29 décembre 2024 — Frédéric Léolla
Norma, dernière scène de l'acte II. Dessin d'Adolphe Rouargue, 1835.
Musique de Vincenzo Bellini, sur un livret de Felice Romani d’après Norma ou l’infanticide d’Antoine Soumet, créée en 1831, Milan, Teatro alla Scala.
Est-ce Norma la première des « pécheresses » du grand répertoire ? Cela est possible. Car elle a eu deux enfants d’un homme, Pollione, qui ne pouvait pas être son mari puisque la relation est absolument secrète et qu’aucun prêtre ni romain ni (surtout pas) gaulois n’aurait voulu les marier. Elle a eu du « sexe hors mariage ». Mais dans la partition l’enjeu n’est pas là, il est dans l’inimitié entre les peuples, il est dans le sacrilège, dans la jalousie et dans le sentiment de trahison. Et cela donne un chef-d’œuvre qui est traité plus in extenso au chapitre « Sacrilège ».
Vincenzo Bellini, Norma, « Casta Diva » (cavatine), Sonya Yoncheva, Royal Opera House Chorus and Orchestra, dirigé par Antonio Pappano, 2016.
Frédéric Léolla
décembre 2024
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