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Jommelli Niccolò
1714-1774

Nicolò ; Jomelli; Niclas, Niklas Jomelli

Jommelli Niccolò

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Né à Aversa (Italie, Campanie), 10 septembre 1714, mort à Naples, 25 août 1774.

Il reçoit sa première éducation musicale sous la direction d'un certain Muzzillo, maître des chœurs de la cathédrale d'Aversa

Il est admis en 1725 au Conservatoire S Onofrio de Naples. Il y étudie avec Ignazio Prota (1690-1748) et Francesco Feo (1685-1761), puis au Conservatorio Pietà dei Turchini en 1728, où il étudie notamment avec Nicola Fago (1676-1745).

Il est influencé par les compositeurs en activité à Naples, comme Johann Adolf Hasse (1699 - 1783), Leo Leonardo (1694 - 1744). Jommelli ajoutera qu'il fut influencé par Carl Heinrich Graun (1704 - 1759).

En 1727, il crée un opéra comique au  Teatro Nuovo de Naples, L'Errore amorosa. Sur le livret, Jommelli inscrit le titre de « Maestro di Cappella del Marchese del Vasto », peut-être pour faire bonne impression,  en vue de gagner une protection.  L'année suivante, il donne un second opéra comique, Odoardo.


Niccolò Jommelli, Concerto pour piano et orchestre en majeur, I. Allegro non tanto, II. Larghetto, III. Tempo di Minuetto.

En 1740, la création de son opéra seria Ricimero re di Goti, à Rome est un succès, qui attire l'attention du Cardinal Henry Benedict, duc d'York, dont il obtient la protection. Il crée encore   Astianatte, et gagne Bologne en 1741.

Il rencontre le père Martini, bénéficie de ses leçons, et il est admis à L' Accademia Filarmonica. Il crée  Ezio, sur un livret de Metastasio. À la fin de l'année, il crée Merope, à Venise.

En 1742-1743, il compose des opéras pour Bologne, Venise, Turin, Ferrare, Padoue, et deux oratorios Isacco figura del Redentore et La Betulia liberata.

C'est à cette époque (1743-1745 ?), que, recommandé par Johann Adolf Hasse, il obtient un poste stable à l'Ospedale degli Incurabili, une des célèbres institutions caritatives de Venise, qui formaient de jeunes musiciennes de haut niveau. Il compose à cet usage, à partir de 1745 (selon la documentation disponible), des œuvres vocales religieuses : oratorios, psaumes, Te Deum, etc., dont le psaume Laudate pueri en si bémol majeur, pour double chœur féminin, solistes et deux ensembles de cordes. Il continue parallèlement à composer pour l'opéra.


Niccolò Jommelli, Requiem, Coro e Orchestra Ghislieri, Schola Gregoriana Ghislieri,Sandrine Piau (soprano), Carlo Vistoli (conttre-ténor), Raffaele Giordani (ténor), Salvo Vitale (basse), sou slma direftion deRenato Cadel, Concertgebouw Amsterdam, 16 novembre 2019.

Jommelli

Il quitte Venise à la fin de 1746 ou début 1747. Le 28 janvier 1747, il crée à Rome sa première version de Didone abbandonata. Il est également commissionné, à Parme et à Naples, où il doit évaluer les postulants au poste de maître de chapelle de la cathédrale.

En 1748, après avoir abandonné le genre pendant une dizaine d'années, il revient à l'opéra comique avec L'amore in maschera.

En 1748, il crée à Vienne une seconde version de Didone Didone abbandonata, qui est un succès devant la cour, et lui vaut un éloge de Métastase, alors poète officiel, qui foriunit le livret de Achille in Sciro.

Après une évaluation, dirigée par le préfet de la musique du Vatican, et certainement grâce à l'influence du cardinal Heinrich Benedict, et du cardinal Albani, il est nommé, le 20 avril 1749, « maestro coaduitore » (adjoint au maître de chapelle) à Saint-Pierre, avec l'obligation d'être présent à Rome l'année de Jubilée Saint 1750, année où est créé à Venise, l'opéra comique   L'uccellatrice.

Il parataio, est donné à Paris par  les Italiens », en pleine « Querelle des bouffons ».

Le 14 juin 1750, le jour du Corpus Christi, il exerce pour la première fois en tant que maître de chapelle à Saint-Pierre. Il se concentre sur la composition religieuse, et livre de nombreuses pièces à la Cappella Giulia, mais aussi répond aux commandes d'opéras de Rome, Spoleto, Milan, Piacenza Turin.


Niccolò Jommelli, Lamentation pour le mercredi de la Semaine sainte, Véronique Gens (soprano), Il Seminario Musicale, sous la direction de Christophe Rousset.

Au faîte de sa gloire en 1753, il reçoit des offres de situation de Mannheim et de Lisbonne, et accepte la charge de maître de chapelle à la cour du duc de Würtembert à Stuttgart, qu'il intègre officiellement le 1er janvier 1754.

Il continue à entretenir des relations avec l'Italie. Il crée Temistocle à Naples et Creso à Rome en 1757.

Les relations se dégradant à la cour du Württemberg,  il passe, en 1769, un accord avec la cour de Jose Ier du Portugal, pour la livraison annuelle d'un opéra seria, d'un opéra-comique et de la musique religieuse a cappella, contre une pension de 400 zecchini. Son ami intime Martinelli, assure le nécessaire sur place.

Sa femme étant malade, il lui est accordé de retourner en Italie, pour qu'elle puisse profiter de l'air du Sud, à Aversa. C'est l'opportunité pour ses ennemis de lui faire perdre son poste, la rente promise, et la collection de ses œuvres. Sa femme décède à la fin de juillet 1769.

Il a de nouvelles commandes pour Naples, mais son style paraît démodé. Malade, souffrant de la goutte, paralysé un temps de la main, il continue à fournir des œuvres pour Naples et le Portugal.

En 1770, il livre une quatrième version de Demofoonte pour Naples, puis pour Rome une seconde version de Achille in Sciro. L'année suivante, L'amante cacciatore pour le Carnaval. Il livre à la cour du Portugal sa messe en majeur, la séquence Victimae paschali, des airs, et une quatrième Version de Ezio.

En 1771, Ifigenia in Tauride, le sixième opéra composé en un an environ, est achevé le jour de la première à Naples qui est un échec, et travaille aussitôt à une nouvelle production de Armida abbandonata. En août, il livre au Portugal le final de Ezio. Recouvrant l'usage de sa main, il donne en repésentaion privée, à Naples, la sérénata Cerere placata, et commence la composition d'un troisième opéra pour la cour de Lisbonne.

Sa dernière œuvre pour Naples est son Miserere sur le psaume 50 (Pietà Signore), traduit en italien par son ami Mattei, est créée pendant la Semaine Sainte de 1774, qu'il accompagne au clavier.


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Catalogue des  œuvres

Bibliographie

Discographie

01 / 153
JommelliNicolò Jommelli,Le Lamentation del profeta Geremia per il Mercoledi Santo (Les Lamentations du prophète Jérémie pour le Mercredi saint), Gérard Lesne, contralto
Véronique Gens, soprano, Il Seminario Musicale, Christophe Rousset, diresction
Enrtegistré en 1991 et en 1995.
Virgin Veritas 1996.

 

02 / 153
JommelliJommelli,L'Uccellatrice, Intermède en musique, Emanuela Galli (soprano), Luciano Grassi (ténor), Orchestra da camera milano classica, Vanni Moretto, direction.
Enregistré en avril 2003 à Milan, Dynamic CDS 436.

Jean-Marc Warszawski
2005
Révision 10 décembre 2007
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