Né à Dessau 2 mars 1900, mort à New York 3 avril 1950.
Compositeur.
Kurt Julian Weill naît à Dessau. Il est le troisième des quatre enfants d'Emma Ackermann et d'Albert Weill, cantor à la synagogue de Dessau, (de 1899 à à 1919) et compositeur, essentiellement de musique liturgique.
De 1919 à 1918, il accomplit sa scolarité à l'école ducale Friedrich.
Ses premiers essais de composition datent de 1913.
De 1915 à 1918, il suit les leçons de piano, d'harmonie, de composition et d'orchestration d'Albert Bing, chef assistant au théâtre de la cour de Dassau.
Dessau en 1921 vue depuis la Johanniskirche. Carte postale de Franz Zabel, datée de 1928.
En 1918, il s'installe à Berlin. Il y suit les cours des philosophes Max Dessoir (1867-1947) et d'Ernst Cassirer (1874-1945).
Inscrit au Conservatoire, il suit les cours de la « Hochschule für Musik », avec Rudolf Krasselt, pour la direction d'orchestre, Friedrich Koch, pour le contrepoint et Engelbert Humperdinck pour la composition. Il n'apprécie pas les orientations de l'institution, et s'adresse à Schönberg, pour solliciter des cours privés. Mais ses moyens financiers ne le lui permettent pas.
Il compose, à cette époque, un quatuor à cordes en si mineur, une sonate pour piano, une sonate pour violoncelle, des fragments de cantate (parmi 14 œuvres retrouvées dans l'héritage de sa belle-sœur en 1983).
à l'été 1919, de retour à Dessau, il travaille trois mois au Théâtre de la cour, sous la direction de Knappertsbusch et 'Humperdinck, comme répétiteur. Puis, il est assistant du schef d'orchestre du théâtre de Lüdenscheid.
Ferrucio Busoni devant donner des cours à l'Académie des Beaux-Arts de Berlin, Humperdinck pousse Kurt Weill à postuler. Il est accepté pour une période de trois ans, à partir de juillet 1921 (Busoni meurt en juillet 1924). Il prend des cours de perfectionnement avec le pianiste et compositeur Philipp Jarnach (1892-1982), un proche de Busoni.
à partir de 1923, il donne quelques leçons privées de théorie et de composition, parmi lesquels Claudio Arrau, Nikos Skalkottas, ou Maurice Abravanel. Il signe un contrat d'exclusivité avec Universal-Edition.
En 1924, il crée à Salzbourg, son cycle de sept chansons sur des poèmes médiévaux, Frauentanz, pour oprano, flûte, clarinette, basson, cor et alto. à le fin de l'année, il commence une prolifique collaboration avec l'hebdomadaire « Der Deutsche Rundfunk »).
En 1925 il compose sa première œuvre importante, le Concerto pour violon et vents puis un opéra en un acte, sur un livret de Georg Kaeser.
Le 27 mars 1926, Der Protagonist, opéra en un acte sur un livret de Georg Kaiser est créé à l'Opéra tional (Staatsoper) de Dresde sous la direction de Fritz Busch. Cet opéra le fait connaître dans les cercles de connaisseurs.
Il se marie en 1926 avec l'actrice Lotte Lenya (Karoline Wilhelmine Blamauer). Ils divorceront, puis se remarieront en 1937.
Il crée un opéra en deux actes en Na und ? en 1927 et Royal Palace, en un acte sur un livret L. Goll.
Sa rencontre avec Betolt Brecht est déterminante.
Kurt Weill et Bertolt Brecht.
17 juillet 1927, au Festival de Baden-Baden, ils créent les Les Mahagonny Songspiel, sur des textes issus des « Hauspostille » (Sermons domestiques) de Brecht, avec des traductions en anglais d'Elisabeth Hauptmann. L'œuvre fait scandale. Cette œuvre, retravaillée donnera Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny), un opéra en trois actes.
En 1928, il crée Der Zar lässt sich photographieren (le Tzar se laisse photographier) sur un livret de G. Kaiser.
Le 31 août 1928, « Die Dreigroschenoper » ( L'Opéra de quat' sous), sur un livret de Brecht est créé à Berlin, au Theater am Schiffbauerdamm, sous la direction de Theo Mackeben, avec Roma Bahn dans le rôle de Jenny, Lotte Lenya dans ceui de Jenny, et Harald Paulsen en Mackeath. Le livret est inspiré par une traduction d'Elisabeth Hauptmann de l'Opéra des gueux (The Beggar's Opera), de Johann Christoph Pepusch et John Gay. L'œuvre fait scandale et devient très populaire dans le monde entier, les revenus de cette œuvre, lui permettent de se consacrer à la composition. Le succès, s'emplifie après guerre, quand la complainte de Mackie-Messer devient un standard du jazz, après les interprétations de Sidney Bechett et de Louis Armstrong.
Erich Pontons (Peachum), Harald Paulsen (Mackeath), Roma Bahn (Polly), dans l'Opéra de quat'sous, à Berlin en 1928. Mise en scène d'Erich Engel, costumes de Caspar Neher.
Le 7 février 1929, la suite Kleine Dreigroschenmusik, réalisée d'après l'Opéra de quat'sous, pour instruments à vent, est créée à Berlin sous la direction d'Otto Klemperer.
Affiche de la première représentation de l'Opéra de quat'sous. Berlin Theater am Schiffbauerdamm, 31 août 1928.
Projet de décor pour l'Opéra de quat'sous d'Ernst Preusser, Dresde 1929.
Sur des textes de Brecht, il compose, toujours en 1929, la cantate Der Flug der Lindberghs (le Vol de Lindbergh). Le 22 mai la cantate Das Berliner Requiem, sur un texte de Brecht, est créée à la Radio de Francfort sous la direction de Ludwig Rottenberg.
Le 9 mars 1930, la création de Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny au Neues Theater de Leipzig, provoque un immense scandale. Son origine judaïque et ses sympathies pour le communisme n'y sont pas étrangères. L'orchestre est dirigé par Gustav Brecher, la mise en scène est de Caspar Neher, scénographe, un proche collaborateur de Brecht
En février 1931, Kurt Weill et Bertolt Brechtt s'opposent sans succès à la sortie du film L'Opéra de quat' sous de Georg Wilhelm Pabst, qu'ils estiment être une utilisation abusive de leur œuvre.
Ce film était en deux versions, une allemande (avec Lotte Lenya dans le rôle de Jenny) et une française, avec Margo Lion (Jenny), Albert Préjean (Mackie), Florelle [Odette Rousseau, 1898-1974] (Polly Peachum), Lucy de Matha (Mme Peachum), Gaston Modot (Jeremiah Peachum), Jacques Henley (Tiger Brown), François Julien Bontemps, sus le psudonyme de Bill-Bosketts (le chanteur de complaintes), Antonin Artaud (un mendiant).
Florelle a enregistré, à Berlin en 1931, la « Complainte de Mackie » (créée en français par François Julien Bontemps), orchestre placé sous la direction du compositeur Jean Lenoir.
4857 3/4 BKP-Polydor 522171, 1931.Le 10 mars 1932, il crée Die Bürgschaft (la Caution), un opéra en 3 actes, sur un livret de Caspar Neher, à l'Opéra de Berlin, sous la direction de Fritz Stiedry. En décembre, il est à Paris, où Mahagonny-Songspiel et Der Jasager sont chaleureusement acueillis à la Salles Gaveau.
Kurt Weill et Lotte Lenya, à leur domicile, en 1942.
Le 18 février 1933, Der Silbersee : ein Wintermärchen (Le Lac d'argent : un conte d'hiver »), « pièce avec musique », sur un livret de Georg Kaiser, est créé simultanément à Leipzig, Erfurt et Magdebourg.
L'ensemble de son œuvre est interdit par les nazis. Menacé, Kurt Weil émigre à Paris en mars 1933. Universal ayant révisé son contrat à son désavantage, il en obtient la suspension, et s'igne cher l'éditeur parisien Heugel.
Le 7 juin de la même année, son ballet Les Sept Péchés capitaux (Die Sieben Todsünden), « ballet anté » (par Lotte Lenya), sur un argument de Brecht, est créé à Paris, au Théâtre des Champs-élysées, sous la direction de Maurice Abravanel et dans une chorégraphie de Georges Balanchine. Le 26 novembre, lors d'un concert Salle Pleyel, où des extraits du Der Silbersee sont joués, le compositeur Florent Schmitt, hurle « Vive Hitler ! », soutenu par une partie de la salle. Des journaux parisiens s'en prennent à Kurt Weill, notamment Lucien Rebatet qui dénonce le « virus judéo-allemand ».
Bien que l'on puisse, malheureusement, s'y tromper, M. Schmitt demande avant tout aux Parisiens combien de temps ils supporteront sans murmure le monopole d'Israël sur notre vie musicale. Il ne s'agit nullement de contester leur place à un Horowitz, une Wanda Landowska Mais, pour un grand virtuose juif, nous comptons, chaque année des centaines de médiocres ou d'indésirables, bénéficiant le plus aisément du monde d'une formidale organisation internationale de réclame et d'habile solidarité, de coteries politiques ou diplomatiques, auxquels nous n'exposons trop souvent que notre badauderie. Neuf fois sur dix, le virtuose d'exportation, plaie de nos concerts par son astucieuse vulgarité, est un juif. L'on a trop souvent invoqué, en sa faveur, les « droits imprescriptifs » de l'esprit. L'exode des juifs d'Allemagne tournant à l'invasion, Paris est en train de devenir la capitale intellectuelle du « Peuple élu », semant autour de nous tous les germes de décadence qu'il porte depuis les Pharaons.
Lucien Rebatet, Une apostrophe de M. Florent Schmitt, dans « Action française », 2 décembre 1933
La même année, Weil rencontre Jean Cocteau, et compose une musique pour l'un de ses poèmes, en allemand, Es regnet (il pleut).
Ich frage nichts.
Ich darf nicht fragen,
Denn du hast mir gesagt : « Frage nicht ! »
Aber kaum höre ich deinen Wagen.
Denke ich : Sagen, oder nicht sagen ?
Er hat alles auf dem Gesicht.
Glaubst du denn daß nur der Mund spricht ?
Augen sind wie Fensterglas.
Durch alle Fenster sieht man immer,
Schließt du die Augen ist es schlimmer.
Meine Augen hören etwas,
Etwas anderes meine Ohren,
Für Schmerzen bin ich denn geboren
Laß mein Gesicht am Fenster, laß ;
Die Sonne darf jetzt nicht mehr scheinen !
"Es regnet," sagt das Fensterglas.
Es sagt nur was es denkt !
Laß uns zusammen weinen...
...zusammen weinen...
Pour la radio, il compose la musique pour « La Complainte de Fantomas » de Robert Desnos (musique perdue), donnée le 3 novembre 1933.
La musique a été reconstituée « de mémoire ». Elle a été remontée le 20 novembre 1960 avec Léo Ferré, François Maistre, Roger Blin, Henri Virlojeux, Henri Cremieux, Sylvia Monfort, etc. En intégral sur le site de l'INA
En mai 1934, il comppose deux chansons, sur des poèmes de Maurice Madre (1877-1941), pour Lys Gauty (1908-1994) : Je ne t'aime pas et La complainte de la Seine.
Lys Gauty, La complainte de la SeineLe 11 octobre 1934, Bruno Walter dirige sa deuxième symphonie au Concertgebouw d'Amsterdam.
Il compose la musique de scène et les chansons pour Marie Galante, une pièce de Jacques Deval, créée au Théâtre de Paris, le 22 décembre 1934, avec Pierre Alcover (Staub), Valéry Inkijnoff (Tsamatsui), Serge Nadaud (Crawbett), Massoudre Gallet (Galler), Joe Alex (Josiah), FLorelle (Marie), Léda Swan (Poldine), Yvonne Yma (Tapia), Nita Raya (Gloria), Junie Astor (Soledad).
Il y a 14 numéros musicaux dont 7 chansons ou chœurs chantés:
En 1935, il crée à Londres A Kingdom for a Cow (Un royaume pour une vache), sans grand succès.
Le 10 septembre 1935 Kurt Weill, accompagné de Lotte Lenya, arrive à New York, pour assurer la création en décembre de Der Weg der Verheissung, adapté pour New York sous le titre de The Eternal Road.
Il y trouve un accueil favorable, et ne quittera plus le pays. Revendiquera le fait d'être un compositeur américain. Il se spécialise dans la composition de musiques de films, de chansons et des comédies musicales :
Johnny Johnson, en trois actes, sur un livret de Paul Green, créé à New York par le Group Theater (19 novembre 1936)
The Eternal Road, en quatre parties, sur un livret de Franz Werfel, créé au Manhattan Opera House (4 janvier 1937)
Musique de You and Me, film de Fritz Lang (1938)
Knickerbocker Holiday, comédie musicale en deux actes sur un livret de Maxwell Anderson, créé à New York, au Ethel Barrymore Theatre, sous la direction de Maurice Abravanel (19 octobre 1938)
Lady in the Dark, en deux actes sur un livret de Moss Hart et des paroles d'Ira Gershwin, créée à l'Alvin Theater de New York sous la direction de Maurice Abravanel (23 janvier 1941)
We will never die, spectacle musical, créé au Madison Square Garden de New York (9 mars 1943).
En 1943, il obtient la nationalité américaine.
One Touch of Venus, comédie musicale, sur un livret de S. J. Perelman et Ogden Nash, créé à l'Imperial Theater de New York, dans une mise en scène d'Elia Kazan et sous la direction de Maurice Abravanel (7 octobre 1943).
Musique de Salute to France, un film de de Jean Renoir (1944).
Street Scene, sur un livret d'Elmer Rice, créé à Philadelphie (16 décembre 1946). Repris à New York l'année suivante, ce spectacle fait un triomphe.
Street Scene, acte II, Houston Grand Opera 1994.
Lost in the Stars, sur un livret de Maxwell Anderson d'après le roman d'Alan Patton Cry, créé au Music Box Theater de New York, dans une mise en scène de Rouben Mamoulian et sous la direction de Maurice Levine (30 octobre 1949)
Willy Grill (1883-1957), dans le rôle de Peachum; dans Die Dreigroschenoper, Hamburg, Deutsches Schauspielhaus, Haus Altona, 1945.
Les oeuvres de Kurt Weil sont éditée par Universal Edition à Vienne jusqu'en 1933, puis par Chappell & Co. à New York
Enikö Szilágyi, De Kurt Weill à Paris (chansons de Kurt Weill, Jean Musy, Janna Blbulyan) Saphir Productions, 2010.
Lire la présentation détaillée
Weill, Die Sieben Todsünden, Les Sept pêchés capitaux,Berg,Lulu Suite,Angelina Réaux, Hugo Munday, Mark Bleeke, Peter Becker, Wilbur Pauley, New York Philharmonic, Kurt Masur, dir., Enregistré à New York en 1993, Teldec, 4509 95029
Kurt Weill, Die Sieben Todsünden,
Les Sept pêchés capitaux,
Mahagony Songspiel
Ute Lemper,
RIAS Berlin Sinfonietta
John Mauceri, dir,
DECA
Kurt Weill, Berliner Requiem, Vom Tod im Wald, Violinkonzert,Alexandre Laiter (ténor), Peter Kooy (basse), Elisabeth Glab (violon), Ensemble Musique Oblique, La Chapelle Royale, Philippe Erreweghe, dir, Harmonia Mundi HMC 901422, 1992
Kurt weill, This is the Life, and other unrecorded songs,Steven Kimbrough, baryton, Dalton Baldwin, piano, Arabesque Z 6579, 19880
Kurt Weill, Bethold Brecht, Die Dreigroschenoper, L'Opéra de quat'sous,Maw Raab, HK Gruber, Nina Hagen, Sona MacDonald, Hannes Hellman, Winnie Böwe, Timna Brauer, Jürgen Holtz, Ensemble Modern, HK Gruber, dir., Enregistré en mars 1999, BMG 74321 66133
Kurt Weill, Bethold Brecht, Die Dreigroschenoper, L'Opéra de quat'sous,Version originale du Théâtre de l'Est Parisien, Maurice Barrier - Albert Médina - Rose Thiéry - Marie-Claude Mestral - Pierre santini - Sabine Lods - Arlette Téphany - Victor Garrivier - Albert Robin - Jean Bany - Maxime Casa, Orchestre sus la direction d'Oswald d'Andrea, Enregistrement au Théâtre de l'Est Parisien (TEP) et en studio en 1970 (Les parties parlées sont enregistrées en public, les parties musicales le sont en studio, avec collages d'applaudissements), Jacques Canetti 589 706
Kurt Weill, Bethold Brecht, Die Dreigroschenoper,René Kollo - Ute Lemper - Milva - Mario Adori - Helga Dernesch - Wolfgang Reichmann - Susanne Tremper - Rolf Boysen, RIAS Berlin Sinfonietta, John Mauceri, dir., DECCA 430 075 (1989)
Kurt Weill,Der Jasager (texte de Bethold Brecht),Down the valley (texte de Arnold Sundgaard), Ilana Davidson - Marc Acito - Donald Collup _ James Mabry - Donald P. Lang, Fredonia Chamber singers, Kammerchor der Universität Dortmund, Orchester Campus Cantat 90, Willi Gundlach, dir, Enregistré à Dortmund en 1991, CAPRICCIO, 1991
Kurt Weill, Berlin, Paris, Broadway 1928-1938,100e anniversaire, enregistrements originaux, EPM 984982 (2 CD's),CD 1 - L'Opéra de quat' Sous. Marck Weber : 1. Tanzpotpourri Aus "Die Dreigroschenoper" — Lotte Lenja, Erika Heimke, Kurt Gerron, Erich Ponto, Wllly Trenk-Trebitsch : 2. Ouverture & Moritat ; 3. Seera über Jenny ; 4. Kanonensong ; 5. Liebeslied ; 6. Barbarasong ; 7. Erstes Dreigroschen Finale ; 8. Abschied ; 9. Zuhalterballade ; 10. Ballade Vom Angenehmen Leben ; 11. Eiffersuchtsduett ; 12. Zweites Finale ; 13. Lied von der Unzulanglichkeit Menschlichen Lebens ; 14. Moritat & Schluss-choral — Lewis Ruth - Theo Mackeben : 15. Kanonensong — M. Buresova : 16. Barbarasong — Florelle : 17. Complainte de Mackie ; 18. Le Chant de Barbara — Albert Préjean, Jacques Henley, Margo Lion : 19. Chant des Canons ; 20. Chant d'amour ; 21. Tango Ballade ; 22. Ballade de la vie agréable — Margo Lion : 23. La Fiancée du pirate — Carola Neher, Kurt Gerron, Arthur Schroeder ; 24. Die Songs der "Dreigroschenoper" — Bertolt Brecht : 25. Die Moritat von Mackie Messer ; 26. Ballade von der Unzulanglichkeit Menschlichen Lebens. CD 2. Damia :1. Complainte de Mackie — Lys Gauty : 2. Le Chant de Barbara — Marianne Oswald : 3. Chant des Canons. Mahagonny. Lotte Lenja : 4. Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny ; 5. Alabama Song ; 6. Denn wie man sich Bettet, so Liegt Man. Happy End : Lotte Lenja : 7. Surabaya.Johnny : 8. Bilbao-Song. — Lewis Ruth : 9.Matrosen Song. — Marianne Oswald : 10. Surabaya- Johnny. Der Silbersee. Ernst Busch : 11. Der Backer Backt im Morgenrot — 12. Das Lied vom Schlaraffenland. Chansons & Marie-Galante. Lys Gauty : 13. Complainte de la Seine ; 14. Je ne t'aime pas — Florent : 15. Le Grand Lustucru ; 16. J'attends un navire ; 17. Le Roi d'aquitaine ; 18. Les Filles de Bordeaux. — Lys Gauty : 19. J'attends un navire.Knickerbocker Holiday. Walter Huston : 20. September Song ; 21. The Scars.
Jean-Marc Warszawski
Révision 24 avril 2004
12 juin 2005
10 avril 2010
mise à niveau iconographie et miroir de page, 26 mai 2017
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Lundi 8 Juillet, 2024