuis sa création, il y a 27 ans, le concours de la BD scolaire
a permis à de nombreux jeunes d?émerger et de devenir des auteurs confirmés.
Le Prix du Meilleur graphisme a récompensé Cécile Bidault,
16 ans, de l?Espace Saint Jean à Melun pour ses planches : "La chute".
Le Prix du Meilleur scénario est revenu à Paul André, 17
ans, élève au lycée Michelet à Vanves pour ses planches : "Je vivais heureux avec papa et
maman".
Enfin, Hugo Ruyant, 17 ans, élève au Lycée français
Jean Mermoz, à Buenos Aires, a reçu le Prix Humour, parrainé aussi par Fluide Glacial, pour ses planches
: "Mistik Disco".
samedi 29
janvie 2011
______________________________ L'Unedic confirme le déséquilibre
cotisations-prestations
Quelque 105.000 intermittents du spectacle ont été indemnisés
en 2009, pour près de 1,3 milliard d'euros, alors que les cotisations du secteur n'ont représenté que
223 millions d'euros, a-t-on appris vendredi auprès de l'Unedic, confirmant une information des Echos.
Le quotidien économique a annoncé vendredi que l'Unedic avait
encaissé 223 millions d'euros de cotisations pour les intermittents mais leur avait reversé 1,276 milliard
de prestations en 2009, soit un déficit de 1,054 milliard.
"Le montant des cotisations et des prestations correspond aux comptes de
l'Unedic", a-t-on confirmé à l'Unedic.
La CGT spectacle a vivement réagi à cette information, se demandant,
dans un communiqué, si leur publication était "un hasard alors que viennent de s'ouvrir les négociations
sur l'assurance chômage ?".
Patronat et syndicats ont entamé lundi dernier les négociations
sur une nouvelle convention d'assurance chômage qui doivent aboutir d'ici à fin mars, date à laquelle
expire l'actuelle convention entrée en vigueur en 2009.
Ne figure pas au menu des discussions le cas particulier du régime des
intermittents qui avait fait l'objet d'une grande réforme en 2003, plusieurs fois ajustée depuis.
La Fédération CGT du Spectacle se dit aujourd'hui "pour une
véritable réforme" et prône "un examen sérieux de ses propositions alternatives"
sur l'assurance chômage des artistes et techniciens du spectacle.
"Nous avons élaboré des propositions (...) depuis maintenant
plus de 10 ans. A ce jour, elles n'ont fait l'objet d'aucun examen au sein de l'Unedic et pas même au niveau gouvernemental",
affirme-t-elle.
La CGT rappelle par ailleurs que la précarité a un coût
pour l'assurance chômage, avec des indemnisations plus fortes pour des CDD que des CDI, "pariant" que les
intérimaires sont aussi sources de dépenses pour l'Unedic.
Elle trace enfin un parallèle avec les ruptures conventionnelles de contrat
de travail entre salarié et employeur, dites à l'amiable, "chères à Laurence Parisot"
la présidente du Medef, qui ont coûté 1,3 milliard d'euros en 2010, selon la CGT.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Un babouin et un puma sans papiers saisis
dans un cirque en Gironde
Un babouin et un puma, pensionnaires d'un cirque qui n'était pas en mesure
de produire leurs certificats d'origine, ont été saisis en douceur vendredi à Galgon (Gironde), a-t-on
appris auprès de la gendarmerie et de la Fondation 30 Millions d'Amis qui supervisait l'opération.
L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) avait estimé
en juin dernier, lors d'un contrôle impromptu au Star Circus qui stationnait à Saint-Paul-Trois-Châteaux
(Drôme), que Birma, un puma âgé de 10 ans, et un petit babouin d'un an, non encore baptisé, n'avaient
pas les certificats exigés par le code de l'environnement pour les espèces protégées.
Le propriétaire avait alors accepté d'abandonner volontairement
ses animaux. Vendredi, trois agents de l'ONCFS, en présence du délégué général
de la Fondation 30 millions d'Amis Jean-François Legueulle, et d'Arnauld Lhomme, enquêteur à la Fondation,
sont venus les saisir.
D'abord tendus en découvrant la présence de la presse à
cette opération, les propriétaires ont finalement laissé prendre leurs animaux, les faisant eux-mêmes
entrer dans les cages.
Les gendarmes assistaient à la scène, qui s'est déroulée
"sans aucun souci", selon le commandant de brigade de Villegouge, Gilles Tauzin. Le gendarme a indiqué que
les animaux semblaient "très bien portants, et suivis médicalement".
"C'est un peu comme des membres de la famille qui nous quittent",
a déclaré à l'AFP Rudy Cancy, le petit-fils du propriétaire, tout en s'estimant rassuré
par "les moyens énormes" de la Fondation 30 Millions d'Amis pour "leur trouver des endroits où
ils seront bien".
Il a expliqué que le problème, pour le puma, venait d'un manque
de traçabilité de sa généalogie au-delà de deux générations. Selon lui,
la saisie du babouin provient d'une erreur administrative, mais la famille "qui a de bons rapports" avec l'ONCFS
a préféré "ne pas remettre en cause" la parole de celui-ci.
Le tribunal de grande instance de Valence statuera le 10 juin sur les sanctions
éventuelles.
Vendredi, les animaux ont été acheminés au Natuurhulpcentrum
d'Opglabbeek, en Belgique, une structure spécialisée dans l'accueil des animaux sauvages.
samedi 29
janvie 2011
______________________________ Radio France condamné pour le
licenciement de Stéphane Guillon
Le groupe Radio France a été condamné vendredi par le conseil
des prud'hommes de Paris pour le licenciement de l'humoriste Stéphane Guillon "sans causes réelles ni
sérieuses", a indiqué à l'AFP Me Olivier Schnerb, l'avocat de l'humoriste.
"Les prud'hommes ont considéré que ce licenciement était
sans causes réelles ni sérieuses et que les conditions du contrat auraient dû nécessiter qu'une
faute soit évoquée, ce que l'employeur s'est bien gardé de faire", a indiqué à l'AFP
Me Schnerb, confirmant une information du monde.fr.
Stéphane Guillon a réagi à cette décision se déclarant
"ravi" en tant que salarié, mais "scandalisé" en tant que contribuable.
"En tant que salarié foutu dehors, je suis ravi de cette décision
judiciaire. En tant que contribuable, je suis scandalisé qu'une société d'état ait préféré
perdre autant d'argent et d'auditeurs pour faire taire un humoriste", a confié l'humoriste à l'AFP, dans
un communiqué.
Selon l'avocat de l'humoriste, le conseil des prud'hommes "a fait droit
de l'intégralité des demandes de Stéphane Guillon en lui accordant 212.000 euros de dommages et intérêts".
"Il s'agit d'une sanction à la dimension du préjudice subi
par un humoriste qui s'est vu sans préavis notifier son congé, comme au temps des lettres de cachet",
a ajouté Me Schnerb, qui assure la défense de Stéphane Guillon avec Me Jean-Louis Leroy.
Sollicité par l'AFP, France Inter n'a pas souhaité immédiatement
réagir.
Le patron de Radio France, Jean-Luc Hees, avait annoncé le 23 juin 2010
le départ de Stéphane Guillon de la matinale de France Inter. "Si l'humour se résume à l'insulte,
je ne peux le tolérer pour les autres mais également pour moi", avait-il déclaré alors.
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