Frantisek Ignac Antonin Tuma (1704-1774) est gambiste et théorbiste, il se fixa très tôt à Vienne où il fut élève de Fux et exerça des fonctions de Kapellmeister. Il composa surtout de la musique sacrée, mais il a aussi laissé des œuvres instrumentales pour ensembles de chambre (sonates, partitas, sinfonias) qui témoignent d'une sensibilité très particulière et se montrent capables de toucher l'auditeur au plus profond. Dans ces partitions d'une constante élévation, on « devine le compositeur de musique sacrée, fait aux élans comme au recueillement. Mais ici […], la condensation des moyens fait naître une expression particulièrement pure. »1 En outre, on est souvent frappé chez lui par l'originalité des motifs thématiques et par l'inventivité du discours, ce qui achève de lui conférer une place à part, loin des conventions, dans le concert de l'époque.
Sonate en trio en la mineur par le Concerto Italiano sous la direction de Rinaldo Alessandrini
Partita a quattro en ré mineur (mouvements 1 à 3) par Concerto Italiano, sous la direction de Rinaldo Alessandrini
Sinfonia a quattro en si♭majeur par le Concerto Italiano sous la direction de Rinaldo Alessandrini.