Croquis du costume d'Antonio par Heinrich Lefler, Vienne 1915.
Musique de Wolfgang Amadeus Mozart, sur un livret de Lorenzo Da Ponte, d’après Le mariage de Figaro de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, créé en 1786, Vienne (Autriche) Burgtheater.
Le bel adolescent Cherubino est page de Rosina, comtesse d’Almaviva, dont il est secrètement épris — même si c’est un secret de polichinelle puisque tout le château semble le savoir sauf le comte et la comtesse.
Il a réussi à dérober à la comtesse un ruban, et il chérit ce ruban comme sa propre vie, il en fait un objet précieux, au point de presque se fritter avec sa protectrice Susanna, femme de chambre de la comtesse. Accidentellement le ruban a été sali par le sang de Cherubino.
Or la comtesse surprend le page avec le ruban qu’elle reconnaît bien.
S’ensuit une courte scène, déjà présente dans l’original de Beaumarchais et d’un érotisme considérable, où Cherubino insiste pour garder le ruban, et la comtesse pour le récupérer — allez savoir pourquoi…
Dommage que cela soit traité sous forme de récitatif. Mais de toute façon cet opéra est déjà tellement truffé de musiques sensuelles !
Wolfgang Amadeus Mozart, Le Nozze di Figaro, « Voi che sapete », Patricia Janečková, Camerata Janáček Orchestra, 21 septembre 2017. Frédéric Léolla
25 novembre 2024
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Mardi 26 Novembre, 2024 2:46