Michel Rusquet, Trois siècles de musique instrumentale : un parcours découverte : la musique instrumentale en Allemagne de Beethoven à Schubert.
Variations ; bagatelles ; rondos ; sonatines ; divers.
Variations, bagatelles, rondos, sonatines, marches, danses, plus quelques pièces isolées : à côté (et dans l’ombre) des trente-deux sonates, on a là une vaste panoplie d’œuvres pour piano — dont certaines à quatre mains — écrites de la prime jeunesse du compositeur jusqu’à ses dernières années. Mais l’ombre qui leur est faite ne saurait trop surprendre : à côté d’un nombre limité d’œuvres de haut niveau, dont quelques chefs-d’œuvre de première importance, on a là beaucoup de partitions d’intérêt mineur, du moins à l’échelle d’un tel musicien. Beethoven en était d’ailleurs bien conscient puisque, sans craindre d’aller trop loin dans l’autocensure, il choisit de ne pas inscrire toute une part de cette production à son catalogue officiel : ce sont les œuvres qu’on retrouve dans les classifications usuelles sous un numéro précédé de la mention WoO (Werke ohne Opus, c’est-à-dire oeuvres sans numéro d’opus).
Michel Rusquet
6 octobre 2019
Sacre Guy, La Musique de piano, Robert Laffont, Paris 1998,
Szersnovicz Patrick, dans « Le Monde de la musique » (238), décembre 1999.
Boucourechliev André, Beethoven, « Solfèges », Éditions du Seuil, Paris 1963,
Tranchefort François-René, Guide de la musique de piano et de clavecin, Fayard, Paris 1998.
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Mercredi 17 Janvier, 2024