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Lutosławski Witold
1913 - 1994

Witold Roman Lutosławski

Né à Varsovie, 25 janvier 1913, mort à Varsovie, 9 février 1994.

Compositeur, chef d'orchestre.

Il est issu de la noblesse polonaise possédant des terres au nord-est de Varsovie, à Drozdów. Sa mère est Maria Lutosławska (née Olszewska). Son père Józef Lutosławski (1881-1918), qui administre ses terres et une brasserie, est un bon pianiste amateur, et un militant politique pro-russe, opposé à l’expansionnisme allemand. De ses frères, Jan Chryzostom, docteur en sciences agricoles, est rédacteur en chef de la « Gazeta Rolnicza » (Journal de l'agriculture), Kazimierz est prêtre et député sous la deuxième République de Pologne, Marian, polytechnicien, est ingénieur mécanicien, cimentier, constructeur de centrales électriques et d'ouvrages d'art en béton, Wincenty est ingénieur en chimie et docteur en pohilosophie, spécialiste de Platon.

La brasserie de Drozdów, dont la bière fut médaillée aux expositions de Philadelphie (1876) et de Paris.

Les frères Lutosławski : de gauche à droite, debout : Marian et kazimierz, assis : stanisław, Józef, wincenty, Jan.

Witold a deux frères, Jerzy, né en 1904, ingénieur, Résistant au cours de la Seconde Guerre mondiale, il joua un rôle important dans l'industrie de la fonderie, et Henryk, agronome, né en 1908.

Au début de la Première Guerre mondiale, comme beaucoup de partisans du Parti national-démocrate (Narodowa Demokracja ou Endecja), sa famille séjourne, à partir du mois d’août 1915, trois années à Moscou, sauf Józef qui aide, au sein de l’administration tsariste, à former des unités militaires polonaises.

Entrant en conflit avec les révolutionnaires, quant à des accords secrets avec l’Allemagne concernant la Pologne (?), il est arrêté avec son frère Marian, ils sont exécutés le 5 septembre 1918.

Après la mort de son mari, Maria Lutosławska se réfugie dans la résidence familiale d’Ukraine, puis après la retraite allemande de l’automne 1918, regagne le domaine de Górny Drozdów, qui a été ravagé par la guerre. Elle s’installe de nouveau à Varsovie, avec ses trois enfants.

Witold Lutosławski est mis au piano dès l’âge de six ans, sous l’autorité d’une professeure renommée, Helena Hoffman. Résident de nouveau au domaine de Drozdów, il continue ses cours avec un professeur local.

En 1924, Maria Lutosławska et ses fils sont de nouveau à Varsovie. Witold intègre le lycée Stefan Batory poursuit ses études de piano avec Józef Śmidowicz (1888-1962). Deux ans plus tard, il commence à étudier le violon avec un éminent professeur, Lidia Kmitowa (1888-1967).

En 1927, Witold Lutosławski intègre le Conservatoire temps partiel, tout en fréquentant le lycée, mais la charge de travail est trop forte et doit y renoncer. Il est cependant admis comme élève privé en composition auprès de Witold Maliszewski, un ancien élève de Rimsky-Korsakov.

Après avoir réussi ses examens de fin d'études secondaires en 1931, Lutosławski s'inscrit à l'université de Varsovie pour étudier les mathématiques. L’année suivante, il entre officiellement dans la classe de composition et d'analyse de Witold Maliszewski au Conservatoire de Varsovie. Il interrompt ses études de violon pour se concentrer sur le piano avec Jerzy Lefeld (1898-1980).

L'année suivante, il quitte l'université et se consacre pleinement à sa carrière musicale. Ses pièces commencent à être créées en public, lui-même tourne avec sa première sonate pour piano achevée en 1934. C’est au cours de ces prestations qu’il a, pour la seule fois de sa vie, rencontré Karol Szymanowski, dont la musique a sur lui une forte influence.

En 1936, il obtient son diplôme de piano et l'année suivante, de composition, avec deux fragments de requiem : Requiem aeternam et Lacrimosa, qui seul subsiste.

Après son année de service militaire, il achève ses Variations symphoniques, créées à la radio en avril 1939, puis à Cracovie sur scène deux mois plus tard, sous la direction de Grzegorz Fitelberg.

Il désirait se perfectionner à Paris auprès de Nadia Boulanger, mais la mobilisation générale est proclamée au milieu de l’année 1939, il est incorporé comme élève officier dans les transmissions. Fait prisonnier près de Lublin par la Wehrmacht, il parvient, après huit jours de captivité, à s'évader. Il rejoint Varsovie où il gagne sa vie en jouant dans les cafés, puis en duo avec son collègue Andrzej Panufnik (1914-1991).

Witold Lutosławski et Nadia Boulanger. Photographie © D. R.

Son frère Henryk, agronome, expérimentant la culture de la betterave à sucre en Angeterre, revient en Pologne pour y être mobilisé. Capturé par l’Armée rouge, il meurt en 1940, au camp de Kolima en Sibérie.

Peu avant le soulèvement de Varsovie et la destruction systématique de la ville par l’occupant nazi, il s’était réfugié, avec sa mère, chez des parents, à Komorów. Toutes ses partitions ont été détruites.

Après-guerre, les autorités font d’importants efforts pour relancer les activités artistiques et les concerts qui se concentrent à Cracovie. Le congrès fondateur de l’Union des compositeurs polonais (ZKP), qui se tient du 29 août au 2 septembre 1945, conjointement à un festival de musique contemporaine, le désigne comme président et trésorier. Il occupe brièvement un poste de directeur musical à la Radio polonaise, engage des projets pour Polskie Wydawnictwo Muzyczne (PWM), une nouvelle maison d’édition musicale, domiciliées à Cracovie, toujours active de nos jours.

Congrès du ZKP, Varsovie (1-3 octobre 1946) : Od lewej: Zbigniew Turski, Wacław Lachman, NN, Władysław Raczkowski, Faustyn Kulczycki, Stanisław Wiechowicz, Bolesław Woytowicz, Kazimierz Wiłkomirski, Piotr Perkowski, Stanisław Wisłocki, Wawrzyniec Żuławski, Piotr Rytel, Łucja Drège-Schielowa, Grażyna Bacewicz, Anna Maria Klechniowska, Eugeniusz Dziewulski, Stefan Kisielewski, Zygmunt Mycielski, Jan Ekier, Tomasz Kiesewetter, Roman Palester, Witold Rudziński, Marceli Popławski, Tadeusz Szeligowski, Jan Maklakiewicz, Kazimierz Sikorski, Szymon Waljewski, Witold Lutosławski. Photoghraphie @ Stefan Poradowski.

Il se marie le 26 octobre 1946 avec Danuta Bogusławska, fille de l'architecte Antoni Dygat, et sœur de l'écrivain Stanisław Dygat.

Il s'intéresse au patrimoine musical populaire, dont il fait de nombreux arrangements pour PWM, un matériel qu’il travaillera tout au long de sa carrière, y compris dans les musiques de film, les chansons pour les enfants, particulièrement pour la Radio polonaise, des musiques de scène. Un intérêt qui n’est pas en rapport avec des pressions politiques, inexistantes à cette époque. Witold Lutosławski, 1re symphonie, I. Allegro giusto, II. Poco adagio, III. Allegretto misterioso, IV. Allegro vivace, Orchestre national de la Radio polonaise, sous la direction d'antoni Wit.


Mais il ne tarde pas à en être victime. Il est exclu du comité de l'Union des compositeurs polonais en novembre 1948 (mais y est assez rapidement réintégré), en août 1949, sa première symphonie, composée entre 1941 et 1947, est la première composition polonaise significative qualifiée de « formaliste » et à être interdite dans les programmes. Elle ne fut rejouée en Pologne qu'à la fin des années 1950.

Au cours de ces années, Witold Lutosławski a continué à composer des œuvres « grand public » (sous le pseudonyme de « Derwid »), des compositions plus académiques, souvent basées sur un matériel populaire, néo-bartókiennes, ne heurtant pas l’esthétique officielle, et ses propres recherches, ne sortant pas de ses cartons jusqu’au « dégel » post-stalinien amorcé en 1953. Witold Lutosławski, Musique funèbre pour cordes, Orchesttre symphonique de la Radio polonaise, sous la direction du compositeur, 1978.


En 1958, il s’impose avec la Musique funèbre pour orchestre à cordes, basée sur un thème dodécaphonique, exploitant le total chromatique en agrégats et clusters, mais il ne rejoint pas les sérialistes. Dans ses Jeux vénitiens de 1961, il utilise pour la première fois sa technique d’« aléatoire contrôlé », qui fait sa réputation, où des sections de la partition sont organisées pour un jeu ad libitum des musiciens (les musiciens jouent à la vitesse qu’ils veulent). Witold Lutosławski, Jeux vénitiens, Orchestre symphonique national de la Radio polonaise, sous la direction du compositeur, 1978.


Danuta et Witold Lutosławscy, Stefan Jarociński, Władysław Szpilman. Photographie © Andrzej Zborski. Witold Lutosławski, Trois Poèmes d'Henri Michaux, Camerata Silesia (chef de chœur, Anna Szostak), Orchestre symphonique de la radio Polonaise, sous la direction d'Antoni Wit, 1998.


En 1963, à l’occasion de la création de ses Trois poèmes d'Henri Michaux, il entame une carrière de chef d’orchestre, une expérience acquise avec les orchestres radiophoniques. Cela lui permet de surmonter les difficultés d’interprétation des sections aléatoires.

L’amélioration des relations Est-Ouest lui permet de voyager et de défendre ses œuvres au-delà du bloc socialiste. Il voyage aux États-Unis et en Grande-Bretagne où il enseigne et où sa carrière s'épanouit, Il signe en 1966 un contrat avec la maison d'édition Chester de Londres. Ses œuvres sont créées à Stockholm, Hagen (Allemagne), Amsterdam, Washington. Elles sont dédicacées à des artistes de renom tels Peter Pears, Rostropovitch, Fischer-Dieskau, Ursula et Heinz Holliger, Anne-Sophie Mutter, Krystian Zimerman.

Il a reçu des nombreux titres et prix honorifiques de par le monde.

Witold Lutosławski et Olivier Messiaen. Photographie © Włodzimierz Echeński.


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Catalogue des œuvres

1922, Prélude, pour piano, perdu.

1926, Petites pièces, pour piano, perdues.

1927, Deux sonates, pour violon et piano, perdues.

1928, Poème, pour piano, perdu.

1930, Scherzo, pour orchestre, perdu.

1930, Taniec chimery (La danse des chimères), pour piano, perdue

1931, Harun al Raszid, musique de scène, pour orchestre, perdue.

1934, Sonate, pour piano, inédite.

1934, Deux mélodies, pour voix et piano, Wodnica ; Kołysanka lipowa (berceuse), perdues.

1936, Double fugue, pour orchestre, perdue.

1936, Gore, musique de film inédite.

1936, Preludium i aria, pour piano, perdus.

1936, Uwaga, musique de film inédite.

1936, Zwarcie, musique de film inédite.

1937, Lacrimosa, pour soprano, chœur et orchestre.

1937, Requiem aeternam ; Lacrimosa, pour chœur et orchestre ; pour soprano et orchestre, perdu.

1938, Variations symphoniques, pour orchestre.

1941, Gwa etiudy (deux études), pour piano.

1941, Variations sur un thème de Paganini, pour deux pianos.

1944, Cinquante études de contrepoint, pour bois, inédites.

1944, Pieśni walki podziemnej (Chansons de combat clandestin), pour voix et piano.

1945, Melodie Ludowe (Mélodies folkloriques), douze pièces faciles pour piano.

1945, Odrą do Bałtyku (De l'Oder à la Mer baltique), musique de film, pour orchestre.

1945, Trio pour hautbois, clarinette et basson.

1946, Dwadzieście kolęd (Vingt chants de Noël), pour voix et piano.

1946, Suita Warszawska (Suite varsovienne), musique de film, pour orchestre.

1947, Symphonie no 1, I. Allegro giusto, II. Poco adagio, III. Allegretto misterioso, IV. Allegro vivace, créée à Pologne, Katowice, 6 avril 1948, par l'Orchestre symphonique de la radio polonaise, sous la direction de Grzegorz Fitelberg.

1947, Sześć piosenek dziecinnych (Six chansons pour les enfante), pour voix et piano.

1948, Musique de scène pour le Cid de Corneille, pour petit ensemble instrumental, inédite.

1948, Fantazy, musique de scène pur pour chœur de femmes et ensemble instrumental, inédite.

1948, Deux chansons enfantines, pour voix et piano, 1. Spóżniony słowik, 2. O Panu Tralalińskim.

1949, Lawina, pour voix et piano, PWM (Polskie Wydawnictwo Muzyczne)

1949, Ouverture pour cordes.

1949, Wesołe kumoszki z Windsoru, (Les joyeuses commères de Windsor), musique de scène, pour ensemble instrumental, inédite.

1950, Bóg, Cezarz i chłop, (Dieu, César et le paysan), musique de scène, pour ensemble instrumental, inédite.

1950, Słomkowy lańcuszek i inne dziecinne utwory, pour soprano, mezzo-soprano et cinq bois..

1951, Dziesięc polskich pieśni ludowych na tamaty żołnierskie (Dix chansons folkloriques polonaises sur le thème du du soldat), pour chœur d'hommes a cappella.

1951, Jesień, cycle de chansons enfantines, pour mezzo-soprano et orchestre.

1951, Petite suite, pour orchestre.

1951, Naprzód idziemy (Allons de l'avant), pour chœur mixte a cappella.

1951, Recitative e arioso, pour violon et piano.

1951, Służba Polsce, pour chœur d'hommes et piano.

1951, Sześć piosenek dziecinnych (six chansons pour les enfants), version pour chœur d'enfants et orchestre.

1951, Tryptyk Śląski (Triptyque silésien), pour soprano et orchestre.

1951, Wiosna, cycle de chansons enfantines, pour mezzo-soprano et orchestre de chambre.

1951, Wyszłabym ja (Je partirai), pour chœur mixte a cappella.

1951, Żelazny marsz (La marche du fer), pour chœur mixte a cappella.

1952, Bukoliki (Bucolique), pour piano.

1952, Pięć melodii ludowych (Cinq mélodies folkloriques), transcription pour orchestre à cordes.

1952, Siedem pieśni (Sept chansons), pour voix ou chœur à l'unisson et piano.

1952, Spóżniony słowik (Le rossignol en retard), O Panu Tralalińskim (À propos de M. Taillian), pour soprano et orchestre de chambre, inédit.

1952, Srebna szybka ; Muszelka, deux chansons enfantines, pour voix et piano.

1953, Chansons enfantines, pour voix et piano.

1953, Chansons enfantines, pour voix et orchestre, inédites.

1953, Dziesięć tańców polskich (Dix danses polonaises), pour orchestre de chambre, inédites.

1953, Miniatura, pour deux pianos.

1953, 1. Srebna szybka, 2. Muszelka, pour mezzo-soprano et orchestre de chambre.

1953, Sześć piosenek dziecinnych (Six chansons pour enfants), pour mezzo-soprano et orchestre.

1953, Trzy pieśni (Trois chansons),pour voix et piano.

1953, Trzy utwory dla młodzieży (Trois chansons pour les jeunes), trois pièces pédagogiques pour piano.

1954, Chansons enfantines, quatre chansons, pour voix et orchestre de chambre.

1954, Cztery Melodie sląskie (Quatre mélodies silésiennes), pièces pédagogiques pour quatre violons.

1954, Dmuchawce, pour orchestre, inédit

1954, Quayre fanfares, inédites.

1954, Koncert na orkiestre / Concerto pour orchestre.

1954, Preludia taneczne (Préludes de danses), pour clarinette et piano.

1955, Preludia taneczne (Préludes de danses), pour clarinette et orchestre de chambre.

1957, Pięć pieśni do słów Kazimiery Iłłakowiczówny (Cinq chansons sur des poèmes de Kazimiera Iłłakowiczówna), pour mezzo-soprano et piano.

1957, Zasłyszana melodyjka (Mélodie entendue), pour deux pianos.

1958, Pięć pieśni do słów Kazimiery Iłłakowiczówny (Cinq chansons sur des poèmes de Kazimiera Iłłakowiczówna), pour mezzo-soprano et orchestre de chambre.

1958, Muzyka żałobna (Musique funèbre), pour orchestre à cordes, 1. Prologue, 2. Metamorphosis, 3. Apogeum, 4. Epilogue, créée le Date : 26 mars 1958, à Katowice, par l'Orchestre symphonique de la radio polonaise, sous la direction de Jan Krenz.

1958, Piosenki dziecinne (Chansons pour bébés), pour voix et piano.

1958, Trois chansons enfantines, pour voix et piano, inédites.

1959, Preludia taneczne (Préludes de danses), pour ensemble.

1959, Sześć kolęd (Six chants de Noël), pour trois flûtes à bec.

1959, Trzy Piosenki dziecinne (Trois chansons enfantines), pour voix et piano, inédites.

1960, Trois Postludes, pour orchestre.

1961, Jeux vénitiens, pour orchestre de chambre, créés sans le troisième mouvement, le 24 avril 1961, à La Fenice dans le cadre de la biennale de Venise, par l'orchestre philharmonique de Cracovie, sous la direction d'Andrzej Markowski ; création complète le 16 septembre 1961, dans le cadre du Festival d'automne de Varsovie, par l'Orchestre philharmonique de Varsovie, sous la direction de Witold Rowicki.

1962, Bukoliki, pour alto et piano.

1963, Trois Poèmes d'Henri Michaux, pour chœur mixte de voix solistes et orchestre sans cordes, créée le 9 mai 1963, à la Biennale musicale de Zagreb, par l'Orchestre et le chœur de la radio de Zagreb, sous la direction du compositeur.

1964, Quatuor à cordes.

1965, Paroles tissées, pour ténor et ensemble.

1967, Symphonie no 2, I. Hésitant, II. Direct, créée, le second mouvement seul, le 15 octobre 1966 à Hamburg, par le Norddeutscher Rundfunkorchester, sous la direction de Pierre Boulez ; Création complète à Katowice, par l'Orchestre symphonique de la radio polonaise, sous la direction du compositeur.

1968, Livre pour orchestre.

1968, Inwencja (Invention), pour piano.

1970, Concerto pour violoncelle et orchestre.

1972, Préludes et fugue, pour treize instruments à cordes solistes.

1975, Les espaces du sommeil, pour baryton et orchestre.

1975, Les Variations Sacher, pour violoncelle seul.

1976, Mi-parti, pour orchestre.

1978, Variations sur un thème de Paganini, pour piano et orchestre.

1979, Epitaphe, pour hautbois et piano.

1979, Novelette, pour orchestre.

1980, Double concerto pour hautbois, harpe et orchestre de chambre.

1981, Grave Métamorphoses, pour violoncelle et piano.

1982, Mini-Ouerture, pour quintette de cuivres.

1983, Chain 1, pour ensemble.

1983, Symphonie no 3, 1. Introduction, 2. Premier mouvement, 3. Deuxième mouvement, 4. Épilogue, 5. Coda, créée le 29 septembre 1983c à Chicago, par l'Orchestre symphonique de Chicago, sous la direction de Georg Solti.

1984, Partita, pour violon et piano.

1985, Chain 2, Dialogue pour violon et orchestre.

1985,The Holly and the Ivy / Le houx et le lierre, pour voix à l'unisson et piano.

1986, Chain 3, pour orchestre.

1986, Fanfare for Louisville, pour orchestre à vent et percussion.

1987, Fanfare for CUBE, pour quintette de cuivres.

1988, Concerto pour piano et orchestre.

1988, Partita, pour violon et orchestre.

1988, Slides, pour ensemble.

1989, Dwadzieście kolęd, (vingt chants de Noël), pour soprano, chœur de femmes et orchestre de chambre.

1989, Fanfare for Lancaster, pour ensemble de cuivres et percussion.

1989, Interlude, pour orchestre de chambre.

1989, Prelude for G.S.M.D, pour orchestre.

1990, Tarantella, pour baryton et piano.

1991, Chantefleurs et Chantefables, pour soprano et orchestre de chambre.

1992, Subito, pour violon et piano.

1992, Symphonie no 4, créée le 5 février 1993, à Los Angeles, par l'Orchestre philharmonique de Los Angeles, sous la direction du compositeur.

1993, Fanfare for LA Philharmonic, pour vents et percussion.

Discographie

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Witold Lutoslawski,Orchestral works, Songs, String Quartet, Witold Lutoslawski, Roman Jablonski, Halina Lukomska, Louis Devos, Alban Berg Quartet, Orchestre Symphonique de la Radio nationale polonaise. EMI 5.4.2004 (2 CD).0

Preludes and Fugue - 3 Poèmes d'Henri Micheau - Paroles tissées - Postlude n°1 - 5 Songs for Soprano and Orchestra - Cello Concerto - String Quartet.

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Lutoslawski, Chaîne 2 pour violon et orchestre, Petite suite, Musique funèbre, Jeux Vénitiens, Krzysztof Jakowivcz (violon), Filfarmonia Pomorska, sous la direction de Takao Ukigaya, Thorofon / Capella CTH 2041 Enregistré en 1988.

 

 

03 / 148

Witold Lutoslawski, Musique de chambre, Quatuor Wulanow, Maciej Paderewski (piano), Partita  pour violon et piano - Grave pour violoncelle et piano - Quatuor à cordes (1964)

Accord (1990) MU 170

 

04 / 148

Lutoslawski dirige Lutoslawski
Koh-Gabriel Kameda (violon), Orchestre Symphonique du Conservatoire de Karlsruhe, Musique funèbre, Chaîne 2,  Simphonie n° 3, Antes Editions BM-CD 31.9017

 

 

05 / 148

Witold Lutoslawski, String Quartet (1964) ;

Krzysztof Penderecki, Quartetto per archi (1960) ; Toshiro Mayuzumi, Prelude for String Quartet ; John Cage, String Quartert in four Parts, LaSalle Quartet, Deutsche Grammophon 423 245

 Jean-Marc Warszawski
27 avril 2020

© Musicologie.org


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Mercredi 7 Février, 2024