Weichmann Christian Friedrich
1698-1770

Christian Friedrich Weichmann, par Balthasar Denner, 1727. Bodleian Libraries, University of Oxford.

Né à Harburg, 24 août 1698, mort à Wolfenbüttel, 4 août 1770.

Son père, Friedrich Weichmann, était recteur de l’école de Harburg. Il a épousé Hedwig Dorothee Grünenberg, fille de Christian Grünenberg, architecte princier de Harburg, le 6 octobre 1697. En 1701, il était nommé recteur de l’école de Wolfenbüttel, de 1710 à 1733, de l’école Martini de Brunswick. Il mourut à la fin de janvier 1744.

Après avoir fréquenté l’école, Christian Friedrich Weichmann aurait étudié le droit. Les sources universitaires manquent pour localiser son lieu d’études.

Le 14 mai 1720, il fut nommé par le duc Philipp Ernst de Schleswig-Holstein à Glücksburg comme maître de cour pour son fils cadet Karl Ernst, né le 14 juillet 1706.

Dans les années 1720, il séjourna essentiellement à Hamburg. Il se lia au cercle poétique local, devint membre de la Société patriotique, et prit une grande part à la publication des « Gelehrten Nachrichten » et du « Patrioten », qui paraissent chaque semaine à Hamburg.

Mais il s’est fait connaître par la publication des trois premiers volumes de l’ouvrage collectif, Poésie der Nieder-Sachsen, oder allerhand, mehrentheils noch gedruckte Gedichte von den berühmtesten Nieder-Sachsen, besonders einige ansehnlichen Mit-Gliedern der vormals in Hamburg blühenden Teutsch-übenden Gesellschaft, (6 volumes de 1721 à 1738) qui donne un aperçu des activités poétiques de l’Allemagne du Nord-Ouest à cette époque. Le quatrième volume lui est dédié.

Pendant un certain temps, il séjourna en Angleterre, où il reçut plusieurs honneurs. La Société anglaise des sciences de Londres le nomma membre, l’Université d’Oxford et lui décerna le baccalauréat en droit. Dans la bibliothèque bodléienne, on accrocha son tableau, peint par Denner.

C’est probablement par l’entremise du conseiller privé Hieronymus von Münchhausen, auquel il fournit à plusieurs reprises des tableaux et des œuvres d’art, que Weichmann obtint à la fin de l’année 1728 un emploi à la cour du duc Louis Rodolphe de Brunswick et de Luneburg, comme conseiller à la chancellerie de justice le 20 janvier 1729.

Lorsque le duc August Wilhelm mourut, le 23 mars 1731, et que la principauté de Brunswick-Wolfenbüttel revint à son frère Ludwig Rudolf, Weichmann fut avec d'autres fonctionnaires, envoyé à Wolfenbüttel.

Après la mort de Münchhausen, le 18 août 1742, il semble que Weichmann ait perdu de son influence.

Voir : Blyvers G. (v. 1677-v. 1742).

Écrits relatifs à la musique

Lettre écrite à Monsieur Mattheson, touchant son jugement trop précipité contre Msr. Telemann sur le Genseric réformé, ou sur la poësie du dernier opéra qui s'est joué sur le fameux théâtre de Hambourg

Hamburg, Witwe Trausold 1722 (2 exemplaires conservés)
- D : Weimar, Thüringische Landesbibliothek
- DK : København, Det kongelige biblioteket

C. F. Weichmanns Teutsche Anmerkungen über Herrn Matthesons Antwort auf sein am 28 Julii an denselben abgelassenes Schreiben, wobey ausser verschiedenen zur teutschen Sprache, Orthographie und Poesie gehörigen Dingen zugleich ins besondere erörtert wird: 1. Ob des berühmten Postels Poesie so beschaffen sey, dass gar keine Ausbesserung dabey statt finde. II. Ob der Meister des angeführten so genannten Quodlibets, nebst eingerückten thörigten Sonnet, ein gebohrner Poet sey

Hamburg, mit Georg König. Schriften 1722 (4 exemplaires conservés)
- D : Göttingen, Niedersächsische Staats- und Universitätsbibliothek - Hamburg, Staats- und Universitätsbibliothek, Musikabteilung
- DK : København, Det kongelige biblioteket
- GB : London, British Museum.
Fac-similé, Niedersächsische Staats- und Universitätsbibliothek Göttingen

Autres écrits

Hrn. B. H. Brockes, Lt. Com. Palat. Caes. und Raths-Herrn der Stadt Hamburg, Irdisches Vergnügen in Gott : bestehend in Physicalisch- und Moralischen Gedichten. 1, ... Theil, nebst einem Anhang etlicher aus dem Französischen übersetzter Fabeln des Herrn de la Motte. Kissner, Hamburg 1742.

Herrn B. H. Brockes, Raths-Herrn der Stadt Hamburg, Irdisches Vergnügen in Gott, : Bestehend in Physicalisch- und Moralischen Gedichten. Nebst einem Anhange etlicher übersetzten Fabeln des Herrn de la Motte. Schramm, Tubingen 1753.