Neukomm Sigismund (Ritter von ; chevalier de), né à Salzburg 10 juillet 1778, mort à Paris, 3 avril 1858.
Compositeur, organiste virtuose, théoricien, critique, chef d'orchestre. Il a contribué à faire connaître les œuvres de Haydn et de Mozart en Europe.
Son père, David, est maître d'école. Il a 14 frères et sœurs dont élisabeth (1789-1816) qui sera une chanteuse renommée à Vienne et Anton qui enseignera au conservatoire de Rouen.
En 1785, son premier professeur de musique est Franz-Xaver Weissenauer, organiste à la cathédrale de Salzburg, puis à partir des années 1790, il suit des cours avec Johann Michael Haydn (1767-1806, le frère de Joseph) titulaire depuis 1781 de l'orgue de la cour et de la cathédrale de Salzburg en remplacement de Mozart. Il étudie au lycée bénédictin de Salzburg.
Sigismund Neukomm, Requiem (1868). Kusatsu Academy Chorus, Festival Brass Ensemble, Jörg Ewald Dähler, Fumiaki Kuriyama, Claudio Brizi, Edith Mathis.
En 1794 il est organiste à l'église de l'Université, où il suit des études de philosophie et de mathématiques, et en 1796, aide-répétiteur au théâtre de la cour. À la fin du mois de mars 1797, il s'installe à Vienne, où il est élève de Joseph Haydn dont il deviendra plus tard l'homme de confiance. Il se consacre aux sciences naturelles et à la médecine, et donne des cours de piano et de chant. Il a entre autres élèves Anna Milder (1785-1838) et le dernier fils de Mozart, Wolfgang.
En janvier 1804, il dresse la liste de ses compositions qui comporte plus de 2000 numéros (une copie au département de la musique de la Bibliothèque nationale de Paris).
En 1804, avec l'appui de Joseph Haydn, il se rend en Russie, où il est pendant une année maître de chapelle au Théâtre allemand de Saint-Petersburg, puis il est actif dans diverses villes comme chef d'orchestre (Stockholm en 1806), compositeur ou critique. En 1807, il est Membre de l'académie royale de Stockholm.
Sigismund von Neukomm, Grande Sinfonie heroïque, opus 19 (I. Andante sostenuto - allegro cons spirito), Die Kölner Akademie sous la direction de Michael Alexander Willens.
Il est de retour à Vienne en 1808, devient la même année membre de la Société philharmonique de Salzburg. En 1810, il choisit d'établir sa résidence à Paris. Il se lie d'amitié avec Gossec, Grétry, Cherubini. Il fréquente les salons Talleyrand, et y remplace au piano Dussek qui est mort en 1812.
En 1814 il accompagne Talleyrand au Congrès à Vienne, où son Requiem à la mémoire de Louis XVI est joué, ce qui lui vaut d'être fait chevalier de la Légion d'honneur par Louis XVIII (d'où peut être son titre de chevalier, Archives Nationales, L1982060). La même année, il fait édifier une simple tombe pour Joseph Haydn, avec comme épitaphe, un canon énigmatique de sa composition Non omnis moriar.
Canon énigmatique de Sigismund Neukomm pour la pierre tombale de Joseph Haydn.
Le 2 avril 1816 il est dans la suite du comte de Luxembourg dans une mission diplomatique à Rio de Janeiro au Brésil, propice à ses activités. Il enseigne à la cour du roi Johanns VI, dirige des œuvres de Mozart et de Haydn, mène des observations entomologiques et botaniques.
Lors de la révolution brésilienne, il accompagne la cour de Jean VI à Lisbonne, regagne Paris en 1821 et revient au service de Taleyrand.
Il a quitté Rio-Janeiro le 15 avril 1821, à bord de la Mathilde, embarqu à Pernambuco. Il atteint Lisbonne le 31 juillet, embarque le 6 septembre, débarque au Havre le 28. Il part du Havre 22 octobre, pour arriver le lendemain à Paris.
O Amor Brazileiro (1819), Rosana Lanzelotte (Pianoforte).
Il entreprend de nombreux voyages : 1826, en Italie ; 1827, en Belgique et en Hollande ; 1929, en Angleterre ; 1834 en Algérie, la même année il prend part au festival de Birmingham ou il semble faire une grande impression ; 1837, à Mayence où il prend part aux «Gutenberg-Feiern» ; 1838 en Autriche ; 1840 en Suisse et de nouveau à Mayence. Des projets de voyage en Afrique du Nord et en Orient n'ont pas été réalisés. Le 4 septembre 1842, il prononce le discours d'inauguration pour le monument à la mémoire de Mozart à Salzburg et dirige son Requiem les jours suivants. Il inaugure à Paris le nouvel orgue Cavaillé-Coll de l'église des Billettes. En Juillet 1845 il inaugure celui de la chapelle royale de Dreux. Il consacre ses dernières années à la composition. Il est enterré à Paris, au cimetière de Montmartre où son frère Anton repose également.
Sigismund Neukomm, À la Mémoire de notre ami Fr. Chopin. Pam Robison, harmonium, Reed Organ Society's gathering in Woodstock, Ontario 5 octobre 2013.
Il fut l'ami, entre autres de Lamartine, Mendelssohn, Moscheles. Il était docteur en musique de l'Université de Dublin.
Catalogue des œuvres (incomplet)
On décompte environ 1300 œuvres (pas les 2000 annoncées en 1804) : opéras, drames lyriques, symphonies, ouvertures, concertos, fantaisies pour orchestre, musique de piano, harmonium (orgue expressif), oratorios, une quinzaine de messes, Te Deum, cantates, psaumes, environ 200 romances, des duos, trios, marches militaires, danses, des arrangements, 57 pièces pour orgue.
1799, VI Variations sur le chanson national: Gott erhalte den Kaiser, 799 (BSB Mus.ms. 7090).
1800, arrangement sur Joseph Haydn, Die Schöpfung, conducteur piano(Artaria, Wien 1800)
1802, arrangement sur Joseph Haydn, Die Jahreszeiten pour quatuor de cordes (Mollo, Wien 1802 ; conducteur piano, Mollo, Wien 1802)
1802, arrangement sur Joseph Haydn, Die Worte des Erlösers am Kreutze, (en allemand et italien, conducteur piano, Mollo, Wien 1802)
1804, Alexander am Indus, opéra (livret de F. Treitschke et F. W. Hunnius), créé le 27 septembre 1804 à Saint-Petersburg ; version révisée, 11 février 1805 Saint-Petersburg)
1804, Der Nachtwächter, intermezzo comique (livret de F. Treitschke et F. W. Hunnius 1804) Peut être identique à Es geht in der Ehe nicht ohne Kummer oder Schlechte Belohnung pour einen Nachtwächter (Moscou, 1806) et Ehestand, Wehestand (Moscou,1806)
1804, Die neue Oper oder Der Schauspieldirektor, opéra comique (Vienne 1804 ; Moscou 1806. Peut être identique à Das Theatergenie im Gedränge (Königsberg, 1807)
1804, Fantaisie, opus 1 pour piano (Artaria, Wien 1804)
1804, Concerto pour piano et orchestre, opus 12.
1805, Die Braut von Messina, introduction et choeur (livret de Schiller, composé à Saint-Petersburg en 1805)
1808, Arrangements sur Leopold L. Mozart, Violin.-Schule ( Mollo, Wien vers. 1808)
1809, Posse Niobé, tragédie lyrique composée à Montbéliard en 1809
1809, Phantasie op. 9 pour piano 4 mains (Kühnel, Leipzig 1809 ; Hofmeister, Leipzig 1856)
1809, Quintette pour clarinette (ou hautbois), 2 violons, alto et violoncelle op. 8 (Kühnel, Leipzig 1809).
1809-1810, 3 chansons, sans titre, (BSB Mus.ms. 1646)
1810, Charles IX, drame historique (livret de Kunst et Charlataney), créé le 31 octobre 1810 à Saint-Petersburg en russe
1810, Phantasie op. 11 (Breitkopf und Härtel, Leipzig vers 1810).
1810, Grande sonate, pour le piano forte, avec violon non obligé, opus 16. Hamburg, vers 1810.
1814, Sonate en la majeur pour piano op. 14 (Peters, Leipzig vers 1814 ; nouvelle édition dans «Wiener Meister um Mozart und Beethoven» Universal Edition, Wien 1935.
1814, Requiem à la mémoire de Louis XVI.
1814, Elégie harmonique pour le pianoforte sur la mort de J. L. Dussek. Leipzig 1814.
1815, 5 Variations sur Gott erhalte den Kaiser pour piano (Eder, Wien vers 1815)
1815, Die Alpenhirten, prague 1815
1815, Missa pro defunctis pour 4 voix, chœur et orgue avec marche funèbre pour cuivres (Peters, Leipzig, 1815).
1816 (environ), Nocturne pour pianoforte et violon, opus 18, Leipzig, vers 1816.
1817, Vor- und Zwischenspiele, nebst e. Trauermarsch für d. Weidingersche Inventionstrompete, 4 Hörner u. 3 Posaunen zu d. Vocal-Requiem. Leipzig, 1817.
1817, grande symphonie héroïque, opus 19.
1818, Quintuor : Une fête de village en Suisse en sol majeur, 2 violons, 2 altos, violoncelle (Simrock, Bonn 1818).
1818, Marche religieuse et chevaleresque, à grand orchestre pour la fète de l'ordre du Christ. Stimmen, Leipzig, vers 1818.
1820, Le retour à la vie, Grande Sonate pour piano op. 30 (Breitkopf und Härtel, Leipzig 1820)
1821, Phantasie op. 27, (Breitkopf und Härtel, Leipzig 1821)
1821, Libera me, Domine pour chœur
et orchestre (complément au Requiem de Mozart). éditions Symétrie,
Lyon, 2006
1822, Symphonie en mi bémol op. 37 (Breitkopf und Härtel, Leipzig 1822 ; ,piano 4 mains (Breitkopf und Härtel, Leipzig 1834)
1823, Stabat mater pour 4 voix, double-choeur et orgue ad libitum (Breitkopf und Härtel, Leipzig 1823)
1824, Der Ostermorgen (texte de Ch. A. Tiedge) cantate pour 3 solistes, chœur et orchestre (Breitkopf und Härtel, Leipzig 1824 ; conducteur piano, nouvelle édition (Breitkopf und Härtel, Leipzig 1887 ; nouvelle impression (Breitkopf und Härtel, Leipzig 1933).
1824, O amor Brazileiro (L'amour Brésilien), caprice pour le pianoforte sur un Londũ Brésilien, opus 37. Leipzig 1824.
1825, 7 chants (Breitkopf und Härtel, Leipzig 1825)
1825, O amor brasileiro caprice pour piano, op. 38 (Breitkopf und Härtel, Leipzig 1825)
1827, Christi Grablegung, oratorio sur un texte de Friedrich Gottlieb Klopstock, opus 49.
1827, Tantum ergo en ré majeur. Dans «Österreichische Kapel Meister» (3, 1) Doblinger, Wien 1947.
1832, Hymne de la nuit sur un poème d'A. de Lamartine pour 4 solistes, choeur, orchestre, op. 60, (Schott, Mainz 1832 et 1856 ; traduit par W. Ball, Hymn of the Night, Händel and Haydn Society, Boston 1837)
1832, Das Gesetz des alten Bundes, Oratorium in zwei Abtheilungen, sur un livret Christian Karl Josias vonBunsen. Vers 1832.
1832, Mount Sinai, or the ten commandments, an oratorio in 2 parts. London 1832.
1834, David (texte de J. Webbe), piano (London 1834)
1835, Rolands wife, pièce lyrique composée à Londres en 1835.
1836, 37 morceaux, pour l'orgue expressif qui pourront servir également pour l'orgue ordinaire ou pour le piano-forté. Paris, vers 1836.
1836, Messe, à 2 voix egales acct. d'orgue, Mayence ; Anvers, vers 1836.
1837, Te Deum laudamus, comp. pour la f̂ete d'inauguration du monument de Jean Gutenberg à Mayence ; exécuté le premier jour de la f̂ete de l'inauguration 14 Aôut 1837. Mayence 1837.
1837, Messe de requiem à trois parties en chœur, avec accompagnement de grand orchestre. Leipzig 1937.
1839, Messe pour trois voix égales avec ou sans orgue (Schott, Mainz 1839)
1840, 24 Morceaux pour l'orgue expressif ou pour l'orgue ordinaire [2 v.]. Canaux, Paris vers 1840.
1840, Der Ostermorgen von C. A. Tiedge. In Musik gesetzt von Sigismund Neukomm.
1841, Große Fest-Cantate zur vierten Säcularfeier der Erfindung der Buchdruckerkunst durch Johann Gutenberg in Mainz am 24. Juni 1840.
1841, Christi Auferstehung (texte d'après Klopstock), piano (Schott, Mainz 1841).
1841, Die Liturgie der stillen Woche in Musik ges. mit Benützung älterer Meisterwerke. Hamburg 1841.
1842, A selection of Psalms and Hymns (textes de H. et J. Gwyther) (Mainzer, London 1842)
1842, Christi Himmelfahrt (texte d'après Klopstock.), piano (Schott, Mainz 1842)
1842, Die Liturgie der stillen Woche (avec le ré-emploi de maîtres du passé) (Perthes, 1842).
1842, Fromme Bitten : für 4 Männerstimmen ohne Begl.
1843, Lobet den Herrn, cantate pour solistes, chœur et orchestre (conducteur piano Bindernagel, Friedberg in der Wetterau)
1844, Missa Pax animae pour choeur mixte et orgue (Schott, Mainz 1844)
1844 : Requiem pour 4 voix d'hommes et accompagnement (écrit pour la Chapelle royale de Dreux, à la mémoire au duc Ferdinand d'Orléans).
1844, Sonate à quatre mains, arrangée pour orgue expressif et piano forte par Sigismond Neukomm ; composée par Mozart.
1846, Pfingstfeier (texte de Bunsen) cantate pour solistes, choeur, orchestre (conducteur piano, Simrok, Bonn 1846).
1850, Grand Septuor de Beethoven, opus 20, arrangé pour piano et orgue expressif par le chevalier Sigismond Neukomm . opus 38.
1850-1851, À la mémoire de notre ami Fr. Chopin, élégie harmonique pour orgue expressif (harmonium) ou piano.
1853, 12 Chöre für Singvereine pour 2 sopranos, ténor, basse (Kistner, Leipzig 1853).
1857, Symphonies de Joseph Haydn, arrangées pour piano et orgue expressif, ou harmonium, par Le chevalier Sigismond Neukomm.
1858, Elementary Method for Learning to Play the Organ, Novelle & Co., London 1858.
1868, Idomeneo... Choeur o voto tremendo ! spettacolo orrendo !, arrangé pour piano et ... harmonium par ... Sigismond Nenkomm.
1859, Symphonie à grand orchestre, composée et arrangée pour piano et orgue expressif ou harmonium par le Chevalier Sigismond Neukomm, œuvre posthume.
1860, Recueil de 40 motets à 4 voix égales avec accompagnement d'orgue (Grand Séminaire, Beauvais 1860).
1860 (?), Messe du T. S. Sacrement et Quam dilecta, à 4 voix d'hommes ; [avec orgue] ; comp. spécialement pour les élèves de l'Institution S.t Vincent à Senlis. Paris (?) 1860.
1861, Cadence pour le 8e. Concerto en ré min de Mozart, pour le piano.
1862, Marche funèbre sur la mort d'un héros, extrait de la sonate oeuv. 26, pour piano et orgue-expressif ou harmonium par le chevalier Sigismond Neukomm . Oeuvre posthume.
sd. Grand dramatic Fantasia pour orgue, Novelle & Co., London
sd. Quintuor dramatique : L'amante abandonnée en la majeur pour 2 violons, 2 altos, violoncelle (Simrock, Bonn).
s.d., Acte de soumission aux dessins de la Providence, composé par S. A. R. Mme Elisabeth de France, mis en musique par le Chevalier Sigismond Neukomm, piano [fac-similé numérique BnF]
Anleitung, sich des musikalische Chronometers zu bedienen. Wien 1815.
Rio de Janeiro. Dans « Allgemeine Musikalische Zeitung » (29) . Leipzig 1820, p. 501-503
Bibliographie
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ALEGRE MANUEL DE ARAÚJO PORTO, Apontamentos sobre a vida e obras do Padre José Maurício Nunes Garcia. Dans «Estudos Mauricianos», Funarte, Rio de Janeiro 1983, p. 88
Allgemeine Musikalische Zeitung. Leipzig. Mai 1817, septembre 1818, juin 1820, juillet 820
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PELLEGRINI G., Sigismund Ritter von Neukomm. Dans «Mitteilungen der Geschichte für Salzburger Landeskunde» (76), 1936
TAUNAY AFONSO DE ESCRAGNOLLE, A Missão Artística de 1816. «Temas Brasileiros» (34), Editora Universidade de Brasília, Brasília 1983
Discographie
9
grandes études pour orgue,
Erik Feller,
Orgue de la cathédrale de la
Almundena, Madrid,
Enregistré les 23-25 juin 2002
Disques ARION, ARN 68586 (2002).
étude n° 1 en ut majeur (maestoso)
— étude
n° 2 en fa majeur (andantino) — étude n°
8 en fa majeur (andante) — étude n°
10 en sol majeur (pastoral-andantino) — étude
n° 3 en ré majeur (maestoso) — étude
n° 20 en ut majeur (andante-sostenuto) — étude
n° 4 en la majeur (andantino) — étude n°
19 en ut majeur (andante) — étude n° 7
en ut majeur (andantino).
Sigismund
Neukomm, Messe de Requiem Edith Mathis (soprano),
Claudio Brizi (organ),
Yoshiyuki Itoda, Masae Suzaki, Atsuko Kaneko,
Koichi Yonenaga,
Festival Bras Ensemble,
Jôrg Ewald Dähler, dir
Kusatsu Academy Chorus,
Fumiaki Kuriyama, chorus
conductor.
Franz Schubert (1797-1828),
Offertium il B-flat
D. 936,
Ernst Haefliger (tenor),
Jôrg Ewald Dähler, dir
Neukomm, Messe de Requiem : 01 Requiem
; 02 Kyrie ; 03
Dies irae ; 04 Offertorium ; 05 Hostias ; 06 Sanctus
; 07
Benedictus ; 08 Agnus Dei ; 09 Requiem ; 10
Libera me ; 11 Dies Illa — 12 - Franz Schubert (1797-1828)
: Offertium il
B-flat D. 936.
Canon énigmatique de Sigismund Neukomm pour la pierre tombale de Joseph Haydn.
9
grandes études pour orgue,
Erik Feller, 
Sigismund
Neukomm, Messe de Requiem
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