Née à Paris le 31 mai 1804, morte à Paris le 15 septembre 1875.
Elle est la fille du sculpteur Jacques-Edmé Dumont, et sœur du sculpteur Auguste Dumont. Sa mère Marie Elizabeth Louise Courton est apparentée aux peintres Coypel.
Elle reçoit ses premiers cours de piano d'Anne Elizabeth Cécile Soria qui fut une élève de Clementi. Elle aurait eu aussi (selon Fétis) Hummel et Moscheles comme professeurs.
En 1819, elle étudie l'harmonie et la composition avec Reicha (1770-1836) alors professeur au Conservatoire de Paris. Elle interrompt momentanément les études quand elle se marie en 1821 avec le flûtiste, compositeur et éditeur de musique Aristide Farrenc (1794-1865).
Sa fille unique Victorine naît en 1826. Elle est une excellent pianiste. Elle décède tuberculose en 1858.
Louise Farrenc, Première symphonie (1842), par l'Orchestre de Bretagne, sous la direction de Stefan Sanderling.
Louise Farrenc reprend ses études avec Reicha. Sur la recommandation d'Halévy, elle est professeur de piano de la duchesse d'Orléans en 1842, la même année 1842 elle est nommée professeur de piano au Conservatoire national de Paris.
Elle se ne se produit plus que rarement et se consacre à la composition.
Son mari cherche à faire jouer ses œuvres, et ils projettent ensemble une monumentale anthologie de musique pour piano en 23 volumes couvrant le répertoire du XVIe siècle au milieu du XIXe siècle, Le Trésor des pianistes qu'elle achève seule après la mort d'Aristide Farrenc en 1865.
En 1861 et en 1869 elle reçoit le Prix Chartier de l'Académie des Beaux-Arts
Louise Farrenc, Variations brillantes sur un thème de Donizetti, par Konstanze Eickhorst.
En 1870, elle organise avec ses élèves un concert avec les œuvres de l'anthologie au programme.
Contrairement à l'air du temps elle n'écrit pas d'œuvres lyriques. Elle compose de la musique de chambre, beaucoup pour le piano. Des quatuors, des quintettes. Elle a à son actif trois symphonies. Certaines de ses œuvres sont publiées sous le nom de son mari, ce qui rend les identifications difficiles.
Son Air russe varié pour le piano, opus 17, suscite une critique positive de la part de Robert Schumann. Sa Seconde Ouverture est créée sous la direction d'Habeneck par la Société des Concerts du Conservatoire. Sa Première symphonieopus 32 est donnée avec succès le 23 février 1845 à Bruxelles et au Conservatoire de Paris le 17 avril de la même année, on entend également au Conservatoire la deuxième symphonie le 3 mai 1846 et la troisième le 22 avril 1849. Son plus grand succès est la nonette en mi bémol majeur opus 38, donnée à la Salle Erard le 19 mars 1850.