Citons aussi, au moins pour mémoire, ce Strasbourgeois qui, venu à Paris, s’illustra au clavier, aussi bien comme interprète et pédagogue que comme facteur, et, jusqu’à 1789, composa une quinzaine d’opus destinés à son instrument (avec ou sans accompagnement), dont certains témoignent d’une louable volonté de mettre en valeur les possibilités dynamiques et expressives du pianoforte. Par la suite, il se consacra à une carrière d’homme de lettres et de juriste et, surtout, à la politique, un engagement qui, aux heures les plus noires de la Terreur, lui valut le triste privilège de finir sur la guillotine. Et dire que, des années plus tôt, il avait écrit une œuvre lyrique qu’il avait dédiée au génial inventeur de la sinistre machine à couper les têtes…
Jean-Frédéric Edelmann, Sonate pour clavier en ut majeur opus 2 no 1, par Sylvie Pecot-Douatte (clavecin).Biographie de Jean-Frédéric Edelmann
Michel Rusquet
13 juillet 2019
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