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TGV Génériq, un festival laboratoire

Porté par les salles de concert présentes sur le tracé de la future ligne Rhin-Rhône, le festival TGV Génériq fait figure de laboratoire musical dont les meilleurs groupes se produiront lors des grands rendez-vous d'été comme les Eurockéennes de Belfort.

Le festival, qui se termine dimanche, est un « festival laboratoire où l'on teste les groupes sur scène, avant d'envisager de les programmer aux Eurockéennes », expliquent Kem Lallot et Christian Allex, programmateurs des deux festivals.

Justice, Charlie Winston ou Sébastien Tellier, sont passés sur les scènes de Génériq à leurs débuts avant de rencontrer un large succès. Cette année, Das Racist, Barcella, The Toxic Avenger ou encore Medi sont suivis de près par les programmateurs.

Pour l'édition 2010, le groupe Moriarty a réalisé un rêve : jouer dans la chapelle de Romchamp (Haute-Saône), dessinée par l'architecte Le Corbusier.

Ce groupe folk s'était déjà produit en février 2008 à Génériq. « Coup de cœur » des programmateurs, Moriarty gagnait son billet pour figurer à l'affiche des Eurockéennes quelques mois plus tard.

« C'était vraiment super, nous avions joué devant 25.000 personnes, notre plus grosse scène, avant d'enchaîner une tournée internationale », se souviennent la chanteuse de Moriarty, Rosemary, et le guitariste, Arthur.

« Le rendez-vous est de plus en plus reconnu par les professionnels qui viennent voir les jeunes groupes sur scène et faire leur marché pour les grands festivals d'été », constate Christian Allex.

L'assemblée générale du réseau de festivals indépendants De Concert, qui regroupe une vingtaine de festivals d'Europe, de Suisse et du Canada, a d'ailleurs eu lieu pendant le festival.

« Il est unique en son genre en France, de par son système d'organisation coopérative entre les cinq structures culturelles de l'axe métropolitain Rhin-Rhône » que sont La Rodia de Besançon, La Poudrière de Belfort, Le Moloco de Montbéliard, Le Noumatrouff de Mulhouse et La Vapeur de Dijon, affirme Christian Allex.

« Nous faisons le même job à quelques kilomètres de distance et la coopération est vraiment notre marque de fabrique », renchérit Olivier Dieterlen, responsable du Noumatrouff.

Pour Manou Comby, qui dirige la Rodia, le festival s'est « monté sur une logique de réseau » permettant de « rapprocher les publics et les territoires ». Il donner aussi une existence concrète à l'axe Rhin-Rhône.

D'ici un an, la ligne à grande vitesse (LGV) du même nom reliera les principales villes de Bourgogne, de Franche-Comté et d'Alsace. La SNCF est d'ailleurs partenaire privilégié du festival.

« Au niveau géographique, il n'y a pas d'autre festival en France qui suive aussi précisément une ligne à grande vitesse. Le calendrier aussi est adapté, étant donné que l'ouverture de la LGV est prévue le 11 décembre 2011, au même moment que la prochaine édition du festival », dit Philippe Moritz de la SNCF.

Au total, TGV Génériq présente sur une semaine une centaine de rendez-vous musicaux, donnés par 68 artistes pop, rock, électro, métal ou hip-hop, avec un budget d'environ 600.000 euros. Près de 15.000 visiteurs sont attendus.

© musicologie.org


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Mercredi 11 Septembre, 2024 18:32