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Actualités musicales de jeudi 27 janvier 2011

 

Poulenc et Apollinaire au château de La Borie le 3 février

Poulenc. « Conferencia », 1947

Jeudi 3 février 2011 à 20h30, au Château de La Borie

Eric Vignau, chant
Elisabeth Brusselle, piano
Eric Perez, comédien

Eric Perez

Donner à entendre des textes peu connus d'Apollinaire, révéler sa modernité, son humour, sa légèreté et sa curiosité insatiable.

Evoquer son rapport à l'autre, à la femme, à la culture, au monde…

Donner à entendre des mélodies connues de Poulenc sur des textes d'Apollinaire.

Casser l'image de musique salonnarde, précieuse.

Oublier les interprétations légèrement surannées voire « chichiteuses »

Montrer son amour des textes, son humour, sa sensualité.

Montrer le mélange de sophistication cultivée, d'érudition, d'amour du trivial, du vulgaire que ces deux artistes ont en commun ; leur grande attention au monde, aux arts, aux êtres qui jamais ne les détournent de leur propre musique.

Coproduction Fondation La Borie-en-Limousin / Opéra Eclaté

Rencontre avec les artistes à l'issue du concert (pot gratuit).

La Borie-en-Limousin, 87110 Solignac. Tél :  05.55.31.84.84. https://www.ebl-laborie.com

Anna Netrebko et Erwin Schrott au Mariinski de Saint-Pétersbourg

La star de l'opéra russe Anna Netrebko est de retour sur la scène du théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg où a débuté sa brillante carrière, et où elle chante cette semaine avec son compagnon, le basse-baryton uruguayen Erwin Schrott.

Anna Netrebko et Erwin Schrott chantent ensemble dans la première de l'opéra de (Giovanni) Donizetti « L'Elixir d'amour », a indiqué mercredi le service de presse du théâtre Mariinski.

Le spectacle qui sera donné jeudi pour la dernière fois est une mise en scène conjointe de l'Opéra de Paris et du Covent Garden de Londres.

« C'est une grande production. C'est plein d'humour et d'énergie », a-t-elle dit à la télévision russe.

« Netrebko et Schrott ont donné la leçon virtuose d'une parfaite entente artistique », s'enthousiasmait mercredi le quotidien russe Rossiïskaïa Gazeta.

« Bien sûr, cela fait une différence quand on chante sur scène avec un proche », a dit Erwin Schrott dans une interview à la télévision locale.

Le couple a amené leur fils de deux ans, Tiago, à Saint-Pétersbourg.

Anna Netrebko, qui a depuis 2006 la double nationalité russe et autrichienne avait débuté en 1994 au théâtre Mariinski.

Le couple réside actuellement à Vienne.

Anna Netrebko, née en 1971 à Krasnodar, dans le sud de la Russie, a eu des débuts difficiles au théâtre Mariinski où elle lavait les planchers quand elle était étudiante au conservatoire pour subvenir à ses besoins.

En 1994 elle a fait sensation en débutant dans les Noces de Figaro au Mariinski, où elle retourne régulièrement pour travailler avec celui qui l'a révélée, le chef d'orchestre Valéri Guerguiev.

Mystère autour d'un piano posé sur un banc de sable au large de Miami

Un piano à queue est mystérieusement apparu cette semaine sur un banc de sable, en plein milieu de la mer, au large de Miami, sans que les autorités ne puissent expliquer les raisons de cet échouage peu banal.

Le piano à queue, dans un état dégradé, tient sur ses quatre pieds sur un petit banc de sable dans la baie de Biscayne, légèrement au sud de Miami.

Les garde-côtes américains ont indiqué qu'ils n'avaient aucun information sur les raisons de cette livraison étonnante.

« Comme il ne représente pour l'instant aucun danger pour la navigation ou pour l'écosystème, nous n'allons pas intervenir », a déclaré Nick Amin, le porte-parole des garde-côtes de Miami.

Même son de cloche du côté du Département de la faune et de la pêche de Floride. « Il n'y a rien à faire tant que ça ne représente pas une menace », a indiqué Jorge Pino, le porte-parole du FWC. Ce dernier précise que les poissons se serviront du piano comme refuge s'il tombe à l'eau.

Le Miami Herald rappelle que ce type de piano à queue pèse au moins 300 kg. Mais le quotidien n'a pas non plus d'explicatiçon sur l'échouage de ce mystérieux piano.

À l'occasion, du Nouvel an chinois, Radio France a invité l'Orchestre de musique traditionnelle de Shanghai

Comment passer la Fête du printemps en France? A la veille du Nouvel An chinois, accueillir l'arrivée d'une nouvelle année tout en écoutant un concert de la musique traditionnelle chinoise diffusé par la Radio France est peut-être un bon choix.

La Radio France a invité lundi l'Orchestre de la musique traditionnelle de Shanghai à enregistrer dans son siège un concert consacré à son émission spéciale d'une heure et demie pour la Fête du printemps, qui sera émise le 22 février soir, la veille du Nouvel An chinois.

« On a déjà présenté à plusieurs fois dans notre émission la musique chinoise, mais c'est rare d'avoir l'occasion de faire enregistrer sur place un concert de la musique traditionnelle chinoise », a déclaré à l'agence de presse Xinhua (Chine nouvelle) Fançoise Degeorges, productrice de l'émission « Couleurs du monde », le magazine des musiques de traditon orale, des rencontres et des partages.

« Je voudrais donner une surprise à mes auditeurs », a-t-elle ajouté.

D'après un récent sondage, la radio reste le mode privilégié par une majorité des Français pour écouter et découvrir de la musique.

« Nous avons choisi différents morceaux de musique, tels que 'Fleuve, lune et fleurs printanières', 'La lune refletée sur Er-Quan', 'Les ruines', a présenté Duan Aiai, musicienne de l'Orchestre de la musique traditionnelle de Shanghai, certains des morceaux sont doux, les autres sont chaleureux, nous voudrions donner une image assez globale de la musique traditionnelle chinoise, qui est très riche et variée ».

« Notre orchestre se produit souvent à l'étranger, je me sens un respect à la musique traditionnelle chinoise à l'issue des concerts à travers des applaudissements et des fleurs », a déclaré Duan Aiai.

Cette année, c'est la 3e fois que l'Orchestre de la musique traditionnelle de Shanghai a été invité pour donner des concerts en France. Il va se produire au Salon d'honneur des Invalides, au Théâtre des variétés, à la mairie du 13e arrondissement de Paris... etc.  [CRI]

Le ballet « Caligula » diffusé dans des cinémas en direct de l'Opéra de Paris

Le ballet « Caligula » horégraphié par Nicolas Le Riche, repris par l'Opéra de Paris à partir du 31 janvier, sera diffusé le 8 février dans plus de 270 salles de cinéma dans le monde, en direct du Palais Garnier.

La diffusion aura lieu dans plus de 70 salles en France, 100 ailleurs en Europe et, pour la première fois, plus de 100 aux Etats-Unis. Elle sera assurée par la société de vidéotransmission par satellite CielEcran, filiale du groupe Gaumont-Pathé.

« Caligula », à l'affiche à Garnier jusqu'au 24 février, évoque les tourments de cet empereur romain à la personnalité complexe et troublante, dont le règne fut marqué par des folies sanguinaires et orgiaques.

Cette chorégraphie créée en 2005, la première du danseur étoile Nicolas Le Riche pour le Ballet de l'Opéra, est construite comme une tragédie et retrace le cheminement inéluctable de Caligula vers la mort.

Le ballet, dont l'argument est cosigné par Nicolas Le Riche et le sociétaire de la Comédie-Française Guillaume Gallienne, est accompagné par « Les Quatre Saisons » de Vivaldi et la musique électro-acoustique de Louis Dandrel.

Le spectacle, qui permettra de retrouver les étoiles Jérémie Bélingard, Clairemarie Osta, Stéphane Bullion et Mathias Heymann, sera retransmis dans les salles à partir de 19h30.

45e Midem  et l'industrie musicale

Une révolution est en marche dans la façon de consommer de la musique, avec le développement des abonnements, mais le modèle économique reste l'inconnue: c'est sur ce constat que s'est achevé mercredi le 45e Marché international du disque et de l'édition musicale (Midem) à Cannes (France).

Signe du marasme dans lequel se débat toujours l'industrie du disque, le Midem a affiché une nouvelle fois une fréquentation en baisse. Au total 6.850 personnes sont venues assister aux cinq jours de débats et de rencontres commerciales organisés à Cannes, un chiffre en baisse de 5% par rapport à 2011.

« Ce recul est lié à l'état du marché qui est en train de se réduire », a estimé le nouveau directeur du Midem, Bruno Crolot, au cours d'une conférence de presse.

Le Midem a également été affecté par la crise financière globale. « On a surtout constaté une baisse sur un certain nombre de pavillons nationaux qui n'ont pas reçu de subventions pour venir », a-t-il dit.

La fréquentation a cependant progressé sur certains segments, reflétant l'évolution de la filière. « Le nombre de participants venant du secteur du numérique a augmenté de 30%. Celui de l'édition de 25%, les éditeurs venant chercher des deals de synchronisation », avec des sociétés de jeux vidéos, des séries télévisées ou des marques, a indiqué M. Crolot.

« Le marché est en transition. On sait qu'il y a de la lumière au bout du tunnel mais on ne sait pas quand et comment on y va », a estimé un de ces éditeurs, Bruno Lion (PeerMusic France), reflétant un sentiment exprimé par nombre de participants du Midem 2011.

Plusieurs acteurs du secteur y ont fait part de leur conviction qu'une nouvelle révolution était en marche dans le mode de consommation de la musique.

« Posséder de la musique intéresse moins les jeunes. Ce qu'ils veulent, c'est regarder et partager », a lancé dans une conférence très suivie Mark Mulligan, directeur de recherches de Forrester Research.

Selon un sondage publié par la Sacem, le streaming est devenu le mode privilégié d'écoute de musique en ligne des jeunes francais, avec un écrasant 90% pour le streaming video et 76% pour le streaming audio. Ce type de pratique se trouve loin devant le téléchargement, qu'il soit légal (15%) ou même illégal (21%).

Le développement des offres de « cloud music », une technologie qui permet d'avoir accès en streaming à des bibliothèques musicales sur n'importe quel support connecté à internet, vient accompagner cette évolution des pratiques.

Dans ce contexte, les professionnels voient dans l'essor des abonnements à des offres payantes de streaming, un espoir pour le secteur.

En France, les revenus tirés par les producteurs de disques de ce type d'offres a explosé de 60,5% en 2011, grâce au succès de l'offre Deezer/Orange. Les abonnements ont représenté un chiffre d'affaires de 14,6 millions d'euros l'an dernier « et on anticipe une forte croissance en 2011 », a indiqué Denis Ladegaillerie, le président du Snep, principal syndicat de producteurs.

Mais ces nouveaux revenus parviendront-ils à compenser la baisse des ventes physiques de disque, qui poursuivent leur déclin ?

« Personne n'a trouvé la solution miracle quant aux sources de revenus dans les prochaines années », a relevé Alex White, Pdg de Next Big Sound, une start-up américaine récompensée au Midem pour ses innovations dans le secteur numérique.

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