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Moussorgski Modest Petrovitch
1839-1881

Модeст Петрович Мусоргский

Modest Moussorgski, par Ilia Répine. Ce tableau a été réalisé en trois jours à l'hôpital militaire, peu de temps avant le décès du compositeur.

Né le 2 avril [21 mars]1839, à Karevo, mort 28 mars [16 mars] 1881 à Saint-Pétersbourg.

Modest Petrovitch Moussorgski est issu d'une famille de Hoberaux, dont la langue culturelle est le français, comme souvent dans la noblesse russe. Il manifeste tôt une attirance pour la musique et les contes que sa nourrice lui raconte. Il commence les leçons de piano avec sa mère à l'âge de six ans.

En 1849, il est inscrit avec son frère aîné à la Peterschule de Saint-Pétersbourg, un lycée d'élite pour les fils de la noblesse. Il prend des cours de piano avec Anton Herke, un pédagogue et interprète renommé de la ville.

En 1851, au pensionnat A. A. Komarov, il suit les cours préparatoires à l'école des Cadets, qu'il intègre en 1852. Peu après son entrée à l'école de Gardes, il publie aux frais de son père sa première composition, la Polka Porte-enseigne. Longtemps considérée comme perdue, l'œuvre fut redécouverte et publiée à nouveau en 1947.

Modest Moussorgski, Porte-enseigne Polka, par Nina Kavtaradze.

Modest Moussorgski en uniforme de cadet.

Il participe à la chorale de l'établissement sous la direction du père Krupsky. En musique liturgique, seuls six compositeurs, actifs après 1750, sont autorisés. Dans son esquisse autobiographique, Moussorgski écrit y avoir acquis « une connaissance profonde de l'essence même de la musique d'église grecque et catholique ancienne », ce que le père Krupsky « qui n'avait pas de telles connaissances à lui transmettre » a lui-même démenti.

En 1854, il cesse de prendre des leçons de piano avec Anton Herke, mais assiste et joue à ceux que ce dernier donne à la fille du directeur de l'école des cadets.

0n 1856, il envisage vainement d'écrire un opéra d'après Han d'Islande de Victor Hugo. La même année il est nommé officier au régiment de Préobrazhensky, premier régiment de la garde impériale russe. À cette époque, Borodine le décrit comme un élégant pianiste dilettante :

Il y avait dans toute sa personne quelque chose de tout à fait gamin ; mais extrêmement élégant, à le voir dans son uniforme brossé, repassé, tiré à quatre épingles, on l'eût pris pour un lieutenant dans un livre d'images. Pieds menus, joliment posés en dehors, cheveux frisés, pommadés, et merveilleusement soignés... des mains de grand seigneur. Manières d'une incomparable élégance aristocratique. Il parlait du bout des lèvres émaillant son discours de locutions françaises. Toutes les dames lui faisaient la cour. Il se mettait au piano avec de coquets mouvements de mains...

Modest Moussorgski, Souvenir d'enfance, datés du 16 octobre 1857, dédicacé à Nikolai Aleksandrovic Obolenski, par Nina Kavtaradze [partition format PDF].

Il commence à fréquenter Alexandre Dargomyjski, compositeur établi et participe à ses soirées musicales. Il ne tarde pas à rencontrer César Cui, comme lui officier, Mili Balakirev, et le journaliste Vladimir Stasov qui sera admis à l'Académie des Beaux-Arts en 1859. Il prend des cours de composition avec Mili Balakirev.

Modest Moussorgski (debout)) avec son frère, Filaret Petrovitch, en 1858.

Il démissionne de l'armée le 17 juin 1858, pour se consacrer à sa carrière musicale. Au cours de l'été, qu'il passe en province, il est en crise spirituelle (ou en dépression). Il écrit à Balakirev « le mysticisme mêlé à des pensées cyniques sur la divinité ». À la fin de l'été, de retour à Saint-Pétersbourg, il reprend ses leçons auprès de Balakirev. Il mentionne l'étude des partitions d'Alceste, Iphigénie en Aulide et Armide de Gluck, Zampa d'Hérold, le Requiem de Mozart et la sonate « Clair de lune » de Beethoven. Il achève en novembre deux scherzos pour piano, orchestre le second avec l'aide de Balakirev.

Modest Moussorgski, Scherzo en si bémol majeur, orchestré, par le London Symphony Orchestra, sous la direction de Claudio Abbado.

Au printemps 1859, Moussorgski passe quelques semaines à Glebovo, près de Moscou, dans le domaine des Chilovsky, que la riche, par son mari, Mariya Shilovskaya a transformé en centre musical accueillant pour les jeunes musiciens. Il y rencontre Konstantin Lyadov, chef d'orchestre du Théâtre Mariinsky, qui y dirige Une vie pour le tsar de Mikhaïl Glinka, dans le théâtre du domaine. Mariya Shilovskaya joue elle-même le rôle de Vanya.

Il est enthousiasmé par la visite de Moscou dont les monuments, les palais du Kremlin, les cathédrales dont Saint-Basile enflamment son engagement russophile.

Les 11 janvier 1860, son Scherzo en si bémol est dirigé par Anton Rubinstein, à Saint-Pétersbourg.

Il passe l'été dans le domaine des Chilovsky dans un état psychique agité ; « Pendant la majeure partie de la période de mai à août, mon cerveau était faible et dans un état d'irritabilité violente ».

Le 6 avril 1861, la scène du temple de son Œdipe à Athènes, musique de scène pour une pièce de Vladislav Ozerov est jouée au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, sous la direction de Konstantin Lyadov.

Modest Moussorgski, Œdipe à Athènes, scène du temple, par le Berliner Philharmoniker, le Chœur symphonioque de Prague, sou sla direction de Claudio Abbado, enregistrement en public, 1994.

Le 17 février 1861, l'abolition du servage a des répercussions sur les revenus familiaux. Moussorgski passe deux années dans le domaine familial avec son frère pour gérer leurs biens, mais il soutient cette émancipation, il pense que les paysans sont mieux placés que les aristocrates pour s'occuper de la terre. Le 1er décembre 1863, il entre comme employé dans l'administration du Génie civil.

À l'automne, il s'installe à Saint-Pétersbourg, dans une communautré de cinq autres jeunes hommes, cultivant les idées libertaires de Nikolaï Gavrilovitch Tchernychevski (1828-1889). Il s'engage dans le mouvement social émancipateur, pense mettre la musique au service de sa cause : « C'est le peuple russe que je veux peindre [...]. Le passé dans le présent, voilà ma tâche ! ».

Le 20 janvier 1864, il est nommé chef adjoint de la division des casernes.

Le chagrin provoqué par le mort de sa mère en mars 1865 aggrave son alcoolisme.

Modest Moussorgski, Souvenirs d'enfance (1865), 1. La nurse et moi, 2. Première punition, 3. La nurse m'enferme dans une pièce sombre, par Radoslav Kvapil, 1978.
Modest Moussorgski, Kalistratushka, (1865), Boris Christoff (basse), Gerald Moore (piano).

1er décembre 1866, il a été promu au rang de conseiller titulaire.

Le 28 avril 1867, il est déclaré surnuméraire et mis à pied, restant en service mais ne percevant aucun salaire.

Il séjourne chez son frère et achève la composition de Une nuit sur le Mont chauve, inspiré d'une nouvelle de Nikolaï Gogol, La nuit de la saint Jean.

Modest Moussorgski, Une nuit sur le Mont chauve, Orchestre de la Suisse romande, sous la direction de Jonathan Nott, Victoria Hall, Geneve, 26 novembre 2018.

C'est aussi en 1867 que Vladimir Stassov donne le nom de « Groupe des Cinq » aux compositeurs russophiles : Mili Balakirev; Modest Moussorgski, César Cui, Alexandre Borodine et Nikolaï Rimski-Korsakov.

En 1863, le mouvement slavophile qui couve chez les artistes enflamme les peintres : 13 candidats au concours de l'Académie des Beaux-arts démissionnent pour protester contre le sujet donné, puisé dans la mythologie allemande. Ivan Kramskoï (1837-1887) leur chef de file, écrit « Pourquoi marchons-nous toujours en tenant les jupes de nos nourrices italiennes ? Il est temps de penser à créer une école russe ». Ils forment alors la Société des expositions ambulantes en 1870 afin de sortir l'art des galeries académiques.

Le 30 juillet 1868, il écrit à Rimski-Korsakov :

Voici ce que je voudrais. Que mes personnages parlent sur scène comme des êtres vivants, mais que le caractère et la force de leur intonation, soutenus par l'orchestre qui est le fond musical de leur discours, frappent la cible de plein fouet ; c'est-à-dire que ma musique doit être une reproduction artistique de la parole humaine dans tous ses aspects les plus subtils.

Il est nommé le 21 décembre 1868 chef adjoint de la troisième section du département des forêts du ministère des biens de l'État, jusqu'au 30 septembre 1878, pour un salaire de base de 450 roubles par an.

Très actif, il achève, le 15 décembre 1869, son opéra Boris Godounov, dont il écrit le livret d'après Pouchkine. Achevée en 1825, la pièce avait enfin passé la censure en 1866. Elle avait été créée et fraîchement reçue, en septembre 1870. Une première version de l'opéra est refusée par le théâtre Mariinski.

En 1872, demeurant chez Rimsi-Korsakov, il travaille à un nouvel opéra, Pskovitianka. La nouvelle version en quatre actes de Boris Godounov est à nouveau refusée par le comité des Théâtres impériaux.

Modest Moussorgski en 1873.

Le 1er décembre 1873, il est promu au rang de conseiller au tribunal.

Il créée, avec un très grand succès public et la condamnation des critiques, Boris Godounov, en 1874, au théâtre Mariinski au bénéfice de la chanteuse Yioulia Fedorovna Platonova (1841-1892). Il rassemble des documents historiques et des éléments musicaux pour son projet d'opéra la Khovanchtchina « L'affaire Khovansky ».

Scène de Boris Godounov, Grand gala d'inauguration du nouveau Théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg, diffusé en direct le 2 mai 2013.

Il compose des chefs-d'œuvre tels le cycle de Sans soleil, les Tableaux d'une exposition, évoquant une exposition commémorative de dessins d'architecture, scénographies et aquarelles de son ami Viktor Hartmann, décédé l'année précédente.

Modest Moussorgski, Tableaux d'une exposition, Mikhail Pletnev.

En 1875, il entame la composition du cycle des Chants et danses de la mort, sur des poèmes d'Arseny Arkadyevich Goleníshchev-Kutúzov.

En mars, il est nommé chef principal, avec un salaire annuel de 1200 roubles, plus des primes occasionnelles.

Il prend de la distance avec ses amis César Cui, trop critique envers l'opéra Boris Godounov, et Rimski-Korsakov, dont les recherches techniques lui semblent être une trahison de leurs idéaux. Il se rapproche des écrivains et des artistes fréquentant le restaurant Maly Yaroslavets à Saint-Pétersbourg.

En 1877, il termine le quatrième des Chants et danses de la mort.

Modest Moussorgski, Chants et danses de la mort, 1. « Berceuse », 2. « Sérénade », 3. « Trepak », 4. « Le Commandant », Dmitry Hvorostovsky (baryton), Ivari Ilia (piano), Salle du Conservatoire de Moscou, 5 janvier 2005, pour les quatre-vingts ans d'Irina Arkhipova.

La composition de La foire de Sorotchinsky, un opéra d'après Nikolaï Gogol, pensé en grande partie pour lae célèbre basse du théâtre Mariinski, Ossip Petrov est abandonnée avec la mort de ce dernier le 28 février 1878. Le 23 mai, Moussorgski est promu au rang de conseiller collégial.

L'alcoolisme gagnant du terrain, il est sur le point d'être licencié de l'Office des forêts, ses amis obtiennent sa mutation, l'indulgence de son nouveau supérieur faisant le reste.

Il est d'ailleurs autorisé à s'absenter pour une tournée de trois mois avec la cantatrice Daria Mikhaïlovna Leonova (1825-1896) en Ukraine et en Crimée. Au cours de cette tournée, il compose plusieurs pièces brèves pour piano et une de ses plus connues, Chanson de Méphistophélès dans la cave d'Auerbach. Il remet su le métier La foire de Sorotchinsky.

Modest Moussorgski, Chanson de Méphistophélès dans la cave d'Auerbach, Kim Borg (basse), Gerald Moore (piano), 1961.

Il est démis de ses fonctions gouvernementales, le 1er janvier 1880, mais son chef Filippov et d'autres amis lui garantissent une allocation mensuelle de 100 roubles à condition qu'il termine Khovanshchina.

Peu après, un autre groupe des sympathisants, sous l'impulsion de son ami de l'école des cadets, le banquier Fyodor Vanlyarsky, lui offre 80 roubles par mois à condition qu'il termine La foire de Sorotchinsky dans l'année qui suit en donnant des preuves de sa progression par l'édition de numéros séparés chez l'éditeur Bernard.

Il accompagne encore sporadiquement Daria Mikhaïlovna Leonova qui le prend sous sa protection, l'invite dans sa datcha d'été d'Oranienbaum, l'emploie comme accompagnateur et professeur de théorie dans son école de chant à Saint-Pétersbourg. Le 9 février 1881, Moussorgski fait ses dernières apparitions en public, au cours de deux concerts au profit des étudiants nécessiteux de l'Académie des Beaux-Arts.

Deux jours plus tard, il se rend chez Leonova, où après plusieurs crises d'épilepsie, il est conduit par ses amis à l'hôpital militaire Nikolayevsky. Une courte rémission, début mars, permet à Ilia Répine de réaliser son portrait. Il meurt terrassé par l'alcoolisme.

Catalogue des œuvres

1852, Porte-enseigne Polka, pour piano.

1857, Souvenir d'enfance, pour piano.

1857, s.d., arrangements pour piano de scènes de La foire de Sorotchinsky,

1857, Chanson rustique (Où es-tu, petite étoile ?), pour piano et une voix.

1858, Scherzo en do mineur, pour piano.

1858, s.d., Scherzo en si bémol majeur, pour piano (orchestré).

1858-1861, Musique de scène pour œdipe à Athènes de V. Ozerov.

1858, Meines Herzens Sehnsucht, pour piano et voix.

1858, 1863-1866, Otchego, skazhi (Dis moi pourquoi), pour piano et une voix.

1858-1859, L'heure joyeuse, pour piano et une voix.

1859, La marche de Shamil, pour ténor, basse, chur et piano.

1859, Impromptu passionné, pour piano.

1859, Ein Kinderscherz, pour piano.

1859, Les feuilles bruissaient tristement, pour piano et une voix.

1860, Sonate, en do majeur, pour piano à quatre mains.

1861, Alla marcia notturna, pour orchestre.

1862, Intermezzo in modo classico, pour piano (orchestré en 1867).

1863, J'ai beaucoup de palais et de jardins, romance pour voix et piano, sur un poème de Kol'tsov.

1863, La chanson du vieil homme, romance pour voix et piano, sur un poème de J.W. von Goethe, peut-être traduit par le compositeur.

1863-1866, Salammbô, opéra d'après Gustave Flaubert (inachevé).

1863, Mais si je pouvais te rencontrer à nouveau, romance pour voix et piano, sur un poème de V. Kurochkin.

1864, Les vents soufflent, les vents sauvages, romance pour voix et piano, sur un poème de Kol'tsov.

1864, Kalistratushka, romance pour voix et piano, sur un poème de N. A. Nekrasov.

1864, Nuit, romance pour voix et piano, sur un poème de Pouchkine (orchestré en 1868).

1865, Mémoires d'enfance, pour piano, 1. la nurse et moi, 2. Première punition, 3. Le nurse m'enferme dans une pièce sombre.

1865, Rêverie, pour piano, sur un thème de V.A. Loginov.

1865, La capricieuse, pour piano, sur un thème de L. Heyden.

1865, Prière, romance pour voix et piano, sur un poème de M.Yu. Lermontov.

1865, The Outcast : Essai en récitatif, romance pour voix et piano, sur un poème de I. Holz-Miller.

1865, Berceuse, romance pour voix et piano, d'après « Voyevoda » de A.N. Ostrovsky.

1866-1871, Le roi Saül, romance pour voix et piano, sur un poème de Lord Byron, traduit par P. Kozlov.

1866, Que sont pour vous les mots d'amour ?, romance pour voix et piano, sur un poème d'A. Ammosov. 1866-1867, La destruction de Sennacherib, pour chœur et orchestre, sur un texte de Byron, traduit par A. K. Tolstoï.

1866-1867, Une nuit de saint Jean sur le Mont Chauve, pour orchestre (et chœur).

1866, Chérie, pourquoi tes yeux sont-ils parfois si froids ?, romance pour voix et piano sur un poème de Pleshcheyev.

1866, Zhelaniye, romance pour voix et piano, sur un poème de H. Heine, traduit par L. A. Mey.

1866, De mes larmes, romance pour voix et piano, sur un poème de Heine, traduit par M. Mikhaylov.

1866, Chère Savishna, romance pour voix et piano, sur un poème du compositeur.

1866, Espèce d'ivrogne !, romance pour voix et piano, sur un poème du compositeur

1866, Le séminariste, romance pour voix et piano, sur un poème du compositeur.

1866, Gopak, romance pour voix et piano, sur un poème de Shevchenko, traduit par Mey.

1866, Chanson de Yarema « Sur le Dniepr », romance pour voix et piano, sur un poème de Shevchenko, traduit par Mey.

1867, Intermezzo in modo classico (pour piano, orchestré).

1867, Chanson hébraïque, romance pour voix et piano, sur un poème de Mey.

1867, La Pie, romance pour voix et piano, sur un poème de Pushkin.

1867, La cueillette des champignons, romance pour voix et piano, sur un poème de Mey.

1867, La fête, romance pour voix et piano, sur un poème de Kol'tsov.

1867, Ozornik, romance pour voix et piano, sur un poème du compositeur.

1867, Un conte social : La chèvre, sur un texte du compositeur.

1867, Klassik, romance pour voix et piano, sur un poème du compositeur.

1867, Un jardin fleurit au bord du Don, romance pour voix et piano, sur un poème de Kol'tsov.

1868, Le mariage, opéra-comique d'après Nikolaï Gogol.

1868-1874, Boris Godounov, opéra d'après A.S. Pouchekine et N.M. Karamzin).

1868, L'orphelin, romance pour voix et piano, sur un poème du compositeur.

1868, La berceuse de Eryomushk, romance pour voix et piano, sur un poème de Nekrasov.

1868, Chansons d'enfants, romance pour voix et piano, sur des poèmes de Mey, 1. « La pouponnière » (Mousorgski), 2. « Avec nourrice », 3. « Au coin », 4. « Le scarabée », 5. « Avec la poupée », 6. « Aller dormir », 7. « Le marin-chat », 8. « Sur le cheval de bataille », 9. « À la Dacha ».

1870, Le paysan sans terre, opéra d'après Hans und Grete de F. Spielhagen).

1870, La galerie, romance pour voix et piano, sur un poème du compositeur.

1871, La couturière, scherzino pour piano. 1872, Mlada, opéra-ballet, sur un argument de V.A. Krïlov, en collaboration de Rimsky-Korsakov, Borodine, Cui, Minkus.

1871, Chanson du soir, romance pour voix et piano, sur un poème de Pleshcheyev.

1872-1880, opus 5, Khovanshchina, opéra.

1874, Tableaux d'une exposition, pour piano, Promenade, 1. Gnomus, Promenade, 2. Il Vecchio Castello, Promenade, 3. Tuileries (Dispute d'enfants après jeux), 4. Bydło, Promenade, 5. Ballet des poussins dans leurs coques, 6. Samuel Goldenberg et Schmuyle, Promenade, 7. Limoges : le marché (La grande nouverle), 8. Catacombae (Sepulchrum romanum), Cum mortuis in lingua mortua (Promenade), 9. La Cabane sur des pattes de poule (baba-Yaga), 10. La Grande Porte de Kiev.

1874-1880, La foire de Sorotchinsky, opéra comique d'après Nikolaï Gogol.

1874, Sans Soleil, cycle pour une voix et piano, sur des poèmes de A. Golenishchev-Kutuzov, 1. « Entre quatre murs », 2. « Vous ne me connaissiez pas dans la foule », 3. « La journée inutile et bruyante est terminée », 4. « S'ennuyer », 5. « Élégie », 6. « Sur la rivière ».

1874, Oublié, pour voix et piano, sur un poème de Golenishchev-Kutuzov.

1874, Épithape, romance pour voix et piano, sur un poème du compositeur.

1874, La montagne des orties, romance pour voix et piano, sur un poème du compositeur.

1874-1877, Iisus Navin (Joshua), pour alto, basse et chœur.

1875-1877, Chants et danse de la mort, cycle pour voix et piano, sur des poèmes de Golenishchev-Kutuzov, 1. « Berceuse », 2. « Sérénade », 3. « Trepak », 4. « Le commandant ».

1875, Le premier malentendu, romance pour voix et piano, sur un poème du compositeur.

1877, Pas comme le tonnerre, les ennuis ont frappé, romance pour voix et piano, sur un poème de A. K. Tolstoï.

1877, Doucement, l'esprit s'est envolé vers le ciel, romance pour voix et piano, sur un poème d'A. K. Tolstoï.

1877, Fierté, romance pour voix et piano, sur un poème d'A. K. Tolstoï.

1877, Le filage est-il un travail d'homme ?, romance pour voix et piano, sur un poème d'A. K. Tolstoï.

1877, Elle se disperse et se brise, romance pour voix et piano, sur un poème d'A. K. Tolstoï.

1877, La vision, romance pour voix et piano, sur un poème de Golenishchev-Kutuzov.

1878, Le vagabond, romance pour voix et piano, sur un poème de F. Rückert, traduit par Pleshcheyev.

1879, Sur la rive sud de la Crimée, pour piano.

1879, Le chant de Méphistophélès dans la cave d'Auerbach, d'après un poème de Goethe traduit par A. Strugovshchikov.

1880, Trois vocalise pour 3 voix féminines.

1880, Cinq chants populaires russes, à quatre voix masculines.

1880, Près de la rive sud de la Crimée, pour piano.

1880, Méditation, feuille d'album pour piano.

1880, Une larme, pour piano.

1880, Au village (Quasi fantasia), pour piano.

s.d., La clameur d'un ange.

s.d., La capture de Kars, marche pour orchestre.

Bibliographie

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Boris Godounov. Dans « L'Avant-scène opéra » (27-28) 1980.

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Maria Alekseevna Olenina d'Alheim (1869-1970), Le legs de Moussorgski. E. Rey, Paris 1908.

 Jean-Marc Warszawski
16 mai 2020
© Musicologie.org 2020


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