Dans la lignée de Boieldieu, Hérold se distingua essentiellement dans la composition d’opéras-comiques, avec un succès variable mais suffisant pour lui valoir le qualificatif de « Rossini français ».
Fils d’un musicien qui avait été l’élève de C.P.E. Bach, il avait pourtant fait des études solides au Conservatoire (piano, violon, composition, harmonie), couronnées par un Prix de Rome, et, avant de s’abandonner au démon de la scène, il écrivit de nombreuses œuvres instrumentales, dont deux symphonies, trois quatuors à cordes ainsi que des sonates et concertos pour piano.
Louis-Ferdinand Hérold, Concerto pour piano no 3 en la majeur, par la Sinfonia Varsovia, sous la direction d'Hervé Niquet.Dans l’ensemble, on a bien du mal aujourd’hui à se passionner pour cette production fort peu personnelle, et même passablement datée. Mieux vaut donc, comme le musicien l’avait fait lui-même, tourner la page et s’intéresser au volet symphonique de ses plus belles réussites à la scène, en l’occurrence aux ouvertures de Zampa et du Pré aux Clercs, des morceaux qui, à défaut d’impressionner les savants, manifestent au moins une belle inventivité.^
Louis-Ferdinand Hérold, Zampa ou La Fiancée de marbre, ouverture, par le London Symphony Orchestra, sous la direction de Richard Bonynge. Michel Rusquet
11 juillet 2020
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Biographie de Louis-Ferdinand Hérold
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Mercredi 25 Mai, 2022 16:29