Franck, César-Auguste-Jean-Guillaume-Hubert. Né à Liège le 10 décembre 1822, mort à Paris le 8 novembre 1890.
Il est le fils de Marie-Catherine-Barbe Frings (1788-1860), née à Aachen, et de Nicolas-Joseph (1794-1871), peut-être musicien amateur, employé de la banque Fresart de Liège, né à Gemmenich (comme Aachen, ville des Pays-Bas, puis de Belgique en 1830).
Son frère, Joseph Franck (1825-1891) est compositeur, violoniste, pianiste et organiste.
Le talent de César Frank (et de son frère) est tôt exploité par ses parents. Il entre au conservatoire royal de Liège en 1831 où il obtient les premiers prix de solfège et de piano. Il a Jules Jalheau comme professeur de piano, Joseph Faussoigne, le directeur du Conservatoire, pour l'harmonie, et François Prume pour le violon.
En 1835, son père organise une série de concerts à Bruxelles, Liège et Aachen (Aix-la-Chapelle). La même année, la famille Franck s'installe à Paris, où César, après avoir pris des leçons avec Pierre-Joseph-Guillaume Zimmermann (piano), Antoine Reicha (harmonie et contrepoint), Hippolyte CoIlet (composition), entre au Conservatoire de paris en octobre 1837.
César Franck, Prélude, fugue et variation, opus 18,
Marie-Claire Alain, Cavaillé-Coll de l'église Saint-François de Sales à Lyon.
En 1842 son père le retire du conservatoire pour qu'il se consacre pleinement à une carrière de virtuose dans des répertoires à la mode.
En 1846, son oratorio Ruth est accueilli avec froideur. Cette même année commence la liaison avec une de ses élèves, Eugénie-Félicité-Caroline Saillot (1824-1918), dont le père est acteurs (retraité) à la Comédie-Française sous le nom de théâtre « Desmousseaux » (elle est aussi artiste), leur demeure (59 rue du Feaubourg Montmartre) lui est ouverte. Le père de Franck est violemment opposé cette relation, en vertu de la loi, il peut empêcher cette union jusqu'aux vingt-cinq ans de son fils, il a même détruit le manuscrit de l'Ange et l'enfant, sur un poème de Jean Reboul, que César Franck avait dédicacé à la jeune femme.
César Franck quitte le domicile familial, se fixe à Paris et trouve du travail comme organiste et professeur. Il est organiste à Notre-Dame-de-Lorette en 1847.
Le 22 février 1848 il se marie avec Eugénie-Félicité à Notre-Dame de Lorette. Ils auront trois enfants Georges (1848-1910), Marie Josèphe Geneviève (1849-1850), Germain, (1853-1912) et Paul Eugène (1856-1859).
César Franck, Quintette avec Piano en fa mineur, The Schubert Ensemble (London), 2001.
Extrait du contrat de mariage de César Franck et Eugénie-Félicité-Caroline Saillot.
Il est organiste à Saint-Jean-Saint-François du Marais en 1851.
En 1857 il est titulaire du nouvel orgue Cavaillé-Coll de Sainte-Clotilde. Les improvisations qu'il donne après les offices attirent rapidement le public. De ces concerts il compose les Six pièces, achevées en 1862.
Il commence à attirer des élèves de la bourgeoisie qu'on appelle « la bande à Franck » : Henri Duparc, Arthur Coquard, Albert Cohen.
Dans les années 1870, il produit une riche série de compositions qui comprend des oratorios, des symphonies, et un opéra, Hulda.
En 1872, il succède à Benoist et reprend la classe d'orgue et d'improvisation du Conservatoire de Paris, et a Vincent D'Indy comme élève de 1873 à 1875.
En 1876, il postule sans succès pour le poste de professeur de composition, de même en 1877 et 1880.
Souffrant d'emphysème, son état s'aggrave brutalement début juillet 1890, quand sa calèche est heurtée par un omnibus.
César Franck, Les sept dernières paroles du Christ, Edith Wiens (soprano), Raimundo Mettre (tenor),
Thomas Pfeiffer (baritone), Ivo Ingram (bass), Chor und Orchester, Philharmonie Schwäbisch Gmünd, sous la direction d'Hubert Beck, 21 novembre 1979.
Ses élèves, Vincent d'Indy en tête, lui ont construit une image de dévot éthéré qui l'a desservi. Son œuvre remarquable, surtout à partir de 1870, marque les recherches sur la cohérence musicale dans la durée, nécessaire aux poèmes symphoniques et aux grandes œuvres en un mouvement.
On lui attribue l'invention sinon la banalisation de la forme dite cyclique, qui consiste non pas à développer le thème par fragmentation et recomposition, mais à le répéter, avec des formules secondaires, dans tous les mouvements.
César Franck à l'orgue de Sainte-Clotilde.
Document
A propos de Psyché, extrait de VINCENT D'INDY, César Franck. Alcan 1906
Psyché, œuvre qui m'est particulièrement chère, puisque le maître me fit l'honneur de me la dédier, en accolant à mon nom le précieux titre d'ami, fut exécutée pour la première fois au concert de la Société Nationale du 10 mars 1888 et reprise ensuite aux Concerts Colonne le 23 février 1890.
J'ai déjà parlé de la signification toute mystique de cette oeuvre qui, malgré son étiquette antique, n'a absolument rien de païen, encore bien moins de renaissant, mais est imbue au contraire d'une grâce toute chrétienne, à la façon des fresques de l'Arena de Padoue ou des Fioretti de saint François d'Assise ; je veux cependant porter à la connaissance du lecteur ce qu'écrit à son sujet M. Derepas dans l'opuscule duquel j'ai déjà fait mention précédemment car cette opinion est le résultat d'observations très minutieusement déduites qui, venant d'un critique érudit et complètement dépourvu de parti pris, ne peuvent qu'intéresser tout esprit doué du sentiment de l'art.
D'après la fable antique, Psyché, touchée « d'amour mais tentée par les indiscrètes impatiences du savoir et cédant à la curiosité, retombe sur elle-môme, impuissante à se relever et privée pour toujours de la vision directe « de l'au-delà. Franck n'a pas hésité à rompre avec la tradition païenne. Son poème aboutit à un dénouement plus optimiste. Psyché s'est endormie, étrangère `maintenant aux bruits extérieurs. Les zéphyrs — c'est-à-dire ses plus pures aspirations — l'emportent dans les jardins d'Eros, dans le paradis désiré. Le céleste époux l'attendait. Mais elle commet l'imprudence de vouloir percer le mystère dont il s'enveloppe : la sublime vision disparaît. Retombée sur la terre, errante et plaintive, Psyché exhale sa douleur. Eros pardonne à la légitime ambition que lui-même avait, en somme, inspirée : tous deux montent dans la lumière. C'est l'apothéose, l'amour qui n'a plus à croire. qui voit et possède. C'est une véritable Rédemption.
Plus encore que le libretto, la musique de Psyché est d'inspiration toute moderne et chrétienne. Les chaeurs se développent en une polyphonie si pure, si suave, si constamment maintenue dans une région supérieure inondée d'une lumière sans ombre, que rien, ni dans le chœur des anges de la Damnation de Faust, ni dans l'Enfance du Christ, n'évoque plus nettement l'idée du ciel».
Eros, Psyché ne prennent point la parole.
Ce qu'ils éprouvent est traduit par l'orchestre. En voici la raison : ici, ni Eros ni Psyché ne sont des personnes. Franck, oubliant les héros mythologiques, en fait des symboles de l'Ame humaine et de l'Amour suprême. La « musique, la musique pure, sans paroles, précisément parce que ses notes n'ont pas une signification définie, ses phrases un sens arrêté, est, de toutes les formes de l'art, l'expression la plus adéquate de ces réalités immatérielles. Dans cet oratorio, il n'y a donc point de soli. L'orchestre tient le rôle le plus important : il traduit les élans, les regrets, la joie finale de Psyché, l'action invisible mais féconde d'Eros. Tout au plus les chœurs, ensemble anonyme et impersonnel, chantent çà et là, en peu de mots, les péripéties du drame.
Il est visible, d'autre part, que toute cette oeuvre est traversée d'un souffle de mysticisme chrétien. La douleur de l'exil terrestre y prend l'accent de la prière. L'harmonie très sou« tenue du quatuor, les lignes dessinées par les violons, les épisodes confiés aux instruments à vent ne trahissent jamais la moindre préoccupation volupteuse, mais expriment toujours les plus hauts désirs du coeur, tout pénétré de divin.
1842, 4, Duo n° 1, pour piano 4 mains
sur « God save the King » , Adagio, si♭mineur
1842, opus 1 n° 3, Trio concertant n°
3, pour piano, violon et violoncelle , Allegro, si mineur ; Adagio, mi majeur ; Finale. Poco lento et
Moderato ma molto energico, si mineur
1842, opus 2, Trio concertant n° 4, pour
piano, violon et violoncelle , reprise du premier final
du trio opus 1 n° 3 : Allegro, si mineur
1842-1843, Le sylphe, « Je suis un sylphe »,
texte de Alexandre Dumas père, pour voix de femme
et piano et violoncelle, Allegretto, sol majeur
1842-1843, L'émir de Bengador, «
Si tu savais que je t'adore », texte de J. Méry,
pour voix de femme et piano, Andantino, fa mineur
1842-1843, Ninon, « Ninon ! que fais-tu
de la vie !», sur un texte d'Alfred de Musset,
pour voix de femme et piano, Andantino mosso, la majeur
1842-1843, Robin Gray, « Quand les moutons
sont dans la bergerie », texte de J. P. de Florian, pour
voix de femme et piano, Andantino, la bémol majeur
1842-1843, Souvenance, « Combien j'ai
douce souvenance », sur un texte de Chateaubriand,
chant pour voix de femme et piano, Andantino, fa dièse
mineur
1843, opus 5, Grand caprice n° 1, pour
piano (Allegro a capriccio, fa dièse mineur ;
Moderato, sol bémol majeur)
1843, opus 6, Andantino quietoso, pour piano
et violon, mi ♭ majeur, dédicacé
à M. le comte de Montendre
1843, opus 7, Souvenir d'Aix-la-Chapelle,
pour piano, dédicacé à Mlle Cécile
La-chambre
1843-1846, Ruth, églogue biblique en
3 parties, texte biblique avec des additions de A. Guillemin,
pour solistes, chœur et orchestre (Introduction,
Andantino poco allegretto sol mineur ; Elle s'en
va, chœur des moabites, Quasi andante , mi bémol
majeur ; Adieu, Ruth, Orpha, chères filles
! Trio, Lento non troppo, do mineur ; Quelle
angoisse extrême, Marche et chœur, Allegretto,
sol mineur ; Mes filles, le voile des veuves,
Andante, si bémol majeur ; Moi, je sous suis,
Récitatif et air: Ruth, Animé, ré
mineur ; Elles s'en vont, chœur, Mouvement de
la marche, la mineur ; Elle descend la montagne,
chœur de Bethléimistes et Strophes, Andante
con mot , fa majeur ; Tout ce que moissonne l'heureux
laboureur, chœur des Moisonneurs, Allegretto non
troppo vivo, fa mineur ; Quelle est cette fille ?Récitatif
et duo ; Flambeau des cieux, Le chant du crépuscule,
Maestoso, la mineur ; Quelle est celle ? Récitatif
et Duo, Andante / Récit , ré majeur ; Soyez bénie, ô ma mère ! Récitatif
et air, mi bémol majeur ; Avec bonheur, amis,
je vous l'annonce, Strophes et chœur, Allegro,
sol majeur ; 15, Aller chercher la moabite, Solo
et chœur, mi bémol majeur
1844, Deux Mélodies à Félicité,
pour piano
1844, opus 10, Solo de piano, sur un thème
de « Ruth », avec accompagnement de quintet
à cordes [perdu]
1844, opus 11, Grande fantaisie n° 1,
pour piano, sur des motifs de l'opéra «
Gulistan » de Nicolas-Marie Dalayrac, Andantino,
la mineur
1844, opus 12, Fantaisie n° 2, pour piano,
sur l'air et le virelai « Le point du jour , extrait
de l'opéra « Gulistan » de
Nicolas-Marie Dalayrac, Maestoso, si bémol majeur
1844, opus 13, Fantaisie, pour piano [perdu]
1844, opus 14, Duo n° 1, pour piano et
violon concertants sur des motifs de l'opéra
« Gulistan » de Nicolas-Marie Dalayrac,
Maestoso, si bémol majeur
1844, opus 8, Quatre Mélodies de Schubert
transcrites pour le piano (Die junge Nonne , La
jeune religieuse, Moderato, fa mineur ; Die Forelle,
La truite, Allegretto, ré bémol majeur
; Des Madchens Klage, Les plaintes de la jeune fille,
Très lent, do mineur ; Das Zugenglockein, La
cloche des agonisants, Lentement , la bémol majeur)
(éd. Chaillot)
1844, Stradella, opéra en 3 actes sur
un livret d'E. Deschamps [manuscrit à la Bibliothèque nationale de France]
1845, Ave Maria, pour chœur
1845, opus 15, Fantaisie pour piano, sur deux
airs polonais, Andantino, la majeur, dédicacé
à A. S. A. Mme la princesse de Ligne néé
Lubomirska (éd; Richault, puis Costalat)
1845, opus 16, Trois Petits riens, pour piano
(Duettino ; Valse ; Le Songe)
1845-1847, Ce qu'on entend sur la montagne,
poème symphonique d'après Victor Hugo
1846, L'ange et l'enfant, « Un ange
au radieux visage », texte de Jean Reboul, pour
mezzo-soprano ou baryton et piano, Assez lent, si majeur
1846, opus 17, Duo n° 2, pour piano 4
mains, sur le quatuor « Lucile » de André-Ernest-Modeste
Grétry, Andante , la majeur (éd.
Pacini-Bonaldi)
1848, Hymne à la patrie, pour une voix
avec orchestre
1849, Aimer, « J'entendais sa voix si
touchante », sur un texte de J. Méry,
pour pour voix de femme et piano
1849, Sub tuum, pour deux voix
1850, O gloriosa, pour trois voix
1851-1853, Le valet de la ferme, opéra
comique en 3 actes sur un livret d'A. Royer et G. Vaëz
[manuscrit à la Bibliothèque nationale de France]
1852, Les trois exilés, « Quand
l'étranger envahissant la France », texte
de B. Delfosse, chant national pour voix de basse ou
baryton et piano,Pas trop vif , fa majeur
1857, S'il est un charmant gazon, sur un texte
de Victor Hugo, pour voix de femme et piano, Andantino
quasi Allegretto, 1ère version en mi bémol
majeur; 2e version en fa majeur
1858, Accompagnement d'orgue et arrangement pour
les voix, des offices en chant grégorien restauré
par le Père Lambilotte
1858, Ave Maria, duo pour soprano et basse
et orgue, Andantino, sol mineur
1858, Cinq Pièces pour harmonium (Offertoire,
Andantino, si majeur ; Petit offertoire, Andantino,
mi majeur ; Verset Andantino poco mosso, fa mineur
; Verset, Andante, fa mineur ; Communion, Andantino
quasi Allegretto, mi majeur)
1858, Messe solennelle, pour basse solo et
orgue
1858, O salutaris, duo pour soprano et ténor
ou mezzo-soprano et orgue, Andantino quasi andante,
la bémol majeur
1858, O salutaris, solo pour soprano et chœur
et orgue Poco lento, mi majeur
1858, Tantum ergo, pour basse solo et chœur mixte
ad lib, et orgue, Andantino quasi lento, ré majeur
1858, Tendre Marie, cantique
1858-1863, L'organiste, 2e volume : 30 Pièces
pour orgue ou harmonium (1. Sortie Maestoso ,
fa mineur / fa majeur — 2 . Grand Chœur, Allegro
maestoso , mi bémol majeur — 3. élévation,
la majeur — 4. Grand chœur, Quasi andante , ré
majeur — 5. Andantino, ré majeur — 6. Marche,
ré mineur — 7. Allegretto, ré majeur —
8. Amen, ré majeur — 9. Offertoire, Allegretto
moderato, la majeur — 10. Quasi lento, fa majeur — 11.
Allegretto, do mineur — 12. Allegretto non troppo, ré
majeur — 13. Moderato, mi bémol majeur — 14.
Moderato con moto, mi bémol majeur — 15. Andantino,
mi bémol majeur — 16-18, 3 Préludes pour
l'Ave Maris Stella : n° 1, Andantino quasi allegretto
, ré mineur / ré majeur / ré mineur
— n° 2, Lent et très soutenu, ré majeur
— n° 3, L'istesso , ré mineur — 19.
Lento, ré mineur — 20. Andantino, Calmato, la
bémol majeur — 21. Kyrie de la messe de Noël,
do mineur — 22. Moderato, do mineur — 23. Moderato,
do mineur — 24. Grand chœur, do majeur — 25. Offertoire
pour le messe de minuit, Lento , ré mineur /
ré majeur / ré mineur — 26. Pièce
symphonique, Maestoso , sol mineur / sol majeur / sol
mineur / sol majeur — 27. Sortie, Allegro un poso maestoso,
ré majeur — 28. Grand chœur, Maestoso , fa dièse
mineur / fa dièse majeur — 29. Sortie Allegro
moderato, ré bémol majeur — 30. Sortie
Maestoso poso Allegro , si majeur—
1859, 3 Antiennes, pour orgue (Quasi lento,
fa majeur ; Allegretto, do mineur ; Lent et très
soutenu, ré majeur)
1859, Le garde d'honneur, cantique au Sacré-Coeur,
sur un texte anonyme, pour solo et 2 voix de femmes
avec clavier
1860, Cantique de Moïse, pour chœur et
piano
1860, Messe à trois voix, en fa dièse
mineur, pour soprano, ténor et basse, orgue,
harpe, violoncelle et contrebasse (Kyrie Andantino
, fa dièse mineur ; Gloria Maestoso, ré
majeur ; Credo Molto maestoso, do mineur
; Sanctus, Molto maestoso quasi lento, ré majeur
; Panis angelicus, Poco lento, la majeur ; Agnus Dei,
Andantino quasi Andante, la mineur
1860, opus 16, Fantaisie pour orgue, Poco
lento, do majeur
1865, La tour de Babel, cantate pour solistes,
chœur et orchestre
1865, Les plaintes d'une poupée, mélodie
pour piano, Andantino, sol majeur, dédic&acées
à Mlle Gabrielle (Eschger) (éd. Mangeot)
1865, Plainte des israélites, cantate
pour chœur et orchestre
1869, Marlborough, pour chœur et orgue, piano,
violoncelle, contrebasse et 4 mirlitons
1869-1879, Les Béatitudes, oratorio
pour solistes, chœur et orchestre d'après l'évangile
selon saint Matthieu adapté par Mme Joséphine-Blanche
Colomb [ réduction
pour piano et chant ]
1871, Dextera Domini, offertoire, pour le
saint jour de Pâques, pour soprano, ténor
et basse avec orchestre ou orgue et contrebasse, Maestoso
ma non lento, si♭majeur
1871, Domine Deus in simplicitate, offertoire,
pour les premiers dimanches du mois, pour soprano, ténor
et basse et orgue et contrebasse, la majeur
1871, Domine non secundum, offertoire, pour
un temps de pénitence, pour soprano, ténor
et basse et orgue, Andante non troppo, si mineur
1871, Le mariage des roses, « Mignonne,
sais-tu » sur un texte d'Eugène David,
pour voix de femme et piano, Poco allegretto, si majeur
1871, Offertoire sur un air breton, pour harmonium
(éd. Nauss)
1871, Patria, ode patriotique sur un texte
de Victor Hugo, pour voix avec orchestre
1871, Quae est ista, offertoire, pour les
fêtes de l'Assomption, de la Conception et du
mois de Marie, pour solistes et chœur mixte à
3 voix avec orchestre ou orgue, harpe et contrebasse, Quasi largo, la♭majeur
1871, Quare fremuerunt gentes, offertoire,
pour la fête de sainte Clothilde, pour soprano,
ténor et basse et orgue et contrebasse, Allegro,
fa mineur
1871, Rédemption, poème symphonique
sur un texte d'Edouard Blau, pour soprano, chœur de
femmes, et récitant avec orchestre (1re version)
1872, Panis angelicus, pour ténor et
orgue, harpe, violoncelle et contrebasse
1872, Passez, passez toujours, « Duis
que j'ai mis ma lèvre à ta coupe encore
pleine » sur un texte de Victor Hugo, pour voix
de femme et piano, Andantino, sol mineur
1872, Roses et papillons, sur un texte de
Victor Hugo, pour voix de femme et piano, Andantino,
sol mineur
1872, Veni Creator, duo pour ténor
et basse et orgue, Quasi largo, mi♭majeur,
dédicacé à MM. Vergnet et Menu,
(éd. écho des Maîtrises, 1er livre
; pui Hamelle)
1873, Pour moi sa main cueillait des roses,
Lucien Paté, pour voix de femme et piano, Andantino,
fa dièse mineur
1874, Rédemption, poème symphonique
sur un texte d'édouard Blau, pour soprano, chœur
de femmes, chœur mixte et récitant avec orchestre
(2e version) [note de concert par : Didier Henry]
1875, Le philistin mordra la poussière,
pour chœur et piano
1875, Léonore, poème symphonique
de Henri Duparc arrangé pour piano à 4
mains
1876, Les éolides, poème symphonique,
d'après Leconte de Lisle, Allegretto vivo , la
majeur
1878, Cantabile, pour orgue, Non troppo lento,
si majeur
1878, Fantaisie, pour orgue , Andantino, la
majeur
1879, Le vase brisé, « Le vase
où meurt cette verveine », texte de Sully-Prudhomme,
voix et piano, Assez lentement , do mineur
1880, Ernelinde, princesse de Norvège,
tragédie lyrique en 3 actes et un prologue, sur
un livret de François-André Danican-Philidor
1880, Le bûcheron, opéra, en
1 acte, sur un livret de François-André
Danican-Philidor
1880, Tom Jones, opéra, en 3 actes,
sur un lmivret de François-André Danican-Philidor
1881, Rebecca, scène biblique sur un
texte de Paul Collin, pour solistes, chœur et orchestre
1882, Le chasseur maudit, poème symphonique,
d'après G. Bürger (Andantino quasi allegretto,
sol majeur ; L'intesso tempo, ré mineur) [existe
un arrangement pour piano 4 mains]
1882-1885, Hulda, opéra en 4 actes
et un épilogue, Légende scandinave d'après
Bjoernstjerne Bjørnson, sur un livret de Charles
Grandmougin, créé à Monte Carlo le 4 mars 1894
1884, Les djinns, poème symphonique,
d'après Victor Hugo, pour piano et orchestre,
Allegro molto, fa dièse mineur
1884, Nocturne, « O fraîche nuit
! », texte de Louis de Fourcaud, pour voix
voix et piano, Lentement, la dièse mineur
1886-1887, Prélude, aria et final,
en mi majeur, pour piano (Prélude, Allegro moderato
e maestoso, mi majeur / Lento ; Aria, Lento, la bémol
majeur, Finale, Allegro molto ed agitato, mi majeur),
dédicacé à Mme Bordes-Pêne
(éd. Hamelle)
1887, Pour les victimes, « Sous
les décombres entassés », mélodie
pour une voix et piano, Moderato, mi mineur
1887-1888, Psyché, poème symphonique
pour chœur et orchestre sur un texte de Sicard et Louis
de Fourcaud , Le sommeil de Psyché, Lento, si
majeur ; Psyché enlevée par les zéphyrs,
Allegro vivo, do majeur ; Les jardins d'éros,
Poco animato, ré bémol majeur ; chœur
, SAT): Amour ! Amour ! Lento, do majeur ; Psyché
et éros, Andantino ma non troppo lento, do dièse
mineur ; Le châtiment, chœur , SAT), Amour, elle
a connu ton nom, Quasi lento, fa dièse mineur
; Souffrances et plaintes de Psyché, Lento, fa
dièse mineur ; Apothéose, chœur , SAT),
Eros a pardonné, do dièse mineur
1888, 6 Duos, pour voix égales pouvant être
chantés en chœur et piano (L'ange gardien,
« Veillez sur moi quand je m'éveille sur
un texte anonyme ; Aux petits enfants, «
Enfants d'un jour », sur un texte d'Alphonse Daudet,
Allegretto quasi Andantino, la mineur ; La
Vierge à la crèche, « Dans ses
langes blancs fraîchement cousus », sur
un texte d'Alphonse Daudet, Andantino, fa dièse
mineur ; Les danses de Lormont « Poursuivant
les nuées », sur un texte de Mme. L. Deesbordes-Valmore,
Allegretto mosso, sol majeur ; Soleil, «
Incendiant les horizons », sur un texte
de Guy Ropartz, Allegro giocoso, fa majeur ; La chanson
du vannier, « Brins d'osier », dur un
texte d'A. Theuriet, Allegretto quasi Andantino, sol
mineur
1888, Cantique, pour chœur et cor obligé
1888, Hymne, « Source ineffable de lumière
», sur un texte de Jean Racine, chœur pour 4
voix d'hommes et piano, Molto lento, mi majeur
1888, La procession, « Dieu s'avance
à travers les champs », mélodie
pour voix et orchestre sur un texte de A. Brizeux. Assez
lent et solennel, mi majeur
1888, Les cloches du soir, « Quand les
cloches du soir », pour voix et piano, sur un
texte de Mme. L. Desbordes-Valmore, Andantino, fa mineur
1888, Premier sourire de mai, texte de Victor Wilder,
« Au premier sourire », petit chœur pour
3 voix et piano, Andantino quasi Allegretto, mi mineur
1888, Psaume 150, « Louez le Dieu,
caché dans ses saints tabernacle », pour
chœur avec orchestre et orgue, Poco allegro ma maestoso,
ré majeur
1888-1890, Ghisèle, drame lyrique en 4 actes, livret de G.-A. Thierry, créé à Monte Carlo le 30 mars 1896 [acte 1 orchestré par Franck ; acte 2 par P. de Bréville, Vincent d'Indy et Chausson ; acte 3 par S. Rousseau ; acte 4 par A. Coquard
1889, Andantino, pour orgue
1889, Préludes et prières de Charles-Valentin
Alkan, arrangées pour orgue
1889, Quatuor en ré majeur, pour 2
violons, alto et violoncelle (Poco lento, ré
majeur / Allegro, ré mineur ; Scherzo, Vivace,
fa dièse mineur ; Larghetto, si majeur ; Finale,
Allegro molto, ré majeur / Larghetto), dédicacé
à Léon Reynier (éd. Hamelle)
1889-1890, L'organiste, 1er volume, Recueil
de 59 pièces pour orgue ou harmonium (1. Poco
Allegretto, do majeur — 2. Andantino, do majeur
— 3. Poco lento, do majeur — 4. Maestoso, do mineur
— 5. Poco lento, do mineur — 6. Poco allegro, do mineur
— 7. Offertoire Andantino , do majeur / do
mineur / do majeur — 8. Andante, ré bémol
majeur — 9. Andantino, ré bémol majeur
— 10. Poco andantino, ré bémol majeur
— 11. Poco allegro, do dièse mineur — 12. Lento,
do dièse mineur — 13. Andantino poco mosso, do
dièse mineur — 14. Andante, ré bémol
majeur / fa majeur / ré bémol majeur —
15. Quasi allegro, ré majeur — 16. Chant de la
Creuse, Très lent , ré mineur — 17. Quasi
andante, ré majeur — 18. Vieux Noël, Andantino,
ré mineur — 19. Maestoso, ré majeur —
20. Vieux Noël, Maestoso, ré mineur — 21.
Sortie ou Offertoire, Allegro, ré majeur / si
majeur / ré majeur — 22. Andantino poco allegretto,
mi bémol majeur — 23. Quasi lento, mi bémol
majeur — 24. Molto moderato, mi bémol mineur
— 25. Allegretto, mi bémol majeur — 26. Poco
allegro, mi bémol majeur — 27. Andantino, mi
bémol mineur — 28. Offertoire, Andantino poco
allegretto , mi bémol majeur — 29. Andantino,
quasi allegretto, mi mineur — 30. Moderato, mi mineur
— 31. Prière Quasi lento, mi mineur — 32. Non
troppo lento, mi majeur — 33. Allegretto, mi majeur
— 34. Poco allegretto, mi majeur — 35. Offertoire ou
Communion, Poco lento , mi mineur / mi majeur / mi mineur/
fa majeur/ mi mineur / mi majeur — 36. Allegretto, fa
majeur — 37. Andantino, fa majeur — 38. Lento, fa mineur
— 39. Allegretto, fa mineur — 40. Allegretto, fa majeur
— 41. Poco lento, fa mineur — 42. Sortie, Molto
moderato, fa majeur — 43. Air béarnais, Andantino,
fa dièse mineur — 44. Chant béarnais,
Poco allegretto, sol bémol majeur — 45. Andantino,
fa dièse mineur — 46. Poco lento, sol bémol
majeur — 47. Poco allegro, fa dièse mineur —
48. Poco allegretto, sol bémol majeur — 49. Offertoire
funèbre, Poco lento, sela rigore , fa dièse
mineur / sol bémol majeur / fa dièse mineur
— 50. Poco allegretto, sol majeur — 51. Vieux Noël,
Poco lento, sol mineur — 52. Noël angevin, Allegretto,
sol majeur — 53. Quasi lento, sol majeur — 54. Noël
angevin, Quasi Allegro, sol mineur / Poco piu lento
, sol majeur — 55. Allegretto vivo, sol mineur — 56.
Sortie Allegro, sol majeur / mi♭majeur
/ sol majeur — 57. Poco maestoso (= Suite, en la majeur
ou sol dièse mineur, pour harmonium, n° 4,
1890), la bémol majeur — 58. Allegretto
amabile, la♭majeur — 59. Andantino, la♭majeur —
1890, Suite, en la majeur ou sol dièse
mineur, pour harmonium (Andantino, sol dièse
majeur ; sol dièse majeur ; Andantino quasi
Allegretto , la♭majeur ; Poco Maestoso
, la bémol majeur = L'organiste, 1er volume n°
57)
sd., Hymnes hamonisées à 3 voix
mixtes et orgue ([publiées en 1914à
(Creator alme siderum ; Sanctorum meritis ; Iste confessor)
sd., Mélancolie, pour violon et piano
(d'après une leçon de solfège,
publiée en 1911), Poco lento, mi mineur
Collection
de quelques pièces pour harmonium ou piano : dont Les plaintes d'une poupés, Chant de la
Creuse, Chant béarnais, Noël angevin, Prélude
pour l'Ave Maris Stella, Canon en si mineur, Danse lente,
Canon en ré bémol,
INDY VINCENT D', César Franck. Alcan 1906; New York, Dover Publications 1965 [286p., ISBN 0-486-21317-X]; M. de Maule 1987
MOHR WILHELM, Caesar Franck. Stuttgart 1942; Tutzing, Hans Schneider 1969 [ 2e éd., 286p.] un livre comme pouvait en produire l'Allemagne de 1942.
SABATIER FRANÇOIS, César Franck et l'orgue. Collection «Que sais-je ?», P.U.F., Paris 1982
VALLAS L., César Franck. London 1951
VAN DEN BORREN CHARLES, L'oeuvre dramatique de César Franck : Hulda et Ghiselle. Bruxelles 1907
Discographie
César Franck, Piano Rarities, Original Works and Transcriptions, Jean-Pierre Armangaud (piano), Prélude, fugue et variation en si mineur, opus 18, M. 30 (arr. pour piano, H. Bauer), Les Éolides, M. 43 (arr. pour piano, G. Samazeuilh et J.-P. Armengaud), Prière, opus 20, M. 32 (arr. pour piano, Blanche Selva), Prélude, choral et fugue, M. 21, Ruth, églogue biblique, 1re partie : Introduction (version pour piano). Grand Piano 2022 (GP 906), Enregistré entre le 15 mai et le 10 juillet 2022, Atelier musical de Malakoff [+...] lire la suite
César
Franck,
Pélude, choral et fugue,
Prélude,
aria et final,
Sonate pour violon et piano en la majeur,
Inger Södergren (piano), Annie Jodry (violon), Caliope 1993 (CAL 9804).
01 / Prélude
; 02 / Aria ; 03 / Final ; 04 / Prélude
; 05 / Choral ; 06 / Fugue. Sonate pour vilon et piano en la majeur
: 07 / allegro ben
moderato ; 08 / allegro ; 09 / recitativo - fantasia ; 10 / allefretto
poco mosso.
César
Franck,
La musique pour piano,
Piano
Music, Stephen Hough, piano, Hyperion 1997 (CDA 66918).
Prélude,
Choral et Fugue : 01 / Prélude,
moderato ; 02 / Choral, Poco più
lento ; 03 / Fugue, moderato. Prélude,
Aria et final : 04 / Prélude,
Allegro moderato e maestoso ; 05 / Aria,
Lento ; 06 / Final, Allegro molto ed agitato
; 07 / Troisième Choral ; 08 / Danse
Lente ; 09 / Grand Caprice ; 10 / Les Plaintes
d'une poupée.
César
Franck,
Quatuor de cordes en ré majeur,Quatuor de Prague
: Bretislav Novotny (violon), Karel
Pribyl (violon), Lubomir Maly (alto), Jan Sirc (violoncelle)
DENON 1986, (C37 79806).
César Franck,
Quintette en fa mineur pour piano et cordes,Ernest Chausson (1855-1899),
Quatuor à cordes «inachevé», op. (35),Quatuor Athenaeum-Enesco, Constantin Bogdanas (violon), Florin Szigeti (violon), Dan Iarca (alto), Dorel Dodoreanu (Violoncelle), Gabriel Tacchino (piano), enregistré en 1991, disque Pierre Verany 1992 (PV 792032).
Franck, quintette : 01 / Molto moderato, quasi lento ; 02 / Lento,
con molto sentimento ; 03 / Allegro non troppo, ma con fuoco. Chausson, quatuor : 04 / Grave ; 05 / Très calme ; 06 / Gaiement
et pas trop vite.
César Franck,
Symphonie en ré mineur,
Le Chasseur maudit,
Les Eolides, Berlioz Hector (1803-1869), Béatrice et Bénédict (ourveture),
Orchestre de la Suisse Romande, Ernest Ansermet, dir., Enregistré en 1962, 1965, 1967.
Franck, Symphonie en ré mineur : 01 / Lento; Allegro non troppo ; 02 / Allegretto ; 03 / Allegro non troppo ; 04 / Le Chasseur maudit ; 05 / Les Eolides. 06 / Berlioz, ouverture de Béatrice et Bénédict.
César Franck,
Symphonie en ré mineur
Les éolides,New York Philarmonic, Kurt Masur, dir., Teldec 1992 (9031 74863).
1-3. Symphonie en ré mineur : Lento; Allegro non troppo, Allegretto, Allegro non troppo. 4. Les Eolides
César Franck,
Intégrale de œuvres pour orgue 1/2,
Fantaisie en la,
Prière
Fantaisie en ut,
Cantabile,
Grande pièce symphonique André Isoir, orgue (Cavaillé-Coll, Luçon). Disque Caliope, CAL 9920.
César Franck,
Intégrale de l'oeuvre pour orgue 2/2,
Prélude, fugue et variations,
Pièce héroïque,
Final,
Les Trois chorals, André Isoir, orgue (Cavaillé-Coll, Luçon), Caliope, CAL 9921.
Jean-Marc Warszawski
2003
Révision
2 avril 2007
Révision 4 août 2019
musicologie.org