Les œuvres pour piano seul de Franz liszt
Tout aussi emblématiques, ses transcriptions des neuf symphonies de Beethoven, dont nous proposons ici quelques extraits joués sur des pianos de l’époque (d’une part un Erard de 1837, qui permet de se faire une idée de ce que devait donner l’instrument fétiche du virtuose pendant ses tournées à travers l’Europe, et d’autre part un Blüthner de 1867, très représentatif sans doute des grands pianos de facture allemande, comme les Bechstein, qui lui étaient devenus familiers pendant ses années à Weimar). Il nous semble en effet que les caractéristiques sonores de ces instruments leur permettent d’approcher au mieux le rendu en couleurs du son orchestral que Liszt devait rechercher dans ses propres exécutions en concert.
Ludwig van Beethoven, Symphonie no 6, « Pastorale », III. « Réunion joyeuse des paysans », allegro, (extrait), réduction au piano de Franz Liszt, par Yury Martynov, piano Erard 1837).Liszt ayant laissé deux versions de la neuvième, l’une pour piano à deux mains, l’autre pour deux pianos, nous proposons ci-dessous le même deuxième mouvement dans la version pour deux pianos, un enregistrement sur piano moderne qui permet de bien cerner les différences au niveau du rendu sonore par rapport au piano d’époque :
Ludwig van Beethoven, Symphonie no 9, II. Molto vivace réduction au piano de Franz Liszt, version 2 pianos, par Alain Planès et Georges Pludermacher.
Michel Rusquet
3 avril 2021
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