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Gaël Horellou Organ Trio : « Roy »

 

Gaël Horellou

 

Gaël Horellou Organ Trio, Roy. Antoine Paganotti (batterie), Frédéric Nardin (orgue Hammond B3), Gaël Horellou (saxophone alto). Petit Label 2014 (PL kraft 044).

Enregistré les 1er et 2 mai 2014, à l'Arrosoir (Chalon-sur-Saône).

29 octobre 2014, Par Alain Lambert ——

Gaël Horellou a deux amours, l'electro jazz (voir son cédé Travels au Petit Label), on l'a encore vérifié la semaine passée en seconde partie de la soirée d'ouverture de Nördik Impakt, avec Antoine Paganotti à la batterie de combat, et Karinn Helbert au Cristal Baschet. Et après des aventures diverses dans les territoires  inexplorés du jazz actuel, un retour au post-bop dans la lignée de Jackie Mc Lean.

On l'a entendu au printemps avec Abraham Burton à Jazz Dudim [voir notre chronique], on le retrouve en trio sur ce cédé Petit Label, toujours en compagnie de son complice batteur, infatigable, et Frédéric Nardin à l'orgue Hammond B3, à la recherche du jazz intemporel,  et c'est gagné !

Deux standards balisent le disque, du post-free à Broadway, This Is For Albert, de Wayne Shorter, et  Why Do I Love You, de Jerôme Kern. Entre les compositions du saxophoniste qui ont l'évidence et l'élégance de tous ces thèmes mémorables, mélodies et prétextes à l'impro tout à la fois..

Quant au swing, il est tout entier dans ce trio, dès le premier morceau-titre, une fois passé le thème un peu abrupt, les nappes d'orgue, ponctuées par les toms et cymbales, laissent libre cours au son de l'alto, ample et généreux, avant de s'épanouir en volutes circulaires de plus en plus aériennes, sous l'effet du Leslie.

Le superbe thème de Wayne Shorter s'intègre complètement dans ce climat, entre Dexter et l'énigmatique Eilleon, avant un thème latino, Allégresse, et un blues hard-bop, Two Notes Fast Blues, marqué par un duo clavier-batterie haletant, tout autant que le retour au trio qui finit par céder la place aux tambours débridés.

De même pour la chanson de Kern, entre Étang Salé, aux solos lyriques, et Palace Hôtel, la ballade qui conclut parfaitement l'album, l'orgue d'abord tout en retenue dans l'intro, avant de sonner plus loin comme un big band, et de soutenir le sax dans sa méditation soul et funky.

À écouter en extrait, avant de commander, sur le site du Petit Label.

 

 

 

plume Alain Lambert
30 octobre 2014

 

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