Né à Paris en 1612, mort an Paris en novembre 1659.
Fils de Jacques (I) de Sanlecque, graveur, fondeur de caractères d’imprimerie, et libraire, connu pour ses caractères orientaux, à la suite de son maître Guillaume le Bé.
Jacques (II) de Sanlecque étudie les belles lettres et les langues orientales en Angleterre. À la mort de son frère aîné, Jean, le 2 août 1631, il est rappelé à Paris pour prendre la succession de l’entreprise familiale.
Après plusieurs années de manœuvres, y compris juridiques, pour déposséder la veuve de Jean, Anne Hoghwoodkeeper, de ses droits et de son fils Henry, les choses s’apaisent à son avantage après qu’elle ait été dépossédée de tout. En 1637 Jacques (II) de Sanlecque accède à la maîtrise de son métier.
Il a publié quelques ouvrages musicaux.
L’imprimeur au lecteur, sur l’explication de sa marque typographique, ou écusson harmonique, en faveur du vin ou de l’eau de vie
Laurent Guillo, Les éditions musicales imprimées par Jacques I de Sanlecque, Jacques II de Sanlecque et par Marie Manchon, veuve Sanlecque (Paris, ca. 1633-1661). Dans « La, la, la… Maistre Henri », mélanges de musicologie offerts à Henri Vanhulst. Centre d’Etudes supérieures de la Renaissance, Brepols 2010, p. 257-295.
Jean-Marc Warszawski
Dictionnaire des écrits relatifs à la musique
Novembre 1995-25 décembre 2021.
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Samedi 20 Juillet, 2024
