Né à Cadenet (Vaucluse), le 13 mai 1810 ; mort au Pecq (Saint-Germain-en-Laye), le 29 août 1876.
Sa mère décède peu après son accouchement. Il a 5 ans quand son père (violoniste amateur) meurt. Garnier, premier hautbois l'Opéra de Paris s'occupe de sa formation musicale.
En 1818 il est choriste à la maîtrise de la cathédrale Saint-Sauveur à Aix-en-Provence. Ses professeurs d'harmonie et de chant sont l'abbé Michel, puis Marius Roux. Il compose tôt des motets, des hymnes et un quatuor à cordes.
En 1825 il est au collège des jésuites Saint-Louis à Aix aux frais du chapitre. En 1828, les écoles jésuites sont fermées.
Il obtient un poste d'assistant au chef d'orchestre au théâtre d'Aix, puis il est clerc de notaire et maître de chapelle à l'école de la cathédrale. Il compose des nocturnes et des romances, à la mode de cette époque.
Félicien David, chansons, par Tassis Christoyannis (baryton), Thanassis Apostolopoulos (piano) (2014) : 1. Le nuage, 2. Fleur du bonheur, 3. Rêverie, 4. Saltarelle, 5. Adieux à Charence, 6. Reviens, reviens !, 7. Dormez, Marie, 8. Le bédouin, 9. Formosa, 10. En chemin, 11. J'ai peur de l'aimer, 12. L'Océan,
13. La chanson du pêcheur, 14. Le pêcheur à sa nacelle, 15. Oubli !, 16. Le Tchibouk, 17. Le vieillard et les roses,
18. L'amitié.
En 1830, un oncle lui promet une rente de 50 francs mensuels. Il se rend à Paris pour compléter ses études musicales. Il est admis au Conservatoire de Paris où il suit les cours de Laurent François Édouard Millault pour le contrepoint, ceux de Fétis (fugue et contrepoint), de Benoist pour l'orgue. Il étudie en privé avec Reber et donne quelque leçons pour assurer sa subsistance. Il n'obtient aucun prix au conservatoire.
En 1831 il rejoint les Saint-simoniens. Il y est introduit par le peintre Paul Justus. Il s'installe, sous la direction du « père Enfantin », dans la communauté de Ménilmontant, où il compose de nombreuses musiques pour les cérémonies. En 1832, les communautés Saint-simoniennes sont dispersées sur ordre du gouvernement.
Avec quelques amis, il décide de prêcher les chants Saint-simoniens en Orient, et rêve de rétablir l'Égypte dans sa prospérité passée.
Ils passent par Lyon et Marseille. Ils embarquent le 22 mars 1833 pour Constantinople, Smyrne, Jaffa, Jérusalem et l'Égypte, où ils sont peu à peu enthousiasmés par la civilisation qu'ils découvrent.
David possède un petit piano de voyage, offert par un partisan de Lyon. Il y compose des pièces influencées par l'Orient. Il reste deux années au Caire, donnant des leçons de musique et explorant de désert. La crainte d'une épidémie de peste le pousse peut être à revenir en France, par Beyrouth, Gêne et Marseille où il accoste en juin 1835.
L'année suivante, il publie, à son compte, à Paris, une collection de Mélodies orientales pour le piano qui ont un certain succès passagé (peut-être grâce aux Orientales de Victor Hugo). Dans sa préface, il explique que sa musique, authentiquement orientale, est composée de manière
à être agréable pour une oreille occidentale, grâce à l'ajout de l'harmonie.
Il s'installe à Igny, faisant le trajet de 30 km jusqu'à Paris à pied une fois par semaine. Il compose une série de 24 quintettes miniatures pour cordes en quatre livres, auquel il donne le titre Les quatre saisons, deux nonettes pour ensemble de cuivres et ses deux premières symphonies.
Sa première symphonie est créée aux Concerts Valentino à Paris en 1838, et une de ses nonettes est donnée par Musard en 1839, et par Valentino en 1840. Il compose aussi un bon nombre de chansons, y compris inspirées par son voyage en Orient : Le pirate, l'égyptienne et le bédouin.
En 1841, il revient à Paris et complète sa Troisième symphonie en mi majeur. En juillet 1844, il achève Le désert, qui est créé le 8 décembre au cours d'un concert consacré à ses seules compositions. Le succès est immédiat et initie en musique un intérêt pour les sujets orientalisants qu'on peut entendre chez Reyer, Gounod, Bizet, Delibes, Saint-Saëns, Satie, Roussel, etc.
Félicien David, Le désert, Olivier Pascalin (récitant), Bruno Lazzaretti (ténor), Chor der St.-Hedwig-Kathedrale Berlin, Radio-Sympho-nie-Orchester Berlin, sous la direction de Guido Maria Guida (2009).
La forme poème-symphonique est aussi une nouveauté. Chacun des trois mouvements pour soliste et voix d'homme comporte une récitation à son début. Dans chaque mouvement, des scènes séparées décrivent une tempête, une prière à Allah, la caravane, une Rêverie du soir, et l'appelle du Muezzin. L'orchestration provoque l'admiration de Berlioz. Il annonce l'intérêt pour la problématique de l'unité dans la composition.
Ce succès le conduit en tournée en Allemagne et en Autriche. Il rencontre Mendelssohn à Francfort et Meyerbeer à Berlin, prend part à une célébration commémorative de Beethoven, à Bonn.
Félicien David, Christophe Colomb, « ode-symphonie » en quatre parties (1847), sur un livret de Chaubet et Sylvain Saint-Étienne Méry, I. Le départ, Part II. Une nuit des Tropiques, III. La révolte, IV. Le Nouveau Monde, Josef Wagner (Christophe Colomb), Chantal Santon (Elvire), Julien Behr (Fernand), Jean-Marie Winling (récitant), Chœur de la Radio flamande, Ensemble Les siècles, sous la direction de François Xavier Roth.
En 1846, Il revient avec un oratorio, Moïse au Sinaï qui n'a pas de succès. Puis Christophe Colomb, un second poème symphonique, en 1847. En 1848, l'Eden, un oratorio en deux parties.
Félicien David, Trio en mi bémol majeur, 1. Allegro moderato, 2. Molto adagio, 3. Finale, Ensemble Baroque de Limoges : Jean-Jacques Dünki (piano), Andrés Gabetta (violon), Christophe Coin (violoncelle).
En 1851, La perle du Brésil est créée à l'Opéra-National qui reste 30 années
au répertoire.
En 1862, il est Officier de la Légion d'honneur.
Félicien David, Le soir, « rêverie pour le piano » (1864).
En 1865, il donne sa dernière œuvre pour le théâtre, une adaptation de Tout est bien qui finit bien de Shakespeare, pour répondre au mot
d'Auber : Je souhaite qu'il descende de son chameau en évitant n'importe quelle sorte d'élément exotique ou descriptif.
En 1867, il reçoit un prix de 20.000 francs de l'Académie des Beaux Arts pour Herculanum et Lalla-Roukh.
En 1869 il succède à Berlioz à l'Institut et à la Bibliothèque du Conservatoire.
Il passe les dernières années de sa vie en compagnie de la veuve d'un de ses amis, Madame T. Tastet.
Il reste fidèle à la mémoire du père Enfantin et garde confiance dans les idées Saint-simoniennes.
Félicien David, Herculanum, épilogue : « Le jugement dernier », Orchestre sympho-nique de Bruxelles, sous la direction d'Hervé Niquet.
1832 & 1833, Ménilmontant, mes amours, 2 séries de valses, la seconde est perdue
1832, Pensées à Ménilmontant, piano [une seule pièce, les autres sont perdues, manuscrit Bibliothèque nationale de France]
1832, Accompagnement de piano dans Le choléra, 1832 [manuscrit Bibliothèque nationale de France]
1835, pièces sur des thèmes arabes pour ensemble de cuivres, perdu
1836, Mélodies orientales (22 pièces en 7 livres) [les livres 1-6 ont été aussi publiés sous le titre Brises d’Orient avec quelques changements dans les titres des morceaux en 1845 ; le livre 7 a été publié sous le titre Les minarets en 1845
1836-1843, chansons : J’ai peur de l’aimer (J. Rességuiers) ; Le bédouin (J. Cognat) ; La pluie [La rosée] (E. Tourneux) ; Le jour des morts (A. de Lamartine) ; La chanson du pêcheur [Lamento] (T. Gautier) ; Le pirate (Saint-Etienne) ; Le Rhin allemand (A. de Musset) ; Adieux à Charence (Mme E. Tourneux de Voves) ; L’absence ; L’égyptienne (Cognat) ; Saltarelle (A. Deschamps) ; Retraite (Mme Montgolfier)
1837, Promenade sur le Nil, texte de T. de Seynes, perdu
1837, Symphonie en Fa majeur
1838, Symphonie en mi majeur
1839, Nonette n°1 en fa majeur (2 cornets, 4 cors, 2 trombones, ophicleide), perdu
1839, Nonette n°2 en do mineur (2 cornets, 4 cors, 2 trombones, ophicleide) [manuscrit Bibliothèque nationale de France)
1839-1844, Souvenir d’Orient (pour orchestre)
1840 (vers 1840) Solo en mi majeur pour cornet et orchestre
1841, Mélodie, piano
1842, Choeur des conjurés, texte de Saint-Etienne (choeur d'hommes, orchestre ou fanfare), Bibliothèque nationale de France ; La Ruche
harmonieuse (12)
1843, Fantaisie concertante sur … Sans amour de F. Masini (cornet et piano)
1844, Le sommeil de Paris, perdu
1844, Chant du soir, texte de Saint-Etienne (choeur d'hommes, orchestre, révision de Danse des astres)
1844, Le désert, ode-symphonie livret d'A. Colin pour ténor, chœur d'hommes, chœur de femmes, récitant, orchestre, créé en 1844 (éd. Paris
1845)
1844-1845, chansons : Le fou de Bicêtre (M. Constantin) ; Les hirondelles (Volny l'Hôtelier) ; La Rêverie (Mme Tourneux de Voves) ; Oubli (Constantin) perdu ; Le pêcheur à sa nacelle (C. Poncy) ; Le Chybouk [Le Tchibouk] (L. Jourdan) ; Le sommeil d’enfant (G. Monavon) ; Les perles d’orient, série de 6 chansons (T. Gautier, Constantin, E. Brazier) ; Crainte d’amour, perdu ; Eveillez-vous (G. de Larenaudière ?)
1845, Pensée, pianof
1845, Andante [Mazurka] pour piano [manuscrit Bibliothèque nationale de France]
1845, Andante pour piano
1845, L’absence, piano
1845-1846, Les quatre saisons, 24 quintettes avec contrebasse.
1846, 3 valses expressives pour piano
1846, Moïse au Sinaï, oratorio, livret de Saint-Etienne, d'après une esquisse de B.-P. Enfantin, créé en 1846 (éd. paris 1853)
1846, Symphonie en mi majeur
1846-1847, chansons : Le captif (Saint-Etienne) ; Le mourant (Saint-Etienne) ; Un amour dans les nuages (Constantin) ; La bayadère [Joie et tristesse] (L. Escudier) ; Sultan Mahmoud (Gautier) ; Dormez, Marie (E. Barateau) ; Qui t’aime plus que moi ? (Barateau) ; L’étoile du pêcheur (Chaubet) ; La fleur et l’oiseau mouche (V. Séjour) ; En chemin (Barateau) ; Le nuage (E. Plouvier) ; Fleur de bonheur (Barateau) ; Gardez-vous, mon coeur, de l’aimer [J’ai peur de l’aimer] (Barateau) ; Magdeleine (Barateau) ; Partons (E. Deschamps) ; L’amour créateur (T. Tastet) ; Formosa (Tastet) ; L’oublier … jamais (Barateau)
1847, Christophe Colomb, ode-symphonie, livret de Méry, C. Chaubet et S. Saint-Étienne, créé en 1847 (éd. Paris 1847)
1848, Hymne à la fraternité, texte de Colin (même musique que Peuple fier !)
1848, L’Eden, mystère oratorio, livret de (Méry), créé en 1848 (éd. vers
1853)
1848, Rêverie pour piano
1849 (vers 1849), Le jugement dernier, ou La fin du monde, oratorio, livret de J. Gabriel et E. de Mirecourt (Bibliothèque nationale de France,
fonds du Conservatoire)
1849, Symphonie en do mineur
1850, 2 bluettes pour piano
1850, 2 méditations pour piano
1851, 3 mélodies-valses pour piano
1851, La perle du Brésil, opéra comique, livret de Gabriel et S. Saint-Etienne, créé le 22 novembre 1851 à Paris, Opéra-National [révisé en 1859–1861] (éd. 1873)
1851-1866, chansons : Eoline (Plouvier) ; Le ver luisant (Constantin) ; Le ramier (Constantin) ; L’ange rebelle (E. Hanapier) ; Le cri du Bosphore (Chaubet) ; Cri de charité (Chaubet) ; Gronde, océan [L’océan] (C. de Marecourt) ; La Providence à l'homme (Lamartine) ; La vengeance des fleurs (Fonteille) ; Les roses et le printemps [Le vieillard et les roses] (Fonteille) ; Plainte amoureuse (Fonteille) ; Au couvent (E. Bouscatel) ; L’amitié (Chaubet) ; Amour perdu = Perles de l’orient n° 6 (Tastet) ; Dors, petit; Une plainte (Belle inhumaine)
1853 (vers 1853), 6 motets religieux (la plupart avec accompagnement à l'orgue)
1853, La bergeronette pour piano
1854 (vers 1854), La ruche harmonieuse, 30 chorals pour voix d'hommes (avec les chorals de Moïse, L’Eden, La perle du Brésil, arrangements de chorals saint-simonniens avec de nouveaux textes, autre sœuvres de 1828-1830)
1854, Les deux amies pour piano
1855, Hymne à la paix universelle, 1855
1856, 6 esquisses symphoniques pour piano
1856, Doux souvenir, quatrième mélodie-valse [Mélodie] pour piano
1857, 3 trios pour piano en mi b majeur, ré mineur, do mineur
1857, Le fermier de Franconville, opéra comique, livret de A. de Leuven (Bibliothèque nationale de France, fonds du conservatoire)
1859, Herculanum, opéra, livret de J. Méry et T. Hadot, créé à l'Opéra de Paris le 4 mars 1859 (éd.Paris 1859)
1860 (vers 1860-1864), La captive, opéra comique, livret de Carré (Bibliothèque nationale de France, fonds du Conservatoire)
1861, Chant du travail, texte de P. Delombre (choeur d'hommes)
1861, Te Deum [Invocation], texte d'E. de Lonlay (choeur d'hommes)
1862, Lalla-Roukh, opéra comique, livret de H. Lucas et M. Carré, d'après T. Moore, créé à l'opéra-Comique de Paris le 12 May 1862 (éd. Paris
1863)
1863, Romance sans paroles [Andantino] pour piano
1864, Allegretto agitato pour piano
1864, Le soir, rêverie pour piano
1865, Le saphir, opéra comique, livret de Carré, Hadot et de Leuven, d'après Shakespeare: All’s Well that Ends Well, créé à l'Opéra-Comique le
8 mars 1865 [perdu]
1868, Quatuor pour cordes en fa mineur
1869 (après 1869) 3 quatuors pour cordes en la mjeur, ré mineur, mi mineur (inciomplet) [manuscrit Bibliothèque nationale de France]
1869, Tristesse pour piano
1873, Henriette, valse pour piano
Choeurs saint-simonniens. La plupart sont pour voix d'hommes, tous avec accompagnemebnt de piano. Beaucoup sont réédités par Locke en 1986. Aussi dans «La ruche harmonieuse» vers 1854. Annoncé pour publication sous le titre «Ménilmontant, chant religieux» 1832-1833 (quelques uns ne sont pas publiés) : Hymne à Saint-Simon [Gloire à celui], texte de R. Bonheur ; Appel, texte de Bergier ; Avant et après le repas, texte de E. Barrault, 2 versions perdues ; Le retour du Père [Salut], texte d'A. Rousseau) ; Le nouveau temple, texte de Barrault ; Au travail, perdu ; Prise d’habit, texte d'Enfantin, perdu ; Prière du matin, texte de Barrault ; Prière du soir, texte de G. d’Eichthal ; Tout est mort [La mort et l’espérance], texte de C. Duveyrier ; Chant de vie, texte de Duveyrier ? perdu ; Au peuple, texte de Duveyrier ; Ronde [Soldats, ouvriers, bourgeois], texte d'E. Pouyat ; Danse des astres, texte de Duveyrier et Rousseau ; Peuple fier ! peuple fort !, texte de Rousseau ; Prière du Père, texte d'Enfantin ; Je ne veux plus être exploité [La voix du peuple], texte de Rousseau ; Frères, levez-vous, perdu ; Paris est là , perdu ; La prison du Père, texte de Barrault ; Le Compagnonage de la Femme, texte de Barrault, perdu ; La nuit : à la Mère, orientale [Les étoiles], texte de P. Granal (Bibliothèque nationale de France) ; Prière (Les temps sont accomplis) ; Sérénade (Bibliothèque nationale de France) ; Belle, oh belle comme l’ange
Hymne à la paix universelle (choeur, voix solistes, orchestre,créé en 1885) perdu
sd., Hymne à Dieu, choral, perdu
sd., La savoisienne, texte de E. l’Héritier
sd., Les martyres aux arènes (choeur, orchestre) perdu
sd., O salutaris (voix et piano) Musée-Bibliothèque Paul Arbaud, Aix-en-Provence
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