Né le 16 avril 1885 à Budapest — mort le 13 septembre 1960 à
Budapest. Compositeur et professeur.
De 1901 à 1906, il suit les cours du Conservatoire Royal
National de Musique de Buda, où il est l'élève de Hans (János) Kössler
(1853-1926).
En 1906, il gagne le Prix Volkmann et Erkel de la fondation
Liszt, pour sa Sérénade (opus 3). Il est également gratifié par le Prix
Lajos Haynald pour son Agnus Dei, et du Prix du facteur Jozsef Vendel
Schunda, pour sa Magyar ábrán (Fantaisie hongroise), pour tárogató
(clarinette hongroise) et Timpanon.
En 1907-1908, il est répétiteur au Théâtre populaire de Pest
(Népszínház-Vígopera).
Le Prix de la couronne Franz-Joseph, lui permet de voyager à
Vienne, Munich, Berlin et Paris
En 1908, il est rémunéré comme professeur de théorie musicale
au Conservatoire de Buda, de 1912 à 1922, comme professeur de composition, et de
1920 à 1957, comme professeur de musique de chambre.
Leó Weiner, Concertino, pour piano et orchestre, en mi mineur, opus 15, 1. Allegro amabile, quasi allegretto, 2. Vivace - Allegrogiocoso, Daniel Hoexter (piano),
Philharmonia Hungarica, sous la direction d'Uri Segal.
En 1928, il crée un orchestre avec les étudiants avancés.
Son travail a contribué à donner un niveau élevé de qualité
dans l'exécution de la musique d'ensemble. Il compte Dorati, Solti, Ferenc
Farkas, Annie Fischer, Andor Foldes, György Kurtág, Ferenc Szabó, etc., parmi
ses élèves.
En 1922, il reçoit le Prix Coolidge, pour son deuxième Quatuor, en 1933, le Prix d'état pour sa Suite, opus 18, en 1950 et
1960, il est gratifié du Prix Prix Kossuth.
Leó Weiner, Magyar népi táncok (Danses populaires hongroises), pour
rorchestre, I. Allegro risoluto e ben marcato, II. Andante poco sostenuto. Allegro con fuoco,
III. Andante poco sostenuto. Pesante poco maestoso, IV. Presto, Philharmonia Orchestra, sous la direction de Neeme Järvi.
S'inscrivant dans la tradition romantique, il rejette les voies
ouvertes par Stravinsky ou Bartók, même s'il partage la patriotisme de ce
dernier ou de Kodály. Ses influences revendiquées sont Beethoven, Mendelssohn,
Bizet, voire Brahlms.
Bien que n'ayant pas été un collecteur de musiques populaires
comme le furent Bartók ou Kodály, il est influencé par le compositeur
folkloriste László Lajtha (Suite, opus 18).
Leó Weiner, Quatuor à cordes no 2 en fa mineur, opus 13, par le Tonus Novus Quartet (enregistrement en public, 2006)
Catalogue des œuvres
1905, Scherzo, pour quintette à cordes
1905, op. 1, Scherzo, pour orchestre (détruit)
1905-1906, Magyar ábránd (Fantaisie hongroise), pour tárogató et timpano
(perdu)
1906, Gloria, à 6 voix
1906, op. 3, Serenade, pour petit orchestre
1906, op. 4, Quatuor à cordes n° 1, en mi majeur
1906; Agnus Dei, à 5 voix
1907, op. 5, Farsang (Carnaval), pou rpetit orchestre
1908, Caprice, pour piano
1908, op. 6, Trio à cordes, en sol mineurg, op.6, 1908;
1911, op. 8, Ballade, op.8, pour clarinette, alto et piano
1911, op. 9, Sonate n° 1, en ré majeur, pour violon et piano (orchestré en
1958)
1911,op. 7, Präludium, Nocturne und Scherzo, pour piano
1913, op. 10, Csongor és az ördögfiak (Csongor ety le fils du Diable)a, pour
orchestre (d'après le ballet)
1913, op. 10, Csongor és Tünde, musique de scène pour M. Vörösmarty
1917, op. 12, Miniatür-Bilder, pour piano
1918, op. 11, Sonata n° 2, en fa mineur, pour violon et piano (orchestré en
1957)
1921, op. 13, Quatuor à cordes n° 2, en fa mineur
1921, op. 14, Romance, pour violoncelle et piano
1923, op. 15, Concertino, pour piano et orchestre
1923, op. 20, Divertimento n° 1, pour cordes
1924, op. 16a, Katonásdi (le Soldat en jouet)
1927, Csongor és Tünde, ballet en 1 actes sur un argument de L. Màrkus,
d'après Vörösmarty, créé à Budapest, le 8 novembre 1930
1931, op. 18, Magyar népi táncok (Danses populaires hongroises), pour
rorchestre
1931, op. 18, Suite, pour orchestre
1932, op. 19, 6 magyar parasztdal (Six danses paysannes hongroises), pour
piano
1934, op. 19a, Magyar parasztdalok (Danses paysannes hongrpoises), pour piano
1936, io. 21, Lakodalmas (Danse de mariage), pour piano
1936, op. 17, Passacaglia, pour piano
1937, op. 10b, Csongor és Tünde, suite de ballet pour orchestre
1937, op. 22, Magyar parasztdalok, pour piano
1938, op. 23, Pastorale, Fantaisie et Fugue, pour orchestre
1938, op. 24, Divertimento n° 2, pour cordes (Magyar népi
dallamok = mélodies populaires hongroises) [arrangement, op. 24b]
1938, op. 26, quatuor à cordes n° 3 (Pastorale, Fantaisie et fugue), en sol
majeur
1941, 3 magyar népi tánc (3 danses populaires hongroises), pour piano
1949, op. 27, 20 könnyű kis darab a zongorázó ifjúság számára, 20 pièces faciles
au piano pour la jeunesse
1949, op. 28, Ballata, pour clarinette et orchestre (arrangement de l'opus 8)
1949, op. 29, Romanze, pour violoncelle, harpe, et cordes(arrangement de l'opus
14)
1949, op. 30, Változatok egy magyar népdal fölött (Variations sur un chant
populaire hongrois), pour orchestre
1950, op. 25, Divertimento n° 3 (Impressioni ungheresi), pour orchestre
1950, op. 31, Preludio, notturno e scherzo diabolico, pour orchestre (arrangement
de l'opus 7)
1950, op. 32, Változatok egy magyar népdal fölött (Variations sur un chant
populaire hongrois), pour piano
1950, op. 33-34, Magyar parasztdalok, pour piano
1950, op. 35, Suite, pour 2 pianos (perdu, arrangement de l'opus 18)
1950, op. 36, 3 kis négykezes zongoradarab [(3 petites pièces pour duo de
piano)
1950, op. 37, Farsang (Carnaval), pour piano [perdu, arrangement de l'opus 5]
1951, 3 magyar népi tánc (3 danses populaires hongroises), pour orchestre
de salon
1951, Ünnepi hangok (sons de célébration)
1951, op. 38, Divertimento n° 4, pour orchestre
1951, op. 39, Divertimento n ° 5, op. 39
1951, op. 40, Peregi verbunk, pour clarinette ou violon ou alto et piano
(arrangement pour quintette à vents et quintette à cordes en 1957)
1952, op. 43, Toldi, poème symphonique d'aprsè J. Arany
1953, op. 42, Magyar népi muzsika ( musique populaire hongroise)
1955, Magyar gyermek- és népdalok (chansons d'enfants et chansons
populaires hongroises)
1955, op. 44, Passacaglia, poue orchestre (réutilisation de l'opus 17)
1957, Bevezetés és csürdöngölő (Introduction et estampie), pour quintette
à vent ou qiuntette à cordes
1957, op. 45, Concerto pour violon n° 2 (arrangement de la sonate n° 2 pour
violon)
1958, op. 41, Concerto pour violon n° 1, en ré majeur, (réutilisation de l'opus
9)
1962, 3 magyar népi tanc [3 danses popumaires hongroises), pour violon et
piano
1965, op. 24a, Divertimento n° 2 (arangement pour Quatuor à cordes opus
24a)
De nombreux arrangements orchestraux d'œuvres de Bach, Bartók, Berlioz,
Liszt, Schubert et Tchaïkovski ; cadences pour les concertos pour piano
1-4 de Beethoven
sd., op. 3, A gondolás (Le Gondolier), pour orchestre, en collaboration avec A.
Szirmai (perdu)1904, op. 2, Passacaglia, pour piano (perdu)
sd., op. 5, Farsang (Carnaval), pour piano
Écrits
Összhangzattanra előkészítő jegyzetek (Notes préliminaires pour
une traioté d'harmonie), Budapest, 1910 ; 1911, changé plus tard en Az összhangzattan előkészítő iskolája ( école
préparatoire d'harmonie), Budapest 1917 ; 1955 (6e édition).
A hangszeres zene formái (Les formes de la musique.
Bibliographie
Batta András &
Tari L., Weiner-tanulmányok (études Wiener). Budapest 1989
Berlász Melinda (éditeur), Emlékeink Weiner Leóról [42 memoires de Leó Weiner. Budapest
1985
—,Csongor und Tünde : Tanzspiel von Leo Weiner. Dans « Oper heute »
(1), 1978, p. 247–258
—,Néhány dokumentum weiner Leó tanári pályájának utolsó idoszakából (Quelques documents de la dernière période de la carrière pédagogique de
Leó Weiner). Dans « A Liszt Ferenc zeneművészeti főiskola 100 éve», J.
Ujfalussy, Budapest 1977, p. 222–239
—,Weiner Leó és Varró Margit közös zenei munkásságáról' [à propos du
travail musicae commun de Leó Weines et Margit Varró).Dans M. Ábrahám
(éditeur), « Két világrész tanára : Varró Margit », Budapest 1991,
p. 541–575
—,Weiner Leó tanári pályája' [La carrière pédagogique de Weiner).
Dans J. Kárpáti (éditeur), « Fejezetek a zeneakadémia történetéből »,
Budapest 1992, p. 279–299
Gál G. S.,Weiner Leó életműve. Budapest 1959
Kovács S., Weiner Leó. Dans A. Molnár (éditeur), « Hátrahagyott írásai »,
Budapest 1926
Ujfalussy J., Weiner Leó jubileumára (Hommage à Weiner Leó). Dans « Magyar
zene » (26) 1985, p. 347–358
Weissmann John. & Berlász Melinda, Weiner. Dans « New Grove »