Frédéric Léolla, 6 novembre 2025
sexe et opéra (XIX. 14) : Z mrtvého domu (De la maison des morts)
De la maison des morts, croquis de costumes de Rudolf Schutz, Hanoover, 1958.
Opéra en 3 actes de Leoš Janáček, sur son propre livret, d’après le roman éponyme de Fiodor Dostoïevski, créé le 12 avril 1930, Théâtre nationam de Brno.
Dans cette succession d’instantanés sur les prisonniers d’un bagne sibérien, l’allusion à la prostitution est accidentelle, l’opéra se déroulant dans une ambiance carcérale presque exclusivement masculine. Le seul personnage féminin est en effet une prostituée de basse étoffe qui n’a que quelques répliques. Répliques assez crues, par ailleurs. La prostitution n’est donc ici qu’une touche sordide de plus dans l’ambiance sordide de ce chef-d’œuvre.
Car ce n’est pas d’une « courtisane » qu’il s’agit, c’est une des rares fois où prostitution et luxe ne vont pas de pair dans le monde de l’opéra.
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ISSN 2269-9910
Jeudi 6 Novembre, 2025 2:27