Voilà plus d'un an et demi qu'ils ont repris la route, et beaucoup voyagé, puis sorti il a six mois un nouveau cédé bandeau texte musicologie

Caen, 5 octobre 2019 —— Alain Lambert.

Mes Souliers Sont Rouges remontent au Zenith

Mes Souliers Sont Rouges. Photographie © Maud Photo.

Voilà plus d'un an et demi qu'ils ont repris la route, et beaucoup voyagé, puis sorti il a six mois un nouveau cédé,  Ce qui nous lie [voir notre chronique]. Les Souliers Caennais étaient donc dans leur ville, hier soir, et pas n'importe où, au Zenith, au propre et au figuré puisque le public, familial, des plus jeunes aux plus anciens, était au rendez-vous, chantant, dansant, criant,  applaudissant, venus de tous les coins de la région et de plus loin encore. Avec Perrine la chansigneuse pour traduire en gestes ondulés les intermèdes parlés et  les paroles tout en dansant.

Deux musiciens des origines donc, Gullivan au chant, aux pieds, guitare, mandoline et à la direction musicale, Deny Lefrançois au chant et à la contrebasse. Et trois nouveaux, deux Manchots, Simon Leterrier au chant, accordéon et podorhytmie, Jacky Beaucé aux choeurs, flûtes et uilleann pipes (cornemuse irlandaise) et le Nantais Eflamm Labeyrie au chant, à la guitare ou au banjolélé.

Vingt-huit ans d'existence pour le groupe de folk rock festif, malgré quelques années d'interruption, et toujours la pêche pour jouer avec les spectateurs qui ne demandent que ça.  Que ce soit les tubes normano-québecois (La poule à Colin, la Turlute, St Cécile...) qu'ils connaissent par cœur ou les nouveaux morceaux, normands (Les Prunes, Poil de chameau, le Curé d'Argentan, La mer farouche...), basés sur le principe des chansons à répondre. Sans oublier la grande farandole dans les gradins le temps d'une polka et d'une suite de reels.

Mes Souliers Sont Rouges. Photographie © Maud Photo.

Spectacle coloré par une bande de clowns danseurs qui vont piocher du public et le faire bouger sur scène ou par de jeunes hip-hoppers  sur le final très rythmique de Sur le bout du banc. Des invités itou, comme Yvon Davy de la Loure, l'association de collectage régionale, chez qui les MSSR ont puisé leur nouveau répertoire, venu avec leur plus ancienne chanteuse, Denise Sauvey, du Theil, dans le Cotentin. Elle se lance a capela et sans trembler dans une vieille chanson d'amour que les cinq mille présents acclament longuement. Aussi deux anciens musiciens sur quelques titres en seconde partie, Lionel aux percussions et Stéphane au violon. Ils seront sans doute là pour le prochain Zénith, celui des trente ans.

En attendant, les MSSR repartent sur les routes de France, le 12 à Sardent (23), le 25 à Loudun (86), le 25 à Xertigny (88), le 1er novembre à Sancerre (18), le 2 à St Clément(89), le 15 à Dommarien (52), le 16 à Riom (63), le 30 à Nantes (44) et le 20 décembre à Ribérac (24).

Alain Lambert
7 octobre 2019

 

 

 

 

 

 

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Lundi 7 Octobre, 2019 14:58