Né à Poggio Fidoni (Rieti), vers 1585, mort à Rome, 1er février 1662.
Il intègra l’ordre des Franciscains le 13 août 1601.
Vers 17287-1629 il était supérieur du couvent de Santa Maria Maddalena à Naples, la dédicace de son Specchio secondo di musica montre qu’en 1631, il vivait dans un autre monastère de cette ville, Santa Chiara.
Vers 1633, il se fixa à Rome, puis séjourna au couvent San Antonio a Monte de Rieti.
Il passa ses dernières années à Rome, où il publia un traité de théologie scolastique dédié par San Francesco a Ripa, Formalitatum tractatulus ad mentem doctoris angelici & subtilis confectus…, Rome 1655.
Le 18 décembre 1657, il est mentionné comme vicaire général.
il apparaît comme un théologien des Petits Observants réformés. La nécrologie révèle qu’il était très savant et versé dans de nombreuses sciences, en particulier dans la Sagra Teologia Scolastica, Mistica e Morale, qu’il a lue pendant de nombreuses années avec beaucoup d’éloges […]. plusieurs fois gardien des monastères de Rome, procureur général de la cour des réformes [après 1622], custode, diffinitore, vicaire provincial, commissaire visiteur dans d’autres provinces […] prédicateur et confesseur très fécond [parmi la noblesse romaine et les cardinaux].
Selon la dédicace au lecteur de son Specchio primo di musica, son ordre lui avait interdit de faire profession de la pratique musicale.
Dans son Specchio primo, il prône un nouveau système de solmisation, rendu nécessaire par l’usage de plus en plus répandu des altérations.
Le Specchio secondo, traite de du contrepoint, des consonances et des dissonances, des compositions à deux, trois, quatre voix et plus. On doit utiliser la consonance et la dissonance selon le sens des mots, leur joie, leur tristesse, leur peine, leur échec, leur opinion erronée ou toute autre émotion, en exprimant leur signification dans la musique également.
Le Specchio terzo, ouvrage fantôme ou disparu, traiterait de la théorie et des nombres sur lesquels la musique est fondée.
Specchio primo di musica, nel quale si vede chiaro con sol’il vero, facile, e breve modo d’imparar di cantare di canto figurato, e fermo; ma vi si vedon’anco dichiarate con bellisim’ordine tutte le principali materie, che ivi si trattano, sciolte le maggiori difficoltà, che all’incipienti, proficienti e perfetti in essa occorrono, e scoperti nuovi segreti nalla medisima circa il cantare, comporre e sonar di tasti, nascosti. Necessario d’haversi sempre da’predetti non sol’in camera per conservalo; ma appresso di se per rimirarlo, intenserlo, e pratticarlo. Composto dal M. R. P. F. Silverio Picerli rietino theologo dell’ordine de’Minori osservanti riformati
Specchio secondo di musica, nel quale si vede chiaro il vero, e facil modo di comporre di canto figurato, e fermo, di fare con nuove regole in ogni sorte di contrapunti, e canoni, di formar li toni di tutt’i generi di musica reale e finta, con le loro cadenze à proprii luoghi e di porre in prattica quanto si vuole, e può desiderare di detti canto figurato, e fermo. Composto dal M. R. P. F. Siverio Picerli rietino, theologo dell’ordine de’Minori osservanti riformati
Jean-Marc Warszawski
Dictionnaire des écrits relatifs à la musique
Novembre 1995-149 mai 2022
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Mardi 2 Janvier, 2024
