Né à Paris le 17 juin 1818, mort à Paris 18
octobre 1893.
Son père, François-Louis Gounod (1758-1823) est peintre, sa mère Victoire Lemachois (1780-1858) est professeur de
piano.
Il a cinq ans quand son père décède. Jeune, il est
attiré par les arts plastiques, les lettres et la musique. Il entre au
Lycée Saint-Louis en 1829 et obtient son baccalauréat en 1835. Malgré
l'insistance de sa mère en faveur d'études de droit, il décide de devenir
musicien.
A Partir de 1838 il suit des cours avec Reicha, Halévy
et Lesueur (à la mort de Lesueur en 1737, avec Paër). A la troisième
tentative, il obtient le premier Grand prix de Rome en 1839.
Le 5 décembre 1839, il part pour l'Italie en compagnie
d'Hector le Fuel, lauréat du Prix de Rome en architecture. Ils arrivent à
Rome le 27 janvier 1840, où la Villa Médicis est dirigée par Ingres.
Pendant son séjour, il rencontre Fanny Hensel, la sœur
de Félix Mendelssohn, et Henri Lacordaire, ancien avocat parisien
entré en 1840 au couvent des dominicains de Rome (Mineva), qui œuvre
à la restauration de l'Ordre. Sous son influence, Gounod
compose une messe (Messe de Rome) dans le style de Palestrina et un Requiem. La Messe est jouée 1er mai 1841 à l'église Saint-Louis-des-Français à
Rome pour la fête du roi Louis-Philippe.
En 1842 il est à Vienne, sa Messe de Rome est jouée à la Karlskirche sous l'autorité du comte
Stockhausen qui préside l'active association des amis de la musique
(Gesellschaft für Musikfreunde ). A la fin d'avril 1843, il
rencontre Mendelssohn à Leipzig.
En 1843, de retour à Paris, il
est directeur de la musique à l'église des Missions-étrangères, poste
qu'il abandonne en mars 1848.
Gounod. Dessin de Ingres, réalisé à Rome en 1844.
En octobre 1847 il entre chez les carmélites et suit
les cours du séminaire de Saint-Sulpice. Sa vocation religieuse dure
jusqu'en février 1848 ; il est attiré par le monde de l'opéra. Il
écrit dans ses mémoires : Je sentis au bout de quelque temps qu'il me serait impossible de vivre
sans mon art et, quittant l'habit pour lequel je n'étais pas fait, je
rentrai dans le monde.
Peu connu dans les milieux musicaux, il a l'appui de
l'influente Pauline Viardot rencontrée en 1849. Il obtient une commande de
l'Opéra pour une œuvre de lever de rideau en deux actes, sur un livret
d'émile Augier, avec Pauline Viardot dans le rôle-titre : Sapho. La partition achevée pendant l'été 1850 (à Courtavenel, chez
les Viardot) est un opéra en trois actes, prévu pour occuper toute le
soirée.
Ivan Tourguéniev en visite à Courtavel, demande qu'on
modifie certains passages. La création à Paris le 16 avril 1851 ne fait
pas grand bruit et sa reprise à Londres le 8 août est catastrophique. Dans
le «Journal des Débats» des , 21-22 avril 1851, Berlioz écrit : que le
trio du second acte est hideux, insupportable, horrible, mais au troisième acte, C'est une large et poétique conception. Si les deux premiers actes
étaient égaux en valeur au III. acte, M. Gounod eût débuté par un chef
d'œuvre.
Anna Gounod. Dessin de Ingres, 1859, crayon sur Velin.
Le 20 avril 1852 il se marie avec Anna Zimmerman, fille
de Pierre-Joseph Zimmerman, professeur au Conservatoire. La même année il
obtient une nouvelle commande de l'Opéra ( La nonne sanglante). Le 30 mai 1852, il est nommé
directeur général de l'enseignement du chant dans les écoles de Paris, et
directeur de l'Orphéon de la Ville de Paris, société amateur de chant
choral pour laquelle il compose plusieurs œuvres dont la Messe aux Orphéonistes, créée sous sa direction à l'église Saint-
Germain- l'Auxerrois de Paris en 1853.
La même année il compose la Méditation sur un prélude de Bach qui devient la mélodie la plus
célèbre de son temps (connue comme «l'Ave Maria»). De l'avis de Charles
Lalo, l'addition indiscrète de Gounod annule les finesses de la polyphonie
interne du prélude.
A la fin de l'année 1854, La nonne sanglante est représentée 11 fois avant d'être
retirée de l'affiche.
Charles Gounod, Messe solennelle en l’honneur de Sainte-Cécile (1855), I. Kyrie, II. Gloria, III. Credo, IV. Sanctus, V. Benedictus, VI. Agnus Dei, Barbara Hendricks, Jean-Philippe Lafont, Laurence Dale, choeurs de Radio-France et du Nouvel orchestre philharmonique, sous la direction de Georges Prêtre.Charles Gounod, Symphonie no 1 en re majeur (1855), Allegro molto, Allegretto moderato, Scherzo et Trio, Finale. Orchestra of St. John's, sous la direction de John Lubbock.
En 1855-1856, l'administration de l'Opéra lui offre un
nouveau livret d'Henri Trianon et François Hippolyte Leroy, Ivan le Terrible, grand opéra en 5 actes, centré sur l'assassinat
de l'empereur russe. Mais la tentative d'assassinat de Napoléon III à
l'Opéra en 1858, pousse Alphonse Royer (directeur) à décommander le
projet. Gounod réutilise la musique dans La reine de Sabat, Mireille, Faust.
À la même époque il se lie avec les librettistes
Barbier et Carré, et ils se lancent dans l'aventure du Faust. Barbier et Carré viennent d'écrire un Faust pour l'acteur
Lemaître, Carvalho, le directeur du Théâtre-Lyrique et époux de la
cantatrice Caroline Miolhan, trouve l'idée excellente. Mais au
Théâtre Saint-Martin on prépare pour 1857 un Faust à grand spectacle et Carvalho repousse le projet à une date
indéterminée alors que la moitié de la partition est achevée. Gounod se
tourne vers l'Opéra : pour la même raison, Royer (le directeur) décline
l'offre.
Pour la troisième fois Gounod a une crise que Berlioz
commente dans une de ses correspondances à Escudier du 8 octobre 1858 : Tu sais sans doute le nouveau malheur qui vient de frapper la famille
Zimmermann : ce pauvre Gounod est devenu fou, il est maintenant dans la
maison de santé du docteur Blanche, on désespère de sa raison.
En contrepartie du dédit sur Faust, Carvalho accepte un opéra comique d'après le Médecin malgré lui, sur un livret de Barbier et Carré qui est créé
le 15 janvier 1858. La pièce est bien accueillie.
Gounod révise la partition de Sapho pour l'Opéra, la reprise de l'été 1858 n'a pas plus de succès
que la création.
Bien que le spectacle Faust du théâtre Saint-Martin ait été repoussé à 1858,
Carvalho change d'idée, et Gounod se remet à la composition de Faust dont la première a lieu le 19 mars 1859. Les grands éditeurs
refusent Faust. Antoine Choudens achète les droits qui font la fortune de sa
maison pour 6 666 francs (Bote & Bock achètent les droits pour
l'Allemagne 1 000 francs).
Faust est rapidement l'œuvre la plus populaire du répertoire
lyrique international.
Charles Gounod, Faust, ouverture, Orchestre de l'Opéra national de vienne, soud la direction d'Erich Binder.Charles Gounod, Faust, « Ballade du roi de Thulé », Victoria De Los Angeles, Orchestre de l'Opéra National de Paris, sous la direction d'André Cluytens.
Gounod et ses librettistes reçoivent une commande
d'édouard Bénazet pour un opéra comique en deux actes et quatre solistes
d'après Philémon et Baucis de La Fontaine pour le théâtre d'été de
Baden-Baden qui sera créé au Théâtre Lyrique le 13 février 1860.
Pour Baden-Baden il compose une œuvre en deux actes, La colombe, d'après La Fontaine.
La Reine de Saba dont la composition débute en
août 1861 est créée à L'Opéra le 18 février 1862, c'est un échec qui vaut
à Gounod la réputation d'anti-wagnérien.
Il commence l'adaptation de Mirèio ou Mireille de Frédéric Mistral qui l'invite en 1863 en Provence (du
21 mars au 28 mais). En septembre de la même année, sa fille Jeanne vient
au monde. Mireille est créée au Théâtre-lyrique le 19 mars 1864. C'est un
troisième échec.
Charles Gounod, Mireille, final. Opéra de Paris, 14 septembre 2009, Mireille (Inva Mula), Vincent (Charles Castronovo), Ourrias (Franck Ferrari), Ramon (Alain Vernhes), Taven (Sylvie Brunet), Vincenette (Anne-Catherine Gillet), Andreloun (Sébastien Droy), Ambroise (Nicolas Cavallier), Clémence (Amel Brahim-Djelloul), Le Passeur (Ugo Rabec), Orchestre et chœurs de l'Opéra de Paris, sous la direction de Marc Minkowski.
Réprésentation de Mireille dans les arènes d'Arles (1864).
Vers 1865, il jette les base d'une adaptation de Roméo et Juliette, et part travailler en Provence.
Le 12 mai 1866 il est élu à l'Académie des Beaux-Arts,
le 13 août il est officier de la Légion d'honneur.
Roméo et Juliette est créé au Théâtre-lyrique le
27 avril 1867 pendant l'Exposition universelle. Le succès est immédiat et
éclipse Don Carlos de Verdi programmé pour l'Exposition.
Influencé par une plasticienne, Marcello, il
projette un opéra d'après Dante (L'Enfer), Francesca da Rimini. Suite à une nouvelle crise de dépression, il
abandonne le projet, et tente en vain de convaincre Saint-Saëns de
composer un ballet pour la représentation de son Faust à L'Opéra (tout opéra devait contenir un ballet).
Il ne prend pas part aux répétitions de la nouvelle
version du Faust en raison d'un voyage à Rome qui lui inspire l'oratorio La redemption et un opéra d'après Polyeucte de Corneille.
Le successeur de Royer à la direction de l'Opéra de
Paris, émile Perrin projette de programmer cet opéra, mais aussi Roméo et Juliette. La Guerre franco-prussienne n'en permet pas la
réalisation.
Dès la capitulation, Gounod émigre en Angleterre avec
sa famille. Il abandonne la composition de Polyeucte au profit de Gallia une élégie biblique et de petites compositions
destinées au marché domestique pour l'éditeur Novello.
Il fait la connaissance de Georgina Weldon (1837-1914)
chez laquelle il s'installe après avoir décliné l'offre que lui fait
Thiers de remplacer Auber à la direction du Conservatoire, et que sa
famille soit revenue à Paris au cours du printemps et de l'été 1871.
Charles Gounod, Marche funèbre d'une marionnette (1872).
Georgina Weldon.
L'activité débordante de Georgina Weldon, soprano,
compositrice, activiste pour le droit des femmes, fondatrice d'œuvres de
bienfaisance et d'une société chorale, semble avoir mené Gounod au
surmenage.
Elle chante en 1872, à Paris les parties solistes de Gallia. En 1874, avec semble t-il bien des difficultés, Gounod la
quitte subitement et revient en France, peut-être avec l'aide du
docteur Blanche. Il laisse en Angleterre quelques affaires personnelles
dont la partition de Polyeucte qu'il recompose de mémoire.
Jugeant avoir été atteinte dans sa réputation, Georgina
Weldon séquestre ses affaires personnelles et sur la base des sommes
dépensées pour l'entretien, la promotion et la publication des œuvres de
Gounod, intente un procès dont l'issue lui est favorable (10 mai
1885).
Gounod entre en possession de la partition originale
complète de Polyeucte après l'avoir entièrement re-écrite, il est
interdit de séjour en Angleterre. La dernière apparition de Georgina Weldon
sur la scène lyrique Londonienne date de 1884.
En mai 1876, Léon Carvalho qui a été nommé à la
direction de l'Opéra, et commande un nouvel opéra à Gounod.
Ce sera Cinq-Mars (livret de Paul Poirson et Louis Gallet). La création le
5 avril 1877 à l'Opéra-comique est un échec. Le 4 août de la même année,
il est commandeur de la Légion d'honneur et le 21 octobre il inaugure le
nouvel orgue Cavallé-Coll de l'église de Saint-Clou.
Le 7 octobre 1878, la première de Polyeucte est un échec. Il a le projet d'un opéra sur la vie
d'Abélard et d'éloïse, en écrit la moitié, puis abandonne au profit du Tribut de Zamora dont la première, le 1er avril 1881 à l'Opéra de
Paris est un échec. Gounod renonce à composer de la musique de
théâtre.
Le 30 août 1882, à Birmingham il dirige La redemption, qui est un succès.
Le 26 août 1885, interdit de séjour sur le sol anglais,
il ne peut assister à la première de Mors et Vita, Birmingham sous la direction de Hans Richter. Le
24 juillet 1887, il dirige sa Messe de Jeanne D'Arc à la cathédrale de Reims. Le 4 novembre 1888
il dirige la 500e représentation de Faust à l'Opéra de Paris.
Charles Gounod, Fantaisie sur l'hymne national russe (1886). Franz Hauk (orgue), Orchestre philharmonique d'Ingolstadt, sous la direction d'Alfredo Ibarra.
Charles Gounod, Concerto pour piano pédalier. I. Allegro moderato, II. Scherzo, III. Adagio ma non troppo, IV. Allegretto pomposo. Roberto Prosseda (piano pédalier), Orchestre Toscanini, sous la direction de Jan Latham Koenig.
Catalogue des œuvres
1837, Marie Stuart et Rizzio, scène lyrique, voix solistes, orchestre
[second Prix de Rome ; manuscrit la Bibliothèque nationale de
France]
1839, Messe à grand orchestre
1839, Fernand, scène lyrique, voix solistes, orchestre [premier grand
Prix de Rome ; manuscrit la Bibliothèque nationale de France]
1840-1848, 6 mélodies en sol mineur, mi majeur,
si majeur, do mineur, do mineur / do majeur, fa majeur,
si majeur pour cor et piano
1841, Messe à grand orchestre (la mineur - mi majeur)
[manuscrit, Bibliothèque nationale de France] — Te Deum, 2 chœurs
1842, Requiem à grand orchestre
1843, Messe, inachevée
1845, Messe en do majeur, chœur et orgue [manuscrit : Paris, Bibliothèque
de l'Opéra]
1846, Messe brève et salut (opus 1), do mineur-mi bémol majeur,
inachevée
1847, Offices de la Semaine Sainte sur la psalmodie rythmée de l'Epistolier
parisien (opus 2)
1849, Pierre l'ermite, scène dramatique, voix solistes, chorus,
orchesyte, (arrangement piano 4 mains, Stockholm, Stiftlesen
musikkulturens främjande)
1851, Sapho, opéra en 3 actes, livret d' E. Augier, créé le 16 avril 1851
à l'Opéra de Paris [reprise en 2 actes le 26 juillet 1858, en 4
actes le 2 avril 1884]. édité par Choudens, Paris 1860
1851, D'un cœur qui t'aime d'après Athalie de Racine, 2 chœurs mixtes [1869, avec piano ou orgue
ad-libitum dans «12 chœurs et une cantate0187»
1852, Le Bourgeois gentilhomme, ballet-comédie en 5 actes, cérémonie et
divertissement d'après Molière. Créé à la Comédie-Française de Paris en
janvier 1852 — 1852, Ulysse, musique de scène pour le tragédie en 5 actes de F. Ponsard.
Créé à la Comédie-Française de Paris le 18 juin 1852 [reprise avec
quelques changements en 1854]. édité par Bureau Central de musique, Paris
1853
1853, Domine salvum fac, en do majeur pour trois voix égales — Méditation sur le 1er Prélude de piano de J. S. Bach, piano,
harmonium, orgue ou violoncelle, ad libitum — Messe, do mineur-do majeur, inachevée [révisée comme Messe
aux Orphéonistes et en 1863, comme Messe n°1 aux Orphéonistes, avec orgue
ad libitum]
1854 (et 1883), L'éternité, Strophes de M. O. Malory, pour chœur mixte (avec piano
ou orgue)
1854, Ave verum en do majeur pour 3 voix égales
1854, La Nonne sanglante, opéra en 5 actes, livret d'Eugène Scribe &
G. Delavigne. Créé le 18 octobre 1854 à l'opéra de Paris
[arrangement pour piano de Georges Bizet]. Jeannot, Paris 1860
1854, Le vin des gaulois et la danse de l'épée, légende bretonne, chœur
masculin [arrangement pour chœur mixte ; 4e des 4 grands chœurs pour
chœur mixte et orchestre 1879-1880 ; arrangement pour piano 1878
1855 (et 1869), Prière du soir, texte d'E. Manuel, chœur miste doubles pupitres de
ténors et basses, avec pîano ou orgue (dans «12 chœurs et une cantate» ;
publié comme chant soliste en 1872)
1855, Messe solennelle de Sainte Cécile en sol majeur, soliste, chœurs,
orchestre et orgue. éd. Londres 1874 — O salutaris pour 4 voix — Regina cœli en la à 5 voix — Sancta Maria en la pour 4 voix
1855, Chœur de chasseurs : Où sommes-nous ?
1856 (et 1882), Tout l'univers est plein de sa magnificence, texte de
Racine), pour 2 chœurs mixte (ou duex voix ténor, deux voix basses ; avec
piano ou orgue) ; vers 1856 Ave regina en do majeur pour 4 voix égales — Ave verum pour 4 voix — Da pacem en fa majeur pour chœur — Da pacem en sol majeur pour 2 voix égales — O salutaris pour 4 voix — Pater noster en sol majeur pour chœur — Sancta Maria, pour 2 voix — Ave verum à 5 voix — Virgo singularis en la mineur pour 4 voix égales ; Vive l'empereur «chant national», texte de Lefranc [middle section,
Prière, repubd as Tantum ergo (1883)] ; 1856, La cigale et la fourmi sur la fable de Jean de La Fontaine ; 1856, Ecce panis en fa majeur pour chœur mixte — O salutaris pour 4 voix — Inviolata en do majeur pour 4 voix égales — Regina cœli en si majeur, pour 2 voix égales, piano
ou orgue — Laudate Dominum en do majeur pour 2 voix égales piano ou orgue
— Ave verum en si majeur, pour ténor et soprano solistes,
piano ou orgue — Ave verum en mi mineur, pour basse et alto solistes, orgue [révisé
en 1863] — O salutaris (4 motets solennels n° 1) en la majeur pour mezzo, ténor, chœur mixte, orchestre et orgue ou orgue [révisé
en 1864] ; 1856, Cieux, fondez-vous en pleurs, cantique du XVIIe siècle, pour 4 voix
; Hymne à la France, poème d'A. Baralle ; L'enclume, poème d'E. Barateau ; Oraison à la très sainte vierge, chœur mixte
1857, Le corbeau et le renard sur la fable de Jean de La Fontaine ; Ivan le Terrible, opéra inachevé
1858 (et 1866), Les sept paroles de N.S. Jésus-Christ sur la croix, chœur mixte ; 3 jolis motets faciles, pour 2 voix égales et orgue ad libitum —
1858, Le Médecin malgré lui, opéra-comique en 3 actes, livret de J.
Barbier &. M. Carré d'après Molière. Créé le 15 janvier 1858 au
Théâtre-Lyrique de Paris [le 22 mai 1872 et le 15 mai 1886 à
l'Opéra-Comique de Paris]. éd; Colombier, Paris 1858
1858, Chant des compagnons ( 4 grands chœurs, n° 3), chœur masculin,
orchestre ou piano (arrangement chœur mixte et orchestre 1859 /
1860)
1859, Faust, opéra dialogué en 5 actes, livret de J. Barbier & M.
Carré. Créé le 19 mars 1859 au Théâtre-Lyrique de Paris [reprise avec
récitatifs et ballet le 3 mars 1869 à l'Opéra de Paris]. éd. Choudens,
Paris sd. ; Ave Maria, mélodie religieuse adaptée au 1er prélude de J. S. Bach
[nombreuse versions] ; Dans cette étable, pastorale sur un noël du XVIIIe siècle (dans «4
grands chœurs n° 2»), chœur mixte, orchestre ; Fixer ici ton sort, cantique du XVIIe siècle, pour 4 voix
1859-1860, Inviolata pour 2 voix égales. Dans «La maîtrise» (3)
1859–1860)
1860, Philémon et Baucis, opéra en 3 actes, livret de J. Barbier &.
M. Carré. Créé le 18 février 1860 au Théâtre-Lyrique de Paris [reprise en
2 actes le 16 mai 1876 à l'Opéra-Comique de Paris]. éd. Choudens, Paris
1860
1860-1861, Ave verum en do majeur pour 2 sopranos. Dans «La maîtrise» (4)
1860–1861
1861, Méditation sur Faust, piano, harmonium, violon ou violoncelle
1861, Près du fleuve étranger (dans «4 grands chœurs n° 1», sur le
psaume 137, texte de A. Quételard), chœur mixte, orchestre ou piano ou
orgue
1861, Prière à Marie, texte de E. Bouscatel, chœur mixte, piano ou
orgue
1862, Messe, sol majeur-do majeur, chœur et orgue ad libitum [révisée
comme 2ème messe pour les sociétés chorales ; en 1882 révisée pour 3
voix égales orgue ad libitum comme Messe n° 3 aux communautés religieuses
; révisée en 1893 pour solistes, chœur et orgue comme Messe n° 6 aux
cathédrales
1862, La Reine de Saba, opéra en 4 actes, livret de J. Barbier &. M.
Carré. Créé le 29 février 1862 à l'Opéra de Paris éd. Choudens, Paris
1862
1863, Le retour des guerriers, dans «La musique populaire» (1) 1863
1863, Ave verum (4 motets solennels n° 2) en mi majeur, chœur mixte, orchestre ou orgue — Ave verum en do majeur pour 4 voix égales
1864, Mireille, opéra dialogué,en 5 actes, livret de J. Barbier &. M.
Carré d'après le poème de Frédéric Mistral. Créé le 19 mars 1864 au
Théâtre-Lyrique de Paris [réduit en 3 actes le 15 / 16 décembre 1864,
Théâtre-Lyrique de Paris ; reprise en 5 actes le 10 novembre 1874 à
l'Opéra-Comique de Paris ; en 3 actes le 29 novembre 1889 à
l'Opéra-Comique de Paris]
1864, Ave verum (4 motets solennels n° 3) en do majeur, pour soprano ou
ténor, chœur mixte, orchestre ou orgue — Veni Creator Spiritus en sol majeur pour chœur d'hommes
[inachevé]
1865 (et 1868), Le Vendredi-Saint, texte d'A. Badou, pour chœur mixte,
double pupitre de ténors et basses
1865, Hymne à Sainte Cécile [plusieurs orchestration en petits effectifs,
comme Ave verum vers 1878]
1865, Tobie sur un texte d'Henri Lefèvre, petit oratorio
1866, O salutaris (4 motets solennels n° 4), en mi majeur, pou rténor ou soprano, baryton ou mazzo ad libitum, orgue, harpe,
cors, violoncelle, contrebasse — Ave regina cœlorum en la majeur pour ténor, soprano et orgue [avec texte de l'Ave Maria en
1883]
1866, La Colombe, opéra-comique en 1 acte, livret de J. Barbier & M.
Carré d'après Jean de La Fontaine. Créé le 3 août 186- à Baden-Baden [7
juin 1866 à l'Opéra-Comique de Paris]
1866, Le crucifix, texte de Victor Hugo, chœur mixte (doubles pupitres
ténors et basses) [1869 avec piano ou orgue, dans «12 chœurs et une
cantate»]
1866, Noël (chant des religieuses) sur un texte de J. Barbier d'après
Uhland, Soprano, alto et chœur féminin, piano ou orgue ad libitum. [sous
le titre «Chantez Noël» en 1867 ; version piano en 1869]
1867 (vers 1867) Adoro te supplex en fa majeur chœur à 6 voix (SSTTBB)
1867, La chasse : Au fond des bois, chœur masculin
1867, Roméo et Juliette, opéra en 5 actes, livret de J. Barbier & M.
Carré d'après Shakespeare. Créé à l'opéra de Paris le 27 avril 1867
[reprise Théâtre-Lyrique le 20 janvier 1873 ; Opéra-Comique avec ballet,
le 28 novembre 1888]
1867, La nuit sur un poème de Crèvecoeur, Ténor solo, chœur mixte,
doubles pupitres ténors et basses (seconde version avec accompagnement de
piano : 1868)
1867, Stabat mater sur un texte de l' aAbbé Castaing, chœur mixte,
orchestre
1867-1880, 5 recueils avec 20 chants avec accompagnement de piano.
Choudens, Paris 1867-1880
1868 (?) Ave verum en fa majeur ; Tota pulchra es en si ; Sub tuum en si ; Christus factus est en si , pour soprano ou ténor, orchestre, piano, orgue ou harmonium — Ave verum en mi , pour chœur mixte [également une
version avec piano ou orgue] — Sicut cervus en la majeur pour chœur mixte / ou chœur
masculin [autre édition en 1869 avec orgue ad libitum]
1869, L'affût, texte d' A. de Ségur, chœur masculin et piano. Dans «12
chœurs et une cantate»
1869, Le temple de l'harmonie, cantate sur un etexte de Barbier et
Carré, soprnao, mezzo, alto, chœur masculin, piano ou orchestre,
dans «12 chœurs et une cantate»)
1869, Matinée dans la montagne, sur un texte d'E. Tourneux, solises,
chœur mixte, piano. Dans «12 chœurs et une cantate»
1870, La Frontière, chant patriotique pour soliste et chœur, créé le 8
août 1870 à l'Opéra de Paris
1870, A la frontière (chant patriotique), sur un texte de J. Frey,
solistes, chœur et orchestre, créé à l'Opéra de Paris le 8 aoîut 1870
(manuscrit à la Bibliothèque de l'Opéra de Paris)
1871, O salutaris en la majeur pour mezzo, ténor et orgue —
De profundis en do mineur-do majeur, pour soprano, alto, ténor,
basse, chœur mixte et orchestre. London 1871— Messe brève en do majeur [révisée en 1892 comme Messe brève n° 5
aux séminaires] — O salutaris en la majeur pour chœur mixte et clavier. London
1871
1871, Gallia : lamentation, motet sur un texte de Gounod, soprano, chœur
mixte, orchestre, orgue [pour l'ouverture de l'exposition internationale
de Londres]
1871, Les martyrs, texte d'A. Quételard, scène chorale, chœur
masculin
1872 (ou 1873), 6 New Part Songs (seconde partie)
1872 (ou 1873), 6 New Part Songs
1872, Les deux Reines de France, musique de scène et chœurs pour le
drame d'E. Legouvé. Créé la 27 novembre 1872 au Théâtre Ventadour de
Paris
1872, A New Morning Service, chœur mixte, orgue (London, 1872)
1872, An Evening Service, chœur mixte, orgue (London, 1872)
Marche funèbre d'une marionnette, pour piano (orchestrée en 1879)
1872-1873, Adam could find no solid peace, chœur mixte, piano (London,
1872-1873) [6 New Part Songs, 2nd ser., n° 5]
18721873, Omnipotent Lord (psaume), texte de J. Mason, chœur mixte,
piano [6 New Part Songs n° 1]
1873, Méditation en si , piano, orgue, violon ou violoncelle
(1873) [arrangement sur un air de La nonne sanglante ; et plus avant, Le calme, 4ème chanson sans paroles pour piano de 1865]
1873, Pater noster, chœur mixte, org (London, 1873)
1873, Georges Dandin, d'après Molière, opéra comique inachevé — Jeanne d'Arc, musique de scène, chœurs et danses pour le drame de
J. Barbier. Créé le 8 novembre au Théâtre de la Gaîté le 3 janvier 1890
[arrangement pour piano de Georges Bizet] — Messe brève, pour les morts (Requiem) en fa majeur. éd. Londres
1873 — Missa angeli custodes. éd. Londres 1873
1873, Vexilla regis en sol mineur pour chœur mixte et orgue. London 1873
— Ave verum en do majeur chœur mixte, org (London, 1873)
1875, En avant ! (chanson militaire) sur un texte de Paul Deroulède,
soliste et chœur, pioano 2 ou 4 mains (de nombreux arrangements)
1875, Jésus sur le lac de Tibériade, scène biblique, voix soliste,
chœur, orchestre
1876, Messe du Sacré-Coeur de Jésus
1876, La liberté éclairant le monde ! sur un texte d'E. Guiard, chœur
masculin et orchestre
1876, Cantate pour la fête du T-C Frère Libanos sur un texte de Fr. A.
Marie, chœur mixte, piano
1876, Grandeur de Dieu, chœur mixte (Nancy 1876)
1876-1878 (et 1887), 60 chants sacrés en latin [Recueil de mouvements de messes, motets,
hymnes etc.]
1877, Cinq- Mars, opéra dialogué en 4 actes, livret de P. Poirson &
L. Gallet. Créé le 5 avril 1877 à l'Opéra de Paris [reprise avec
changements le 14 novembre 1878] — Maître Pierre, opéra inachevé, livret de Gallet — Messe en do majeur, pour 2 voix égales, orgue ou harmonium [révisée
vers 1890 comme Messe brève n° 7 aux chapelles]
1878, Cinq mars, fantaisie concertante, piano, violon
1878, Polyeucte, opéra en 5 actes, livret de J. Barbier & M. Carré
d'après Corneille. Créé le 7 octobre 1878 à l'Opéra de Paris] éd. Henry
Lemoine, Pari 1878
1879, Laudate Dominum [publié avec la Messe de sainte Cécile]
1880, Miserere pour 4 voix solistes, chœur et orgue ad libitum
1881, Le Tribut de Zamora, opéra en 5 actes, livret d'A. Ph. d'Ennery
& J. Brésil. Créé le 1er avril 1881 à l'Opéra de Pari
1882, Wedding March n° 1 en do majeur, 3 trombones, orgue [pour le
mariage du duc d'Albanie]. London 1882
1882, La rédemption, trilogie sacrée sur un texte de Gounod, voix
solistes, chœur, orchestre
1883, Messe funèbre en fa majeur [arrangement par J. Dormois] — Messe solennelle n° 3 de Pâques en mi bémol majeur, pour chœur,
orgue et orchestre
1883, Le ruisseau sur un texte de Quételard, soliste et trois voix
égalessolo v, 3 voix égales, unacc. (1883)
1883, Les petits glaneurs sur un texte de Quételard, 3 voix égales
1885, Petite étude-scherzo en ré majeur pour deux contrebasses — Petite symphonie pour flûte, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 cors, 2
bassons. Publié en 1904
1885, Mors et vita, trilogie sacrée sur un texte de Gounod, voix
solistes, chœur, orchestre
1886, Meditation on The Arrow and the Song en ré majeur pour piano,
violon ou cornet, violoncelle, orgue. London 1886
1887, Messe à la mémoire de Jeanne d'Arc précédée d'un prélude avec fanfare
sur l'entrée dans la cathédrale de Reims en fa majeur — O salutaris en do majeur pour chœur à deus pupitres de sopranos et
un de ténors, piano ou orgue
1888 (?), Te Deum en sol majeur pour 4 voix solistes, petit chœur, harpes et
orgue — Quam dilecta tabernacula tua pour baryton — In principio erat verbum pour chœur mixte et orgue [en 1895, comme
l'épilogue de Le jour de Noël] — Messe solennelle n° 4 sur l'intonation de la liturgie catholique en
sol mineur-sol majeur, pour la béatification de J. B. de La Salle [avec Te Deum]
1889, Concerto pour piano à pédalier, Allegro moderato ; Scherzo ; Adagio non troppo ; Allegretto pomposo (marziale).
1891, Saint-François d'Assise, diptyque musical, ténor, basse, orchestre,
1891 [manuscrit la Bibliothèque nationale de France]
1892, Je te rends grâce, ô Dieu d'amour, cantique sur un texte de P.
Collin, chœur mixte, piano ou orgue
1892, Toujours à toi, Seigneur, texte de P. Collin, pour 4 voix, piano ou
orgue
1892, Vivat (aussi comme Hymne pour la réception d'un évêque) pour voix égales et orgue
1893, Les drames sacrés, drame lyrique 3 actes, livret d'A. Silvestre
& E. Morand. Créé le 17 mars 1893 au Théâtre du Vaudeville de Paris —
Pater noster pour 5 voix solistes, et orgue
1895, Messe de saint Jean, d'après le chant grégorien en do majeur — Messe dite de Clovis, d'après le chant grégorien do majeur — Requiem en do majeur] — Quatuor de cordes n° 3 [sic] en la mineur
1898, O salutaris en la majeur pour voix soliste, piano ou orgue. Dans
«L'illustration» (sup. au n° 2880) 1898
sd., Petit quatuor de cordes en do majeur [non publié, manuscrit à la
Bibliothèque nationale de France] — sd., Quatuor de cordes [non publié] — sd., Quatuor de cordes n° 2 en la majeur A (dédicace à Morsick, Rémy,
Van Waefelghen, Delsart) [non publié, manuscrit à la Bibliothèque
nationale de France] — sd., Quatuor de cordes n° 3 (dédicace à Mme. Dergenétais) [non publié,
manuscrit à la Bibliothèque nationale de France]
écrits
Méthode de cor à pistons.
Autobiographie de Ch. Gounod et articles sur la routine en matière
d'art. édités et compilés, avec une préface ; par Mme Georgina Weldon.
London, Mrs Weldon 1875 [In-16]
Préface aux lettres intimes de Berlioz. Dans «Nouvelle Revue»
15 juin 1880
Le Don Juan de Mozart. Conférence à la séance publique de
l'Académie du 25 octobre 1882. Paris 1882 [Ollendorf 1890]
Mémoires d'un artiste. Dans «La Revue de Paris» 1895 et
1896
BAILBé J. M., Autour de la Reine de Saba : Nerval et Gounod. Dans «Regards sur
l'opéra», Paris 1976, p. 113-126
—, Polyeucte de Donizetti à Gounod. Dans «Revue d'histoire littéraire
de la France» (85) 1985, p. 799–810
BELLAIGUE C., Gounod. Paris 1910
COHEN H. R. (éditeur), The Original Staging Manuals for Twelve Parisian Operatic Premières /
Douze livrets de mise en scène lyrique datant des créations
parisiennes. Stuyvesant (NY) 1991
CURTISS M., Gounod before Faust. Dans «The Musical Quarterly» (38) 1952, p.
48-67
DEBILLEMONT J. J., Charles Gounod : étude. Dans «Nouvelle revue de Paris» (2) 1864, p.
559-568
DEMUTH N., Introduction to the Music of Gounod. London 1950
HAHN R., A propos de la 2000e de Faust. Dans «L'oreille au guet» Paris
1937
—, La vraie Mireille. Dans «Thèmes variés» Paris 1946, p. 103-111
HARDING J., Gounod. London 1973
HARTLEB R., Einführung zur opéra en Margarethe von Gounod. Berlin 1939
HOPKINSON C., Notes on the Earliest Editions of Gounod's Faust. Dans «Festschrift
Otto Erich Deutsch», Kassel 1963, p. 245-249
HUEBNER S, Mireille Revisited. Dans «The Musical Times» (124) 1983, p.
737-344
—, The Operas of Charles Gounod. Oxford 1990
L'avant-scène opéra (2) 1976 [numéro spécial consacré à Faust]
L'avant-scène opéra (41) 1982 [noméro spécial consacré à Roméo et Juliette]
LANDORMY PAUL, Le Faust de Gounod : étude et analyse. Paris 1922 ; 1944 (seconde
éditionà
LEBOIS A., La reine de Saba ou amour et franc-maçonnerie. Dans «Littératures»
(15) 1968, p. 18-67
MARIX-SPIRE T., Gounod and his First Interpreter, Pauline Viardot. Dans «Musical
Quarterly» (21) 1945, p. 193–211, 299–317
MEIER A., Faustlibretti : Geschichte des Fauststoffs auf der europäischen
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NORTHCOTT R., Gounod's Operas in London. London 1918
OLLONE M. D', Gounod et l'opéra-comique. Dans «Revue musicale» (140) 1933, p.
301-308
PAGNERRE L., Charles Gounod : sa vie et ses œuvres. Paris 1890
PISTONE DANIÈLE, Les critiques de Faust de Gounod (1859–1975). Dans «Revue
internationale de musique française» (17) 1985, p. 41-56
POUGIN A., Gounod écrivain : III. Gounod épistolaire. Dans «Revue de
musicologie» (19) 1912, p. 239–285, 637-695 ; (20) 1913, p. 453-486
PROD'HOMME J. G. & DANDELOT A., Gounod (1818-1893) : sa vie et ses œuvres d'après des documents
inédits. Paris 1911
SAINT-SAENS CAMILLE, Portraits et souvenirs. Paris 1899 ; 1909 (3e édition)
—, Le livret de Faust. Dans «Le Monde musical» 1914-1918 [repris sous
le titre The Manuscript Libretto of Faust. Dans Dans «Musical Times»(62)
1921, p. 553-557]
SERVIÈRES G., La légende de la reine de Saba et l'opéra de Charles Gounod. Dans
«Guide musical» 2 décembre 1909
—, La version originale de Mireille. Dans «La Quinzaine musicale» 1er
avril 1901
SOUBIES A. & CURZON H. DE, Documents inédits sur le Faust de Gounod. Paris 1912
WALSH T. J., Second Empire Opera : the Théâtre-Lyrique 1851–1870. London
1981
WELDON GEORGINA, Mémoires de Georgina Weldon. justice (?) anglaise (d'où résulta un
procès en France) : affaire Ménier-Helluy [6 volumes]. Sl. vers 1902.
Gounod Mors et vita Barbara Hendricks ; Nadine Denize ; John aler ; José van Dam.
Orchestre du Capitol de Toulouse, Michel Plasson dir. Disques Emi
Classics, 1992.
Requiem: Sanctus ; Pie Jesu ; Angus Dei ; Epilogus ; Pars Secunda -
Judicium: Somus Mortuorum, Preludio ; Tubae ad ultimum judicium ;
Ressuretico Mortuorum: Cum autem venerit filius hominis ; Judex: Sedenti
in throno ; Judicium electorum: Et congregabuntur ; In memoria aeterna ;
Judicium rejectaneorum: Tunc dicet ; Pars tertia - Vita: Visio Sancti
Joannis: Et vidi coelum novum ; Jerusalem Coelestis: Et ego joannis ;
Sanctus ; Vox magna in Coelo : Et audivi vocem magnam ; Lacrimae, dolor,
mors amplius non exstabunt: Et absterget ; Ecce, omnia novata!: Et dixit:
qui sedebat in throno ; Ego sum alpha et omega ; Hosanna in excelsis
Charles Gounod Les sept paroles du Christ sur la croix
Messe brève n° 7 «Aux chapelles»
Symphonie n° 2 Herman Verschraegen, orgue ; Chorale Caecilia (Frans Dubois dir.)
; Orchestre philarmonique roumain de l'état de Transylvanie
(Cluj-Napoca) ; Jean-Louis Petit, dir. Enregistré en 1978. Disque ARION,
ARN 68239 Les sept paroles du Christ : 01. Prologue ; 02. Père,
pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font ; 03. Aujourd'hui même tu
seras avec moi dans le Paradis ; 04. Femme, voici ton fils. Voici ta mère
; 05. Mon dieu, mon dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ? ; 06. J'ai soif
; 07. Tout est accompli ; 08. Père, je remets mon esprit entre tes mains — Messe brève : 09. Kyrie ; 10. Gloria ; 11. sanctus ; 12. O
Salutatis ; 13. agnus dei — Symphonie n° 2 : 14. Introduction - Adagio ; 15. Larghetto non
troppo
16. Scherzo (Allegro molto) ; 17. Finale
Gounod Requiem en do majeur
Messe n° 2 en sol majeur Quatuor Sine Nomine ; chœur de chambre roman ; Chorale du Brassus
; André Charlet dir. Enregistré en 1992. Disques Claves 50 9326,
1993 Requiem (1893) - I Introit and Kyrie ; Requiem - II Dies Irae
; III Sanctus ; IV Benedictus ; V Pie Jesu ; VI Agnus Dei — Messe n° 2, Op. 1 : I Kyrie eleison ; II Gloria ; III Credo
; IV Sanctus ; V O salutaris ; VI Agnus Dei
Roméo et Juliette
Opéra en cinq actes, sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré.
Première représentation le 27 avril 1867 au Théâtre Lyrique de Paris.
Alfredo Kraus ; Catherine Malfitano ; José van Dam ; Gino Quilico ; Ann
Murray ; Gabriel Bacquier ; Jocelyne Taillon ; Charles Burles ; Kurt
Ollmann ; Jean-Maris Frémeau ; Roger Trentin ; Gérard Blatt ;
Maris-Christine Bruneau ; Marie-Claude Lanot ; Thierry Dran — chœur
régional Midi-Pyrénées ; Orchestre National du Capitole de Toulouse ;
Michel Plasson dir. Enregistré en 1984. Disque EMI Classics 17 35058 [ 3
volumes]. Argument
détaillé sur le site Charles Gounod — Livret : https://www.musicologie.org/ancien/disco/romeo_&_juliette.html
Gounod Faust
Opéra en cinq actes, sur un livret de Jules Barbier et Michel
Carré.
Placido Domingo ; Mirella Freni ; Nicolai Ghiaurov ; Michèle Command ;
Jocelyne Taillon ; Marc Vento — Orchestre et chœurs de l'Opéra de Paris?
Georges Prêtre dir. Enregistré en 1986. Disque EMO Classics 7 47493 [3
volumes] Disque 1 : Introduction ; Rien! en vain j'interroge ; Ah!
paresseuse fille ; Mais ce dieu que peut-il pour moi ... Me voici ! ; A
moi les plaisirs ; Vin ou bière ; O sainte médaille ; Avant de
quitter ces lieux ; Pardon! ... Hein? ... Le veau d'or ; Merci de la
chanson ! ; De l'enfer qui vient emousser nos armes ; Nous nous
retouverons mes amis ; Ansi que la brise légère ; Ne permettrez-vous pas
ma belle demoiselle. Disque 2 : Faites-lui mes aveux ; C'est ici ? ; Attendez-moi la
cher docteur ; Quel trouble inconnu me pénètre ; Salut! demeure chaste et
pure ; Alerte! la voilà ! ; Je voudrais bien savoir ... Il etait roi de
thulé ; Un bouquet! ... O dieu! que de bijoux ; Sieneur dieu, que vois je
; Dame Marthe Schwerlein, s'il vous plait ? .. Prenez mon bras un moment ;
Il etait temps ! Il se fait tard ; Tenez! elle ouvre sa fenetre ... Il
m'ame ; Introduction ; Elles ne sont plus là ; Marguerite! ...
Siebel ! ; Si le bonheur ; Seigneur, daignez permettre ;
Souviens-toi du passe ; Quand du seigneur ; Disque 3 : Déposons les armes ; Gloire immortelle ; Allons,
siebel ; Vous qui faites l'endormie ; Que voulez-vous messieurs ? ; Par
ici, par ici mes amis ; Ecoute-moi bien marguerite ; Dans les bruyères ;
Jusqu'aux premiers feux du matin ; Que ton ivresse, o volupté ; Intermezzo
; Va-t'en ; Mon coeur est pénétré ; Ah! c'est la voix du bien ame .. Oui
c'est moi, je t'aime ; Alerte, alerte... Anges purs ... Christ est
ressuscité ; Les nubiennes ; Adagio ; Danse antique ; Variations de
cleopatre ; Les troyens ; Variations du miroir ; Danse de phryne –
Livret : https://www.musicologie.org/ancien/clan/faust.html
Gounod Messe solennelle de Sainte-Cécile Barbara Hendricks ; Laurence Dale ; Jean-Philippe Lafont — chœurs de
Radio France ; Nouvel orchestre philarmonique ; Georges Prêtre dir.
Enregistré en 1984 Disque EMI Classics
7 47094
01. Kyrie ; 02. Gloria ; 03. Credo ; 04. Invocation ; offertoire ; 05.
Sanctus ; 06. Benedictus ;
07. Agnus Dei ;08. Domine Salvum
Gounod Mireille Opéra en 5 actes et 7 tableaux, sue un livret de Michel Carré d'après
le poème de Frédéric Mistral
Mirella Freni ; Alain Vanzo ; Jane Rhodes ; Gabriel Bacquier ; José van
Dam ; Christine Barbeaux ; Michèle Command ; Marc Vento ;
Jean-Jacques Cubaynes — chœur et orchetre du Capitol de Toulouse : Michel
Plasson, dir. Enregistré en 1980. Disque EMI Classics 749653 [2
volumes] Volume 1 : Ouverture ; Acte 1- Chantez, chatez, Magnanarelles ;
C'est donc vrai ; Est-elle jeune et belle ; Acte 2- La farandole joyese et
folle ; La brise est douce et parfumee ; Place, place aux coureurs ; Eh
bien...Mireille, tu nes suis donc pas ; Voici la saison, mignonne ; Que
j'epuse et que j'aime un autre que Vincent ; Mon coeur ne peut changer ;
Ourrias! Pourquoi fuir si vite a mon approche ; Si les filles d'Arles sont
reines ; Adieu!...Permettez-moi de fuir ; Un pere parle en pere ; Acte 3-
Voici le Val d'enfer ; Volume 2 : Ils s'eloignent ; Ah! qui'ai-je fait ; Acte 4-
Amis voici la maison faite ; Musette ; Le jour se leve ; Heureux petit
berger ; Mireille! Qui m'appelle ; Ah! parle encore! acheve ; Introduction
; Voici la vaste plaine ; Acte 5- O vous qui du haut des cieux ; Mon coeur
est plein d'un noir souci ; Ah! la voici! c'est elle rgument
sur le site Charles Gounod.
Jean-Marc Warszawski
2005
Révision de la miuse en page et de l'iconographie 19 octobre 2017