banseau_biomusicologie_840

Actualité . Biographies . Encyclopédie . Études . Documents . Livres . Cédés . Petites annonces . Agenda . Abonnement au bulletin . Analyses musicales . Recherche + annuaire . Contacts . Soutenir .

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Sivers Heinrich Jakob
1709-1758

Né à Lübeck, 8 avril 1709, mort à Tryserum (Valdemarsvik), 8 août 1758.

Heinrich Jacob Sivers est l'un des fils du pasteur et chantre Hinrich Sivers (1674-1736), et de Regina Catharina Pagendarm (1688-1762).

Il suit sa scolarité Katharineum (école Sainte-Catherine) de Lübeck, où son père est Chantre. En 1725, Sivers intègre le lycée de Hambourg, l'année suivante, il entre à l'université de Kiel. Il y étudie le droit, puis la théologie. En 1727, il séjourne brièvement à Lübeck, au chevet de son père qui est malade, puis il s'installe à Rostock. Il y obtient sa maîtrise en septembre 1728, puis son doctorat.

Il commence à rédiger des ouvrages de théologie et de littérature et à donner des conférences. Il polémique contre Erik Pontoppidan.

Fin 1730, il est de retour à Lübeck. En 1731, il est membre de l'Académie des sciences de Prusse et se consacre aux curiosités, notamment des fossiles rares.

Dans son ouvrage Curiosa Niendorpensia, il décrit une pierre qu'il avait trouvée sur la plage de Niendorf (plage de Timmendorf), qu'il affirmait porter une marque musicale. Ce qui lui valut éloges et railleries.

C'est avant tout Christian Ludwig Liscow, satiriste de Lübeck qui mène la fronde contre Sivers, avec des ouvrages parodiques et moqueurs tels en Descriptio lapidis musicalis Niendorpensis ou en en 1732 Vitrea fracta ou lettre du chevalier Robert Clifton à un savant samoyède, concernant les figures étranges et pensives que celui-ci percevait sur une vitre gelée.

Sivers finit par prononcer une malédiction contre Liscow depuis la chaire.

Lors d'un voyage à travers la Scandinavie, s'étant cassé les os d'une jambe, il est immobilisé à Linköping en Suède. En 1735, il est appelé à la paroisse allemande de Norrköping. Il y prend des mesures contre le piétisme.

Il épouse Anna Maria Aschanius, le 22 septembe 1737, qui meurt le 19 août 1738, quelques semaines après la naissance de leur fils, Nicolaus Hinrich Liljensparre, le 22 juillet, qui sera chef de la police de Stockholm.

Il se ramarie le 5 juillet 1739, avec Maria Magdalena Rising, mais divorce après quelques mois.

Son troisième mariage est célébré le 8 octobre 1740. Avec Helena Retzius, ils auront cinq fils et trois filles.

En 1746, il est nommé prédicateur de la cour royale de Suède. En 1747, il prend il est nommé pasteur principal (kyrkoherde) à Tryserum, Hannäs et Fågelvik. En 1750, il est doyen de Västervik et de Norra Tjust.

L'université de Greifswald en Poméranie suédoise lui décerne un doctorat en théologie en 1756.

Écrits relatifs à la musique

H. J. Sivers [...] Descriptio lapidis musicalis echinitae cordati et stellae marinae quae tria naturae curiosa in littore Mendorpiensi prope Travemündam ipse reperit

Voir: Mattheson J. (1681-1764).

 Jean-Marc Warszawski
Dictionnaire des écrits relatifs à la musique
Novembre 1995 - 4 octobre 2020.
© Musicologie.org


rect_biorect_actu rect_texterect_encyclo



logo_grisÀ propos - contact | S'abonner au bulletin | Biographies de musiciens Encyclopédie musicaleArticles et études | La petite bibliothèque | Analyses musicales | Nouveaux livres | Nouveaux disques | Agenda  | Petites annonces | Téléchargements | Presse internationale | Colloques & conférences |  Collaborations éditoriales | Soutenir musicologie.org.

Musicologie.org,56 rue de la Fédération,93100 Montreuil, ☎ 06 06 61 73 41.

ISNN 2269-9910.

 

Dimanche 4 Octobre, 2020