Son titre de gloire est d'avoir écrit la célèbre Missa pro defunctis qui par la suite fut régulièrement chantée aux obsèques des rois de France, mais ce musicien adulé, qui servit successivement trois monarques et termina sa carrière comme surintendant de la musique de Henri IV, composa bien d'autres œuvres vocales, tant sacrées que profanes, ainsi qu'une série de quarante-deux fantaisies instrumentales.
Publiées à titre posthume en 1610, les Fantaisies à 3, 4, 5 et 6 parties sont historiquement parmi les premières compositions à s'adresser à un ensemble d'instruments divers — bien que ceux — ci ne soient pas précisés - s'apparentant à un orchestre.
En dépit de leur appellation, ces Fantaisies sont encore des œuvres hautement contrapuntiques issues du motet vocal de la Renaissance. De plus, beaucoup d'entre elles prennent leurs thèmes dans des psaumes, hymnes ou autres textes liturgiques, alors que d'autres brodent sur des chansons populaires ou sur un Noël, telles les belles fantaisies sur Une jeune fillette.
Ces pièces se révèlent pleines d'invention et marquent à leur manière une étape dans le processus qui conduira à la fugue.
Eustache du Caurroy, Cinq fantaisies sur « Une jeune fillette », Ensemble Mare Nostrum, sous la direction d'Andrea de Carlo.À propos - contact | S'abonner au bulletin | Biographies de musiciens | Encyclopédie musicale | Articles et études | La petite bibliothèque | Analyses musicales | Nouveaux livres | Nouveaux disques | Agenda | Petites annonces | Téléchargements | Presse internationale | Colloques & conférences | Collaborations éditoriales | Soutenir musicologie.org.
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Dimanche 31 Mars, 2024