Claude, un opéra « pénitentiaire » de Thierry Escaich et Robert Badinter d'après Hugo
Le 27 mars 2013, l'Opéra de Lyon créera un opéra de Thoerry Escaich sur un livret de Robert Badinter, d'après Claude le Gueux de Victor Hugo, dans un mise en scène d'Olivier Py, et sou la direction musicale de Jérémie Rhorer.
  Inspiré du Claude Gueux de Hugo, le Claude de Robert Badinter et Thierry Escaich a une histoire un peu différente.
   Ce Claude a existé, les archives judiciaires de Troyes ont conservé son dossier, Robert Badinter l'a lu et relu. Mais c'est l'annonce de son l'exécution qui a inspriré Vicrot Hugo, dans un récit que Robert Badinter tient pour un de ses meilleures œuvres.
   Claude, seulement « Claude », car on perd son identité en prison, est un ouvrier de la Croix-Rousse, qui mène une vie laborieuse et heureuse avec sa compagne et sa petite fille. Pour elles, pour lui, il refuse la misère à laquelle le condamne son patron, qui licencie ses ouvriers pour mettre des machines anglaises à leur place, pour être — déjà — compétitif.
   Claude, avec ses camarades canuts, prend son fusil et court aux barricades. Condamné à 7 ans de réclusion, il est enfermé à la prison atelier de Clairvaux.
   Son amour du métier et sa haine de l'injustice, font de lui un personnage charismatique pour les détenus de Clairvaux ; le directeur de la prison veut le briser, le séparant par exemple de son ami le plus précieux, Albin. Enchaînement de l'injustice et de la violence : Claude tue le directeur. Il sera lui-même guillotiné.
  
    Du 27 mars au 14 avril 2013
Opéra de Lyon
    Musique, Thierry Escaich
Livret, Claude Badinter
    
    Orchestre et Chœurs de l'Opéra de Lyon
Chef des Chœurs : Alan Woodbridge
Direction musical : Jérémie Rhorer
    Henk Neven, Claude
Fabrice di Falco, Albin
Jean-Philippe Lafont, Le Directeur
    Mise en scène, Olivier Py. 
Décors et costumes : Pierre-André Weitz
Lumières : Bertrand Killy  
   
  
Lire l'entretien accordé à musicologie.org par Thierry Escaich, réalisé pa Frédéric Norac
 
  
  
Journées portes ouvertes du Département de culture musicale du CNSMD de Lyon
      Le Département de Culture musicale du Conservatoire national supérieure de musique et de danse de Lyon (3 Quai Chauveau, 69009 Lyon) 
    organise les mercredi 27 mars et jeudi 28 mars 2013 deux journées portes ouvertes.
      Ces journées permettront aux étudiants, élèves et enseignants de découvrir le cursus proposé 
    par le CNSMD de Lyon. Il sera possible d'assister aux cours dispensés ces deux jours. Par 
    ailleurs, deux points de rencontre, entre 13h et 14h, permettront de faire connaissance avec 
    l'équipe enseignante, de dialoguer avec elle. 
      Pour tous renseignements ou questions, vous pouvez écrire à l'adresse email suivante : emmanuel.ducreux@cnsmd-lyon.fr
      D'ores et déjà, voici quelques horaires de cours qui auront lieu lors de ces journées portes 
    ouvertes : 
      Mercredi 27 mars 2013 
      10h – 13h :   Ecriture    (Isabelle Mallié, salle C 203)
      13h – 14h :   Point de rencontre 
      14h – 16h :   Art et civilisation    (Frank Langlois, salle C 200 - autour de 1789 (Goya)
      16h – 18h :   Histoire de la musique    (Frank Langlois, salle C 200 – le répertoire symphonique)
      17h – 18h :   Bases scientifiques des techniques nouvelles    (Emmanuel Ducreux et Jean-Jacques Bénaily, salle N 230)
      18h – 19h30 : Analyse des musiques des XXe et XXIe siècles    (Emmanuel Ducreux, salle C 211 – G. Ligeti)
      Jeudi 28 mars 2013 
      9h-11h :  Analyse des musiques des XXe et XXIe siècles 
    (Emmanuel Ducreux, salle C 211 – K. Stockhausen)
      11h – 13h :  Analyse appliquée     (Ph. Gouttenoire, salle C 214 – Bartok)
      11h – 13h :   Analyse des musiques des XXe et XXIe siècles    (Emmanuel Ducreux, salle C 211 – G. Ligeti)
      13h – 14h :   Point de rencontre
      14h – 16h :  Analyse appliquée    (Ph. Gouttenoire, salle C 214 – Bartok)
      14h – 16h :  Histoire de la musique    (Charlotte Ginot, salle C 200 – Le Romantisme Allemand)
      16h – 18h :  Histoire de la musique    (Charlotte Ginot, salle C 200 – La musique soviétique)
  
   
  
Au-delà du modèle linguistique en tant que paradigme structurel et expressif de la musique. Perspectives esthétiques, historiques et socioculturelles
Par Frédérick Duhautpas —
  L'idée de comparer, voire de  rapprocher la musique du langage n'est pas nouvelle. Les rapports qu'ils  entretiennent ont fait l'objet de nombreuses réflexions au cours de l'histoire. Cette  question continue encore aujourd'hui d'occuper les esprits. Il n'est pas rare de  trouver la métaphore langagière employée dès qu'on aborde des questions d'écriture.  Ne parle-t-on pas de « syntaxe  musicale », de « phrase », de  « citation », ou encore de « dialogue entre les  instruments » ? Ne parle-t-on pas souvent de langage  pour désigner le style d'écriture d'un compositeur ? Et même d'une façon  générale, la métaphore langagière fait partie du vocabulaire musicologique  lorsqu'on parle de systèmes harmoniques, on parle souvent de langage tonal, atonal,  polytonal ou modal. Mais la comparaison ne s'arrête pas là. (+) lire la suite
  
   
  
 Bibendum Jazz Orchestra aux foyers du Théâtre de Caen le 23 mars
  Par Alain Lambert —
  
Le Bibendum Jazz Orchestra. Théâtre de Caen,  23 mars 2013.
    Photo © Christian Mariette.
  
  
  Focus jazz suite. Ce pourrait être le nom d'un des  « tableaux» joués par ce big band d'une quinzaine de musiciens, composé  ce jour de quatre trompettes, trois trombones, un tuba, un cor, cinq saxs, une  flûte, un piano, une batterie et une contrebasse, celle de Thibault Renou,  l'instigateur et présentateur. Pascal Vigier, batterie,  et Rémy Garçon, sax baryton, sans faire  partie de la formation initiale, se retrouvent très impliqués et très présents  dans cette architecture musicale complexe. (+) lire la suite 
  *
  
Jean-Jacques Rousseau, Consolations des misères de ma vie
  
  Jean-Jacques Rousseau, Consolations des misères de ma vie. Ensemble Alba, Quantum 2012 (QM 7067), par Alain Lambert
  Dans le deuxième dialogue de Rousseau, juge de Jean-Jacques,  vers 1773, le musicien-philosophe [voir notre article] inventorie « un acte  entier » de son opéra Daphnis et Cloé, une « seconde musique presque en  entier » du Devin, « plus de cent morceaux de musique en divers genres,  la plupart vocale avec des accompagnements ». Quant à son travail de copiste, il  compte « six mille pages de musique de harpe, de clavecin ou solo et concerto de  violon » en six ans. (+) lire la suite
   
  
Petites annonces
   
  Cours particuliers 'accordéon diatonique à Valence (Ain)
  Sophie Latour cherche un guitariste pour l'accompagner (Paris)
  Batteur haut niveau (Nord-Pas-de-Calais) cherche sérieux orchestre avec taf  
  
Revue de presse musicale du 27 janvier 2013
  (Culturebox) Piano sur ordonnance à l'hôpital de Voiron
   
  (7 surt 7) L'orchestre le plus original du monde
   
  (Culturebox) Rencontre avec Kellylee Evans, la nouvelle diva soul & jazz
   
  (Le Monde) Dionisio Ramon Emilio Valdés, dit «Bebo», pianiste cubain
  
  (Culturebox) Luc Arbogast, la révélation de la télé joue le troubadour à Strasbourg
   
  (France musique) Hommage au pianiste Van Cliburn (Changer de disque)
   
  (Culturebox) Un Tannhaüser de haut niveau à l'Opéra du Rhin
   
  (Libération) Bebo Valdés, larmes en paix
   
  (Culturebox) «Salomé» à Bordeaux, dans les coulisses de la création d'un opéra audacieux
   
  (Culturebox) Rachid Taha revient avec le rock épicé de «Zoom»