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lundi 24 janvier 2011

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Le Quatuor Ludwig fête ses 25 ans

Constitué par Jean-Philippe Audoli (violon), Elenid Owen (violon), Padrig Fauré (alto), Anne Copéry (violoncelle), le quatuor Ludwig souffle ses 25 bougies.

Le Quatuor Ludwig a été primé à de nombreux concours internationaux (Fondation Menuhin, Portsmouth, concours Arthur Honegger), i a été  invité à passer une année de résidence à l'Université Yale, en 1998, avant de devenir  « Quatuor en Résidence » au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris de 1991 à 1993. Le Quatuor Ludwig a reçu  dans les années 1990 les conseils du chef d'orchestre Sergiu Celibidache, et a travaillé auprès des quatuors Berg, Tokyo, Amadeus, LaSalle et Kolish.

Vingt-cinq ans après leurs débuts, ils sont aussi convaincants dans Haydn ou Schubert que dans Chostakovitch ou Ligeti.

Au fil des ans, le Quatuor Ludwig a été invité à donner des concerts dans le monde entier.

Au cours de l'année 2011, le Quatuor Ludwig donnera une soixantaine de concerts dans toute la France et à Paris, notamment à l'Opéra Comique, le 2 février, au Collège des Bernardins, le 8 avril , et à la Cité de la Musique, le 0 novembre.

Le Quatuor Ludwig  crée des œuvres contemporaines, notamment de Thierry Escaich, Philippe Hersant ou Michael Lévinas...

Depuis quelques années, le Quatuor Ludwig a en outre produit des spectacles texte et musique en compagnie de comédiens tels que Marie-Christine Barrault, Michel Bouquet ou Didier Sandre.

Une abondante discographie fait le bonheur des mélomanes, remportant de nombreuses récompenses, notamment le Grand Prix du Disque Lyrique le Grand Prix de l'Académie du Disque Français, le Grand Prix International du Disque de l'Académie Charles Cros et le Grand Prix du Midem. Au début de l'année 2011, le Quatuor Ludwig enregistrera un nouveau disque consacré à Schubert et Chostakovitch : sortie prévue en novembre 2011.

  • 2 février 2011 à l'Opéra Comique
  •  8 avril 2011 au Collège des Bernardins
  • 10 novembre 2011 à la Cité de la Musique
  • sur le site de France Musique, podcast du Magazine de Lionel Esparza du 7 janvier 2011
  • sur France Inter dans " Le fou du roi " le 16 mars 2011

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Le barbier de Séville de Rossini est
joué au Théâtre du Châtelet

Le barbier de Séville de Rossini est joué au Théâtre du Châtelet de Paris jusqu'au 28 janvier. La direction musicale est signée Jean-Christophe Spinosi, la mise en scène Emilio Sagi.

lundi 24 janvier 2011

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Suresnes cités danse : la vitalité du
hip hop


lundi 24 janvier 2011

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Gustavo Dudamel à Paris -

Le jeune chef d'orchestre vénézuélien Gustavo Dudamel dirigera à la Salle Pleyel à Paris son Orchestre philharmonique de Los Angeles pour deux soirées. La première, le 30 janvier, offrira la 7ème symphonie de Beethoven, débordante d'énergie, avec en 1ère partie la Symphonie n° 1 du compositeur américain Leonard Bernstein avec la mezzo-soprano Kelley O'Connor - une page qui témoigne du désespoir de la communauté juive face à la Seconde Guerre mondiale.

Le second concert, le 31 janvier, sera consacré à la Symphonie n°9 de Mahler, ample méditation sur la destinée de l'Homme.

lundi 24 janvier 2011

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L'intégrale des sonates pour piano
et violon de Beethoven au Théâtre
des Champs-Elysées

Le cycle Beethoven, lancé en novembre au Théâtre des Champs-Elysées à Paris avec une intégrale des symphonies, se poursuit avec l'intégrale des sonates pour piano et violon données par le violoniste Renaud Capuçon et le pianiste Frank Braley (31 janvier, 2 et 9 février).

Les deux musiciens joueront également à Grenoble (17-18 février), Orléans (17 mars) et Lyon (18 mars). Associés depuis 2009 pour ce projet, ils publient en CD l'intégrale chez Virgin Classics. Cet ensemble de sonates, dont la composition s'étend sur 15 ans (1797-1812), offre pendant trois heures et demi un panorama de l'évolution du style de Beethoven, entre classicisme et romantisme.

Le cycle Beethoven est complété à Paris notamment par l'intégrale des quatuors à cordes donnée par le Quatuor Artémis dans le cadre des concerts du dimanche matin. Cette programmation, qui a débuté en octobre, s'étale jusqu'en mai. L'intégrale, enregistrée par le Quatuor Artémis également chez Virgin Classics, paraîtra cette année dans un coffret de 8 CD.

lundi 24 janvier 2011

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« Les fiançailles au couvent  » à
l'Opéra Comique de Paris

Créé à Toulouse en coproduction avec l'Opéra Comique, « Les fiançailles au couvent », un opéra lyrico-comique de Prokofiev, arrive à l'Opéra Comique à Paris le 28 janvier sous la direction du chef russe Tugan Sokhiev, avec l'Orchestre national du Capitole de Toulouse. La distribution de cet opéra, créé sous Staline et chanté en russe, est composée majoritairement de solistes du Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg dans une mise en scène résolument moderne du Britannique Martin Duncan.

« Les fiançailles au couvent » seront à l'affiche les 28 et 30 janvier et les 1er et 3 février.

lundi 24 janvier 2011

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Entretien avec David Guetta depuis
le MIDEM

Q : Comment avez-vous construit une communauté de fans aussi importante ?

R : Le fait de venir d'une culture communautaire m'a aidé. Même avant internet, on était obligé de se retrouver entre nous, de se donner rendez-vous pour aller à une rave, de se retrouver dans des magasins de disques spécialisés parce qu'à la Fnac (grand magasin culturel français, ndlr) il n'y avait pas ce qu'on aimait.

Quand j'ai commencé, aucune radio ne jouait notre musique, aucune télé ne la soutenait, donc on était obligé de créer notre communauté sur internet. Ce qui était à l'époque un handicap est devenu un avantage énorme, puisqu'on était déjà structuré quand on est rentré dans la cour des grands en termes de ventes.

Le succès, de mon site, de mon Facebook vient aussi du fait que j'y donne du contenu. Dans une relation avec un ami, avec sa femme, on aime recevoir et il faut aussi donner, travailler pour entretenir la relation. Avec le public c'est la même chose. Je ne suis pas très inquiet (pour l'avenir de la musique). Tant qu'il y a des artistes qui font de la bonne musique et qu'il y a des gens pour la consommer, on va trouver un modèle.

Q : Jouer en public reste-t-il la clé, malgré cette communauté numérique ?

R : Oui complètement. Je continue à faire de la musique en pensant aux gens que je vais faire danser le soir. A un moment, il y a un public qui est bien réel, qu'on peut lire. On voit les yeux des gens, le langage du corps, ce ne sont pas des résultats de tests sur un bout de papier. Il est arrivé plein de fois que ma maison de disque ne soit pas d'accord avec le choix de mon single ou qu'on me dise qu'un morceau a mal testé en radio, mais moi je sais si le disque est un tube ou pas parce que je le joue.

Q : Vous êtes distribué par une major, EMI. Pourriez-vous vous passer d'une maison de disques ?

R : Si je voulais vivre de ma musique sans maison de disques, je pourrais. Mais au niveau où je suis en termes de ventes, c'est impossible d'être seul. Cela demande un savoir-faire, un relationnel avec les magasins pour la distribution...

Mais, je crois que dans les maisons de disques, il y a un vrai problème de A&R (la division responsable de la recherche et du développement de nouveaux talents, ndlr). La stratégie c'est très important, mais la chose principale c'est d'avoir des gens dans les maisons de disques qui s'y connaissent vraiment en musique et qui soient capables d'aider les artistes à faire le meilleur disque possible. Je pense que ça manque cruellement.

lundi 24 janvier 2011

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Les perceptions de la Sacem en
hausse de 5,4% en 2011 à 803,5
Millions d'euros

Les perceptions de droits d'auteur de la Sacem ont atteint 803,5 millions d'euros en 2011, un chiffre en hausse de 5,4% dû à des régularisations et « qui ne reflète pas l'état du marché », selon une première estimation publiée dimanche au Midem.

Cette hausse, qui fait suite à plusieurs années de stagnation, « est en majeure partie liée à de très importantes régularisations dans le domaine notamment des télévisions par ADSL, montants qui par définition ne se retrouveront pas dans les prochaines années », a indiqué la Sacem.

Du fait de ces régularisations, les perceptions recueillies auprès des radios et télévisions sont en hausse de 14,9% à 311 millions d'euros. La copie privée augmente de 4,1%, tandis que le secteur phono-vidéo baisse de 1,2%.

Les droits généraux progressent de 2%, mais au sein de ce poste les perceptions au titre des concerts baissent de 4,7%, en l'absence de grandes tournées en 2011.

Les perceptions à l'étranger reculent de 5,5% et le secteur internet/multimédia baisse de 13,8% en raison d'un report de règlement de plusieurs millions d'euros au début 2011 dans le domaine de la musique à la demande.

Selon un sondage publié par la Sacem sur l'écoute de musique sur internet, les services les plus utilisés par les Français sont les sites vidéos (72%, dont 90% des 15-24 ans) devant le streaming gratuit sur les sites légaux (64%), les radios en ligne (54%) et les sites d'artistes (33%). 12% des Français déclarent utiliser des sites de téléchargement illégaux et 8% des sites de streaming illégaux.

Le rôle principal de la Sacem, qui compte quelque 128.000 sociétaires (auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), est de collecter les droits d'auteur et de les redistribuer. Elle gère un répertoire de 37 millions d'œuvres.

lundi 24 janvier 2011

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49 % des internautes déclarent des
usages illicites, selon une étude
Hadopi

Près de la moitié des internautes (49%) déclarent consommer des biens culturels de façon illicite, dont 29% depuis moins de six mois, selon une étude menée par l'Hadopi et rendue publique dimanche au Midem à Cannes.

D'après cette étude, 13% des internautes déclarent avoir recours à des usages illégaux (téléchargement, streaming...) de façon régulière et 36% « occasionnellement ou exceptionnellement ». Mais ils sont beaucoup plus nombreux (95%) à penser que les internautes français le font.

Les pratiques illicites décroissent avec l'âge. 70% des 15-24 ans déclarent consommer de façon illicite, contre 55% des 25-39 ans et 32% des 40 ans et plus.

Selon l'Hadopi, la pratique « ne ralentit pas et se diversifie ». Un quart des internautes déclarant un usage illicite estime qu'il le pratique depuis plus de cinq ans, mais 29% disent avoir commencé « depuis moins de six mois », soit après l'adoption de la loi Hadopi de lutte contre le téléchargement illégal.

Interrogés sur l'impact d'Hadopi sur leurs pratiques, la moitié des internautes déclarant des usages illicites n'evisagent pas de changer de comportement, contre un tiers qui pensent changer leurs habitudes de consommation en ligne. 17% ne se prononcent pas.

Les internautes déclarant des usages illicites sont de plus gros acheteurs de biens culturels que les autres. Ils ont une dépense mensuelle légèrement supérieure à la moyenne et sont moins nombreux que la moyenne à déclarer « aucune dépense ».

Le prix est le premier frein à l'usage licite (37%), suivi par la diversité de l'offre (21%), l'habitude de consommation illicite (13%) les freins au paiement (12%) et les freins aux usages (11%).

L'étude fait également apparaître une « confusion entre le légal et l'illégal, notamment du fait du caractère payant de certains services illégaux », note l'Hadopi.

Plus de la moitié (53%) des internautes, dont 59% de ceux déclarant des usages licites, pensent que les sites payants sont forcément légaux, alors que ce n'est pas le cas.

Enfin, 73% des internautes savent qu'ils doivent protéger leur connexion internet.

Etude réalisée en ligne du 25 octobre au 4 novembre 2011 auprès de 2.687 internautes répartis en deux échantillons représentatifs de la population d'internautes français.

lundi 24 janvier 2011

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Musique partout et payante :
offensive des insustries  »

Permettre à l'auditeur d'écouter sa musique quand et où il le souhaite quel que soit le support est le nouvel eldorado de la filière musicale, qui multiplie les partenariats à cet effet avec l'industrie des télécoms, sans être encore sûre des retombées économiques.

Entre chaînes-hifi, ordinateurs, autoradios, baladeurs numériques, smartphones, consoles de jeu, lecteurs DVD, tablettes numériques... les moyens d'écouter de la musique se sont multipliés au cours des dernières décennies.

Selon les chiffres de la Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI), 79% des gens écoutent de la musique dans leur salon, 76% dans leur voiture, 46% sur leur ordinateur, 39% sur leur baladeur et 20% sur leur téléphone portable.

Problème : les moyens de faire le lien entre ses différents supports sont encore peu nombreux. S'il veut pouvoir écouter sa musique ailleurs que sur son ordinateur, l'amateur des Beatles ou de Lady Gaga doit encore transférer manuellement les morceaux sur sa chaîne-hifi ou son baladeur numérique.

La « cloud music » (littérallement « musique dans un nuage ») permet de stocker la musique sur un serveur internet et de l'écouter en streaming quel que soit le support. L'utilisation est double.

Certaines sociétés proposent aux particuliers d'y stocker leur bibliothèque musicale. Des acteurs de l'industrie musicale s'allient à des opérateurs télécoms ou des équipementiers pour proposer l'accès à de très larges catalogues via des abonnements.

Au Midem, la grand-messe annuelle de l'industrie musicale qui se tient jusqu'à mercredi à Cannes dans le sud-est de la France, le géant japonais Sony a annoncé le lancement d'un service de ce type en France, Allemagne, Espagne et Italie. Déjà disponible au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, il permet d'avoir accès à des radios personnalisables sur toute une gamme de produits Sony, grâce à un abonnement.

En France, le service de streaming Deezer s'est associé avec Orange. Principal intérêt : l'abonné peut accéder au site et aux listes de lecture qu'il y a créés depuis son téléphone portable et hors connexion internet.

Alors que jusque là l'offre payante de Deezer avait eu du mal à décoller, le service a séduit 500.000 clients en moins de six mois, bien au delà de l'objectif de 200.000 initialement fixé.

Aux Etats-Unis, le site de streaming Pandora s'est, lui, allié avec les constructeurs automobiles Mercedes-Benz et Ford pour que son service soit intégré dans leurs nouveaux modèles.

Et des géants comme Apple et Google sont dans les starting-blocks.

« Les services de cloud music sont aussi à la mode parce qu'on se rend compte que les gens veulent désormais avoir accès à la musique davantage que la posséder », a expliqué au Midem Harry Maloney, Pdg de Catch Media, qui s'est allié avec le réseau de distribution de téléphones portables Carphone Warehouse.

Pour le secteur, la question est de savoir si ces services vont générer de nouveaux revenus, alors que les modèles économiques de l'ère numérique sont encore vacillants.

Certains observateurs y voient même un nouveau danger pour l'industrie du disque, la « cloud music » permettant aussi bien de stocker du matériel légal qu'illégal.

A Cannes, l'Américain mSpot, qui propose aux particuliers ce type de stockage, a ainsi reconnu n'essayer que depuis très récemment de passer des accords avec les majors du disque.

lundi 24 janvier 2011

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Une taxe Google, de nouveau sur le
tapis

Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, souhaite trouver en 2011 de nouveaux outils pour soutenir la diversité musicale, envisageant une nouvelle fois une mise à contribution des « géants de l'internet », dans un discours prononcé dimanche au Midem de Cannes.

Assurant à plusieurs reprises être « à l'écoute » du secteur, M. Mitterrand a estimé que les dispositifs de soutien à la « diversité de la production » musicale « demeuraient très en deçà des besoins ».

« Après (les) avoir chiffrés très précisément, il nous faudra imaginer de nouveaux outils de soutiens, rechercher des financements complémentaires, innovants, pérennes », a-t-il déclaré.

Alors que la mise en place d'une « taxe Google » est au point mort, le ministre a évoqué une nouvelle fois l'idée de « mettre à contribution les géants de l'internet » et les « vertigineux revenus de la publicité en ligne ».

« Aux côtés de (la ministre de l'Economie) Christine Lagarde, et en concertation étroite avec les parlementaires qui partagent la même ambition, je compte donc remettre l'ouvrage sur le métier, sans me tromper de cible, mais sans me laisser intimider outre mesure par les obstacles techniques ou communautaires qui nous sont volontiers opposés », a-t-il ajouté.

L'application de la taxe sur l'achat d'espace publicitaire en ligne, dite « taxe Google », a été reportée de six mois au 1er juillet 2011, après des inquiétudes exprimées par les acteurs français du secteur qui dénonçaient un mauvais ciblage de la mesure.

Parmi les chantiers pour 2011, Frédéric Mitterrand a également cité la promotion au niveau européen d'un taux de TVA réduit sur les biens culturels.

Face aux critiques de la filière envers l'absence de diversité musicale à la radio et à la télévision, il a évoqué la réactivation du groupe de liaison « Musique et médias » au CSA et l'inclusion du sujet dans le nouveau contrat d'objectifs et de moyens (COM) de France Télévisions.

Le ministre a aussi indiqué que la carte musique, lancée fin octobre, s'était vendue à 50.000 exemplaires, un résultat « en dessous des espérances ».

Le site internet va être rendu « plus simple et plus ergonomique », avant le lancement d'une campagne de communication. De « nouvelles fonctionnalités » seront étudiées, comme l'accès par téléphone portable ou la création d'une carte physique.

M. Mitterrand a annoncé le renforcement du fonds d'avances aux industries  » de l'IFSIC à hauteur de 10 millions d'euros.

En revanche, il a prévenu que l'élargissement du crédit d'impôt à la production phonographique était « un combat difficile ». Cette demande récurrente du secteur a fait l'objet à deux reprises d'arbitrages négatifs en 2011.

lundi 24 janvier 2011

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« Bretonne » de Nolwenn Leroy est
un succès considérable

Ses reprises de chants bretons ont détrôné Mylène Farmer: avec son album « Bretonne », Nolwenn Leroy caracole en tête des ventes depuis début janvier et rend « hommage » à sa région natale, son « port d'attache », ses grands noms de la chanson celtique.

« Je suis fière, très modestement, de pouvoir accorder à cette langue et à cette culture la place qu'elle mérite », a expliqué la chanteuse de 28 ans dans un entretien accordé à l'AFP à Rennes, où elle passait dans le cadre de sa tournée promotionnelle.

Près de 200.000 exemplaires de « Bretonne », qui revisite le répertoire celte en mélangeant instrumentations modernes et traditionnelles, se sont vendus depuis le lancement, le 6 décembre, du quatrième opus de cette lauréate de la Star Ac (2002).

Un « succès fulgurant », commente Olivier Nusse, directeur général du label Mercury, chez Universal. Pour lui, c'est « un phénomène un peu comparable à celui des 'Ch'tis', où on réveille une région au travers d'un film ».

« Nolwenn est en train de faire ça, elle réveille avec son album tous les amoureux de la Bretagne », analyse-t-il.

Elle, s'émerveille de « pouvoir chanter en breton sur des chaînes nationales ».

De sa terre natale - elle a grandi dans le Finistère et les Côtes-d'Armor - qu'elle a quittée à l'âge de 10 ans pour suivre sa mère en Auvergne, la chanteuse dit garder « la nostalgie des odeurs, des moments passés à crapahuter dans les rochers, à ramasser des coquillages ».

D'où sa volonté de créer « sa bande-son rêvée de la Bretagne », composée des airs connus qui ont accompagné son enfance, explique cette brune aux yeux bleus. Un photo d'elle en costume traditionnel, prise lorsqu'elle avait 3 ans, orne la couverture de l'album.

Enregistré à Londres avec Jon Kelly (le producteur de Kate Bush et Tori Amos), « Bretonne » regroupe 14 titres qu'elle voulait « faire redécouvrir aux Bretons et découvrir aux autres ».

Elle y égrène des reprises de standards (« La Jument de Michao », le tube des Tri Yann; « Tri Martolod » popularisé par Alan Stivell ...), des titres plus récents (« Ma Bretagne quand elle pleut », de Jean-Michel Caradec) et un titre original écrit par le Brestois Christophe Miossec.

La chanteuse, qui interprète quatre chansons en breton et une en gaëlique, a pris des cours de breton avant l'enregistrement et entend les poursuivre une fois bouclée la promotion de l'album.

« Je ne suis pas dans une revendication politique », dit-elle, « mais dans l'hommage à ces chanteurs bretons et celtiques qui chantent la Bretagne depuis toujours ». « Avec cet album, on rouvre la brèche », « on va redécouvrir ces chanteurs traditionnels et racheter tous ces albums des grands classiques bretons », s'enflamme-t-elle.

Côté chanteurs bretons « pur beurre », on se félicite. Alan Stivell l'a complimentée, selon Olivier Nusse. Les membres du groupe Tri Yann reconnaissent recevoir des appels de fans choqués que leurs tubes soient repris par Nolwenn mais sont « plutôt contents que les générations qui suivent nous reprennent », comme ils l'ont dit à l'AFP. Jean-Louis Jossic la trouve « sincère dans ce qu'elle fait ». « La tradition appartient à tout le monde. Pourquoi elle n'aurait pas le droit de chanter la tradition ? Où est le problème ? », lance Jean-Paul Corbineau.

Nolwenn Leroy entend poursuivre sur cette voie. Elle envisage pour son prochain album d'« adapter en breton » des textes qu'elle a écrits. Elle voudrait « continuer à faire des albums pop mais en gardant les instruments traditionnels, dont la sonorité (lui) donne la chair de poule ».

 

lundi 24 janvier 2011

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Monet au Grand Palais, affluence
record et queues exceptionnelles

Ouverte exceptionnellement jour et nuit de vendredi à lundi, la rétrospective Monet au Grand-Palais à Paris s'apprête à figurer parmi les records de fréquentation et les visiteurs dimanche après-midi ont fait jusqu'à cinq de heures de queue pour en apprécier les toiles.

Au pied des Champs-Elysées, le Grand-Palais avait accueilli dimanche en fin d'après-midi un total de 889.200 visiteurs (à 18h00) depuis son ouverture le 22 septembre, selon la Réunion des musées nationaux (RMN).

La fréquentation, de 7.748 personnes dans la nuit de vendredi à samedi, a été de 9.189 personnes dans la journée de samedi et de 8.795 personnes dans la nuit de samedi à dimanche, soit à peine quelques centaines de visiteurs de moins la nuit que le jour.

Nullement découragés par l'attente, les visiteurs admiratifs se sont extasiés devant l'œuvre de Claude Monet. « Même quand le temps est gris, il réussit à peindre de la lumière », s'étonnait une visiteuse.

Dimanche dans la journée, il a fallu parfois attendre près de cinq heures dans le froid pour passer les portes de l'exposition qui comptait 170 tableaux du maître, considéré comme un des peintres préférés des Français.

« Ca vaut la peine », lance une dame sortant de l'exposition à l'adresse des arrivants, dont la file s'étirait à la nuit tombée devant le Grand-Palais.

Un visiteur, parmi les rares à se plaindre, regrettait cependant l'affluence, estimant qu'il « fallait limiter le nombre de gens pour voir l'exposition dans des conditions admissibles », critiquant le « mercantilisme de l'opération ».

Les organisateurs se sont déclarés étonnés et admiratifs du courage et de la bonne humeur des très nombreux visiteurs, soulignant que les temps d'attente constituaient eux-aussi des records.

Même les visiteurs équipés de « coupe-file » comme la carte « Sésame » qui permet théoriquement d'éviter l'attente devaient faire la queue près d'une heure.

Venus parfois de loin, en famille, même au milieu de la nuit, les amateurs de Monet devaient s'armer de patience pour accéder à l'exposition: trois d'heures d'attente à 3h du matin, selon la RMN. « En dépit de l'attente et du froid, l'ambiance a toujours été bon enfant », a précisé une porte-parole de la RMN.

La RMN imagine être en mesure d'atteindre sa prévision de 910.000 visiteurs lundi soir, quand cette vaste rétrospective du maître de l'impressionnisme fermera ses portes.

Dans la nuit de vendredi à samedi s'était tenu un procès imaginaire du peintre français, poursuivi pour rire pour « atteinte à la sûreté du Beau ». Claude Monet a été condamné « à hanter encore longtemps les musées du monde entier de sa lumière ». Ce « procès » avait été mis en scène par la Société des Culturistes, spécialiste des simulacres judiciaires dans un esprit dadaïste et potache.

En robe d'audience et coiffée d'une perruque disco, une greffière déjantée a rythmé les interventions d'un des tubes du groupe Abba rebaptisé ...« Monet, Monet ».

lundi 24 janvier 2011

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Des militants anti-cirque manifestent
à Monte-Carlo

Une dizaine de militants de la cause animale, dont deux entièrement dévêtus, ont été interpellés samedi par la police monégasque, alors qu'ils dénonçaient le traitement des animaux dans les cirques, a indiqué dimanche à l'AFP Michelle Line, responsable du groupe.

Les militants ont été relâchés au bout d'une heure. Leur matériel, panneaux et banderole, a été confisqué, a indiqué Mme Line.

Cette manifestation coïncidait avec la tenue du 35ème Festival international du cirque de Monte-Carlo, qui se tient depuis jeudi sous la présidence de la princesse Stéphanie.

Dans un communiqué, les militants de Peta (« Pour une éthique dans le traitement des animaux »), branche française d'une association américaine, dénoncent l'exploitation des animaux dans les cirques: « Les animaux ne sont pas disposés à faire du vélo, à faire le poirier, à se tenir en équilibre sur un ballon... Ils y sont contraints avec des instruments comme des fouets ou des crochets ».

Une photographie jointe au communiqué montre une jeune femme et un jeune homme tout nus, devant la borne frontière de la Principauté, portant une photo de tigre dans une cage qui lance un appel aux enfants: « Enfants, aidez-moi ! n'allez pas au cirque ».

Les deux militants ont le corps constellé de taches d'encre brune, pour imiter un fauve, et la femme porte sur la tête deux petites oreilles noires façon Mickey.

lundi 24 janvier 2011

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La Fondation LVHM pour l'art
contemporain arrêtée en pleins
travaux

Le tribunal administratif de Paris a annulé le permis de construire accordé pour la construction à Paris, dans le bois de Boulogne, de la Fondation LVMH affectée à l'art contemporain, a-t-on appris samedi auprès de la Ville, confirmant une information du Parisien.

Selon la Ville, qui déplore l'annulation, le tribunal a invoqué le 20 janvier « une règle d'implantation du bâtiment par rapport à une allée intérieure au Jardin d'acclimatation (...) qui a été considérée par le tribunal comme une voie publique alors même qu'elle n'en a ni le statut ni la fonction ». Interrogé par l'AFP, un responsable de la communication de la Ville a dit que celle-ci s'apprêtait à « faire appel du jugement » et demandait « un sursis à exécution ». « Pour nous, le projet n'est pas remis en cause dans ses fondements », affirme la même source, qui précise que les travaux sont déjà « très avancés ».

« Les Parisiens vont devoir se passer encore un peu du plus gros projet culturel de Paris », a dit de son côté un porte-parole du groupe LVMH.

A l'origine du recours administratif, la Coordination de sauvegarde du bois de Boulogne, qui fédère plusieurs associations de riverains et d'usagers, se félicite de la décision des juges. Elle affirme dans Le Parisien « vouloir protéger » le bois « contre ce projet de bétonisation ».

Le bâtiment, dessiné par l'architecte de réputation internationale, Franck Gehry, auteur notamment du musée Guggenheim de Bilbao, « est destiné à exposer une collection permanente » et à « permettre le déroulement d'expositions et de manifestations temporaires », rappelle la Ville.

Lancé en octobre 2006 par Bernard Arnault, président du groupe de luxe LVMH et grand collectionneur d'art, le projet a pour ambition selon son promoteur de « faire rayonner la culture et faire rayonner la France dans le monde ».

Sa présentation avait suivi de quelques mois l'inauguration de la Fondation Pinault, en 2005, dans le palais vénitien Grassi, qui abrite une partie de la collection personnelle de François Pinault, fondateur du groupe de luxe PPR.

La Fondation Pinault a ouvert en 2009 un nouvel espace d'exposition d'art contemporain dessiné par l'architecte Tadao Ando, sur la pointe de la Douane à Venise. Le lieu a accueilli environ 375.000 visiteurs en un an.

Devenue un haut-lieu du tourisme vénitien, la Fondation Pinault devait être érigée à Boulogne-Billancourt, sur l'île Seguin autrefois occupée par les usines Renault.

Mais une succession de problèmes administratifs avait conduit le milliardaire à installer la fondation dans la Cité des Doges.


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