Nikolaï Karlovitch Medtner ; Николай Карлович Метнер.
Biographie ; catalogue des œuvres ; bibliographie ; discographie.
Né à Moscou, 5 janvier 1880, mort à Londres, 13 novembre 1951.
La famille, aisée, originaire de Suède et du Danemark, est installée depuis deux générations en Russie. Nikolai Medtner est le plus jeune de ses cinq frères et sœurs.
Dès l’âge de six ans, il bénéficie des leçons de piano de sa mère, puis de son oncle, Fyodor Goedicke. Il intègre le Conservatoire de Moscou en 1892. Il y étudie le piano sous les directions successives de A.I. Galli, (Paul) Pavel Pabst, Vassili Sapelnikov et Vassili Safonov. Il obtient, en 1900, la médaille d’or du meilleur pianiste de l’année.
Il a également suivi les cours de théorie musicale de Nikolay Kashkin, et les cours d’harmonie avec Anton Arensky, mais il demeure un autodidacte pour ce qui concerne la composition. Il abandonnera même la classe de contrepoint de Sergueï Taneïev. Il se classe honorablement au Concours Rubistein de 1900.
Après une semaine de vacances en Autriche avec son père, de retour à Moscou, sa carrière de virtuose s'organise. Il se produit, à Moscou, à Saint-Pétersbourg, Safonov lui planifie une tournée européenne. Medtner décide alors qu’il sera compositeur.
Il publie en 1903 son premier opus, alors que sa musique commence à être jouée. Sa sonate en fa mineur, opus 5, créée en 1904, attire l’attention du célèbre virtuose polonais Josef Hofmann, qui s’en confie à Sergueï Rachmaninov.
Il gagne une bonne renommée à Moscou. Il reçoit en 1909, le Prix Glinka pour ses mélodies sur des poèmes de Wolfgang Goethe, ses opus 15 et 17 de 1907 et de 1908. Il est nommé au conseil consultatif des Éditions Russes et obtient un poste de professeur de piano au Conservatoire de Moscou. Poste qu’il occupe un premier temps qu’une année. En 1916, le prix Glinka récompense ses sonates pour piano opus 25 no 2, et opus 27.
Mais ses efforts pour faire connaître sa musique en Allemagne, notamment en 1904-1907, ne touchent pas la critique.
Nikolai Medtner en 1910.
Nikolai Medtner, concerto pour piano no 3, « Ballade », Paulius Andersson (piano), Orchestre philharmonique national de Lituanie, sous la direction de Modestas Barkauskas. Enregistrement public.Nikolai, Anna et Emil Medtner, Crimée, 1914.
Il réintègre son poste de professeur de piano en 1915.
Il se marie en 1918 avec Anna Mikhaïlovna Bratenskaïa, qui fut d’abord la femme de son frère Emil.
Il quitte son enseignement du piano en 1919.
C’est à Berlin qu’il s’installe avec son épouse en 1921, pour échapper aux troubles de la Révolution d’octobre 1917 (Il s'est fait naturaliser lithuanien*). Il n’y suscite pas d’intérêt. Rachmaninov, devenu un proche ami, le soutient financièrement et lui organise une tournée américaine en 1924-1925.
Après cette tournée, il se fixe à Paris sans plus de succès qu’à Berlin. Hors d’un petit cercle russe, il y a peu de contact, sinon le compositeur et organiste Marcel Dupré (et de sa fille Marguerite, pianiste), qui l’admire et le soutient.
En février 1927, Medtner effectue une tournée de concerts de trois mois en Union soviétique.
En 1928, il séjourne deux fois en Angleterre, où il est nommé membre honoraire de la Royal Academy of Music et où il joue son deuxième concerto lors d’un concert de la Royal Philharmonic Society.
Pour des raisons financières urgentes, il entreprend en 1929-1930 une seconde tournée en Amérique du Nord, incluant le Canada, mais le chèque qu’il reçoit est sans provision. Il échappe lui-même à l’insolvabilité grâce la générosité de Rachmaninov.
Il donne de nombreux récitals à Paris dans les années 1930, où il est également professeur honoraire du Conservatoire russe. La presse lui est assez favorable.
On peut lire dans le Il donne de nombreux récitals à Paris dans les années 1930, où il est également professeur honoraire du Conservatoire russe. La presse lui est assez favorable.
On peut lire, dans eLe Gaulois du 27 novembre 1927 :
Les œuvres de M. Nicolas Medtner sont dignes de retenir l’attention. Ce compositeur, que l’on pourrait qualifier sommairement de néo-classique, témoigne d’un sûr métier et d’une connaissance approfondie des ressources de son art ; il affectionne les formes rythmiques et il réunit à ce point de vue de savoureuses trouvailles ; la ligne mélodique ne manque pas de souplesse et se déroule avec une grande liberté ; seul, le vêtement proprement harmonique paraît, par instants, un peu épais ; il semble que de ce côté lù le musicien devra s’efforcer de cultiver les harmonies fluides et rares ; la couleur de son discours musical y gagnera certainement. M. Medtner fut son propre interprété au piano et montra de belles qualités de virtuose, au jeu cependant parfois un peu. pesant.
Dans Le Ménestrel du 30 novembre 1928 :
Récital de Medtner, qui joua sa Sonata Ballada (op. 27) et six œuvres inédites. Le compositeur accompagnait également au piano ses mélodies, chantées par Mme Makushina. Le Sunday Times écrit que la musique de Medtner peut donner à penser « aux gens qui croyaient toutes les anciennes combinaisons tonales épuisées. »
Et le 21 décembre 1928 :
Nous préférons de beaucoup le nouveau Concerto pour piano et orchestre de M. Nicolas Medtner. Certes, il n’y a pas là d’innovation tonale ou harmonique, mais le compositeur russe dit, dans la langue traditionnelle, des choses fort personnelles. Un récital de musique de piano et de mélodies a confirmé la classe indéniable de ce musicien qui se tient au premier rang dans la voie qu’il a choisie.
En 1935, sous les auspices de Rachmaninov, il publie Muza i moda, « La muse et la mode », un ouvrage dans lequel il justifie son esthétique, respectueuse « des lois éternelles et immuables de l’art » et fustige la modernité « qui détruit le lien entre l’âme de l’artiste et son art ».
En octobre 1935, les medtner s’installent à Londres, dans une maison de Golders Green.
En 1936, il ihterprète des concerto de Ludwig van Beethoven programmées aux Prom's.
Mais il donne encore des concerts à Paris. L'Art musical du 10 mars 1939 est moins enthousiaste que le Ménestrel :
Nicolas Medtner donna un récital de ses propres compositions. Il ne lui manquait pas beaucoup d'admirateurs parmi l'auditoire. Mais ses essais dans le style de Schumann, Schubert ou Brahms nous ont paru complètement démodés. Malgré le concours de M. Arthur Catterall dans une Sonate pour violon et piano, nous n'avons pu partager l’enthousiasme d'une génération précédente.
La guerre, en 1939, met fin aux concerts, aux leçons et aux revenus provenant de son éditeur allemand. Ils survivent grâce à la générosité de leurs amis, et à partir de 1940, ils sont hébergés dans Warwickshire, chez la famille de la pianiste Edna Iles.
En 1942, il est victime d’une grave crise cardiaque.
En 1946, le maharadjah de Mysore parraine la création d’une société Medtner, ce qui a permis au compositeur d’enregistrer pour EMI un bon nombre de ses œuvres.
Nikolai Medtner, Suite-Vocalise en fa mineur, opus 41 no 2, Susan Gritton (soprano), Geoffrey Tozer (piano).L’œuvre de Medtner, qui sans exception est avec piano, comprend 14 sonates pour piano, 38 Märchen (« Contes »), en russe, skazki, trois concertos, trois sonates pour le violon, 106 romances sur des textes russes et allemands de Pouchkine, Goethe, Tourgueniev, Lermontov et autres. Nikolai Medtner, La muse, sur un poème de Pouchkine, opus 29 no 1, Nikolai Medtner (piano), Elizabeth Schwarzkopf (soprano).
Opus 1 (vers 1896-1897), 8 Stimmungsbilder, pour piano, 1. Prologue: Andante cantabile, 2. Allegro con impeto, 3. Maestoso freddo, 4. Andantino con moto, 5. Andante, 6. Allegro con humore , Allegro con ira, 8. Allegro con grazia - quasi valse (P. Jurgenson Moscou 1903).
Opus 1 bis (1901-1908), Der Engel, pour voix et piano, sur un poème de Mikhail Lermontov (P. Jurgenson Moscou 1909).
Opus 2 (1896-1900) , Trois improvisations pour piano, 1. Nymphe des eaux, 2. Eine Ball-Reminiscenz, 3. Scherzo infernale (P. Jurgenson Mosou 1904).
Opus 3 (1903), Trois romances pour voix et piano, 1. Vor einer heiligen Pforte stand (Mikhail Lermontov), 2. Ich überlebte mein Verlangen (Alexandre Pouchkine), Auf dem Dee (Feth Afanasy, d’après Goethe), (Jurgenson Moscou 1904).
Opus 4 (1897-1902), Quatre pièces pour piano, 1. Étude, 2. Caprice, 3. Moment musical, 4. Prélude (Jurgenson 1904).
Opus 5 (1895-1903), Sonate pour piano, 1. Allegro, 2. Intermezzo. Allegro, 3. Largo, 4. Finale, allegro risoluto, créée en novembre 1904.
Opus 6 (1901-1905), Neun Lieder von W. Goethe, 1. Über allen gipfeln ist Ruh, 2. Zwischen Waizen und Korn, 3. Um Mitternacht, wenn die Menschen erst schlafen, 4. Ich ging im felde so für mich hin und nichts zu suchen, 5. Liebliches Kind, kannst du mir sagen, 6. Inneres Wühlen ewig zu fühlen, 7. Sieh mich, Heil'ger, wie ich bin, 8. Ach! Wer bringt die schönen Tage , 9. Ich ging im Walde so für mich hin, dédicacéd à E. K. and A. M. Medtner (Jurgenson 1906).
Opus 7 (1901-1904), 3 Arabesques, pour piano, 1. Ein Idyll, 2. Tragoedie-Fragment, 3. Tragoedie-Fragment (Jurgenson 1905).
Opus 8 (1904-1905), Deux contes, en do mineur, dédicacé à Moim dorogim roditeliam (Jurgenson 1906).
Opus 9 (1904-1905), Trois contes pour piano (Jurgenson 1906)
Opus 10 (1898-1906), Drei Dithyramben, pour piano, 1. Maestoso severamente, 2. Mit höchstem Pathos, 3. Andantino innocente (Jurgenson 1906).
Opus 11 (1904-1907), Sonaten-Triade, pour piano, 1. Sonate en la♭ majeur, 2. Sonate-Élégie en ré mineur, 3. Sonate en do majeur, dédicacées à la mémoire d’Andrei Bratenshi, créées le 7 novembre 1906 (1 et 2) et le 27 janvier 1909 (3) (1908).
Opus 12 (1907), Drei Gedichte von H. Heine, pour voix et piano, 1. Lieb Liebchen…, 2. Lyrisches Intermezzo, 3. Bergstimme ( Jurgenson 1907).
Opus 13 (1907), Zwei Gedichte von Puschkin, 1. Winterabend, 2. Das Epitaph (Jurgenson 1907)
Opus 14 (1906-1907), Deux contes pour piano, 1. Opheliensgesang, 2. Ritterzug (Jurgenson Moscou 1908).
Opus 15 (1907), 12 Lieder von W. Goethe, pour voix et piano, 1. Wandrers Nachtlied I, 2. An die Türen, 3. Selbstbetrug. 4. Sie liebt mich Aus « Erwin und Elmire », 5. So Tanzet Aus « Lila », 6. Vor Gericht, 7. Meeresstille, 8. Glückliche Fahrt, 9. Nähe des Geliebten, 10. Der untreue Knabe, 11. Gleich und Gleich, 12. Geistergruss (Jurgenson 1907 ).
Opus 16 (1907), Drei Nachtgesänge, pour violon et piano, 1. Andante con moto, sempre leggiero, 2. Largamente, 3. Moderato, dédicacé à Aleksandr Medtner (Édition Russe de Musique, 1910).
Opus 17 (1908), Tri novelly, 1. Andante, 2. Tempo giusto, 3. Allegro molto sostenuto, dédicacées à Lev Konyus (Édition Russe de Musique, 1910).
Opus 18 (1908-1909), Sechs Gedichte von W. Goethe, 1. Die Spröde, 2. Die Bekehrte, 3. Einsamkeit, 4. Mignon, 5. Das Veilchen, 6. Jägers Abendlied (Édition Russe de Musique 1910).
Opus 19 (1909), Drei Gedichte von Nietzsche, pour voix et piano, 1. Gruss, 2. Alt Mütterlein, 3. Heimweh (Édition Russe de Musique 1910).
Opus 19 a (1909), Zwei Gedichte von Nietzsche, 1. Heimkehr, 2. Verzweiflung (Édition Russe de Musique 1910).
Opus 20, Zwei Märchen, pour piano, 1. en si bémol mineur, 2. « Campanella » en si mineur (Édition Russe de Musique 1910).
Opus 21 (1909-1910), Sonate pour violon et piano no 1, en si mineur, dédicacée à Anna Medtner, créée le 31 mars 1910 (Édition Russe de Musique vers 1911).
Opus 22 (1909-1910), Sonate pour piano en sol mineur, dédicacée à Georgy Catoire, créée par le compositeur le 31 mars 1910 (Édition Russe de Musique 1910 ).
Opus 23 (1896-1911), Vier lyrische Fragmente (do mineur, la mineur, fa mineur, do mineur), dédicacés à Aleksandr Goldenweiser (Édition Russe de Musique 1910).
Opus 24 (1911), Huit poèmes de Fét et Tioutchef, pour voix et piano, paroles françaises de M.-D Calvocoressi, 1. Le jour et la nuit, 2. Le Saule, 3. Vague sur vague, pensée sur pensée, 4 crépuscule (Th. Tioutchef), 5. Lourd est mon cœur, 6. Quand je vois ton sourire, 7. Ombre, brfise qui murmure, 8. Je l’apporte mes hommages (A. Fét) (Édition Russe de Musique 1912).
Opus 25 no 1 (1910-1911), Sonate pour piano no 1 (Sonate-conte), en do mineur, 1. Allegro, abbandonamente, 2. Andantino con moto, 3. Allegro con spirito, dédicacée à Aleksandr Gedike (Édition Russe de Musique 1911).
Opus 25, no 2 (1910-1911), Sonate pour piano no 2, en mi mineur, en un mouvement : (Introduzione: Andante – Allegro), dédicacé à Serguei Rachmaninov, créée par le compositeur le 14 février 1912.
Opus 26 (1910-1912), 4 contes, pour piano (Édition Russe de Musique 1913).
Opus 27 (1912-1914) Sonate-Ballade, en fa# majeur, pour piano. Version 1913 en 1 mouvement allegretto, version 1914, en 2 mouvements, Allegretto et Introduzione e Finale (Mesto : Allegro) (Édition Russe de Musique 1914).
Opus 28 (1913), Sieben Gedichte, pour voix et piano, 14. Der ungeahnte Regen (A. Feth), 2. Jedes Mal hör' ich dies Vöglein singen... (A. Feth), 3. Der Schmetterling (A. Feth), 4. Auf dem Kirchhof, da es öd und leer... (W. Brussow), 5. Die Frühlingsberuhigung (F. Tourgueniev), 6. Ich sitz' so einsam am Kamin... (F. Tourgueniev), 7. Gott sende jedem seine Labe... (F. Tourgueniev), (Édition Russe de Musique 1915).
Opus 29 (1913), Sept poèmes de Pouchkine, paroles françaises de M.D. Calvocoressi, 1. La muse, 2. Le chanteur, 3. Vers composés par une nuit d’insomnie, 4. Le cheval, 5. J’ai survécu à tous mes rêves, 6. La rose, 7. Évocation (Édition Russe de Musique 1914).
Opus 30 (1914), Sonate pour piano, en la mineur, 1 mouvement, dédicacée à Georgy Konyus, créée le 5 mars 1915 ? (Édition Russe de Musique 1917).
Opus 31 (1914), Trois pièces pour piano, 1. Improvisation, 2. Marche funèbre, 3. Conte, dédicacés à Aleksey Stanchinsky (Édition Russe de Musique 1916).
Opus 32 (1914), Sechs Gedicht von Puschkin, 1. Das Echo, 2. Erinnerung, 3. Treuerlied, 4. Ich liebte sie, 5. Wie kann vergessen jemals ich die Stunde, 6. An den Träumer (Édition Russe de Musique 1916).
Opus 33 (1914-1918), Concerto pour piano no 1, en do mineur, 1. Allegro, 2. Tranquillo, meditamente (Thème et variations) 3. Tempo I (Recapitulation), 4. Coda, allegro molto, dédicacé à sa mère, créé le 12 mai 1918 à Moscou, avec Nikolay Medtnern sous la direction de Serge Koussevitzky (Éditions musicales soviétiques 1921).
Opus 34 (1916-1917), Quatre contes pour piano, 1. si mineur « Le violon magique), 2. mi mineur, 3. la mineur « Lutin des bois », 4. re mineur (Éditions soviétiques de musique 1919)
Opus 35 (1916-1917), Vier Märchen, pour piano (en do majeur, sol majeur, la mineur, do mineur) (Éditions d’État 1919).
Opus 36 (1915), Sechs Gedichte von A. Puschkin, pour voix et piano, 1. Der Engel, 2. Die Blume, 3. Kaum welken hier die Rosen, 4. Spanishe Romanze, 5. Nachts, 6. Arion (Éditions d’État 1919).
Opus 37 (1918-1919), Fünf Gedichte, pour voix et piano sur des poèmes de Fiodor Tourgueniev et de Afanasy Feth, 1.Schlaflosigkeit (Tourgueniev), 2. Tränen (Tourgueniev), 3. Impromptu (A. Feth), 4. Walser (A. Feth), 5. Was heulst du Wind, um Mitternacht ? (Éditions d’État 1920).
Opus 38 (1919-1922), Mélodies oubliées, pour piano, 1er cycle, 1. Sonata Reminiscenza, 2. Danza Graziosa, 3. Danza Festiva, 4. Canzona Fluviala, 5. Danza Rustica, 6. Canzona Serenata, 7. Danza silvestra, 8. Alla Reminiscenza. Céées par le compositeur au Conservatoire de Moscou (excepté 5.), en janvier 1922.
Opus 39, (1919-1920), Mélodies oubliées, pour piano, 2e cycle, 1. Meditazione, 2. Romanza, 3. Primavera, 4. Canzona matinata, 5. Sonata tragica, créées par le compositeur au Conservatoire de Moscou, en janvier 1919.
Opus 40 (1918-1920), Mélodies oubliées, pour piano, 3e cycle, 1. Danza col canto ; 2. Danza sinfonica ; 3. Danza fiorata ; 4. Danza jubilosa ; 5. Danza ondulata ; 6. Danza ditirambica (Zimmermann 1922).
Opus 41, no 1 (1922 et 1927), Sonata-Vocalise, en do majeur, sur un poème de Johann Wolfgang von Goethe, dédicacée à Anna Medtner (Éditions d’État 1924).
Opus 41, no 2 (1927), Suite-Vocalise : 1. Introduzione, 2. Gesang der Nymphen, 3. Geheimnisse, 4. Zug der Grazien, 5. Was der Dichter spricht, dédicacée à Mrs. Léopold [Florestine] Fortier (Éditions d’État 1931)
Opus 42, Drei Märchen / Trois contes, pour piano, « Russisches Märchen » 1. fa mineur, 2. do mineur phrygien, 3. sol# mineur (Zimmermann 1924).
Opus 43 (1922-1924), Zwei Canzonen mit Tänzen, pour violon et piano, 1. do majeur, 2. si mineur (Zimmermann 1925).
Opus 44 (1922-1925), Sonate pour violon et piano no 2, en sol majeur (Zimmermann 1928).
Opus 45 (1924), Vier Gedichte / Quatre poème, pour voix et piano, 1. Elegie (pouchkine), 2. Der Karren des Lebens (pouchkine), 3. Das Nachtlied (Tourgueniev), 4. Unsere Zeit (Tourgueniev) (Zimmermann 1926).
Opus 46 (1922-1924), Sieben Gedichte, pour voix et piano, 1. Praeludium (Goethe), 2. Geweihter Platz (Goethe), 3. Serenade (Eichendorff), 4. Im Walde (Eichendorff), 5. Winternacht (Eichendorff), 6. Die Quelle (Chamisso), 7. Frisch gesungen (Chamisso) (Zimmermann 1927).
Opus 47 (1925), 2e Improvisation (thème et 16 variations), pour piano (Zimmermann 1926), dédicacé à Marcel Dupré (Zimmermann 1926).
Opus 48 (1925), Zwei Märchen / Deux contes, pour piano, 1. Tanzmärchen, 2. Elfenmärchen (Zimmermann vers 1927).
Opus 49 (1926-1928), Drei Hymnen an die Arbeit, pour piano, créés en octobre 1929, Swarthmore College, Pennsylvania (Zimmermann, Leipzig 1929).
Opus 50 (1926-1927), 2e concerto pour piano, en do mineur, dédicacé à sergei Rachmaninov, créé le 13 mars 1927 (Zimmermann, Leipzig 1928).
Opus 51 (1928, à Villes-sur-Mer), 6 contes, pour piano, 1. Allegro molto vivace al rigore di tempo e sempre leggierissimo, en ré mineur ; 2. Cantabile, tranquillo, en mode de la ; 3. Allegretto tranquillo e grazioso, en la majeur ; 4. Allegretto con moto flessibile en fa ♯ mineur ; 5.Presto en fa♯ mineur ; minor ; 6. Allegro vivace sempre al rigore di, en sol majeur, dédicacé à Posviashchtaetsia Zolushke et Ivanushke-Durachku.
Opus 52 (1929), Sieben Lieder von Puschkin, 1. Das Fenster, dédicacés à Tatyana Makushina, 2. Der Rabe, dédicacé à Lawrance Collingwood, 3. Elegie, dédicacé à Emil Medtner, 4. Zeichen, dédicacés à Tatyana Makushina , 5. Spanische Romanze, dédicacé à Alfred Swan, 6. Serenade, dédicacée à Nina Koshetz, 7. Der Gefangene, dédicacé à Alfred LaLiberté (Zimmermann 1931).
Opus 53, no 1 (1929-1930), Sonata romantica, pour piano, en si bémol mineur, 1. Romanza. Andantino con moto, ma sempre espressivo ; 2. Scherzo. Allegro ; 3. Meditazione. Andante con moto (espressivo, ma semplice) ; 4. Finale. Allegro non troppo (sempre leggiero, poco giocoso, ma al rigore di tempo), dédicacé à Archibald Martin Henderson.
Opus 53, no 2 (1929-1931) « Sonata minacciosa », en fa mineur, pour piano, dédicacée à Alfred LaLiberté, créée à Paris par le compositeur, 3 mars 1932 (Julius Conus 1933; Zimmermann 1933).
Opus 54 (1931-1932), Esquisses romantiques pour la jeunesse, 1. Pastorale, Bird's Tale, 2. Tempo di Sarabanda, Scherzo, 3. Tender Reproach, The Barrel-Organ Player, 4. Hymn, The Beggar (Zimmermann 1933).
Opus 55 (1933), Thème et variations, pour piano, dédicacés à Lev Konyus et Olga Konyus ( Zimmermann 1936).
Opus 56 (1937), Sonata-Idylle, pour piano, 1. Pastorale, Allegretto cantabile, 2. Allegro moderato e cantabile, dédicacée à ses amis Lev Konyus and Olga Konyus, créée par le compositeur, le 10 février 1939 au Royal Albert Hall de Londres (Novello 1938)
Opus 57 (1935-1938), Sonate pour violon et piano no 3, « Epica », en mi mineur, 1. Introduzione: Andante meditamente – Allegro ; 2. Scherzo: Allegro molto vivace e leggiero ; 3. Andante con moto ; 4. Finale: Allegro molto, créée le 10 février 1939, o Londres, Aeolian Hall, dédicacée à la mémoire de son frère aîné Emil (Novello 1940).
Opus 58 (1940-1945), Deux pièces pour piano, 1. Russian Round Dance (A Tale), dédicacée à Miss Edna Iles, 2. Knight Errant (pour 2 pianos), dédicacé à Vitya Vronsky (Augener 1946).
Opus 59 (1940) Deux élégies, pour piano, 1. Andante largamento, en la mineur, 2. Andante con moto, en mi bémol mineur, dédicacé à Natalia et Ivan Iljin (Zimmermann 1953).
Opus 60 (1940-1943), Concerto pour piano no 3, en mi mineur « Ballade », 1. Con moto largamente, 2. Interludium: Allegro, molto sostenuto, misterioso, 3. Finale : Allegro molto, Svegliando, eroico, dédicacé à Jayachamarajendra Wadiyar, Maharajah de Mysore, créé le 19 février 1944 au Royal Albert Hall de Londres, avec le compositeur au piano, sous la direction d’Adrian Boult (Zimmermann 1951).
Opus 61 (1927-1951), Acht Liedern pour voix et piano, 1. Reiselied (Joseph von Eichendorff), 2. Nachtgruß (Joseph von Eichendorff ), 3. Was fragst du nach dem Namen mich? (Alexandre Pouchkine), 4. Wenn du eines Tags enttäuscht bist… (Alexandre Pouchkine), 5. Gebet (Mikhail Lermonytov), 6. Mittagsdunst (Fiodor Tyoutchev), 7. Sei stille mein verzagtes Herz (Fiodor Tyoutchev), 8. Unwiederbringlich ist dahin… (Fiodor Tyoutchev) (Belaieff 1954)
Opus posthume (1904-1948), Quintette avec piano, 1. Molto placido, 2. Andantino con moto, 3. Finale. Allegro vivace (Zimmermann 1955).
Sans no d’Opus (1910), Deux cadences pour le quatrième concerto pour piano de Ludwig van Beethoven (Édition Russe de Musique 1911).
Sans no d’Opus (1912), Étude en do mineur pour piano (Édition Russe de Musique 1916).
Sans no d’Opus (1915), Märchen, pour piano, en re mineur (Éditions d’État 1925).
Natascha Konsistorum, Der Komponist Nikolai Medtner. Ein Porträt. Henschel, Berlin 2004.
Martyn Barrie, Nicolas Medtner: His Life and Music. Scolar Press, Université du Michigan 1995.
Pinsonneault Bernard, Nicolas Medtner pianiste, compositeur 1879-1951. Beauchemin, Montréal 1956.
Holt Richard, Nicolas Medtner (1879-1951): A Tribute to his Art and Personality. Dennis Dobson Ltd. London 1955.
Holt Richard, Medtner and his music, A tribute to a great Russian composer. Rimington, Van Wyck, London 1948.
The muse, Œuvres de Nikolai Medtner, Vittorio Forte (piano), Forgotten Melodies, cycle I, opus 38, Vier lyrische Fragmente, opus 23, 6 Contes, opus 51, The muse (arrangement du pianiste). Odradek 2023 (ODRCD 430). Enregistré les 19-22 septembre 2022.
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Jean-Marc Warszawski
13 septembre 2023
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Jeudi 30 Mai, 2024