Paris Nanjang 2015 : musiques et danses traditionnelles de Corée au Théâtre du Soleil

Avec
Kim Duk-Soo
Kim Ri-Haé
SamulNori Hanullim Performing Arts Troupe
Du 18 au 20 décembre.

Manifestation organisée dans le cadre de l'année France-Corée 2015-2016 et du 19^e Festival de l'Imaginaire, avec la Maison des Cultures du Monde, ARTA et le CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson

Samulnori et Salpuri —— Dans l'immense diversité musicale coréenne, se distingue une tradition paysanne très ancienne et très largement pratiquée : le nongak. Avec le temps, ce genre musical a ouvert la voie au Samulnori, ensemble de quatre instruments à percussion, où les vibrations sonores du grand gong (jing), évoquant l'immobilité de la création, se mêlent au fracas métallique du petit gong (kkwaenggwari) et aux sonorités des percussions de bois et de peaux (janggo, tambour-sablier, et buk, tambour-baril). Ces musiques villageoises étaient jouées en diverses circonstances : lors des défilés militaires ou encore durant la période des travaux communautaires effectués dans le cadre du turye (coopérative d'entraide) ; au moment du kollip (collecte de dons effectuée de porte-à-porte par les moines) mais aussi à l'occasion des fêtes villageoises. Les premiers concerts de Samulnori datent de la fin des années 1970. C'est au Space Theater de Séoul que Kim Duk-soo et trois des musiciens les plus doués de leur génération formèrent en 1978 un ensemble constitué de ces quatre instruments. Enfant prodige, diplômé de l'École de musique traditionnelle coréenne de Séoul, Kim Duk-soo est l'une des figures les plus charismatiques et les plus influentes du domaine culturel coréen.

Le terme salpuri, quant à lui, signifie littéralement « chasser le mauvais esprit », soit l'une des pratiques les plus abouties de tout l'art populaire coréen. Le Salpuri s'appuie sur des rythmes chamaniques particuliers, avec accompagnement d'un ensemble instrumental nommé sinawi. Le tempo, d'abord lent, s'accélère progressivement avant de revenir au rythme initial. Cette lenteur exprime le chagrin profond et la passion d'une femme, cette « souffrance tranquille » qui caractérise l'âme coréenne. Kim Ri-haé étudie avec Lee Mae-bang, figure de proue de la danse traditionnelle. En 1992, elle obtient la médaille d'or en danse aux KBS Gugak Daekyongyun (rencontres annuelles de musique traditionnelle de Séoul). Dès lors, elle est invitée à danser dans de nombreux pays. Elle coordonne divers événements visant l'échange culturel entre le Japon et la Corée et, depuis 2004, enseigne à travers le monde.

Du 18 au 20 décembre 2015, le vendredi et le samedi à 19h30 le dimanche à 15h30. Prix des places :29 € (Tarif plein), 24 € (collectivités, demandeurs d'emploi),  15 € (groupes scolaires, étudiants - 26 ans). Location (de 11h à 18h). Individuels : 01 43 74 24 08. Collectivités : 01 43 74 88 50. Le théâtre ouvrira ses portes 1h avant le début du spectacle, vous pourrez vous restaurer sur place. Métro : Château de Vincennes, puis autobus 112 ou Navette Cartoucherie.