Jacques Jacob Offenbach
Cologne, 10 juin 1819, Paris, 5 octobre 1880.
Vers 1800, son père, Isaac Juda Eberst, quitte sa ville natale d'Offenbach am Main et s'installe à Cologne où il adopte comme nom de famille Der Offenbacher, puis simplement Offenbach, la loi obligeant à avoir un patronyme stable. Il est relieur et professeur de musique et de composition. Par la suite il est cantor à la synagogue de Cologne.
Jacques Offenbach est le plus jeune de sept enfants. Il reçoit des cours de violon de sa mère, mais à l'âge de 9 ans, choisit le violoncelle. Avec son frère Julius (1815-1880) au violon et sa sœur Isabella (1817-1891), il forme un trio qui joue dans les bars de la ville.
Il étudie avec le violoncelliste Joseph Alexander (1770-1840) puis avec Bernhard Breuer (1808–1877) auquel il dédie sa première composition publiée en 1833.
En novembre de la même année, Isaac accompagne ses fils à Paris. Jacob est admis au Conservatoire, alors dirigé par Cherubini, bien que les inscriptions y soient réservées aux Français (mais les deux garçons sont nés sous administration française). Tous deux intègrent le chœur d'une synagogue. Pour les juifs, Paris offre plus de possibilités de carrière que Cologne.
Indiscipliné, il suit quelques mois la classe d'Olivier-Charlier Vaslin avant de quitter l'institution,
Il trouve un emploi de violoncelliste dans l'orchestre de l'Ambigu-Comique, puis dans celui de l'Opéra-Comique.
Il étudie avec Louis Norblin, le professeur de son voisin de fosse Hippolyte Seligmann et prend quelques cours de composition avec Fromental Halévy.
En été 1836 et 1337, quelques une de ses valses sont jouées au Jardin turc, un célèbre café-concert en plein air, situé boulevard du Temple à Paris.
Il quitte l'orchestre de l'Opéra-comique en 1839, se produit dans les salons avec le pianiste Friedrich von Flotow (1812-1883), dans un répertoire de valses et des mélodies de sa composition. Il a des élèves privés.
En janvier 1839, il donne son premier concert public en compagnie de son frère Julius, en mars, le vaudeville Pascal et Chambord, sa première œuvre lyrique est créée, elle n'a aucun succès. Il continue sa carrière de virtuose, notamment avec des tournées en France (il joue avec Anton Rubinstein à Paris en 1841) Allemagne (il se produit avec Franz Liszt à Cologne en 1843), Autriche, Angleterre (il joue avec Joachim et Mendelssohn au château de Windsor en 1844).
En 1844, après s'être converti au catholicisme, il se marie avec Hérminie Marie Manuela de Alcain [Alcan] (1826-1887). Ils auront cinq enfants. Il a connu son épouse dans le salon tenu par sa mère, remariée avec John Mitchelle, un agent de concerts de Londres.
L'Alcôve, sa seconde tentative lyrique, donnée à l'Opéra-Comique est à nouveau un échec. Il compose un peu de la musique symphonique et de chambre : Concerto militaire, suites pour deux violoncelles.
Pendant les journées révolutionnaires de 1848, il réside à Cologne.
De retour à Paris en 1850, il est nommé chef d'orchestre à la Comédie-Française, mais ne peut toujours pas faire jouer sa musique. Il pense alors à créer son propre théâtre.
Il obtient en 1855 la concession d'une salle sur les Champs-Élysées, qu'il déménage passage Choiseul dans le 2e arrondissement, sous le nom de Bouffes-Parisiens.
La censure lui impose de ne monter que des pièces en un acte, avec un maximum de quatre personnages, ce qu'il détourne avec un cinquième personnage, « croquefer », restant muet, mais brandissant des pancartes. Les bouffonneries et les facéties de ses productions, la qualité de sa musique, gagnent en succès au point de repousser les limitations de la censure.
En 1858, il peut créer sa première œuvre à grand spectacle, Orphée aux enfers. Le succès lui permet d'éponger ses dettes, d'acquérir une villa à Étretat, « Villa d'Orphée ».
La villa Orphée à Étretat.
Il obtient la nationalité française en 1860.
Fort de ses succès, il propose ses œuvres aux grands théâtres. Barkouf à l'Opéra-Comique est un nouvel échec qui met ses finances en péril, monte Die Rheinnixen en Autriche, revient en France avec La Belle Hélène (Théâtre des Variétés), qui remporte un immense succès.
Les années 1870 seront difficiles, avec la fin du Second Empire, la défaite militaire, on le soupçonne d'espionnage, on va chercher dans ses œuvres des éléments antipatriotiques. Mais habile, il sait rebondir, à la tête Gaîté-Lyrique en 1872, il fait évoluer ses œuvres vers le genre revue à grand spectacle, annonçant le music-hall.
La démesure de ses spectacles le ruine à nouveau en 1875. La vente de ses biens et une tournée américaine remettent ses finances à flot. Il crée Madame Favart en 1878, et La fille du Tambour-Major en 1879, des opéras-comiques patriotiques, puis met sur le métier une grande œuvre sérieuse à laquelle il pense depuis des années, Les contes d'Hoffmann. Il meurt avant de l'avoir achevée.
Jacques Offenbach et son fils Auguste, en 1865.
1833 (opus 1), Divertimento über Schweizerlieder (Divertimento sur des airs suisses), pour violoncelle et quatuor à cordes.
1836, Les Amazones, recueil de valses, pour orchestre, dédicacé à Hélène Fould.
1837, C’est un ange de plus, romance.
1837, Les Trois Grâces, suite de valses pour orchestre.
1837, Brunes et Blondes, suite de valses pour orchestre.
1838, Pauvre prisonnier, romance, sur un poème de L. Leube, dédicacée à M. Ponchard.1838, Ronde tyrolienne, romance avec accompagnement de piano et hautbois, sur un poème de C. Catelin.
1838, Le Sylphe, romance, dédicacée à sa sœur Isabella (réutilisée dans Robinson Crusoé).
1839, Pascal et Chambord, vaudeville en deux actes, sur un livret d'Anicet-Bourgeois et Édouard Brisebarre, créé le mars 1839 au Palais-Royal.
1839, Introduction et valse mélancolique, pour violoncelle et piano, dédicacés à son professeur au Conservatoire de Paris Louis Norblin.
1839, Chants du soir, pour violoncelle et piano : 1. Au bord de la mer, 2. Ballade du pâtre, 3. Danse norvégienne, 4. La Retraite, 5. Prière du soir, 6. Souvenir du bal.
1839, Rêveries, pour violocelle et piano : 1. Chanson d’autrefois, 2. La Harpe éolienne, 3. Les Larmes, 4. Polka de salon, 5. Redowa brillante, 6. Scherzo.
1839, École du violoncelle.
1840, In grünen Mai (Dans le vert de mai), mélodie sur un poème de Sternau, pour soprano, chœur masculin et orchestre.
1840, Grande scène espagnole, pour orchestre : Introduction, Prière , Zambada ou Ronde des muletiers, Sérénade du ménestrel, Boléro.
1840 (après 1840), Prière et Boléro, pour violoncelle et orchestre, d'après la Grande scène espagnole.
1841, Les Arabesques, pour piano.
1841, Capriccio ou Le Cor des Alpes, fantaisie pour violoncelle sur « Le Cor des Alpes » d'Heinrich Proch.
1842, Six mélodies sur les fables de La Fontaine : 1. Le Berger et la Mer, 2. Le Corbeau et le Renard, 3. La Cigale et la Fourmi, 4. La Laitière et le Pot au lait, 5. Le Rat de ville et le Rat des champs, 6. Le Savetier et le Financier.
1842, Musette musique de ballet du XVIIIe siècle, pour violoncelle et orchestre à cordes.
1843, Ouverture à grand orchestre.
1843, À toi, romance sur un poème de Numa Armand.
1843, Le Moine bourru ou les Deux Poltrons, Duo bouffe pour ténor et baryton, créé le 2 avril 1843, Salle Herz.
1843, Hommage à Rossini, pour orchestre.
1844, Les Roses du Bengale, six valses sentimentales pour piano : 1. À Mlle Clémence de Reiset, andantino grazioso, 2. À Mlle Herminie de Alcain, valse du Tyrol, allegretto non troppo (publiée sous le titre « Une fleur »), 3. À Mlle Virginie de Bletterie, lento, 4. À Mlle Émilie de Giresse, andantino, 5. À Mlle Léonie de Vernon, allegretto maestoso, 6. À Mlle Ursule de Beaumont, valse allemande, allegro.
1847, Danse bohémienne, pour violoncelle.
1845, Valse, pour piano, composée au château du Val le 9 août 1845.
1846, Meunière et Fermière, Duo bouffe pour deux sopranos, créé le 24 avril 1846, Salle Herz.
1846, Les Chants du crépuscule, pour violoncelle et piano (d'après Victor Hugo ?), 1. Ballade, 2. L’Adieu, 3. Le Retour, 4. Pas villageois, 5. Sérénade, 6. Souvenir du bal.
1846, Le Désert, oratorio parodique.
1847, Le Langage des fleurs, recueil de six mélodies sur des poèmes d'Édouard Plouvier : 1. Branche d'oranger, 2. Rose, 3. Ne m'oubliez pas, 4. Marguerite, 5. Églantine, 6. Pâquerette, dédiée à Mme Sabatier.
1847-1848, Grand concerto pour violoncelle et orchestre, « Concerto militaire ».
1847, Cours méthodique de duos pour deux violoncelles : 1. Trois duos dédiés aux amateurs, 2. Trois duos difficiles, 3. Trois duos très difficiles.
1847, Chant d'adieu, mélodie tarentelle pour violoncelle.
1849, Sérénade du torero, mélodie sur un poème de Théophile Gautier.
1849, Rêverie au bord de la mer, pour violoncelle, d'aprèsd « Das deutsche Vaterland ».
1849, La Course en traîneau, pour violoncelle et piano, dédicacé à Mme Léon Faucher.
1850, Les Contes de la Reine de Navarre, pour piano.
1850, Études pour violoncelle.
1851, Espoir en Dieu, Mélodie pour soprano, chœur mixte et orchestre, sur un poème de Victor Hugo.
1851, Chant des mariniers galants, de Rameau, pour violoncelle.
1852, Madeleine, polka-mazurka, pour piano, dédicacée à Madeleine Brohan.
1852, Les Voix mystérieuses, six mélodies pour voix et piano : 1. L'Hiver, poème d'Armand Barthet, 2. Chanson de Fortunio, poème d'Alfred de Musset, 3. Les Saisons, poème de Jules Barbier, 4. Ma belle amie est morte, poème de Théophile Gautier, 5. La Rose foulée, poème de Charles Poncy, 6. Barcarolle, poème de Théophile Gautier.
1852, Réminiscences de Robert le Diable, pour orchestre.
1853, Pépito,, opéra-comique en un acte, sur un livret de Léon Battu et Jules Moinaux, créé le, créé le 8 octobre 1853, au théâtre des Variétés.
1853, Les Gaietés champêtres, pour piano et violoncelle, dédicacées à Mme Jules Janin.
1853, Les larmes de Jacqueline, pour violoncelle et piano.
1854, Le Décaméron dramatique, « album du Théâtre-Français », danses pour piano, chaque valse est dédicacée à une artiste de la Comédie-Française : 1. Rachel, grande valse, préface en vers d'Arsène Houssaye ; 2. Émilie, polka-mazurka, préface en vers d'Alexandre Dumas ; 3. Madeleine (Brohan), polka villageoise, préface en vers de Théophile Gautier , 4. Delphine, rédowa, préface en vers d'Amédée Achard , 5. Augustine (Brohan), scottish, préface en vers d'Alfred de Musset , 6. Louise, grande valse, préface en vers de Camille Doucet, 7. Maria, polka-mazurka, préface en vers de Joseph Méry, 8. Élisa, polka tyrolienne, préface en vers de Jules de Prémaray, 9. Nathalie, scottish, préface en vers de Léon Gozlan, 10 Clarisse, varsovienne, préface en vers d'Émile Augier.
1854, Hexentanz (Danse des sorcières), pour violoncelle.
1855, Béranger à l'Académie, mélodie sur un poème d'Arsène Houssaye.
1855, Le Trésor à Mathurin,, opéra-comique en un acte, sur un livret de Léon Battu, créé le 7 mai 1855, Salle Herz.
1855, Une nuit blanche,, opéra-comique en un acte, sur un livret d'Édouard Plouvier, créé le 5 juillet 1855 aus Bouffes-Parisiens.
1855, Les Deux Aveugles, « bouffonnerie musicale », sur un livret de Jules Moinaux, créée le 5 juillet 1855, aux Bouffes-Parisiens.
1855, Le Violoneux, « légende bretonne », opérette en un acte, sur un livret d'Eugène Mestépès et Émile Chevaletcréée le 31 août 1855, aux Bouffes-Parisiens.
1855, Paimpol et Périnette, saynète lyrique, sur un livret Pittaud de Forges, créée le, créé le9 octobre 1855 aux Bouffes-Parisiens.
1855, Ba-ta-clan, « chinoiserie musicale », opérette en deux actes, créé le 9 décembre 1855, aux Bouffes-Parisiens. sur un livret de Ludovic Halévy
1856, Tromb-al-ca-zar ou les Criminels dramatiques, « bouffonnerie musicale », opérette en un acte, sur un livret de Charles Dupeuty et Ernest Bourget, créée le 3 avril 1856, aux Bouffes-Parisiens.
1856, La Rose de Saint-Flour, opérette en un acte, sur un livret de Michel Carré, créée le 12 juin 1856, aux Bouffes-Parisiens.
1856, Les Dragées du baptême, pièce de circonstance en un acte, sur un livret de Charles Dupeuty et Ernest Bourget, créée le 14 juin 1856, aux Bouffes-Parisiens.
1856, Le Soixante-six, opérette en un acte, sur un livret Pittaud de Forges et Laurencin, créée le 31 juillet 1856, aux Bouffes-Parisiens.
1856, Le Financier et le Savetier, opérette bouffe en un acte, créée le 3 septembre 1856, aux Bouffes-Parisiens.sur un livret d'Hector Crémieux
1856, La Bonne d'enfant, opérette bouffe en un acte, sur un livret d'Eugène Bercioux, créée le 14 octobre 1856, aux Bouffes-Parisiens.
1857, Polka des mirlitons, pour cornet et trois mirlitons et orchestre ou piano.
1857, Les Trois Baisers du diable, opérette fantastique en un acte, sur un livret d'Eugène Mestépès, créée le 15 janvier 1857, aux Bouffes-Parisiens.1857, Croquefer ou le Dernier des paladins, opérette bouffe en un acte, sur un livret d'Adolphe Jaime fils et Étienne Tréfeu, créée le 12 février 1857, aux Bouffes-Parisiens.
1857, Dragonette, opérette bouffe en un acte, sur un livret d'Adolphe Jaime fils et Eugène Mestépès
,
créée le 30 avril 1857, aux Bouffes-Parisiens.
1857, Vent-du-Soir ou l'Horrible Festin, opérette bouffe en un acte, sur un livret de Philippe Gille, créée le 16 mai 1857, aux Bouffes-Parisiens.
1857, Une demoiselle en loterie, opérette bouffe en un acte, sur un livret d'Adolphe Jaime fils et Hector Crémieux, créé le 10 juillet 1857, aux Bouffes-Parisiens.
1857, Le Mariage aux lanternes, opérette en un acte, sur un livret Michel Carré et Léon Battu, créée le 10 octobre 1857, aux Bouffes-Parisiens.
1857, Les Deux Pêcheurs ou le Lever du soleil, « bouffonnerie musicale », opérette en un acte, sur un livret Charles Dupeuty et Ernest Bourget, créée le 13 novembre 1857, aux Bouffes-Parisiens.
1858, Mesdames de la Halle, opérette bouffe en un acte, sur un livret d'Armand Lapointe, créée le 3 mars 1858, aux Bouffes-Parisiens.
1858, La Chatte métamorphosée en femme,, opéra-comique en un acte, sur un livret d'Eugène Scribe et Mélesville, créé 19 avril 1858, aux Bouffes-Parisiens.
1858, Orphée aux Enfers (1re version), opéra bouffon en deux actes et quatre tableaux, créé le1 octobre 1858, aux Bouffes-Parisiens. sur un livret de Ludovic Halévy et Hector Crémieux
1859, Un mari à la porte, opérette en un acte, sur un livret d'Alfred Delacour et Léon Morand, créée le 2 juin 1859, aux Bouffes-Parisiens.
1859, Les Vivandières des zouaves, opérette en un acte, créée le 6 juillet 1859, aux Bouffes-Parisiens. sur un livret d'Adolphe Jaime fils et Pittaud de Forges
1859, Geneviève de Brabant (1re version), opéra bouffon en deux actes et sept tableaux, sur un livret d'Adolphe Jaime fils et Étienne Tréfeu, créé le 10 novembre 1859, aux Bouffes-Parisiens.
1860, Bibi Bambou, mélodie sur un poème d'Ernest Bourget.
1860, Le Carnaval des revues, revue en deux actes et neuf tableaux, sur un livret de Philippe Gille et Eugène Grangé, créée le 10 février 1860, aux Bouffes-Parisiens (avec la « Symphonie de l'avenir »).
1860, Daphnis et Chloé, opérette en un acte, sur un livret de Clairville et Jules Cordier, créé le7 mars 1860, aux Bouffes-Parisiens.
1860, Le Papillon, ballet-pantomime en deux actes et quatre tableaux, sur un argument de Marie Taglioni et Saint-Georges, créé le 16 novembre 1860, à Opéra-Comique.
1860, Barkouf, opéra bouffe en trois actes, sur un livret d'Eugène Scribe et Henri Boissaux, créé le 14 décembre 1860, à l'Opéra-comique de Paris.
1861, La Chanson de Fortunio, opéra-comique en deux actes, sur un livret de Ludovic Halévy et Hector Crémieux, créé le 5 janvier 1861, aux Bouffes-Parisiens.
1861, Le Pont des soupirs (1re version), opéra bouffon en deux actes, sur un livret de Ludovic Halévy et Hector Crémieux, créé le 13 mars 1861, aux Bouffes-Parisiens.
1861, Monsieur Choufleuri restera chez lui le..., opérette bouffe en un acte, sur un livret M. de Siant-Rémy, créée le 14 septembre 1861, aux Bouffes-Parisiens.
1861, Apothicaire et Perruquier, opérette bouffe en un acte, sur un livret d'Élie Frébault, créée le 17 octobre 1861, aux Bouffes-Parisiens.
1861, Le Roman comique, opéra bouffe en trois actes, sur un livret de sur un livret de Ludovic Halévy et Hector Crémieux, créé le 10 décembre 1861, aux Bouffes-Parisiens.
1862, Dieu garde l'Empereur, hymne pour chœur, sur un poème de Joseph Méry.
1862, Monsieur et Madame Denis, opéra-comique en un acte, sur un livret de Laurencin et Michel Delaporte,créé le 11 janvier 1862, aux Bouffes-Parisiens.
1862, Le Voyage de MM. Dunanan père et fils, opéra bouffe en trois actes et quatre tableaux, sur un livret de Paul Siraudin et Jules Moinaux, créé le 12 mars 1862, aux Bouffes-Parisiens.
1962, Les Bavards (1re version), opérette en un acte, sur un livret de Charles Nuitter, créée le 11 juillet 1862, à la Kursaal de Bad Ems.
1862, Jacqueline, opérette en un acte, sur un livret de Pol d'Arcy (Ludovic Halévy et Hector Crémieux), créée le 14 octobre 1862, aux Bouffes-Parisiens [2e version 1863]
1863, Les Bavards (2e version), opéra bouffe en deux actes, sur un livret de Charles Nuitter, créé le 10 février 1863, aux Bouffes-Parisiens.
1863, « La ronde du brésilien », musique de scène pour la comédie Le Brésilien, comédie en un acte d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créée le 9 mai 1863, au Théâtre du Palais-Royal.
1863, Il signor Fagotto, opérette en un acte, sur un livret de Charles Nuitter et Étienne Tréfeu, créée ke 11 juillet 1863, à la Kursaal de Bad Ems.
1863, Lischen et Fritzchen, « conversation alsacienne », opérette en un acte , sur un livret de Paul Boisselot, créé le 11 juillet 1863, à la Kursaal de Bad Ems.
1864, Abendblätter, Grande valse pour orchestre.
1864, L'Amour chanteur, opérette en un acte, sur un livret Charles Nuitter et Ernest L'Épine, créée le 5 janvier 1864, aux Bouffes-Parisiens.
1864, Die Rheinnixen (Les Fées du Rhin), opéra romantique en trois actes, sur un livret de Charles Nuitter traduit en allemand par Karl von Wolzogen, créé le 4 février 1864, au Wiener Staatsoper.
1864, Les Géorgiennes, opéra bouffe en trois actes, sur un livret de Jules Moinaux, créé le 16 mars 1864, aux Bouffes-Parisiens.
1864, Jeanne qui pleure et Jean qui rit, opérette bouffe en un acte, sur un livret de Charles Nuitter et Étienne Tréfeu, créée le 19 juillet 1864, à la Kursaal de Bad Ems.
1864, Le Fifre enchanté ou le Soldat magicien, opérette bouffe en un acte, sur un livret de Charles Nuitter et Étienne Tréfeu, créée le 12 juillet 1864 à la Kursaal de Bad Ems.
1864, La Belle Hélène, opéra bouffe en trois actes, sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le 17 décembre 1864, au théâtre des Variétés.
1864, Les Feuilles du soir, valse pour piano.
1865, Jacqueline, suite de valses pour piano.
1865, Coscoletto ou le Lazzarone, opéra-comique en deux actes, sur un livret de Charles Nuitter et Étienne Tréfeu, créé le 11 juillet 1865, à la Kursaal de Bad Ems.
1865, Les Bergers, opéra-comique en trois actes, sur un livret de Philippe Gille et Hector Crémieux, créé le 11 décembre 1865, aux Bouffes-Parisiens.
1866, Les Fleurs d’hiver, suite de valses pour orchestre.
1866, Barbe-Bleue, opéra bouffe en trois actes et quatre tableaux, sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le 5 février 1866, au théâtre des Variétés.
1866, La Vie parisienne (1re version), opéra bouffe en cinq actes, sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le 31 octobre 1866, au théâtre du Palais-Royal.
1867, La Grande-duchesse de Gérolstein, opéra bouffe en trois actes et quatre tableaux, sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le 12 avril 1867, au Théâtre des Variétés.
1867, La Permission de dix heures, opéra-comique en un acte, sur un livret de Mélesville et Pierre Carmouche, créé le 9 juillet 1867, à la Kursaal de Bad Ems.
1867, La Leçon de chant électro-magnétique, bouffonnerie en un acte, sur un livret d'Ernest Bourget, créé le 10 juillet 1867à la Kursaal de Bad Ems.
1867, Robinson Crusoé, opéra-comique, sur un livret d'Eugène Cormon et Hector Crémieux, créé le 13 novembre 1867, à l'Opéra-comique de Paris.
1867, Geneviève de Brabant (2e version), opéra bouffe en trois actes et neuf tableaux, sur un livret d'Hector Crémieux, créé le 16 décembre 1867 au Théâtre des Menus-Plaisirs.
1868, Le Château à Toto, opéra bouffe en trois actes, sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le 6 mai 1868 au Théâtre du Palais-Royal.
1868; Le Pont des soupirs (2e version), opéra bouffe en quatre actes, sur un livret de Ludovic Halévy et Hector Crémieux, créé le 8 mai 1868, au théâtre des Variétés.
1868, L'Île de Tulipatan, opéra bouffe en un acte, sur un livret d'Henri Chivot et Alfred Duru, créé le 30 septembre 1868, aux Bouffes-Parisiens.
1868, La Périchole (1re version), opéra bouffe en deux actes, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le 6 octobre 1868, au théâtre des Variétés.
1869, Jalousie ! romance dramatique, sur un poème d'A. Gourdin, dédicacée à à Mlle Léonie de Vaux.
1869, Vert-Vert, opéra-comique en trois actes, sur un livret d'Henri Meilhac et Charles Nuitter, créé le 10 mars 1869, à l'opéra-comique de Paris.
1869, La Diva, opéra bouffe en trois actes, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le, créé le2 mars 1869 aux Bouffes-Parisiens.
1869, La Princesse de Trébizonde (1re version), opéra bouffe en deux actes, créé e 31 juillet 1869, au Kurtheater de Baden-Baden, sur un livret de Charles Nuitter et Étienne Tréfeu.
1869, La Princesse de Trébizonde (2e version), opéra bouffe en trois actes, sur un livret de Charles Nuitter et Étienne Tréfeu, créé le 7 décembre 1869, aux Bouffes-Parisiens.
1869, Les Brigands (1re version), opéra bouffe en trois actes, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le 10 décembre 1869, au Thâtre des Variétés.
1869, La Romance de la rose,, opérette en un acte, sur un livret d'Étienne Tréfeu et Jules Prével, créée le 11 décembre 1869, aux Bouffes-Parisiens.
1871, Boule-de-neige, opéra bouffe en trois actes, sur un livret Charles Nuitter et Étienne Tréfeu, d'après « Barkouf », créé le 14 décembre 1871, aux Bouffes-Parisiens.
1872, Lied des deutschen Knaben.
1872, Dernier Souvenir ou Valse de Zimmer, mélodie.
1872, Le Roi Carotte, opéra bouffe-féerie en quatre actes et dix-sept tableaux, sur un livret Victorien Sardou, créé le 15 janvier 1872, au théâtre de la Gaîté.
1872, Fantasio, opéra-comique en trois actes, sur un livret de Paul de Musset, créé le 18 janvier 1872, à l'opéra-comique de Paris.
1872, Der schwartze Korsar (Le Corsaire noir),, opéra-comique en trois actes, sur un livret d'Offenbach, créé le, créé le1 septembre 1872 au Theater an der Wien à Vienne.
1872, Fleurette, opérette-comique en un acte, sur un livret en allemand de Julius Hopp et Friedrich Zell, créé le 8 mars 1872, au Carltheater de Vienne.
1873, Souvenir d’Aix-les-Bains, valse pour orchestre.
1873, Les Braconniers, opéra bouffe en trois actes, créé le 19 janvier 1873, au théâtre des Variétés. sur un livret d'Henri Chivot et Alfred Duru
Pomme d’api, opérette en un acte 4 septembre 1873
Renaissance sur un livret de Ludovic Halévy et William Busnach.
1873, La Vie parisienne (2e version), opéra bouffe en quatre actes, sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le, créé le5 septembre 1873, au Théâtre des Variétés.
1873, La Jolie parfumeuse,, opéra-comique en trois actes, sur un livret d'Hector Crémieux et Ernest Blum, créé le 19 novembre 1873, au théâtre de la Renaissance.
1874, Orphée aux Enfers (2e version), opéra-féerie en quatre actes et douze tableaux, sur un livret d'Hector Crémieux, créé le 7 février 1874, au Théâtre de la Gaîté.
1874, La Périchole (2e version), opéra bouffe en trois actes et quatre tableaux, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le 15 avril 1874, au théâtre des Variétés.
1874, Bagatelle, opéra-comique en un acte, sur un livret de Hector Crémieux et Ernest Blum, créé le 11 mai 1874, aux Bouffes-Parisiens.
1874, Madame l'Archiduc, opéra bouffe en trois actes, sur un livret d'Albert Millaud, créé le 31 octobre 1874, aux Bouffes-Parisiens.
1874, Musique de scène pour La Haine, drame en cinq actes et huit tableaux de Victorien Sardou, créée le 3 décembre 1874, au théâtre e la Gaîté.
1874, Whittington, opéra bouffe en trois actes, sur un livret d'Henry Brougham Farnie, créé le, créé le6 décembre 1874, au théâtre de l'Alhambra à Londres.
1875, Geneviève de Brabant (3e version), opéra-féerie en cinq actes et quatorze tableaux, sur un livret d'Hector Crémieux et Étienne Tréfeu, créé le, créé le5 février 1875 au théâtre de la Gaîté.
1875, Les Hannetons, revue de printemps en trois actes et cinq tableaux, sur un livret d'Eugène Granger et Albert Millaud, créé le, créé le2 avril 1875 aux Bouffes-Parisiens.
1875, La boulangère a des écus (1re version), opéra bouffe en trois actes, sur un livret dHenri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le 19 octobre 1875, au théatre des Variétés.
1875, Le Voyage dans la Lune, opéra-féerie en quatre actes et vingt-trois tableaux, sur un livret d'Eugène Leterrier, Albert Vanloo et Alfred Mortier, créé le 16 octobre 1875, au théâtre de la Gaîté.
1875, La Créole, opéra-comique en trois actes, sur un livret d'Albert Millaud, créé le 3 novembre 1875, aux Bouffes-Parisiens.
1875, Tarte à la crème, musique de scène pour « valse en un acte », comédie en un acte d'Albert Millaud, créée le 14 décembre 1875, aux Bouffes-Parisiens.
1876, Les Belles Américaines, pour piano.
1876, Offenbach-valse, valse pour cornet à pistons et orchestre.
1876, La boulangère a des écus (2e version), opéra bouffe en trois actes et quatre tableaux, sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le 17 avril 1876, au théâtre des Variétés.1876, Pierrette et Jacquot, opérette en un acte, sur un livret Jules Noriac et Philippe Gillecréée 13 octobre 1876, aux Bouffes-Parisiens.
1876, La Boîte au lait, opéra bouffe en quatre actes, sur un livret de Jules Noriac et Eugène Grangé, créé le 3 novembre 1876, aux Bouffes-Parisiens.
1876, Polka burlesque, pour piano.
1879, Le Docteur Ox, opéra bouffe en trois actes et six tableaux, sur un livret d'Alfred Mortier et Philippe Gille, créé le 16 janvier 1877, au théâtre des Variétés.
1876, Offenbachiana, pot-pourri, pour orchestre.
1877, La Foire Saint-Laurent, opéra bouffe en trois actes, sur un livret de Hector Crémieux et Albert de Saint-Albin, créé le 10 février 1877, aux Folies-Dramatiques.
1877, Aus bester Quelle, valse pour orchestre.
1878, Maître Péronilla, opéra bouffe en trois actes, sur un livret d'Offenbach, créé le 13 mars 1878, aux Bouffes-Parisiens.
1878, Madame Favart, opéra-comique en trois actes, sur un livret d'Henri Chivot et Alfred Duru, créé le 18 décembre 1878, aux Folies-Dramatiques.
1878, Les Brigands (2e version), opéra bouffe en quatre actes, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, créé le, créé le5 décembre 1878, au thâtre de la Gaîté.
1879, La Marocaine, opéra bouffe en trois actes, sur un livret de Paul Ferrier, créé le 13 janvier 1879, aux Bouffes-Parisiens.
1879, La Fille du tambour-major, opéra-comique en trois actes, sur un livret d'Henri Chivot et Alfred Duru, et quatre tableaux, créé le 13 décembre 1879, aux Folies-Dramatiques.
1880, Belle Lurette, opéra-comique en trois actes, sur un livret d'Ernest Blum, Édouard Blau et Raoul Toché, créé le 30 octobre 1880, au théâtre de la Renaissance.
1881, Les Contes d'Hoffmann, opéra fantastique en cinq actes, sur un livret Jules Barbier. créé le 10 février 1881, à Opéra-Comique, (orchestration achevée par Ernest Guiraud).
1881, Mademoiselle Moucheron, opérette bouffe en un acte, sur un livret d'Eugène Leterrier et Albert Vanloo, créée 10 mai 1881, au théâtre de la Renaissance.
s.d., Venise, barcarolle à 4 voix, sur un poème de de Van Hasselt.
s.d., Dieu sauve la France, hymne pour chœur.
s.d., Souvenir des Bouffes-Parisiens, pour orchestre.
s.d., Andante, pour violoncelle ou violon ou alto, et piano
s.d., La Prière de Moïse, trio à cordes, avec accompagnement de piano et orgue.
s.d., Vingt petites études, pour violoncelle avec accompagnement de basse.
s.d., The Times, grande valse pour piano, arrangement des Abendblätter
s.d., Berthe, valse pour piano
s.d., Herminie, valse pour piano.
s.d., Polka du mendiant, pour piano.
s.d., Postillon-galop, pour piano.
s.d., Schuler-polka, pour piano.
s.d., Souvenirs de Londres , pour piano.
s.d., Taxopholite ou Les Refrains du Tyrol, polka-mazurka, pour piano (sur le ländler « Les Boules de neige »).
s.d., The Celebrated, Polka, pour piano.
s.d., Valse favorite ou Le Voyage dans la Lune, pour piano.
s.d., Nuits d’Espagne, fragments pour orchestre.
s.d., Réminiscences de la Lucie, pour orchestre.
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Samedi 10 Août, 2024