musicologie

Actualités musicales du 9 décembre 2010

La Walkyrie ouvre la saison de la Scala de Milan sur un triomphe

Une Walkyrie de Wagner très contemporaine servie par une direction magistrale du maestro Daniel Barenboïm a triomphé mardi pour l'ouverture de la saison 2010/2011 de la Scala de Milan.

Après cinq heures de spectacle, le public — très mondain comme chaque 7 décembre, jour de la Saint-Ambroise, saint-patron de Milan et première de la saison — a récompensé les artistes, et en particulier le chef d'orchestre israélo-argentin qui a encore prouvé qu'il était un grand wagnérien, par 14 minutes d'applaudissements.

La soirée avait démarré sur une note de protestation, M. Barenboïm s'adressant solennellement au président italien Giorgio Napolitano pour dénoncer les coupes budgétaires dans la culture.

Devant le théâtre, des échauffourées ont éclaté entre la police et des étudiants manifestant contre la cure d'austérité du gouvernement.

Après l'Or du Rhin en mai, le belge Guy Cassiers a signé pour la Walkyrie, deuxième volet du « Ring » de Wagner, une mise en scène très contemporaine, s'appuyant sur la vidéo pour mieux servir le symbolisme wagnérien.

Le rideau s'ouvre sur la maison de Sieglinde et Hunding dans laquelle vient se réfugier Siegmund.

Les deux parois transparentes permettent un jeu d'ombres chinoises renforçant la théâtralité tandis que les vidéos créent des atmosphères tantôt effrayantes (feu, images de loups), tantôt rassurantes pour mettre en scène l'amour des jumeaux Sieglinde, interprétée formidablement par Waltraud Meier, et Siegmund, joué par un Simon O'Neill plus inégal.

L'utilisation de la vidéo avait toutefois suscité quelques tensions lors des répétitions, certains chanteurs jugeant que Guy Cassiers s'attachait trop aux effets visuels.

« Je suis sûr que la première fois que la Tétralogie (du Ring, ndlr) a été jouée sur scène à Bayreuth avec (l'utilisation de) l'électricité, des gens ont dit que l'on perdait la poésie », avait ironisé Daniel Barenboïm vendredi devant la presse pour défendre la mise en scène.

Le deuxième acte de cette Walkyrie est marqué par des lumières verdâtres angoissantes et la descente sur scène d'une forêt de lances blanches sur lesquelles sont projetées des images.

Fricka, reine des dieux et protectrice des liens du mariage, réclame à son mari Wotan de punir son fils Siegmund à cause de l'amour incestueux qui le lie à Sieglinde.

Wotan ordonne alors contre son gré à sa fille, la Walkyrie Brünnhilde, de ne pas protéger Siegmund. Mais celle-ci, touchée par l'amour qui unit les deux jumeaux, désobéit en tentant de le défendre avant qu'il ne soit finalement tué par Hunding.

L'œuvre s'achève dans un troisième acte splendide au début duquel le fond de la scène est un écran animé d'images d'explosions ou de corps tombés à la guerre et derrière lequel on aperçoit par transparence deux acrobates.

Wotan punit Brünnhilde en la privant de sa divinité et en l'endormant avant de demander au dieu du feu de l'encercler de flammes pour que seul un homme sans peur la réveille un jour.

Les fils rouges symbolisant les morts tranchent avec l'obscurité de la scène pour mieux souligner la douleur de ce dernier duo entre Vitalij Kowaljow et Nina Stemme, tous les deux magistraux.

Coproduite par le Staatsoper de Berlin, la Walkyrie sera jouée dans la capitale allemande en avril 2011.

La Scala poursuivra de son côté en 2012 la Tétralogie de Wagner avec Siegfried et le Crépuscule des dieux avant de jouer le Ring dans son ensemble en 2013 pour le 200e anniversaire de la naissance de Wagner.


Stromae magistral sous le patronage de Brel et d'Arno aux Trans Musicales

Stromae a ouvert en beauté la 32e édition des Trans Musicales de Rennes mercredi, transposant sur scène son univers singulier entre chanson française et house hédoniste dans un spectacle placé sous le double patronage de Brel et d'Arno.

Pour sa toute première scène, le jeune Belge de 25 ans, qui assure jusqu'à dimanche la création des Trans Musicales, a mis en place une scénographie très étudiée, entre one-man-show, surréalisme belge et minimalisme à la Kraftwerk.

Gilet en jacquard, mocassin à pompon et raie impeccable, le longiligne chanteur installe littéralement sur scène ses deux musiciens. Automates portant lunettes noires et chapeau melon, ils restent impassibles devant leurs ordinateurs et leurs synthétiseurs, d'où sortent les rythmes house lourds et puissants imaginés par Stromae.

La scène est entourée d'écrans où sont projetées vidéo et images fixes accompagnant chaque chanson: intérieur d'un appartement pour « Bienvenue chez moi », un enfant caché sous une table regardant ses parents se déchirer sur le glaçant « Dodo »...

Tour à tour professeur ou clergyman, Stromae habille chaque morceau d'une histoire, qu'il joue autant qu'il chante. Il parvient à reproduire l'équilibre instable de son album « Cheese », où la dance hédoniste des années 90 accompagne des textes souvent trempés dans l'encre la plus noire.

Entre deux titres évoquant les violences conjugales, la misère ou la mort, Stromae détend l'atmosphère grâce à un humour léger et à une proximité naturelle avec le public.

Celui-ci, qui a visiblement suivi assidûment les « leçons de musique » que Stromae distille sur internet, le suit avec ferveur dans son étrange univers, en particlier lorque son compatriote Arno vient l'adouber en lui offrant un duo sur « Putain, putain ».

Pour le rappel, le jeune homme ose dépouiller « Alors on danse », son tube de l'été 2010, de ses oripeaux techno. Seul au micro, accompagné d'un orchestre symphonique en fond sonore, il chante le désespoir qu'on noie dans la musique.

La voix est grave, l'accent baigné par la mer du Nord. Ses longues mains balayent l'air, son visage se tord de douleur et l'ombre de Brel passe sur les Trans.


Stromae : ma musique est une façon de dire qu'on est tous des cas sociaux

Avec « Alors on danse », improbable rencontre entre Brel et la dance des années 90, il a composé l'étrange tube de l'été 2010. Stromae, pour qui la musique est « une façon de dire qu'on est tous des cas sociaux », est l'invité inattendu des 32e Trans Musicales de Rennes.

Le festival breton, réputé pour ses découvertes, est davantage coutumier des groupes connus des seuls initiés que des succès commerciaux.

L'annonce du choix de Stromae pour assurer la création de la 32e édition, de mercredi à dimanche, a donc étonné et même fait grincer quelques dents.

« Il y a un gros malaise par rapport à la popularité en général. Trop souvent tout ce qui est populaire est considéré comme mauvais de toute façon », philosophe le jeune Belge, lors d'un entretien avec l'AFP.

Paul Van Haver, de son vrai nom, est un habitué des fausses premières impressions. « Alors on danse », numéro un en France, Belgique, Allemagne..., a tourné en boucle dans les discothèques cet été, grâce à sa rythmique entêtante, taillée sur les succès dance des années 90.

Mais sur cette musique de club, Stromae (Maestro en verlan) chantait le désespoir des gens qui dansent pour oublier les dettes, les huissiers, la crise et la mort.

Le musicien sait que de nombreux auditeurs n'ont prêté attention aux paroles de son tube qu'après avoir écouté d'autres titres de son premier album, « Cheese », sur lequel il inaugure ce mélange déroutant, avec « Te Quiero », chronique d'un divorce annoncé, ou « Dodo » ? sordide comptine sur fond de violences conjugales.

« Un journaliste m'a dit que ma musique était une façon de dire qu'on était tous des cas soc' (cas sociaux, ndlr) et c'est vrai. C'est comme dans (l'émission belge) Striptease : au début on rigole, on se moque et puis on se rend compte qu'on est tous comme ça », explique-t-il.

« Je crois que je suis quelqu'un de très pessimiste. Je préfère voir l'avenir comme ça et si c'est mieux, et bien tant mieux », ajoute le musicien affable et attachant, qui se veut le contraire d'une « star à deux francs ».

Le longiligne jeune homme, portant gilet et nœud pap', est né près de Bruxelles d'un père rwandais et d'une mère belge. Après avoir commencé dans le rap, il a composé pour des artistes grand public comme Anggun, puis s'est tourné vers l'eurodance des années 90, souvent décriée pour ses mélodies faciles et formatées.

« C'est peut-être venu d'une envie de retourner vers ma culture, parce que l'eurodance c'est quand même très nord de l'Europe », explique-t-il.

Si le décalage entre paroles et musique fonctionne, c'est aussi grâce à l'influence de l'« ami Brel », que le jeune homme de 25 ans évoque irrésistiblement avec sa voix grave, sa gestuelle et son accent baigné par la mer du Nord.

« Pour moi, il y avait tout chez lui: la rythmique, le flow, le fond et l'interprétation. Sur scène, il emmène encore ses chansons dans une dimension supérieure », estime-t-il.

Pour Stromae, qui parle volontiers de « minimalisme » et de « sobriété », la résidence aux Trans sera un baptême de la scène.

Il a mis sur pied un spectacle proche du théâtre, où la parole tient presque autant de place que la musique, d'après les dernières répétitions auxquelles l'AFP a pu assister. Tour à tour professeur ou clergyman, Stromae livre quasiment un one-man-show, accompagné de deux musiciens-automates aux allures de Dupond et Dupont.

Un dispositif à même de mettre en avant son univers singulier et de lever les derniers malentendus ?

« Exactement. Mais ça n'empêchera pas les gens de se lever pour danser », sourit-il.


Festival de musique Rio Locoà Toulouse : Hervé Bordier, nouveau directeur

L'un des fondateurs des rencontres Transmusicales de Rennes, Hervé Bordier, a été nommé par la ville de Toulouse directeur de Rio Loco, festival international des musiques du monde, a annoncé mercredi la municipalité dans un communiqué.

Hervé Bordier, qui a également dirigé l'Aéronef, lieu phare des musiques actuelles à Lille, et la coordination de la Fête de la Musique en France, prendra ses fonctions en janvier, quelques mois avant le prochain festival qui se tiendra du 15 au 19 juin et sera dédié au Mexique.

Rio Loco avait été placé en 2009 sous le signe du Maghreb, avec 300 artistes d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie pour 120 manifestations et concerts, et en 2010 il avait rassemblé quelque 100.000 personnes autour d'un plateau présentant entre autres Johnny Clegg, Hugh Masekela ou Abdullah Ibrahim.


« delcamp.fr », le site de guitare classique qui cartonne sur Internet

Six à dix heures par jour devant son ordinateur: le professeur de guitare du conservatoire de Brest Jean-François Delcamp n'a plus le temps de jouer depuis qu'il réunit quotidiennement sur son site dédié à la guitare classique plus de 20.000 internautes passionnés du monde entier.

Piqué tout jeune par le virus de la guitare, le professeur, non content d'enseigner l'instrument depuis 30 ans, anime avec une passion contagieuse son site d'entraide et de partage entre guitaristes. Début novembre, « delcamp.fr » s'est même enrichi d'un cours gratuit de guitare classique.

« J'ai fait ce cours pour ceux qui sont éloignés de l'école ou pour qui les cours sont trop chers », explique d'une voix douce et posée le musicien altruiste de 54 ans qui renoue avec l'internet des débuts basé sur le don et l'échange.

Le site « delcamp.fr » répertorie 7.000 partitions du domaine public, ou compositions originales des membres et enregistrements vidéo ou musicaux au format MP3, avec l'autorisation des auteurs ou interprètes.

En dépit de son allure de flibustier, avec ses pattes blanches qui lui barrent les joues, le professeur de guitare né à Nice mais brestois de cœur, est inflexible quant au respect des droits de propriété intellectuelle.

Ce qui vaut au guitariste, premier prix du concours international de Milan en 1981, une certaine reconnaissance, puisque aujourd'hui des éditeurs proposent aux membres de delcamp.fr des partitions originales ... et gratuites.

Parmi les enregistrements référencés sur le site figure une adaptation pour guitares du concerto TWV 40:202 pour quatre violons du compositeur allemand Georg Philipp Teleman (1681-1767).

« Je n'ai pas changé une note. C'est juste un travail de copiste que j'ai fait pour rendre la partition manuscrite plus agréable à l'œil », explique-t-il modestement en indiquant que deux membres à La Réunion et en Allemagne l'ont aidé à corriger la retranscription.

Les guitaristes Cassiopée de Strasbourg, Cécile en Normandie, Paco en Catalogne et Jean-François à Brest, ont ensuite enregistré chacun de leur côté des petites séquences du concerto.

« Un mois de montage. C'est ce qui a été le plus long », explique Jean-François plutôt satisfait du résultat malgré l'éloignement des interprètes réunis dans cette création grâce à internet.

Pas informaticien pour un sou, le guitariste s'est converti au clavier et à la souris, porté pas son seul désir de partager sa passion pour l'instrument qu'il a commencé à étudier à l'âge de 9 ans. « Maintenant, je suis à l'aise avec l'informatique! », rit-il.

Mais en 2001, pour créer et animer le site qui regroupe aujourd'hui cinq forums - en français, anglais, italien, espagnol et portugais -, Jean-François a dû tout apprendre, de la mise en ligne des premiers messages jusqu'à la réalisation de vidéo.

« Depuis, j'ai recruté cinquante modérateurs qui gèrent et règlent les conflits sur les forums en cinq langues avec le sourire », explique Jean-François.

Fin novembre, « delcamp.fr » accueillait le grand maître de guitare classique et professeur au conservatoire de Paris Roland Dyens. En trois jours, 8.000 fans de toutes les nationalités sont venus dialoguer en direct avec l'improvisateur internationalement reconnu et également polyglotte.


Les pianos Pleyel misent sur les designers et le mobilier de luxe

Chopin lui fut fidèle toute sa vie. En 2010, le voici objet d'art autant qu'instrument: d'Andrée Putman à Michele De Lucchi, le piano Pleyel s'est métamorphosé grâce à des designers de talent, auxquels le célèbre facteur a décidé de faire appel pour lancer un mobilier de luxe.

« C'est magique ! » : Michele De Lucchi, 59 ans, grand nom du design italien, vient de découvrir la première maquette en taille réelle du piano qu'il a dessiné et qui a été réalisée par les artisans de la manufacture Pleyel, la plus ancienne au monde, située à Saint-Denis, non loin du stade de France.

L'odeur de vernis est forte, les machines de découpe et les presses sont en action. Les mains poncent, ajustent, laquent... Géant filiforme à la longue barbe, M. De Lucchi observe sous toutes les coutures sa création en bois massif naturel qui contraste avec le corps en laque noire de la partie instrumentale. Son regard s'arrête sur une autre « ébauche »: une vitrine de collectionneur qu'il a également conçue pour Pleyel et qui sera présentée avec le piano et d'autres créations du designer pour les manufactures de Sèvres et de Baccarat au salon du meuble de Milan en avril 2011.

« C'est une grande aventure. Je n'avais jamais imaginé dessiner un piano. J'ai essayé d'atteindre l'émotion en prenant en considération toute l'image historique, archaïque, du piano », explique le designer, passionné de musique et fasciné par le travail du bois et le savoir-faire de la manufacture, riche de plus de 200 ans d'histoire.

C'est l'Américain Hilton Mc Connico qui, au début des années 2000, a le premier conçu un canapé baptisé « Pleyel » en raison de sa forme galbée à l'instar de la ceinture d'un piano à queue. Séduit par le modèle, la manufacture a décidé de l'éditer en 2010 à la demande avec une marquise en essences de bois rares découpées en placage.

Fort de cette réussite, la maison Pleyel a invité Michele De Lucchi à concevoir un piano et son meuble-vitrine.

Plus récemment, elle a fait appel à cinq designers représentant toutes les générations du design français afin de concevoir une ligne de mobilier de « haute facture » qui sera présentée au salon de Milan 2012: Patrick Jouin, Olivier Gagnère, Bruno Moinard, Patrick Noguet et Noé Duchaufour-Lawrance.

« Une suite logique », dit Arnaud Marion, directeur artistique de Pleyel. « Car Pleyel est un précurseur dans l'histoire des arts décoratifs ». Avant les meubles, Ruhlman, Herbst, Prou, Legrain, Follot et plus récemment les designers Marco Del Re et Aki Kuroda avec la Galerie Maeght, Andrée Putman et Hilton McConnico ont dessiné des pianos pour Pleyel.

« Notre démarche est artistique et industrielle. Nous voulons sortir de la niche de la musique pour aller dans celle de l'art de vivre », un choix stratégique qui mise sur « une clientèle d'esthètes ou de passionnés désireux d'acquérir des pièces d'exception » qu'il s'agisse de pianos ou de meubles ajoute-t-il.

Face à la rude concurrence chinoise et coréenne qui propose des pianos à partir de 2.000 euros et vendent environ 80% des pianos dans le monde, Pleyel a bouleversé ses habitudes en 10 ans. La maison a quitté Alès en 2007 pour retourner à Saint-Denis où elle était restée 100 ans à partir de 1865, et réduit sa production pour passer de 1.700 pianos fabriqués en 2000 à 25 aujourd'hui.


Taxe sur la musique: une hausse raisonnable, selon les producteurs indépendants

L'augmentation de la redevance acquittée par les commerces qui diffusent de la musique est « raisonnable », jugent les producteurs indépendants, selon qui elle ne représente que l'équivalent d'« une coupe de cheveux tous les cinq mois » pour un coiffeur.

Des commerçants, dont de nombreux coiffeurs, ont récemment menacé de ne plus diffuser de musique dans leurs établissements pour protester contre la hausse de la « rémunération équitable », une redevance versée aux artistes-interprètes et aux producteurs de disques.

La SPPF, la société de gestions des droits des producteurs indépendants, estime que les artistes-interprètes et les producteurs percevaient depuis 1987 des rémunérations « parfaitement dérisoires » et que leur réévaluation a été adoptée « de façon consensuelle » par une commission où siègent à parité des utilisateurs et des diffuseurs de musique.

Les nouveaux barèmes adoptés ont « certes entraîné une réévaluation importante des rémunérations acquittées par les coiffeurs », mais celle-ci « représente moins d'une coupe de cheveux tous les cinq mois pour un coiffeur, soit un montant tout à fait raisonnable pour ce secteur artisanal », souligne-t-elle dans un communiqué.


Aretha Franklin est gravement malade

La chanteuse américaine Aretha Franklin, 68 ans, est atteinte d'un cancer du pancréas, a annoncé mercredi un parent de la « reine de la musique soul » à la chaîne Fox de Detroit

Ce proche, qui n'a pas souhaité être identifié, a précisé que la chanteuse avait été opérée avec succès jeudi dernier et allait bien, mais a demandé à ses fans et amis de prier pour elle.

Il y a quelques semaines, l'inoubliable interprète de « Respect » et « Chain of Fools », qui avait été la seule artiste invitée à chanter à la prestation de serment du président Barack Obama en janvier 2009, avait annulé tous ses concerts jusqu'en mai prochain « pour raisons de santé ».

La chanteuse et pianiste a reçu la semaine dernière la visite du révérend Jesse Jackson, militant pour les droits civiques. « Elle va bien. C'est une femme qui a une foi profonde », a déclaré Jesse Jackson au quotidien Detroit News.

© musicologie.org
décembre 2010.


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bouquetin

Mercredi 27 Avril, 2022 16:48