La fantaisie pour piano, chœur et orchestre, opus 80, de Ludwig van Beethoven

Concertos pour piano : n^o 1, opus 15 ; n^o 2, opus 19 ; n^o 3, opus 37 ; n^o 4, opus 58 ; n^o 5, opus 73.

beethoven

Fantaisie pour piano, chœur et orchestre en do mineur, opus 80, sur un pème de Christoph Kuffner, 1. Adagio, 2. Finale, 3. Allegretto, ma non troppo, composée en 1808, créée Le 22 décembre 1808 au Théâtre an der Wien, dédicacée à Maximilian Joseph I, roi de Bavière.

Difficile, également, de faire assaut de superlatifs pour cette partition de 1808 dont l’intérêt principal est de préfigurer, dans sa thématique et certains de ses développements, le célèbre finale de la neuvième symphonie. Son thème principal, fondé sur un Lied composé par Beethoven dès 1795, annonce en effet celui de l’Ode à la joie. « Le programme de la création spécifia : « Fantaisie pour piano, se terminant par degrés avec l’intervention de l’orchestre et comme finale par des chœurs ». C’est dire que cette partition n’est pas des plus ordinaires, non seulement dans son propos, mais dans son élaboration pour laquelle le compositeur éprouva, semble-t-il, quelques difficultés. Cette fantaisie est « à la fois une genèse et une synthèse… Se réclamant des libertés de la forme, Beethoven pianiste et compositeur, collectiviste et idéaliste, tente de faire une fusion entre le langage intime de la confidence qu’il livre à son instrument favori, le piano, et les prolongements de l’orchestre et des chœurs » (Jean Witold). »²¹⁴ Mais tentative n’est pas réussite, et ici le musicien donne souvent l’impression d’en être resté au stade des tâtonnements.

Ludwig van Beethoven, Fantaisie chorale opus 80, Günter Kootz (piano), Rundfunkchor Leipzig, sous la direction de Franz Konwitschny (1960).

Michel Rusquet
20 décembre 2019

Notes

214. Tranchefort François-René, Guide de la musique symphonique, Fayard, Paris 2002, p. 77.

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bouquetin

Vendredi 20 Décembre, 2019 1:42