lundi 3 janvier 2011
______________________________ La Palestine a son orchestre national
L'Orchestre national de Palestine (ONP), le premier ensemble de musiciens professionnels classiques d'origine palestinienne depuis la
« Nakba » (catastrophe) de 1948, a fait ses débuts ce week-end, à Ramallah, Jérusalem et même en Israël,
dimanche soir à Haïfa.
L'ONP, qui compte 44 musiciens palestiniens et internationaux, a joué sa toute première série de concerts vendredi
à Ramallah, en Cisjordanie occupée, puis samedi au palais de l'Alhambra à Jérusalem-Est, et enfin dimanche à Haïfa
(nord d'Israël), où vit une importante communauté arabe israélienne.
« Nous sommes enthousiasmés par le lancement de cet orchestre. C'est le rêve de toute une vie et nous avons
travaillé de nombreuses années pour le réaliser », a déclaré à l'AFP Suhail Khoury, promoteur du projet
et directeur du Conservatoire national de musique Edward Saïd (du nom d'un intellectuel, essayiste et musicologue palestino-américain décédé
en 2003), pépinière de la musique classique occidentale et orientale.
« Aujourd'hui, nous sommes témoins de la naissance de l'Orchestre national palestinien, à un moment où
la lutte palestinienne pour l'indépendance traverse une de ses phases les plus critiques et difficiles », écrit M. Khoury dans les
notes du programme sous le titre « Aujourd'hui un Orchestre, demain un Etat ».
« Nous, musiciens, sommes persuadés qu'un Etat ne concerne pas seulement des bâtiments et des routes mais, et
c'est le plus important, des gens, leurs valeurs, leurs arts et leur identité culturelle », plaide M. Khoury.
Rassembler ces musiciens palestiniens n'a pas été simple. Le Conservatoire national de musique Edward Saïd a été
créé en 1994 avec seulement une poignée d'étudiants passionnés et de professeurs à temps partiel. Aujourd'hui,
il compte plus de 40 enseignants et dépasse les 500 élèves.
Au premier programme de l'ONP: Mozart, avec la soprano palestino-nippone Mariam Tamari, la symphonie No 4 de Beethoven et le concerto
roumain de Gyorgy Ligeti, œuvre plus difficile dont l'orchestre, sous la baguette du jeune chef suisse Baldur Brönnimann, s'est bien tiré.
Chaque concert a commencé par l'hymne national palestinien – rarement entendu dans Jérusalem-Est annexée et moins
encore en Israël – devant des salles combles et debout.
La majorité des musiciens de l'ONP – une petite trentaine pour le moment, probablement plus à l'avenir – sont
des Palestiniens locaux mais aussi de la diaspora, notamment de Syrie et de Jordanie, où leurs familles se sont réfugiées après
la création d'Israël et la première guerre israélo-arabe en 1948. Certains découvraient les Territoires palestiniens pour
la première fois.
Mais Suhail Khoury tient aussi à l'apport « enrichissant » de musiciens étrangers de renommée
internationale dans l'orchestre.
Pour les années à venir, l'ONP ne se produira qu'une fois par an, avant de devenir un orchestre complet et à plein
temps « basé dans une Palestine libre », espère M. Khoury.
L'année prochaine, son maestro devrait être le compositeur et producteur palestino-américain John Bisharat. En attendant
que la nouvelle génération de musiciens palestiniens qui étudient à l'étranger ne produise dans quelque temps un chef
d'orchestre de classe internationale.
lundi 3 janvier 2011
______________________________ Anna Anni, la costumière des divas est morte
Anna Anni, qui fut la costumière de Luciano Pavarotti, Placido Domingo, Maria Callas, Anna Magnani et Rudolf Noureyev, est décédée
samedi à Florence (Toscane, centre) à l'âge de 84 ans, ont indiqué dimanche les médias italiens
Anna Anni a travaillé avec les plus grands noms de la scène, de Franco Zeffirelli à Mauro Bolognini. Elle avait
commencé sa carrière en 1953, collaborant avec Orson Welles (« Volpone »...) puis Zeffirelli (« Turandot »
en 1956, « Carmen » en 1995, « Aïda » en 1997...).
« Je me faisais envoyer les photos des artistes interprétant les différents personnages, comme cela je pouvais
dessiner les costumes en fonction de l'œuvre et de la volonté du metteur en scène, mais aussi du visage et du corps de l'artiste »,
avait-elle raconté.
Au cinéma, son nom est surtout lié à celui de Zeffirelli. En 1986, elle obtint une nomination aux Oscars pour son
travail dans « Othello ». Parmi ses dernières collaborations figurent « Un thé avec Mussolini » (avec Cher)
et « Callas Forever« (avec Fanny Ardant), tous deux signés du maestro italien.
« Ma petite Anna était un talent rare, tout lui semblait très difficile, mais elle était la meilleure
dessinatrice que j'ai jamais vue », a déclaré Franco Zeffirelli à l'annonce de sa mort.
lundi 3 janvier 2011
______________________________ L'historien Claude Nicolet est mort
L'historien Claude Nicolet, spécialiste de la Rome antique et membre de l'Institut, est décédé
le 24 décembre à l'âge de 80 ans, apprend-on jeudi dans un avis paru dans la presse.
Né le 15 septembre 1930 à Marseille, Claude Nicolet, ancien élève de l'Ecole normale supérieure
et agrégé d'histoire, a été professeur d'histoire ancienne dans les universités de Tunis, Caen,
puis à la Sorbonne, avant d'être élu membre de l'Académie des inscriptions et belles lettres en 1986.
Il a été directeur de l'Ecole française de Rome de 1992 à 1995 puis directeur d'études
émérites à l'Ecole pratique des hautes études à partir de 1997.
L'historien a également fait une courte carrière politique au cabinet de Pierre Mendès France
en 1956. Il a été ensuite secrétaire, puis rédacteur en chef des « Cahiers de la République »
et chargé de mission au ministère de l'Education nationale entre 1984 et 1995.
Auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages, il avait notamment publié en 2003 « La fabrique d'une nation.
La France entre Rome et les Germains« (Perrin).
lundi 3 janvier 2011
______________________________ Futuroscope : fréquentation en hausse en 2011, meilleur résultat net depuis 1987
Le Futuroscope, parc de loisirs situé près de Poitiers, a annoncé dimanche avoir accueilli en 2011 plus de
1,8 million de visiteurs, soit 130.000 de plus qu'en 2009, pour un résultat net de plus de 10 millions d'euros, un record depuis l'ouverture
du parc en 1987.
Avec 1.825.000 visiteurs en 2011, le parc enregistre une forte croissance de sa fréquentation (+ 8%) et de son chiffre
d'affaires (87 millions d'euros, + 10%) par rapport à 2009, « une performance qui vient appuyer la progression continue des dernières
saisons », selon un communiqué.
En 2009, le Futuroscope avait déjà enregistré une hausse de 5% de sa fréquentation, à 1.680.000 visiteurs.
Le résultat net dépasse quant à lui 10 millions d'euros (environ 10% du chiffre d'affaires), « soit
le meilleur résultat que le parc ait connu depuis son ouverture en 1987 », selon la même source.
Le parc de loisirs poitevin « récolte les fruits d'une stratégie pluriannuelle de renouvellement de l'offre
(...) et de sa dynamique de développement impulsée par une offre inédite et innovante et le talent de grandes signatures artistiques
» comme par exemple le réalisateur Luc Besson, poursuit le communiqué.
« Le Futuroscope doit son succès en grande partie à un positionnement unique sur le marché des loisirs,
répondant à une double vocation ludique et pédagogique. Avec 40 millions de visiteurs depuis sa création en 1987 », le
parc « reste fidèle à sa mission originelle, celle de faire découvrir ce qui, dans le présent, est porteur de sens
pour le futur », indique dans le communiqué Dominique Hummel, président du directoire du Futuroscope.
En 2011, la Compagnie des Alpes est devenue l'actionnaire principal du Futuroscope. La signature officielle scellant ce partenariat
avec le conseil général de la Vienne interviendra le 14 janvier au Futuroscope.
Au printemps 2015, un Center Parcs devrait par ailleurs voir le jour dans le nord de la Vienne, rappelle le communiqué.
Centré autour de l'image, le parc s'accompagne d'un espace d'activités économiques et de formation et emploie 6.000
personnes.
lundi 3 janvier 2011
______________________________ Le box-office nord-américain
La nouvelle année n'a apporté aucun changement en tête du box-office nord-américain, les spectateurs continuant
de plébisciter le tandem formé par entre Ben Stiller et Robert de Niro dans « Mon beau-père et nous », selon des
chiffres provisoires publiés dimanche.
Pour sa deuxième semaine d'exploitation, le nouvel opus de la comédie dans laquelle Robert de Niro incarne un ancien espion
suspicieux à l'égard de son gendre, campé par Ben Stiller, a remporté 26,3 millions de dollars ce week-end, et 103,2 millions
en tout.
Comme la semaine dernière, De Niro et Stiller sont talonnés par les cowboys de « True Grit ». La nouvelle
comédie des frères Cohen avec Jeff Bridges empoche 24,5 millions de dollars sur le week-end pour un total de 86,7 millions.
Le film est un remake du western de Henry Hathaway « Cent dollars pour un shérif » avec John Wayne, dans lequel
une adolescente engage un shérif alcoolique pour tuer le meurtrier de son père.
« Tron l'héritage » conserve sa troisième place et récolte 18,3 millions de dollars sur le week-end.
A noter que la musique de ce film de science-fiction a été composée par le duo français Daft Punk.
Au quatrième rang, « Yogi l'Ours », un film d'animation, génère 13 millions sur le week-end pour
un total de 66,1 millions depuis sa sortie il y a trois semaines.
« Le Monde de Narnia: L'Odyssée du passeur d'aurore » chute d'une place et se retrouve cinquième avec
des recettes de 10,5 millions de dollars sur le week-end.
« Raiponce » et sa chevelure interminable se reprend quelque peu par rapport à la semaine dernière, gagnant
une place. L'adaptation par les studios Walt Disney d'un conte de Grimm récolte 10 millions de dollars sur le week-end et 168 millions au total.
L'histoire vraie du boxeur Micky Ward, interprété par Mark Wahlberg et Christian Bale dans « The Fighter »,
arrive en septième position. Ses recettes pour le week-end s'établissent à 10 millions.
Huitième, la nouvelle version des « Voyages de Gulliver » avec Jack Black encaisse 9,1 millions de dollars sur
le week-end pour sa deuxième d'exploitation.
« Black Swan », un thriller psychologique avec Natalie Portman, Vincent Cassel et Winona Ryder se déroulant
dans les coulisses du New York City Ballet, empoche 8,4 millions de dollars (47,3 millions au total).
« Le discours d'un roi » où Colin Firth incarne le roi d'Angleterre George VI aux prises avec des difficultés
d'élocution arrive en dixième position avec une recette 7,6 millions de dollars ce week-end, et 22,8 millions au total.
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