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Quadrio Francesco Saverio
1695-1756

Quadrio

Né à Ponte in Valtellina, 1er décembre 1695, mort à Milan, 21 novembre 1756.

Il est le fils d’Ottavio et de Maria Elisabetta Guicciardi, tous deux issus de familles nobles et parents de nombreux autres enfants, dont beaucoup sont morts en bas âge.

Il est scolarisé au lycée jésuite local, il intègre la Compagnie de Jésus à l’âge de 15 ans.

Renonçant ses études de droit à Pavie, il entre au séminaire de Novellaran dans la province de Vénétie de la Compagnie en octobre 1713.

Après un noviciat de deux ans, il se rend à Plaisance pour étudier la rhétorique, puis en en 1716, au collège Sainte-Sophie à Bologne, où il suit des cours de philosophie durant trois années et de théologie sous la direction de Giovanni Francesco Battaglini.

Il est ensuite envoyé au Collège de Padoue, où il séjourne de 1719 à 1725 et se rapproche de scientifiques tels Giambattista Morgagni et Antonio Vallisnieri, qui l’ouvrent à la médecine et à l’histoire naturelle. En 1725, il rédige un premier en plus de soixante cantos, intitulé Il cavaliere errante (qu’il répudiera plus tard en le brûlant).

À la demande de Morgagni, il rédige un traité de médecine et une Istoria delle piante o Botanica universale (manuscrit signalé, mais aujourd’hui introuvable).

Il est ordonné en 1727. Il enseigne ensuite la rhétorique au Collegio dei nobili de Parme, puis après sa troisième année de probation, à Busseto, en 1729-1730. Il est prédicateur et confesseur à Fidenza, Borgo San Donnino et à Venise. En février 1731, il prononce ses vœux solennels et enseigne les lettres au Collegio dei nobili.

Il est de nouveau prédicateur à Venise, mais des désaccords avec le prévôt Père Gabriele Piovene le poussent à se rendre à Pordenone, où ses sermons connaissent un grand succès.

De retour à Bologne, où il dirige le théâtre. À cette occasion il compose la tragédie Altamene perdue).

En 1734, la dernière année de sa résidence à Venise, sa Della poesia italiana est censurée (un traité de poésie) par l’ordre sous prétexte qu’il exalte trop les poètes qui traitent de l’amour. Il fait appel en vain à František Retz, le général de l’ordre. Il menace de demander sa démission, de l’ordre.

En 1735 il est affecté aux études inférieures du collège de Padoue. À l’automne 1736, il est au Collegio di Modena, mais éloigné de l’enseignement.

Il se consacre amors au travail de bibliothèque, pour son projet de développement du traité de 1734, Della storia e della ragione d’ogni poesia. Il obtient l’imprimatur en 1737, deux ans après avoir soumis son manuscrit.

Autorisé à voyager pour les recherches, il a résidé pendant deux ans à Modène.

Bien qu’il soit en but aux critiques des milieux jésuites, sa réputation d’érudit et d’écrivain grandit parmi les intellectuels de Bologne et la haute hiérarchie ecclésiastique, jusqu’au pape Benoît XIV, auquel Quadrio a promis d’écrire une histoire de la Valteline.

L’édition du premier volume de la Storia e ragione d’ogni poesia a été publié avec des difficultés par Domenico Tabacco, à Venise au début de 1738 (1736 est une fausse date).

En 1741, se fixe à Milan et cherche un nouvel éditeur. Il est soutenu par comtesse Clelia Grillo Borromeo Arese, animatrice de la vie intellectuelle milanaise. Les frères Agnelli impriment le second volume de le Storia e ragione d’ogni poesia, entre fin 1741 et mai 1742.

L’opposition de frères de son ordre le pousse à le quitter. Il s’adresse au pape qui lui conseille d’intégrer un autre ordre. Se sentant harcelé et menacé, il décide de gagner Zurich, et passe la frontière en ayant ôté son habit religieux. Il écrit de nouveau au pape qui reste sur ses positions. Il gagne la France, n’y obtient pas le soutien de Louis XV, et celui des jésuites sur lesquels il comptait se transforme en tribunal des Jésuites sau collège de La Flèche, qui le renvoient à Milan. Appuyé par le cardinal Angelo Maria Querini, en lutte contre les Jésuites, il obtient enfin la qualité, temporaire, de prêtre séculier. Il publie le quatrième livre de la Storia e ragione d’ogni poesia et regagne Rome en 1749.

Il obtient l’état permanent de prêtre séculier, est nommé chanoine de S. Maria Perpetua e S. Zeno à Pavie, renonce à sa demande d’entrer dans l’Ordre de Malte comme historiographe.

En 1749-1752, il est bibliothécaire du comte Gian Luca Pallavicini.

En 1755-1756, il publie à Milan, en trois volumes les Dissertazioni critico-storiche intorno alla Rezia di qua dalle Alpi, oggi detta Valtellina.

Après 1754, il se retire au couvent milanais des Barnabites de S. Alessandro où il mourut le 21 novembre 1756, malade de l’hydropisie.

Écrits reltifs à la musique

Della storia e della ragione d'ogni poesia v. 2° [-3°] libro 1° [-2°] di Francesco Saverio Quadrio della Compagnia di Gesù

 Jean-Marc Warszawski
Dictionnaire des écrits relatifs à la musique
Novembre 1995-
7 novembre 2022
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Lundi 7 Novembre, 2022

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