Alkan Charles Valentin
1813-1888
Morhange Charles (Henri) Valentin
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Morhange Charles Valentin, né le 30 novembre 1813 à Paris
(rue de Braque), mort le 29 mars 1888 à Paris. Compositeur et pianiste.
Son père
dirigeait une école élémentaire réputée pour son enseignement musical (rue
des Blancs-Manteaux à Paris). Second de six enfants, il entre à 6 ans au
conservatoire de Paris, où il étudie le piano avec Zimmermann. Il donne
ses premiers concerts à 12 ans.
Deux soirées musicales ont eu lieu dimanche et lundi
dernier. La première, qui était donnée par le jeune Alkan, a eu lieu dans
les salons de M. Pape, l'un de nos premiers fabricants de piano. On y a
remarqué particulièrement un rondeau de concerto pour le piano, avec
orchestre, composé et exécuté par le jeune bénéficiaire avec une énergie
et un fini qui tiennent du prodige, si on considère son âge. Il y a de
fort jolies choses dans son rondeau, et l'on ne se douterait nullement que
c'est l'ouvrage d'un enfant.
Fétis, dans « La Revue musicale » (II, 2, 49), janvier
1828, p. 592.
Il obtient le premier prix pour le piano en 1824, pour
l'harmonie en 1827, pour l'orgue en 1834. De 1829 à 1836 il est répétiteur
pour le solfège au Conservatoire.
Alkan Morhange, le père
Julie Alkan, la mère
Alkan vers 1860 {BnF
Alkan de dos vers 1860
Céleste Alkan, la sœur
Napoléon Alkan
Napoléon Alkan en 1906
Elie Delaborde (1839-1913)
La famille est musicienne. Sa sœur aînée, Céleste entre
au conservatoire à sept ans et obtient le premier prix de solfège à 11
ans. Son frère, Napoléon (Mohrange dit Alkan) obtient un second prix de
Rome derrière Joseph Charlot en 1850 et sera professeur au Conservatoire
de Paris ainsi qu'un autre de ses frères.
A 24 ans il a la renommée d'être le meilleur pianiste
français. Zimmerman l'introduit dans le monde parisien. Il devient l'ami
de Victor Hugo, de Chopin, de Delacroix. Liszt l'admire. Son premier
nocturne lui vaut le surnom de Berlioz du piano mais il fait aussi découvrir Bach au public
parisien. Le tout Paris court ses rares concerts et ses cours privés de
piano (il partage les élèves avec Chopin, avec de très hauts tarifs).
Au milieu des année 1830, il s'installe au n°
10 du très à la
mode Square d'Orléans, non loin de Zimmermann, de Chopin, Marmontel,
Joseph d'Ortigue. L'amitié d'Alkan et de Chopin
est parfois évoquée. Le 3 mars 1838, Chopin
participe à la création de la 7ème
symphonie de Beethoven dans sa transcription à
deux pianos à huit mains. Peut-être cela
se fait-il par l'entremise de Zimmermann qui est depuis
plusieurs années un ami de Chopin. En 1845, chopin
décline l'invitation à reproduire le même
concert. Quand Chopin trop malade ne peut plus sortir,
Alkan est parmi les fidèles qui le veillent.
Delacroix, le grand ami de Chopin, note, dans son journal,
à plusieurs reprises sa présence.
Chopin avait de la considération pour la pédagodie
d'Aklan. D'après Marmontel, après la mort
de Chopin, plusieurs de ses élèves prirent
leurs leçons avec Alkan.
En 1832, il obtient un second prix de Rome derrière
Ambroise Thomas.
En 1838, après la publication de ses Trois Grandes études opus 76 il se retire de la vie publique (pour
traduire la Bible ? qu'il rêvait de mettre intégralementen musique).
En 1844 il reprend les concerts. Il espère succéder à
Joseph Zimmermann au Conservatoire de Paris, mais c'est Marmontel qui
obtient le poste. Il quitte de nouveau la vie publique après 1848 et y
revient en 1855 avec la publication de ses Douze études dans les tons mineurs opus 39.
En 1873, il débute une série de Petits concerts consacrés à des compositeurs oubliés ou négligés
comme Rameau, Bach, Haydn, et Mozart, Beethoven. Il serait mort écrasé par
sa bibliothèque, et ajoute la légende, en y prenant le Talmud.
Officiellement il s'agit d'un accident domestique sans plus de
précision.
Son testament (conservé sous la cote « Dos. 1 » au
département de la musique de la Bibliothèque nationale de France), déposé
chez un maître Michelez, notaire domicilié au 50 avenue de Wagram
le 12 avril 1888 fait état de sa volonté de léguer ses
livres et sa musique à son frère Napoléon à condition qu'il en autorise la
copie à ceux qui seraient intéréssés par le piano à pédales ou grand
orgue. Il dit avoir détruit la plus grande partie de sa correspondance,
des pièces de musique et littéraires. Que certaines de ses partitions sont
à son cabinet de chez Erard à qui appartient son piano à pédalier (on ne
sait aujourd'hui ce que sont devenus ces documents.)
Il lègue 400 francs de rentes à l'Association des
musiciens du 11 rue Bergère à Paris en une propriété, l'usufruit devant
revenir à Elie Miriam Delaborde (son fils « naturel »). Mais dans un
codicile il dénonce ce leg pour le reporter au profit de la Société de
patronage des ouvriers et apprentis israélites (4 bis rue des rosiers),
reconnue d'utilité publique depuis 1878.
Il propose une rente annuelle de 800 francs à la
Sections de musique de l'Institut pour la fondation d'un concours annuel
de piano à clavier de pédales qui devrait débuter 4 années après sa
mort.
Il propose également, toujours au premier chef à la
Section de musique de l'Institut une seconde rente de 1 800 francs pour la
fondation d'un concours international de cantates pour chœur et orchestre
sur un sujet tiré de l'ancien testament. Ce concours serait ouvert aux
français comme aux étrangers, mais pas aux femmes.
Son fils Eraïm Miriam dit Elie Delaborde (1839-1913)
est concertisrte et professeur de piano. Sa sœur Céleste épouse un
Mayer-Marix dont la famille distribuait et fabriquait des instruments
mécaniques sous la marque Mayermarix (146 rue Montmartre et 46 / 48 passage
des Panoramas à Paris)
Documents
CH. Valentin Alkan aîné, étude Psycho-musicale, par Alexandre de Bertha (1909)
Dans « Bulletin français de la Société internationale de musique (SIM) » (no 2), février 1909, p. 135-147.
Ce fut au commencement de 1872 que M. Elie Delaborde,
le superbe pianiste et l'éminent professeur du Conservatoire me présenta à
Alkan, avec un empressement plutôt rare, malheureusement chez les
confrères.
J'avais fait sa connaissance l'année précédente à
Londres, chez Walter Bache, mon ancien condisciple de chez Liszt [voir mon
article Franz Liszt dans le Mercure Musical du mois d'octobre 1907] dans
une soirée où nous étions vingt-deux pianistes, parmi lesquels Silva,
l'improvisateur hollandais, Jacques Bauer, etc.
Ma présentation à Alkan eut lieu dans ses appartements,
au numéro 29 de la rue Daru ; car il en avait deux pour ne pas être
importuné par le bruit des voisins : l'un au premier où il couchait et
travaillait, et l'autre, au-dessus, servant de cabinet de toilette, de
bibliothèque et de débarras.
On m'a raconté plus tard, que dans le principe il avait
eu à sa porte d'entrée une sonnette, composée de trois clochettes,
accordées en Do, Mi, Sol, destinée à charmer le visiteur, mais l'effrayant
plutôt par son vacarme. De mon temps, elle n'existait plus.
Les excentricités étaient d'ailleurs assez nombreuses
chez lui, en dehors de celle-là. Quand Delaborde et moi, nous lui fîmes
notre visite, à une heure de l'après-midi, il était encore à déjeuner, à
une petite table très proprement dressée et installée à côté de son piano.
Il nous apprit de suite qu'il faisait sa cuisine lui-même, avec du beurre
qu'il achetait aussi lui-même chez son fruitier ordinaire, dans le
quartier des Halles-Centrales. Car il avait aussi mauvais estomac; qui
digérait difficilement, et qui lui aurait joué mauvais tour, pensait-il, si
les alimiments eussent été le moins du monde frelatés. Or il avait la
conviction qu'une personne salariée était forcément fraudeuse.
Si se laisser absorber par des considérations pareilles
eût déjà passé pour une bizarrerie chez un homme à l'abri du besoin, à
plus forte raison devait-on être étonné de la trouver chez Alkan, que son
art aurait dû élever au-dessus de ces détails prosaïques et don't la
recherche du langage et de tenue faisait un parfait home du monde, gardant
la correction gourmée du temps de Louis-Philippe. Je ne l'ai jamais vu
autrement vêtu qu'en habit ou en redingote noirs avec cravate blanche et
chapeau haut de forme même quand il allait faire en fiacre ses achats pour
la cuisine. Quand à sa conversation, elle était irréprochable comme
expressions et très variée comme fond, car, en sa qualité de fils d'un
chef d'institution, il avait des notions générales suffisantes pour
aborder n'importe quel sujet. Et il faut croire que sous la Restauration
les instituteurs n'étaient pas d'opinions aussi avancées que maintenant,
car chez lui les idées réactionnaires semblaient être innées, son idole
politique étant le Napoléon III des Rouher et des Morny.
Mais son attachement au Second Empire n'avait pas
seulement un caractère politique. Il se souvenait toujours avec beaucoup
d'attendrissement de l'accueil aimable qu'il avait reçu chez la princesse
de la Moskova, au temps où il passait pour un enfant prodige, à l'âge de
13 à 14 ans, lorsque cette grande dame le faisait entendre dans ses soirées
musicales à cette époque presque uniques à Paris. Ces souvenirs agréables
avaient une ombre cependant : Alkan raconta plusieurs fois combien il
avait été affligé le soir où il avait entendu jouer le jeune Franz Liszt
dont la virtuosité déjà étonnante, l'avait rejeté au second plan. Il en
avait pleuré de dépit pendant toute la séance et la nuit suivante il
n'avait pu fermer les yeux. Petite « tempête sous le crâne » d'un
adolescent, qui n'empêcha pas les bonnes relations ultérieures des deux
rivaux momentanés. Elles subsistèrent jusqu'à la mort du « roi des
pianistes » qui n'omit pendant aucun de ses séjours à Paris de rendre visite
à son camarade de jeunesse.
Une amitié plus étroite lia ce dernier à Frédéric
Chopin, non seulement parce que celui-ci vivait ordinairement à Paris,
tandis que Liszt n'y faisait que des apparitions passagères entre ses
voyages triomphaux dans les différentes capitales de l'Europe, mais parce
qu'Alkan se sentait subjugué par le génie du grand compositeur
franco-polonais, au souvenir duquel il voua du reste un véritable culte,
jusqu'à son dernier jour.
En dehors de lui, il me semble qu'il ne me parla
d'aucun autre ami, bien qu'il eût fréquenté avec assiduité la plupart des
célébrités musicales de son temps. Parmi les personnes qu'il n'aimait pas
au contraire, il faut que je mentionne spécialement Marmontel père, à
cause de qui il fut sacrifié au Conservatoire, où sa place était
tout indiquée cependant, et encore dans les rangs des professeurs les
plus illustres.
Par suite de l'échec ainsi subi, il fut privé de la
satisfaction si méritée d'être décoré, omission coupable de
l'administration des Beaux-Arts où l'on ne récompensait jadis que les
talents officiellement estampillés.
J'ai fait tout mon possible pour réparer cette
injustice, vantant son savoir et sa carrière artistique si dignement
remplie partout où j'ai cru qu'on pouvait lui être utile à cet égard. Au
ministère, on me répondit une année, qu'il n'y avait qu'une crois à donner
et que celle dont on disposait était déjà promise à un employé du
Conservatoire ! Une autre fois je croyais déjà tenir pour Alkan l'objet
tant convoité, quand il en rendit lui-même l'obtention impossible. Car
voilà ce qui est arrivé.
Les Parisiens de ma génération se rappellent encore
certainement le comte Ferdinand de Beust, l'ambassadeur
d'Autriche-Hongrie, si populaire à la fois dans le monde officiel
républicain et dans les faubourgs de Saint-Germain, du temps de la
première présidence de M. Jules Grévy (de 1878 à 1882). C'était un homme
très spirituel, qui préférait la plaisanterie bon enfant à la froideur
compassée, habituelle aux diplomates, heurtant ainsi la pruderie de plus
d'une âme mesquine, pour laquelle une attitude ennuyeuse est obligatoire
pour quiconque occupe une telle situation.
En sa qualité de Saxon pur sang, le comte de Beust
avait, outre ses capacités politiques si utiles à la consolidation de la
monarchie austro-hongroise, un penchant très prononcé pour la musique. Sa
mémoire était surtout remplie de bribes de mélodies qu'il évoquait
inconsciemment lorsqu'il se mettait devant son piano ; d'où son erreur de
croire qu'il improvisait des œuvres originales. Pour les rendre viable au
point de vue musical, il eut recours à mon expérience, sur la
recommandation bienveillante Ch. de Kuefstein, son premier conseiller, le
prototype du grand seigneur autrichien, et comme notre collaboration
obtint quelque succès, je devins rapidement favori de l'ambassadeur, au
grand déplaisir de beaucoup de jaloux et au profit de plus d'un de mes
amis.
En cette qualité je circulai à l'ambassade comme chez
moi, assistant non seulement aux dîners et aux réceptions, mais même aux
visites que l'ambassadeur recevait dans la journée.
Au commencement du mois d'octobre 1879, j'eus ainsi
l'occasion de rencontrer chez lui fortuitement le prince Orloff,
l'ambassadeur de Russie, dont la femme était une princesse Troubetzkoï,
jadis élève d'Alkan. Le comte m'ayant très affectueusement présenté à
l'influent diplomate, je pris sur-le-champ la résolution de faire auprès
de lui une démarche décisive dans l'intérêt de l'artiste sacrifié.
— Monseigneur me permettra de lui dire, fis-je, qu'il
ignore probablement quelque chose; le concernant indirectement.
— Et, qu'est-ce que c'est donc, Monsieur ? interrogea
le prince avec quelque hauteur.
— Que mon excellent ami Alkan, le grand musicien, n'est
pas décoré !
— Ce que vous dites là n'est pas possible !
— C'est pure vérité Monseigneur !
— Eh bien ! cela ne le restera pas, je vous en réponds,
car je veux m'occuper dès demain de la réparation de cette injustice !
Après m'être confondu en remerciements anticipés, je ne
fis qu'un bond de la rue Las Cases jusqu'à la maison Erard pour prévenir
Alkan de cette bonne nouvelle. Il l'accueillit avec beaucoup de joie
apparente, mais au fond il n'en fut pas très enchanté, probablement parce
qu'il se sentait humilié par mon initiative. En tout cas, il fit échouer
la sincère bonne volonté du prince qui alla neuf fois chez lui sans
pouvoir le joindre ? Alkan lui rendit ses visites neuf fois sans le
rencontrer. La dernière fois l'huissier lui fit remarquer qu'il était
inutile de venir dans l'après-midi parce que son Excellence sortait
toujours à deux heures.
— C'est fâcheux ! car moi, je digère justement jusqu'à
deux heures ! fut lé réponse stupéfiante de l'original incorrigible. Et sa
croix de la Légion d'honneur de tomber à l'eau.
Évidemment de ne pas l'avoir était un chagrin pour
Alkan, mais de quelle attaque de rage n'eût-il pas souffert, s'il eût été
encore de ce monde quand on décora son frère Napoléon, professeur du
Conservatoire, avec qui il était à couteaux tirés, pour des raisons que ni
l'un ni l'autre ne voulurent jamais m'avouer. Gustave, leur frère cadet,
était au contraire le Benjamin de mon ami, non seulement à cause de sa
gentillesse mélancolique, mais aussi à cause de sa serviabilité. C'était
lui qui s'occupait de l'organisation matérielle des concerts de son frère : impression des programmes, numérotage et distribution des billets,
surveillance de la salle et du personnel pendant l'exécution. Aussi après
sa mort prématurée, survenue en 1877, je crois, vit-on cesser la série des
« Six petits concerts » qu'Alkan donnait annuellement à l'ancienne salle
Erard, salle du rez-de-chaussée. Il introduisit sur leur programme
l'innovation mirifique de minuter la durée des morceaux : moyen pratique
évidemment pour pouvoir arriver juste au moment voulu, ou pour indiquer aux
serviteurs de venir prendre leurs maîtres à l'heure précise, mais moyen
gênant aussi pour l'auditeur qui est forcément distrait par cette
indication par trop rigoureusedes arrêts, rappelant involontairement
l'horaire des chemins de fer.
Mais abstraction faite de ce détail ridicule, les
« Petits Concerts » étaient on ne peut plus intéressant aussi bien par
le choix des œuvres qu'Alkan y faisait entendre, que par les artistes qui
lui prêtaient leur concours : Alard de Vroye, Mme Viardot, Mme Szarvady,
et d'autres encore. Naturellement l'organisateur des concerts en réservait
la part la plus importante pour lui-même, se faisant valoir soit comme
compositeur, soit comme exécutant. En cette dernière qualité, qu'il jouât
du piano ou du pédalier, il avait à lutter contre une timidité qui le
paralysait quelquefois complètement. Un soir, il fut obligé, par exemple,
après s'être modestement excusé auprès de son auditoire — de
recommencer à deux reprises la Toccata en fa de Bach.
Pour combattre cette timidité, il faisait des auditions
bi-hebdomadaires, les lundis et les jeudis dans l'après-midi au salon que
la maison Erard avait mis à sa disposition depuis sa jeunesse. Quoique j'y
aie conduit tous mes amis, il me demanda encore de le présenter dans les
maisons où j'étais reçu. Ce fur ainsi que je le conduisis chez Maurice
Richard, l'ancien ministre des Beaux-Arts et chez Madame Émile
Fourchy, sa sœur. Seulement, Alkan ne voulait rester dans les soirées que
de 9 à 10 heures, c'est à dire justement avant l'arrivée du monde,
devenant ainsi plutôt un embarras qu'une distraction artistique. Il venait
chez moi avec la même ponctualité, la poussant à un tel point qu'entendant
sonner 10 heures, il était capable de s'en aller au milieu de la
conversation la plus intéressante, au grand scandale des personnes
rigoristes comme mon pauvre défunt ami, le général Hippolyte Bernard, qui
ne lui pardonna jamais de l'avoir quitté une fois dans des conditions
pareilles sans même lui avoir dit adieu.
On comprendra aisément que ces manières n'étaient pas
faites pour lui créer et lui conserver des amitiés. Pendant les dernières
années de sa vie, il devint de plus en plus invisible et solitaire ; il
pensa même à frustrer de son héritage ceux qui y avaient des droits
incontestables. Ce fut ainsi qu'il me parla pendant un certain temps de
léguer à l'État tout son avoir afin que les intérêts lui permissent de
fonder au Conservatoire une chaire nouvelle pour l'enseignement du
pédalier (piano muni comme l'orgue d'une rangée de touches pour les
pieds). Croyant à la fin que sa décision était irrévocable, j'ai accepté
un jour la mission d'en avertir l'administration des Beaux-Arts, notamment
M. le baron Eugène des Chapelles, alors chef du bureau des théâtres, et de
prendre avec lui un rendez-vous pour la présentation d'Alkan. Mais le jour
fixé, nous l'attendîmes vainement à la rue de Valois ; il n'y vint pas, me
mettant dans le plus grand des embarras à l'égard de M. des Chapelles.
Heureusement celui-ci me connaissait de longue date et il comprit que le
coupable n'était pas moi, mais l'humeur fantasque de mon vieil ami.
En effet, je le trouvai quelques instants plus tard à la maison Erard,
tranquillement installé & devant son piano. Pour toute excuse il me dit
qu'il avait changé d'avis !
La mort le surprit le 30 mars 1888, dans une situation
engendrée per ses habitudes insolites. On le trouva étendu et inanimé dans
sa cuisine, devant son fourneau qu'il avait voulu probablement allumer
pour faire cuire son repas du soir, après avoir passé, comme à
l'ordinaire, son après-midi à la maison Erard. Son enterrement eut
lieu selon le rite israélite, le 1er avril, dimanche de Pâques,
circonstance à cause de laquelle il n'y eut que quatre étrangers pour lui
faire la dernière conduite : M. Blondel, le chef de la maison Erard,
Maurin, le grand violoniste, M. Isidore Philip, alors jeune pianiste,
actuellement professeur au Conservatoire, et moi. Et sa disparition passa
inaperçue ; les journaux en parlèrent à peine. Châtiment quelque peu mérité,
car il n'avait vécu que pour lui, pour satisfaire ses fantaisies, sans
vouloir s'acquitter envers la société de la dette que lui doit tout homme
possédant comme lui des qualités exceptionnelles et pouvant, par
conséquent être un apôtre de l'art.
La seule excuse est, qu'il ne l'a pas fait avec
préméditation, puisqu'un jour il s'est écrié devant ma femme : « Est-ce
curieux que les gens de talent croient être obligés de ne pas vivre comme
le reste du monde ! »
Avant d'aborder l'analyse de la valeur d'Alkan en tant
que musicien, il faut que je fasse encore le récit d'une de ses
originalités. Elle donne la mesure de sa soif inextinguible de savoir et
de ses aspirations inlassables vers l'idéal. Il m'est permis de citer,
malgré ce qu'elle peut avoir de flatteur pour moi, puisque, dans l'espèce,
je n'ai été en somme que l'interprète des enseignements de mes professeurs
allemands et hongrois. Je lui en communiquai quelques-uns à ses séances
hebdomadaires ; ils l'ont tellement intéressé qu'à l'automne, 1873, il me
pria de venir le voir régulièrement. Nous choisîmes; à cet effet,
l'après-midi des samedis et nous y échangeâmes nos idées au sujet de
l'exécution des morceaux qu'il me faisant entendre. Au bout d'un certain
temps, il prit tellement goût à ces entretiens où je lui fis connaître le
peu que j'avais appris en Allemagne et en Italie, que, finalement, il me
demanda la permission de rétribuer selon ses moyens le temps que je lui
consacrais ainsi. Dès lors, il me mit chaque samedi, une pièce de dix
francs sur le piano. Je l'acceptai, parce que je sentis qu'il aurait mal
interprété mon refus, vu notre différence d'âge.
Tant que durèrent ses « Petits concerts » je collaborai
donc à la composition de leurs programmes — à cet égard, il était
cependant autoritaire — et au perfectionnement de l'interprétation. C'est
ainsi que j'eus l'occasion de me rendre compte de l'horizon immense de ses
connaissances musicales. Il était chez lui dans toutes les écoles du
passé, et comme sa mémoire ne l'abandonnait jamais, les innombrables
morceaux qu'il avait étudiés jadis, formaient son répertoire constant, d'une
variété extraordinaire.
Et, si c'est un mérite incontestable aujourd'hui encore
où, grâce aux éditions complètes ou populaires, les chefs-d'œuvre de
l'art musical sont à la portée de tous, combien ne l'était-ce pas
d'avantage chez Alkan appartenant à une génération musicalement arièrée
au possible. J'en sais quelque chose moi-même, puisque dans le premier
concert payant auquel j'ai assisté à Paris, au mois de mai 18645, à la
Salle Pleyel, j'ai entendu un concerto de Cramer pour piano qu'à cette
époque-là on n'aurait pas osé jouer au Conservatoire de Leipzig dans une
soirée d'élèves et que maintenant, on ne ferait pas étudier dans les
classes préparatoires du Conservatoire de Paris.
Eh bien ! au milieu de cette Boétie musicale, Alkan se
plongeait non seulement dans l'exploration des dernières sonates de
Beethoven, du « Beethoven avancé » (comme disait Mme Caruël de St-Martin,
cette élève préférée d'Alkan qui fut plus tard l'une des victimes de la
catastrophe du Bazar de la Charité [1]), mais aussi les compositions de
Sébastien Bach, alors absolument inconnues en France. Dans l'espoir de se
les assimiler mieux, étant écrites en grande partie pour l'orgue, il se
voua à l'étude du pédalier, au moyen duquel on peut remplacer le premier
jusqu'à un certain point, sinon comme intensité et comme variété de
timbres, du moins comme interprétation intégrale de la pensée du
compositeur.
Certes, être ainsi en avance sur son entourage
témoignait en faveur des tendances évolutionnistes du talent d'Alkan qui
les devaient exclusivement à lui-même. Mais étant isolées, peu comprises
et peu encouragées, elles avaient un caractère factice, artificiel qui
influait défavorablement sur son exécution, la rendant très souvent
exagérée aussi bien dans les mouvements que dans les nuances. Il
ressemblait à ces personnes qui apprennent une langue vivante étrangère
dans la grammaire, dans l'entendre parler, et dont la prononciation est
peut-être conforme aux règles, mais reste toujours heurtée et raide. Elles
attachent de l'importance à ce qui n'en a nullement dans la pratique, et
elles négligent au contraire les exceptions consacrées par l'usage et qui
sont d'un emploi courant.
Or, moi, je n'avais pas seulement des notions
traditionnelles généralement répandues en Allemagne, qui pouvaient déjà
lui être utiles, mais aussi les commentaires de l'école néo-allemande, en
beaucoup de cas instructifs et toujours intéressants. Les souvenirs de la
correction classique de Moscheles, de Ferdinand David et de Hauptmann, la
méthode analytique de Hans de Bülow et les envolées de Liszt et de
Rubinstein, étaient encore fraîchement gravés dans ma mémoire et mes
réflexions procédant de celles de ces maîtres incontestés, lui révélaient
des points de vue inattendus d'où il voyait sous un angle tout nouveau les
morceaux les plus anciens de son répertoire et même ses propres
compositions. J'attirai son attention sur les effets que l'on obtient,
quand on reconstruit un morceau, comme un tout organique, après l'avoir
disséqué tant sous le rapport des idées et des motifs que sous celui de son
contour d'ensemble. Pendant la préparation de ses programmes, je
m'occupais, au contraire, spécialement des nuances et des mouvements, en
lui faisant comprendre qu'uns certaine brusquerie est souvent à sa place à
cet égard, surtout chez Beethoven. Chez Bach il est important de
s'abstenir de « crescendo » et de « decrescendo », car dans ses morceaux
formés de blocs de « forte » et de « piano » il y n'y a de place que pour les
oppositions tranchées.
Et si l'isolement musical d'Alkan lui était très
défavorable déjà au point de l'exécution, combien ne le devint-il pas
davantage à celui de ses compositions, qui sont en majeure partie d'une
inégalité désespérante. On sent qu'il a l'instinct de toutes les
élévations, qu'il s'abreuve aux sources les plus pures et les plus saines
de l'art, mais s'apercevant qu'il est incompris, il s'effraie, il semble
douter de son idéal et de ses forces, et pour obtenir le pardon de son
public déconcerté, il se prête aux pires concessions. Il rêve les hauts
faits de la Révolution et de l'Empire et finit par servir dans la garde
nationale ! Il traverse l'Europe d'un bout à l'autre, en imagination, il
cherche des inspirations dans les émotions religieuses et les récits de la
mythologie, et, en réalité, il est plus casanier que le bourgeois le plus
sédentaire de la capitale, et il se laisse tyranniser par les menus détails
de la vie journalière !
De là les cahots de son style, tantôt savant jusqu'à la
pédanterie, soigné jusqu'à l'afféterie, tantôt terre-à-terre, vulgaire et
tapageur. De là, d'une part, son originalité poussée jusqu'à
l'extravagance dans la forme et le caractère de ses morceaux — n'en a-t-il
pas écrit un pour le piano ayant plus de cent pages et un pour le pédalier « à quatre pieds seulement » — et, d'autre part, cette manie d'imitation
servile, n'a-t-il pas copié le premier cahier des Romances sans paroles de Mendelssohn dans le premier cahier de ses Chants en employant les mêmes
tons, les mêmes allures ? Ses transcriptions pour piano ou pour pédalier
suivent de près celles de Liszt, faisant deviner d'autant mieux que l'idée
lui en venait du « roi des pianistes », que, parmi ses transcriptions, on
rencontre celles des marches à quatre mains de Schubert ; or, ce sont les
mélodies de celui-ci que Liszt avait transcrites de préférence.
Et cependant il a aussi une note à lui, c'est
incontestable. Une note, si l'on veut, très estompée, très timidement
indiquée, mais qui se fait jour à travers toutes ses hésitations, tous ses
tâtonnements, malgré ses efforts pour donner le change sous ce rapport. Il
révèle un côté de l'âme hébraïque qui en est incontestablement le plus
grand ; il a quelque chose de biblique dans ses Prières. Sa ferveur
prolixe rappelle les effusions des prophètes et quand il enfle la voix, on
croit entendre ces invocations à Jéhovah, l'inflexible, qui punit les
crimes des pères en frappant leur descendance jusqu'au septième degré
!
Il y avait là une veine magnifique à exploiter, car
Mendelssohn n'est que le chantre des sensualités et de la fantaisie
israélites et ne semble penser à Samson et aux Philistins que dans son
incomparable Chant populaire en la mineur qui est, il est vrai, le cri de
guerre le plus féroce qu'on puisse imaginer.
La crainte d'Alkan de dévoiler ainsi sa personnalité
réelle est incontestablement l'effet de la trop bonne éducation. Elle est,
et elle a été surtout en France, contraire au développement de toute
initiative individuelle particulière. Meyerbeer ne cachait pas moins sa
race, non pas par peur, puisqu'en son temps Wagner n'avait pas encore
commencé sa campagne antisémite, mais parce qu'il ne voulait pas se
singulariser non plus. Le tempérament juif n'est pas très accusé dans La
Juive de Halévy elle-même : on y assiste à la cérémonie pascale des
Israélites, mais la musique en est néanmoins plutôt française en
général.
Cette réserve est d'autant plus surprenante chez Alkan,
qu'il assistait de près au triomphe qualicativement, sinon
quantitativement immense de la musique de Chopin, saturée d'éléments
slaves. Il aurait pu le prendre pour modèle, et ramassant la harpe de
David vibrante encore au bout de trois mille ans, rattacher à la musique
moderne le trésor mélodique hébreu — et reconstituer le milieu musical
dans lequel s'épanouissait jadis la floraison impérissable des psaumes.
Mais, étant en mesure de comprendre le grand compositeur franco-polonais,
Alkan en fut tellement fasciné, qu'il dut le croire inimitable, et ne sut
pas en déduire la véritable signification. Ayant eu souvent l'occasion de
l'entendre, il fut séduit plutôt par les qualités du pianiste que par
celles du compositeur.
Sous ce rapport, il eût été juste que je lui payasse,
moi aussi, nos entretiens. Répondant obligeamment à mes nombreuses
questions et me jouant successivement et plus d'une fois tous les
chefs-d'œuvre de son immortel ami, il m'initia à la plupart des secrets
de son exécution, depuis soixante ans bientôt ensevelis dans sa tombe. Ils
se réduisent, à vrai dire, à la conclusion qu'il ne faut pas traiter
Chopin comme un romantique ou un réformateur, mais au contraire comme un
classique endurci qui, par la force des choses, est poussé au défrichement
des domaines de l'art, restés incultes jusqu'à son arrivée. C'est dire que
pour l'interprète des œuvres de Chopin le jeu classique est
indispensable. En le prenant pour base, il ne doit donc considérer ses
amplifications, quelque géniales qu'elles soient, que comme des
accessoires, à la rigueur susceptibles d'être supprimés, et en tout cas
dépourvus de tout droit d'empiéter sur le fond lui-même de la composition.
Partant de là, les rubatos que la plupart des pianistes se permettent de
faire dès qu'il s'agit d'une composition de Chopin, ne sont admissibles
qu'aux endroits où ils sont expressément indiqués par l'auteur. Pour
prouver la véracité de cette assertion, Alkan me répéta maintes fois
l'axiome suivant, professé par Chopin lui-même : «La main gauche doit être
le chef d'orchestre, à qui il incombe de régler et de modérer les écarts
involontaires et éventuels de la main droite.» Le génie si prématurément
enlevé à l'affection d'Alkan, ne pouvait pas être imité au contraire en
fait de nuances à ce qu'il paraît, car il n'avait pas beaucoup de force,
il n'obtenait donc des contrastes qu'en atténuant ses pianos à l'infini. Ce
fait, tout en permettant jusqu'à un certain point l'accroissement de la
sonorité initiale, dans les morceaux de Chopin, en exclut absolument
l'emploi exagéré dont les virtuoses assaillent aujourd'hui les oreilles de
l'auditeur, pour le stupéfier et lui ôter l'envie de juger l'ensemble de
l'interprétation.
Avec son mécanisme complet, mais manquant quelque peu
d'éclat et d'élégance, avec son savoir de son temps incompris et
conséquemment isolant, avec ses compositions très bien faites et souvent
très réussies (voir la Saltarelle, le Chant en mi majeur, ainsi que ses
Études et ses Prières), Alkan est l'incarnation de ce qu'on peut appeler
un grand talent, un grand musicien. Ce ne sont ni l'invention, ni
l'ambition de créer quelque chose d'impérissable qui lui font défaut, mais
l'idéal et la conviction qui en découle. En fait d'art, comme en fait
d'amour, il faut que l'on croie à une forme concrète de la perfection en
dehors de laquelle on ne cherche pas le salut. Théorie évidemment étroite,
mais la seule qui soit féconde et qui conduise d'une part à la production
des œuvres de caractère, c'est-à-dire de style, et de l'autre à la
fondation d'une famille et d'un foyer !
En arrivant à la fin de ces quelques réflexions sur
Alkan, homme et artiste, je me demande si elles sont de nature à
satisfaire ses mânes ? Elles sont en tout cas l'expression sincère de ma
pensée affectueuse, et du plaisir réel que j'éprouve en évoquant son
souvenir. Je revois sa figure fine, blanche et rose, encadrée d'une
chevelure et d'une barbe argentées bien fournies, et dominée par un front
ouvert sous lequel ses yeux brillent pénétrants. Il me semble qu'ils ne me
regardent pas avec courroux ; ils doivent comprendre que tout en voulant
rester véridique, c'est le désir pieux de rappeler son nom à la génération
actuelle, involontairement oublieuse et ingrate, qui m'a mis la plume à
la main.
Et cependant il appert de ce qui précède qu'à l'époque
où il vivait, Alkan était presque seul à Paris pour veiller avec
désintéressement au feu allumé sur l'autel de l'art, et pour le conserver
à ceux qui aujourd'hui se réchauffent si avidement à sa flamme, sans
savoir à qui ils doivent en grande partie son rayonnement vivifiant !
A. DE BERTHA
--
1 - Le 4 mai 1894, un incendie se déclare dans la salle
de cinéma du Bazar de la Charité, rue Jean Goujon, à Paris. L'incendie se
propage à tout le magasin qui organise une vente de charité en présence de
nombreuses personnalités dont beaucoup de femmes de la haute société. Il y
a 160 victimes
Catalogue des œuvres
Les liens vers les partitions sont indiqués entre crochets.
Également de nombreuses partitions numérisées par la Bibliothèque nationale de France
Les sources de ce catalogue sont les deux fichiers
manuels de la Bibliothèque nationale de France, à savoir le fonds de la
musique et le fonds du Conservatoire, et pour les quelques acquisitions
plus récentes, le fichier informatisé « Opaline » aujourd'hui disponible sur
la Toile ; le catalogue établi par François Luguenot pour la seconde
édition de la Musik in Geschichte und Gegenwart, qui constitue l'apport le plus
récent sur la question ; les partitions elles-mêmes, particulièrement
celles conservées à la Bibliothèque nationale de France. La bibliothèque
nationale de France ne conserve pas les manuscrits musicaux de
Valentin Alkan. On ne sait d'ailleurs pas ce que sont devenus ceux qu'il
n'a pas détruits et légués à son frère Napoléon Alkan
- 1826, Variations pour piano forte composées sur un thème de Steibelt et
dédiées à Monsieur J. Zimmermann, par son élève C. V. Alkan Oeuv. 1er. en mi majeur. Simon Richault, vers 1828 [sur la couverture : Ces Variations ont été exécutées par l'auteur dans plusieurs concerts
de Paris]
- 1829, Les omnibus, variations pour le piano forte dédié aux Dames
Blanches, en do majeur, op. 2. Maurice schlesinger, Paris sd.
[partition]
- 1830, Il était un p'tit homme, rondoletto en la majeur op. 3 pour piano
forte. M. Schlesinger, Paris sd.
[partition]
- 1832, Premier concerto da [di] camera en la mineur, op. 10.
«Nouvelle édition revue par F. M. Delaborde et I. Philipp», Gérard
Billaudot, Paris 1996 [fonds Costallat]
[partition]
- 1832, Hermann et Kerry, Cantate pour soprano, ténor et orchestre [
Bibliothèque nationale de France, Ms 2749]
- 1833, Rondeau chromatique en si mineur pour le piano forte op. 12
n° 1 ; composé et dédié à la Société des Enfants d'Apollon et exécuté à
leur concert annuel, par CH. V. Alkan, professeur honoraire de l'école
Royale de Paris et membre de la société des enfants d'Apollon. R. Cocks
& C°, London
[partition]
- 1834, Rondo brillant en la majeur opus 4, pour le piano avec
accompagnement de deux violons alto et basse ad libitum
- 1834, Largo al factotum, air du Barbier de Séville arrangé en rondo brillant,
op. 5 (perdu)
- 1834, Air des Capulets et des Montaigus en sol majeur de Bellini varié
pour le piano ( la Tremenda ultrice spada) op. 16 n° 5. R. Cocks, London 1834
- 1834, Deuxième concerto da camera en ut dièse mineur op. 10 pour piano
avec accompagnement de deux violons, alto, violoncelle et contrebasse. R.
Cocks, London 1834
- 1834 (vers 1834), 3e Concerto da camera pour piano et cordes (perdu)
- 1834, Variations pour le piano sur Ah ! segnata é la mia morte en ré majeur de l'opéra «Anna Bolena»
de Donizetti op. 16 n° 4, dédié à Madame H. G. Le Loder, par C. V. Alkan.
R. Cocks & C°, London 1834 (introduction tirée de la ritournelle,
thème, trois variations et
final) [partition]
- 1834, Variations quasi fantaisie composés sur une barcarolle napolitaine
en si bémol majeur, dédiées à Miss Mary Windsor op. 16 n° 6. R. Cock
& C°; London 1834 [cotage 1776]
[partition]
- 1834, Variations sur La tremenda ultrice spada de «I Capuleti è i Montecchi de Bellini»
op 16 n° 5
- 1834, L'Entrée en loge, Cantate pour ténor et orchestre [Bibliothèque
nationale de France, Ms 2750]
- 1837, 3 Improvisations dans le style brillant : trois études de bravoure en
mi bémol majeur, mi bémol majeur et si mineur, op. 12. Dans «œuvres
choisies de Ch. V. Alkan, Nouvelle édition revue par E.-M. Delaborde et I.
Philip, Billaudot», Paris 1970 [réimpression anastatique de l'édition
Costellat vers 1900]
- 1837, Souvenirs : Trois morceaux dans le genre pathétique op. 15 (1 -
Aime moi, en la mineur p. 1 ; 2 - Le Vent en si mineur, p. 18 ; 3 - Morte
en mi bémol mineur, p. 39). Richault, Paris sd. ; Costallat, Paris ; dans
«œuvres choisies de Ch. V. Alkan, nouvelle édition revue par E.-M.
Laborde et I. philipp, Billaudot, Paris 1971 [fac-similé de l'édtion
Costallat, cotage Richault]
[partition]
- 1837, Trois Andantes romantiques op. 13
- 1837, Trois études de bravoure op. 16 (Scherzi) également connus sous le
nom de Caprices. [partition]
(1 - mouvement de valse en do majeur (trio ; stretto). 2- moderato
quasi menuetto en do mineur. 3 - prestissimo en si mineur). Nouvelle
édition revue par F. M. Delaborde et I. Philipp, Gérard Billaudot, Paris
(fonds Costallat)
- 1838, Les Mois : 12 Morceaux caractéristiques op. 74. 1. Une nuit d'hiver en sol mineur- 2.. Carnaval en mi mineur- 3. La Retraite en ré majeur - 4. La Pâque en la majeur - 5. L a Sérénade en fa dièse mineur - Promenade sur l'eau en la majeur - 7. Une nuit d'été en la majeur - 8. Les Moissonneurs en mi bémol majeur - 9. L'Hallali en ré majeur - 10. Gros temps en fa majeur - 11. Le Mourant en do mineur- 12. L'Opéra en ré bémol majeur. Nouvelle édition revue par par E.-M.
Delaborde et I. Philipp, dans «supplément au Monde musical» 15 avril
1903
- 1838 / 1840, Trois grandes études pour les deux mains séparées et réunies op. 76. n° 1 - Fantaisie
pour la main gauche seule en la bémol majeur, Largamente, Gravemente,
Vivamente ; n° 2 - Introduction, variations et Finale en ré majeur, pour
la main droite seulement (Colla mano diritta solamente) ; n° 3 -
étude à mouvement semblable et perpetuel pour les deux mains en do
mineur (Isidore Philipp, 12 études de virtuosité n° 3, Paris 1889). [ partition] ; Dans œuvres
choisies de Ch. V. Alkan, nouvelle édition, Costallat, Paris vers
1914
- 1838, Six morceaux caractéristiques op. 16 (publiés plus tard sous le
numéro d'opus 8)
- 1840, Jean qui pleure et Jean qui rit, deux fugues da camera en mi mineur et do majeur sans
numéro d'opus. Imprimerie Mergault, Paris. [ partition]
- 1840, Pas redoublé pour vents en mi majeur [Bibliothèque nationale de
France, Ms 2944]
- 1840, Duo pour piano et violon [Grand duo concertant] en fa dièse mineur
op. 27
- 1840, étude pour le piano en la mineur
- 1840, Variations à la
vielle sur l'air chanté par Mme Persiani dans de «l'Elisire
d'amore» de Donizetti en do majeur pour piano
- 1841, Premier Trio pour piano, violon et basse en sol mineur op. 30.
Paris 1841 ; dans «œuvres choisies pour piano de Charles Valentin Alkan»,
Billaudot, Paris 1985
- 1842, Douze caprices pour le piano op. 15. Richault, Paris 1842 ?
- 1842, Transcription pour piano du Menuet de la Symphonie en sol
mineur KV 550 de Mozart. Costallat, Partie entre 1898 et 1905 [retirage
d'une édition de Richault, avant-propos en français, anglais et
allemand]
- Variations à la vielle pour piano sur l'air favori de l'opéra
«Ugo conte di Parigi» de G. Donizetti chanté par Mme Tacchtnardi-Persiani
en do majeur
- 1843, Introduction au n° 5 des Caprices en do dièse majeur pour le
piano [Utrecht, Universitetsbiblioteket]
- 1844 / 1846, Marche funèbre pour le piano en mi bémol mineur op. 26, dédiée à
Madame la Maréchale, Duchesse de Montebello. Brandus, Paris 1846 ; Milan,
F. Lucca [partition]
- 1844, Alleluia en la majeur pour piano op. 25. Bureau Central,
Paris 1844 ; Musica Obscura Editions [ partition] Fac-similé,
Billaudot, Paris 1971
- 1844, Désir Fantaisie sur «Don Juan» en la bémol majeur sans numéro
d'opus. Schott, Mainz 1844 - Gérard Billaudot, Paris.[ partition]
- 1844, Gigue et Air de ballet dans le style ancien pour piano en la mineur et ré
mineur op. 24 n° 1. Bureau-central, Paris 1844 ; Nouvelle édition revue
par F. M. Delaborde et I. Philipp, Gérard Billaudot, Paris (fonds
Costallat) [partition]
- 1844, Le chemin de fer en ré mineur, étude op. 27. Paris Bureau central
1844 - Nouvelle édition revue par F. M. Delaborde et I. Philipp, éditions
M. R. Braun, Paris (fonds Costallat-Billaudot) [ partition]
- 1844, Le preux, étude de concert pour piano en si bémol majeur op. 17,
dédicacé à Madame Adèle Janvier. Milan, F. Lucca, Bureau central ; Paris
1844 ; Costallat, Paris entre 1898 et 1905
[partition]
- 1844, Marche triomphale pour piano op. 27 en si majeur, dédiée à la
duchesse de Montebello. Brandus, Paris 1846 ; Berlin, schlesinger
[partition]
- 1844, Nocturne pour piano en si majeur op. 22. Bureau central,
Paris 1844
- 1844, Saltarelle pour piano en mi mineur op. 23. Bureau Central, Paris
1844
- 1844 (vers 1844), Symphonie en si mineur pour grand orchestre (perdu)
- 1845, Amitié, étude pour le piano sans numéro d'opus. Paris Schlesinger
(1845)
- 1845 (vers 1845) Romance du phare d'Eddystone pour voix et piano
(perdu)
- 1845, Impromptu en fa dièse majeur
- 1846, Bourrée d'Auvergne en do mineur, étude pour le piano op. 29.
A.Meissonier et Heugel, Paris 1846 [ partition]
- 1846, 25 Préludes, piano ou orgue opus 31 [ prélude n° 3 ; MP3] [ prélude n° 4]
- 1846, Fragment de quatuor à cordes en do mineur [British Library,
London, ms. Hirsch IV 1455]
- 1847, 25 préludes dans tous les tons majeurs et mineurs pour piano ou
orgue op. 31[1, do majeur — 2, fa mineur — 3, Dans le genre ancien, ré bémol majeur — 4, Prière du soir en fa dièse mieur — 5 , Psaume 150eme, ré majeur — 6, Ancienne mélodie de la synagogue, sol mieur — 7, mi bémol majeur —
8, La Chanson de la fole au bord de la mer, la bémol mineur — 9, Placiditas, mi majeur —10, Dans le style fugué, la mineur — 12, Le temps qui n'est plus, si bémol mineur — 13, J'étais endormie mais mon cœur veillait (Cantique des cantiques
5-2), sol bémol majeur — 14, si mineur — 15, Dans le genre gothique, sol majeur —16, do mineur — 17, Rêve d'amour, la bémol majeur — 18, Romance, do dièse mineur — 19, Prière du matin, la majeur — 20, ré mineur — 21, si bémol majeur —
22, Anniversaire, mi bémol mineur — 23, si majeur— 24, mi mineur — 25, Prière, do majeur]. Brandus & Cie, Paris vers 1847 ; P. Maquet,
Paris, A. M. Schlesinger, Berlin 1887 [retirage des planches de
Brandus] ; dans «œuvres choisies pour le piano de Charles Valentin
Alkan, édition revue par . M. Delaborde et I. Philipp», Billaudot, Paris
1972 [retirage de l'édition Brandus]
- 1847, Grande sonate («sur les quatre âges»)opus 33 [20 ans ; 30 ans, Un heureux ménage ; 40 ans ; 50 ans, Prométhée enchaîné], dans «œuvres choisies pour le piano de
Charles Valentin Alkan, édition revue par . M. Delaborde et I. Philipp»,
Billaudot, Paris 1982 [retirage de l'édition Costallat de 1900, cotage
Brandus]
- 1847, Souvenirs des concerts du Conservatoire, partitions pour piano, 1 -
B. Marcello, I Cieli immensi
narrano (Psaume 18) en do majeur ; 2 - Jamais dans ces beaux
lieux d'après Armide de Gluck ; 3 - Chœur des Scythes d'après Iphigénie en Tauride de Gluck ; 4 - Andante en do majeur d'après la symphonie n° 36 de Haydn ; 5 - Marche et chœurs des Janissaires d'après Grérty ; 6 - Menuet en mi bémol
majeur d'après la symphonie KV 543 de Mozart [ I Cieli immensi narrano. Brandus, Paris 1847]
- 1847, Scherzo focoso en si mineur op. 34
- 1847, Etz chajjim hi pour chœur mixte a cappella
- 1847, Apassionato pour le piano en ré majeur [Bibliothèque nationale de
France, Ms 2943, inachevé]
- 1847-1848, 12 études dans tous les tons majeurs Op. 35 1. la majeur - 2. ré
majeur - sol majeur - 4. do majeur - 5. fa majeur - 6. si majeur - 7. L'Incendie au village voisin mi bémol majeur - 8.la bémol majeur -
9. Contrapunctus en ré dièse majeur - 10. Chant d'amour- Chant de mort en sol dièse majeur - 11. Si majeur -
12. mi majeur
- 1849, Le Prophète, arrangement de l'Ouverture pour piano à quatre mains
de l'opéra en 5 actes de Giacomo Meyerbeer. Dans la partition arrangée
pour piano de Garaudé. Brandus, Paris vers 1849 ; Paris 1877.
- 1849, Premier recueil d'Impromptus opus 32 n° 1 [ Vaghezza en si majeur ; l'Amitié en si majeur ; Fantasiena alla morescaI en sol majeur ; la Foi en si bémol majeur] [ partition]
- 1849, Deuxième recueil d'impromptus - Trois airs à cinq temps et un à sept temps en la mineur, ré mineur,
fa majeur, la ineur pour piano opus 32, n° 2, Brandus, Paris 1849 [ partition]
- 1850, 12 études d'orgue ou de piano à pédales pour pour les pieds
seulement ( 1. do mineur ; 2. do majeur ; 3. Fughetta en la mineur ;
4. Mi bémol majeur ; 5. la mineur ; 6. do dièse mineur ; 7. fa dièse
mineur ; 8. ré mineur ; 9. èé majeur ; 10. ré majeur ; 11. Fa
mineur ; 12. do majeur), sans numéro d'opus [ partition]
- 1850, Transcription pour le piano de l'ouverture de l'opéra le Prophète de Meyerbeer
- 1850, Pro organo, praeludium, en do mineur pour piano à pédalier, sans
numéro d'opus (manuscrit W 2442, Bibliothèque nationale de France)
- 1854, 3 Anciennes Mélodies juives pour voix et piano en ré mineur,
la mineur, fa majeur [Genève, Bibliothèque du Conservatoire, ms. R
230]
- 1854, Les Regrets de la nonnette pour piano en sol mineur [collection
privée]
- 1855, Seconde enfantine, danse nouvelle composée pour ses cours d'enfants
par T. Jarry, professeur. Jarry, Paris 1855
- 1855, Air de J. S. Bach tiré de la Cantate : «Wie schün leuchtet der
Morgenstern» (Festo annunciationis Maria) en la bémol majeur (BWV 1)
pour voix et piano [Genève, Bibliothèque du Conservatoire, ms. R 231]
- 1855, 2e Verset du 41e Psaume en mi bémol majeur pour voix et
piano [Genève, ms. R 231]
- 1855; Palpitamento en la majeur [Genève, bibliothèque du Conservatoire, R
228]
- 1856, Salut, cendre du pauvre ! en si bémol majeur (texte de G. M.
J. B. Legouvé), paraphrase pour piano op. 45. Richault, Paris 1856 ;
dans «Ch. .Alkan : œuvres choisies pour piano, nouvelle édition revue par
E. M. Delabore et I. Philipp», Billaudot, Paris 1971 [Fac-similé de
l'édition Costallat, cotage Richault][ partition]
- 1856, Minuetto alla Tedesca en la mineur op. 46 [ partition]
- 1857, Marches (3) quasi da cavalleria en la mineur, la mineur, do mineur, pour piano
op.37. Richault, Paris 1857
[partition]
- 1857, Premier / Deuxième recueil de chants op. 38. Richault, Paris 1857 ;
Costallat, Paris entre 1895 et 1905. Premeir recueil : Assez vivement en mi majeur - Sérénade en la mineur - Chœur en la majeur - L'offrande en la majeur - en fa dièse mineur - Barcarolle en sol mineur. Second recueil : Hymne en mi majeur - 2. en fa mineur - fa majeur et la mineur - 3. Chant de guerre en la majeur - 4. Procession- Noctume en la majeur - 5. fa dièse mineur - 6. Barcarolle en chœur en sol mineur
[partition]
- 1857, Réconciliation, petit caprice pour piano, mi-parti en forme de zorcico,
ou air de danse basque à cinq temps en ré majeur op. 42.
Richault, Paris 1857 ; dans «Ch. .Alkan : œuvres choisies pour piano»,
nouvelle édition revue par E. M. Delabore et I. Philipp. Billaudot, Paris
1971 [fac-similé de l'édition Costallat, cotage Richault]
[partition] (manuscrit FS 39
(1), Bibliothèque nationale de France)
- 1857, Sonate de concert pour piano et violoncelle en mi majeur op. 47.
Richault, Paris 1857
- 1857, Trois marches pour piano à quatre mains (la bémol majeur ; mi bémol
majeur ; si bémol majeur) op. 40. Richault, Paris 1857
- 1857, Trois petites fantaisies en la mineur, sol majeur, si bémol majeur
op. 41, Richault, Paris 1857
[partition]
- 1857, Douze études dans toutes les tons mineurs en deux suites op. 39
1847 (antidaté 1846 ?), 1. Comme le vent en la mineur - 2. En rhythme
molossique en ré mineur - 3. Scherzo-diabolico en sol mineur - 4-7. Symphonie en mi
mineur, fa mineur, si
bémol mineur, mi bémol mineur - 8-10. Concerto en sol
dièse mineur, do dièse
mineur, fa dièse
mineur - 11. Ouverture en si
mineur - 12. Le Festin d'ésope en mi mineur. Brandus, Paris 1847 ; Richault, Paris 1857 (276 pages) ;
Brandus, Paris vers 1860 ; fac-simile de l'édition Brandus par Billaudot,
Paris 1982
- 1857, Halelouyoh pour chœur mixte et piano ou orgue en sol
mineur
- 1857, Stances de Millevoye en la mineur mises en musique pour 3 voix de
femmes
- 1857, Etude alla-barbaro en fa majeur
- 1859, Benedictus en ré mineur pour piano à clavier de pédale ou piano
trois mains op. 54. Richault, Paris 1859 [ partition] Transcription pour
piano à quatre mains par José Vianna Da Motta Dans «Charles Valentin
Alkan : œuvres choisies pour piano, nouvelle édition revue par E. M.
Delabore et Isidore Philipp», Paris Costallat 1903
- 1859, Capriccio alla soldatesca en la mineur pour piano op. 50 n° 1.
Richault, Paris 1859 ; Costallat, Paris entre 1898 et 1905 [19 p. ; couv.
ill. ; portrait ; 36 cm ; imprimerie G. Margault]
[partition]
- 1859, Deuxième concerto da camera en ut dièse mineur op. 10 arrangé pour
piano seul par l'auteur. Richault, Paris 1859 - Nouvelle édition revue par
F. M. Delaborde et I. Philipp», Gérard Billaudot, Paris [fonds Costallat]
[ partition]
- 1859, Deuxième et troisième Nocturnes en si mineur et fa dièse majeur op;
57. S. Richault, Paris 1859. 1, en ré majeur [ partiton] ; 2, en fa dièse
majeur [partition]
- 1859, Le grillon, quatrième nocturne op. 60 bis en si majeur. Richault,
Paris 1859 ; Costallat, Paris [ partition]
- 1859, Le tambour bat aux champs en si mineur, esquisse pour piano opus 50
n° 2 (bis). Richault, Paris 1859 ; Costallat, Paris entre 1905 et
1926 [ partition]
- 1859, Ma chère liberté et ma chère servitude : Deux petites pièces pour
piano op. 60. en fa dièse et la mineur. S. Richault, Paris 1859 ;
réimprimé en fac-similé (avec le cotage de Richault) dans «œuvres
choisies de Charles Valentin Alkan, édition revue par Delaborde et
Philipp», Costallat 1901 ; Billaudot, Paris 1972
- 1859, Marcia funebre sulla morte d'un pappagallo per due soprani, tenore,
basso, con tre oboi e fagotto en do mineur. Richault, Paris
- 1859, Menuets (3) en mi bémol majeur, sol mineur, sol majeur op. 51.
Richault, Paris 1859 [ partition]
- 1859, Petit conte pour le piano en mi bémol majeur. S. Richault, Paris
1859
- 1859, Quasi-caccia, caprice pour piano en la majeur op. 53. Richault,
Paris 1859 [partition]
- 1859, Super flumina Babylonis en sol mineur, paraphrase pour piano du
psaume 137 op. 52 Richault, Paris 1859 ; dans «œuvres choisies de Charles
Valentin Alkan, édition revue par Delaborde et Philipp», Costallat 1901
[retirage de l'édition Richault] ; Billaudot, Paris 1971 [retirage de
l'édition Costallat]
[partition]
- 1859, Une fusée, introduction et impromptu en si bémol majeur pour piano
op. 55. Richault, Paris ; 1859 ; dans «œuvres choisies de Charles
Valentin Alkan, édition revue par Elie Miriam Delaborde et I. Philipp»,
Billaudot, Paris 1981 [retirage de l'édition Richault] [ partition]
- 1859, Petits préludes sur les huit gammes du plain chant pour orgue sans
numéro d'opus [ partition]
- 1860, Transcription du chœur des derviches d'après les Ruines d'Athène de Beethoven [perdu]
- 1860, Transcription pour piano seul avec cadence du 1er mouvement du 3e concerto
en do mineur op. 37 de Beethoven. Paris 1860 ; Costellat, Paris
1910
- 1861, 48 Esquisses (Motifs) pour piano divisés en 4 livres op. 63
(Morceaux de caractères). Richault, Paris 1861 [ 1. La vision en do majeur ; 2. Le Staccatassimo en fa mineur ; 3. Le Legatissimo en ré majeur ; Les Cloches en sol mineur ; 5. le sinitiés en mi majeur ; 6. Fuguette en la mineur ; 7. Le Frisson en fa dièse majeur ; 8. Pseudo-naïvete en en si mineur ; 9. confidence en la bémol majeur ; 10. Increpatio en do dièse mineur ; 11. Les Soupirs en si bémol majeur ; 12. Barcarolette en mi bébol mineur ; 13. ressouvenir en do mineur ; 14. Duettino en fa majeur ; 15. Tutti de concerto en ré mineur ; 16. Fantaisie en sol majeur ; 17. Petits préludes à trois en mi mineur ; 18. Liedchen en la majeur ; 19. Grâces en fa dièse mineur ; 20. Petite marche villageoise en si majeur ; 21. Morituri te salutant en sol dièse mineur ; 22. Onnocensia en ré bémol majeur ; 23. l'Homme aux sabots en si bémol mineur ; 24. Contredanse en mi bémol majeur ; 25. La poursuite en do majeur ; 26. Petit air, genre ancien en sol mineur ; 27. Rigaudon en ré majeur ; 28. Inflexibilité en la mineur ; 29. Délire en mi majeur ; 30. Petit air dolent en mi mineur ; 31. Début de quatuor en fa dièse majeur ; Minuettino, alla «vedrai carino» de Mozart en do dièse mineur ; 33. «Fais dodo» en la démol majeur ;
34. Odi profanum vulgus et arceo : favette linguis en mi bémol mineur ;
35. Musique militaire en si bémol majeur ; 36. Toccatina en fa mineur ; 37. Scherzettino en do mineur ; 38. Les bons souhaits en sol majeur ; 39. Héraclite et Démocrite en ré mineur ; 40. «Attendez-moi sous
l'orme» en la majeur ; 41. Les enharmoniques en mi mineur ; 42. Petit air à 5 voix en si majeur ; 43. Notturnino-innamorato en fa dièse mineur ; 44. Transports en do dièse majeur ; 45 Les diablotins en sol dièse mineur ; 46. Le premier billet doux en mi bémol majeur ; 47. Scherzetto en si bémol mineur ; 48. En songe en fa majeur [partitions a b c d]
- 1861, Sonatine pour piano en la mineur op. 61. Richault, Paris sd. [ partition]
- 1861, Souvenirs des concerts du Conservatoire, partitions pour piano, 2e
série, 1 - Chœur des prêtres de Dagon en ré majeur d'après Samson de Handel ; 2 - Gavotte en la mineur d'après Orphée et Euridyce de Gluck (acte 3) ; 3 - Finale du 38e quatuor
à cordes op. 64 n° 5 Hob. 6, 4 de Haydn (ré majeur) ; 4 - Ne cinis et pulvis superbe :
[Ne pulvis et cinis] motet en ré mineur d'après Thamos roi en Egypte de Mozart (KV Anh. B, 336 a) ; 5 - Bundelied (Chant
d'alliance) op.122 en si majeur de Beethoven ; 6 - Chor der Meerjungfrauen en mi majeur d'après Oberon (final du
second acte) de Weber. Paris 1861 en séparé) [ Chant d'alliance, original pour 2 voix solistes, chœur et 6
instruments à vent. G. Billaudot, Paris 1984 (retirage de l'édition
Richault) ; Ne pulvis et cinis superbe : idem, 1981 (œuvres choisies pour
piano de Ch.-V. Alkan - retirage de l'édition de Costallat, Paris
1926, cotage de Richault]
- 1861, Troisième recueil de chants op. 65 [1. en mi majeur ; 2. Esprits follets en la mineur ; 3. En canon à l'octave en la majeur ; 4. en la majeur ; 5. Horace et Lydie en fa dièse mineur ; 6. Barcarolle en sol mineur. Costallat, Paris entre 1895 et 1905
(Imprimerie G. Mergault) [ partition]
- 1861, Transcription pour le piano du 8e (20e) concerto pour
piano en ré mineur KV 466 de Mozart. Paris 1861
- Canon en sol majeur pour piano à clavier de pédalier,
inachevé [manuscrit à la Pierpont Morgan Library, New York]
- 1864 (vers 1864), 13 prières pour orgue avec pédale obligée ou piano à clavier à pédales,
ou piano à trois mains, divisées en trois suites, op. 64. S. Richault,
Paris vers 1864 — Prière pour orgue ou piano à clavier de pédales op. 64 arrangé pour
piano à 2 mains par José Vianna da Motta. ( 1. sol majeur ; 2. la
majeur ; 3. mi mineur ; 4. si bémol majeur ; 5. fa majeur ; 6. ré majeur ;
7. la mineur ; 8. Deus Sabaoch, Dieu des armées, si bémol majeur ; 9. Mi majeur
; 10. si bémol majeur ; 11. miu majeur ; 12. fa majeur ; 13. sol majeur).
Dans «Oeuves choisies pour piano de Charles Valentin Alkan, édition revue
par E. M. Delaborde et I. Phlipp (I)», Costallat, Paris 1901
- 1866 (vers 1866), Souvenirs de musique de chambre : 6 partitions pour piano : 1 - Rigaudons en suite de la
collection des petits violons et hautbois de Louis XIV en do
mineur (aussi : Rigaudons des petits violons et hautbois de Louis XIV).
Transcription de concert pour piano seul ; 2 - Sicilienne en sol
mineur d'après la sonate pour clavecin et flûte BWV 1031 de Jean
Sébastien Bach ; 3 - Menuet
en ré mineur d'après le Quatuor à cordes Op. 76 [Hob.
III-76] de Joseph Haydn ; 4 - Andante en ré majeur d'après le quatuor à cordes KV 464 en la
majeur de Mozart ; 5 - Cavatine en mi bémol majeur d'après le 13e Quatuor à corde, Op. 130
de Beethoven ; 6 - Scherzo en sol mineur d'après le trio op. 63 pour piano, flûte et
violoncelle de Weber. Richault, Paris ; Costallat, Parie entre 1898 et
1905 (retirage et cotage de de Richault) ; G. Billaudot, Paris, retirage
de l'édition de Costallat [ Menuet en ré de Haydn, 1984 ; Quatuor de Mozart, 1991 ; Cavatine de Beethoven 1992]
- 1867; 11 Grands préludes et une transcription du Messie de Handel pour
piano à clavier de pédalier ou piano à trois mains op. 66 (1. fa majeur ;
2. ré mineur ; 3. si bémol majeur ; 4. sol mineur ; 5. mi bémol majeur ;
6. do mineur ; 7. la bémol majeur ; 8. fa mineur ; 9. ré bémol majeur ;
10. si bémol mineur ; 11. fa dièse majeur ; 12. Thy rebuke hach broken His hearts et Behold and see en si bémol mineur.)
- 1867, 11 pièces dans le style religieux et une transcription du Messie de Händel pour orgue, harmonium ou piano sans pédalier (1. do
majeur ; 2. la majeur ; 3. ré mineur ; 4. sol majeur ; 5. ré mineur ; 6.
si bémol majeur ; 7. fa majeur ; 8. la mineur ; 9. mi bémol majeur ; 10.
ré mineur ; 11. la mineur ; 12. Pifa, Sinfonie pastorale en si majeur )op. 72. S. Richault, Paris
1867
- 1867; Fantasticheria pour piano en si mineur. Richault, Paris (13
pages)
- 1866 (1840 ?), Finale en ré mineur (Saltarelle du concerto pour violoncelle
arrangée pour piano à 4 mains) [grande sonate] op. 47 [ partition]
- 1866, Impromptu sur le choral de Luther «Un fort rempart est notre Dieu»
en mi bémol majeur pour piano à pédalier ou à trois mains op. 69 (à Mr F.
Benoist) [ partition]
- 1869, Cadence pour le premier mouvement d'un concerto de Haydn
[perdu]
- 1872, Bombardo-Carillon en Sib pour clavier de pédales à 4 pieds
seulement ou quatre mains sur clavier ordinaire, sans numéro d'opus.
Paris, Richault 1872
[partition] Fac-similé,
Billaudot, Paris 1971
- 1872, étude pour piano à clavier de pédales, inachevé (manuscrit
2945, Bibliothèque nationale de France)
- 1872, Chapeau Bas ! 2° fantasticheria en fa dièse mineur pour piano.
Richault, Paris 1876
- 1872, Toccatina op. 75 et do mineur. Dans «œuvres choisies de Charles
Valentin Alkan, édition revue par Delaborde et Philipp», Richault vers
1876 (d'après le cotage) ; Costallat 1901; Billaudot, Paris 1973 [retirage
de l'édition Richault] [ partition]
- 1872, Trente chants (Cinquième suite) : Six chants op. 70 [1. Duettino en mi majeur ; 2. la mineur ; 3. la majeur ; 4. La Voix de l'intrument en la majeur ; Scherzoso-Coro en fa dièse mineur ; 6. Barcarolle en sol mineur]. Richault, Paris 1872 ; Dans
«œuvres choisies de Ch. V. Alkan, nouvelle édition revue par E. M.
Delaborde et Isidore Philipp», Costallat, Paris 1872 [ partiton]
- 1876, Trente chants (Quatrième suite) : Six chants op. 67. S. Richault,
Paris 1876 ; 1877 ; dans «œuvres choisies de Ch. V. Alkan», nouvelle
édition revue par E. M. Delaborde et I. Philipp, Costallat ente 1885 et
1905 ; Gérard Billaudot, Paris retirage de l'édition Costallat]
[partition] [ Neige et lave en mi majeur ; Chanson de la bonne vieille en la mineur ; Bravement en lamajeur ; Doucement en la majeur ; Appassionato en fa dièse mineur ; Barcarolle en sol mineur] Dédicace : A Madame Massart, professeur au Conservatoire ; Gravé par
Taranne
- 1883, Rondo d'après Rossini (largo, Le Barbier de Séville) op. 5
- Douze études pour les pieds seulement pour orgue ou pédalier sans
numéro d'opus [ partition]
- Etz chajjim hi pour 2 sopranos, ténor et basse sans numéro
d'opus [ partition]
- Halelouyoh pour soprano, contralto, ténor, basse et piano ou
orgue sans sunméro d'opus [ partiton]
- sd. Barcarolle en chœur en sol mineur pour piano seul. Paris Richault
sd. (n° 6 du second recueil de chants pour piano seul)
- sd. Perpetuum mobile : étude de vélocité : préparatoire à l'étude en
mouvement semblable : d'après le final du trio op. 30 par I. Philipp (op. 30 pour piano, violon et violoncelle). Dans «œuvres choisies pour le
piano de Charles Valentin Alkan, revue par E.-M.Delaborde et Isidore
Philipp. Costallat, Paris 1910
- sd., Transcription pour piano de la Marche des grands prêtres en sol majeur, scène III du 1er acte de
l'Alceste de Gluck
Éditions modernes, anthologies, collections
- CéSAR FRANCK, Préludes et prières de C.-V. Alkan, choisis et arrangés pour l'orgue
par César Franck. Richault, Paris 1890
- ABBOTT ALAIN, «Le Stacatissimo» de Charles Valentin Alkan arrangé pour accordéon de concert. Dans
Abbot Alain, «œuvres classiques transcrites et doigtées pour l'accordéon
de concert». Collection de la Fédération nationale des unions de
conservatoires municipaux de musique : Accordéon de concert :
préparatoire, supérieur. Billaudot, Paris 1979, p. 16
- ALKAN CHARLES VALENTIN, Partitions pour piano. Brandus, Paris 1847
- ALKAN CHARLES VALENTIN, Staccato pour piano. Heugel, Paris 1920 [Anthologie pianistique
(I), Philipp n° 43]
- Alkan in miniature, pièces choisies par Ronald Smith et John
White. Billaudot, Paris 1979 (fac-similés), 31 pages.
- BECK GEORGES (éditeur), Charles Valentin Alkan : œuvres choisies pour piano.Heugel, Paris
1969 [Saltarelle. Op. 23 ; Gigue. Op. 24 ; Le chemin de fer. Op. 27 ; 3
Marches quasi de cavalleria. Op. 37, n° 1, n° 3 ; Scherzo diabolico.
Op. 39, n° 3 ; Minuetto alla tedescha. Op. 46 ; 2e Nocturne. Op. 57, n° 1
; Sonatine. Op. 61 ; Barcarolle en sol mineur. Op. 67, n° 6 ; Andantinetto
(n° 2 du 5e Recueil de chants pour piano) ; Zorzico]
- LEWENTHAL RAYMOND, The Piano music of Alkan. Shirmer, New York 1964 [réédition
anastatique des éditions Richault et Brandus]
- RENAUD ABERT (éditeur), œuvres choisies et arrangées pour l'orgue ou harmonium, en deux
suites. Costallat & Cie, Paris 1916 ; G. Billaudot, Paris 1981
[réédition de l'édition Costallat de 1916, cotage Costallat] [Albert
Renaud, organiste du grand orguede Saint-Germain-en-Laye]
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octobre 1990,p. 2-3
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- —, Création ou inspiration ? Dans « Bulletin de la Société Alkan » (20), juin
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tons mineurs, Costallat et Cie, Paris : commentaire critique (introduction, trad. de l'allemand et notes de François Luguenot). Dans
« Bulletin de la Société Alkan » (48) mars 2000, p. 5-14
- MURPHY RICHARD, Hamelin parle d'Alkan : entretien avec Richard Murphy (traduit de l'anglais par François Luguenot). Dans « Bulletin de la Société
Alkan » (50) septembre 2000, p. 4-9
- POISOT CHARLES, Charles-Valentin
Alkan par Charles Poisot (introduction par François Luguenot). Dans
« Bulletin de la Société Alkan » (60) mars-septembre 2003, p. 13-16.
- RATHERT WOLFGANG, Noch einmal : Eine Lanze für Alkan. Dans « Musik
& Ästhetik » (6, 22) avril 2002, p. 89-95.
- ROGé EMILE, Tentative d'approche psychologique de la personne et de
l'œuvre de Charles-Valentin Alkan. Dans « Bulletin de la Société Alkan »
(37) juin 1997, p. 3-8
- SAINT-GéRAND JACQUES-PHILIPPE, Gestes de la voix d'Alkan. Dans « Penser
la voix », La licorne (41) 1997 [264 p.]
- —, Der Berlioz des Klaviers : Zu Unrecht an den Rand der
Klaviermusikgeschichte gedrängt ? Charles Valentin Alkan. Dans « Neue
Zeitschrift für Musik » (CXLVI / 5) mai 1985.
- —, Zwischen Phantastik, Realismus und Träumerei : Charles Valentin
Alkan, ein Komponist der Extreme. Dans « Concerto : Das Magazin für Alte
Musik » (III / 3) 1986, p. 49-57.
- —, Virtuose Klaviermusik des 19. Jahrhunderts am Beispiel von Charles
Valentin Alkan (1813-1888)I (thèse). Universität Köln 1985 ; Dans « Kölner
Beiträge zur Musikforschung » (145), Kassel, Bosse 1986 [420 p.] Voir Rathert Wolwgang dans « Die Musikforschung » (42, n° 2) p. 186 ;
voir Ballstaedt Andreas dans « Zeitschrift für Musik » (CXLVIII / 7-8)
juillet 1987, p. 95
- SMALLEY ROGER, On transcribing Alkan. Dans Callaway, F. A. & Perth
(éditeurs), CIRCME, The University of Western Australia, Nedlands
1995
- SMITH RONALD, Alkan, Volume One : The Enigma. Kahn & Averill,
London 1976
- —, Alkan, Volume Two : The Music. Kahn & Averill, London 1987 [278
p.]
- STEGEMANN MICHAEL, Tugend und Tadel. Gedanken zum Phänomen der
instrumentalen Virtuosität. Dans « Neue Zeitschrift für Musik » (CXLIII / 4)
1982
- STRUCK MICHAEL, Surrogat und Hybris : Wirkungsbereiche des Klaviers im
Umfeld tradierter Gattungen : Johannes Brahms' vierhändige Arrangements
eigener Werke und Charles Valentin Alkans Douze études op. 39. Dans Edler,
Arnfried (ed) « Musik, Wissenschaft und ihre Vermittlung: Bericht über die
internationale musikwissenschaftliche Tagung der Hochschule für Musik und
Theater Hannover », 2002, p. 119-135
- VANSEVENANT KRISTIEN, Charles-Valentin Alkan: uniek, origineel en
toch...vergeten ? Dans « Adem » (XIX / 2), mars-avril 1983, p. 89-93
- WALLI, DIANA MARY, Charles-Valentin Alkan, 1813-1888 : A study of
neglect and revival, with an analysis of the first and second suites of
Chants, op. 38 (thèse). University of Auckland 1996 [173 p.]
- WELLBORN WILLIAM EUGENE, The op. 39 Symphonie for solo piano by
Charles-Valentin Alkan : Analysis and perspective (thèse). University of
Texas, Austin, 1995 [207 p.]
- WHITE J. H., The Alkan centenary (1988) : A time for recognition. Dans
«The Music Review» (49, 3) août 1988, p. 161-168
Discographie
Valentin Alkan,Sonate de concert,
Grand duo concertant,Huseyin sermet, piano
Christophe Henkel, violoncelle,
Tedi Papavrami, violon,Sonate de concert enregistrée à la Radio de Suisse romande en
1991,Grand Duo enregistré salle Adyar à Paris en 1992.
Audivis Valois (Musique française
biennale de Lyon), V 4680 (1993)
Sonate de concert opus 47 : Allegro molto - Allegrettino - Adagio - Finale alla
saltarella - Prestissimo - Grand duo concertant Op.21 : Assez animé - L'Enfer - Lentement - Finale - Aussi vite que
possible
Charles-Valentin Alkan,
Préludes opus 31
Laurent Martin, piano,
Enregistré à Heidelberg les 25 & 26 mai 1987,
Disques Marco Polo,
HNH International, 1987, 1990
(8.223284)
1. Première Suite - No.1 Lentement - 2.
No.2 Assez lentement - 3. No.3 Dans le genre ancien - Très lentement
[ MP3 ] [ partition (+
midi) ] - 4. No.4 Prière du soir - Assez lentement [ partition +
midi ] - 5. No.5 Psaume 150 - Avec enthousiasme - 6. No.6
Ancienne mélodie de la synagogue - Andante - 7. No.7 Librement mais sans
secousses - 8. No.8 La chanson de la folle au bord de la mer - Lentement -
9. No.9 Placiditas - Tranquillement - 10. Seconde Suite - No.10 Dans
le style fugué - Très vite - 11. No.11 Un petit rien - Assez vite - 12.
No.12 Le temps qui n'est plus - Andante - 13. No.13 J'étais endormie, mais
mon cœur veillait (Cantique des cantiques, 5-2) - Lentement - 14. No.14
Rapidement - 15. No.15 Dans le genre gothique - Assez vite et avec
beaucoup de grâce - 16. No.16 Assez lentement - 17. No.17 Rêve d'amour -
Assez vite - 18. Troisième - No.18 Sans trop de mouvement - 19. No.19
Prière de matin - Vite - 20. No.20 Modérament vite et bien caractèrisé -
21. No.21 Doucement - 22. No.22 Anniversaire - Assez lentement - 23. No.23
Assez vite - 24. No.24 Etude de vélocité - Prestissimo - 25. No.25 Prière
- Lentement
Le chemin de fer,
Préludes
études,
Esquisses,
et autres œuvres
Laurent Martin, piano,
Bernard Ringeissen, piano. Enregistré à Heidelberg en 1987 et 1992
Naxos 8 553434 (DDD)
Exrait des 25 préludes dans touits les tons majeurs et
mineurs (Laurent Martin) : 01. Prélude, Op. 31 No. 1 — 02.
Prélude, Op. 31 No. 13 — 03. Prélude, Op. 31 No. 17 — 04. Prélude, Op. 31
No. 25 — Extrait du second recueil d'impromptus (Laurent Martin) : 05. Impromptu, Op. 32 No. 1 — 06.
Impromptu, Op. 32 No. 3 — 07 - Le Chemin de fer, Op. 27 (Laurent Martin)
— études opus 35 (Bernard Ringeissen) : 08. Etude, Op. 35 No. 6 en si bémol
majeur — 09. Etude, Op. 35 No. 8 en la bémol majeur — 10. Etude,
Op. 35 No. 12 en mi majeur — 11. Marche funèbre, Op. 39 No. 5: Andantino
(Bernard Ringeissen) — 12. Esquisses opus 63 (Laurent Martin) — 13.
Esquisse, Op. 63 No. 1 — 14. Esquisse, Op. 63 No. 2 — 15. Esquisse, Op. 63
No. 3 — 16. Esquisse, Op. 63 No. 4 — 17. Esquisse, Op. 63 No. 5 —
18. Esquisse, Op. 63 No. 8 — 19. Esquisse, Op. 63 No. 10
— 20. Esquisse, Op. 63 No. 13 — 21. Esquisse, Op. 63 No. 16
— 22. Esquisse, Op. 63 No. 18 — 23. Esquisse, Op. 63
No. 21 — 24. Esquisse, Op. 63 No. 32 — 25. Esquisse, Op.
63 No. 38 — 26. Esquisse, Op. 63 No. 43 — 27. Esquisse,
Op. 63 No. 48 — 28. Scherzo diabolico, Op. 39 No. 3 (Bernard
Ringeissen).
Jean-Marc Warszawski
novembre 2002
Révision 30 avril 2003
Dernière révision le 13 février 2005
Refonte du miroir de page, retrait des liens obsolètes, 15 novembre 2013.
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Vendredi 9 Août, 2024