Le compositeur et Ami d'Émile Zola, Alfred Bruneau, le décrit :
L'exubérance des gestes, la carrure solide du corps, l'accent auvergnat de la voix proférant les propos les plus divers et les ponctuant, à intervalles égaux, des inévitables exclamations : « Eh ! Bonnes gens ! » ou « C'est imbécile ! », la crânerie de ses chapeaux, l'audace de ses houppelandes donnaient à sa ittoresque personne une animation extraordinaire.
Né le 18 janvier 1841 à Ambert (Auvergne), mort le 13 septembre 1894, à Paris.
Emmanuel Chabrier, España, Orchestre Philharmonique de Rome, sous la direction de René Leibowitz, début de sannées 1960
Fils d'avocat. Il reçoit des leçons de piano dès l'âge de six ans avec Manuel Zaporta. Il entre au lycée à Clermont-Ferrand en 1851, puis sa famille s'installe à Paris, il continue ses études au Lycée Saint-Louis à Paris de 1856 à 1858.
Il étudie le droit et passe sa licence en 1861 et entre comme supernuméraire au ministère de l'intérieur. Parallèlement il prend des cours de violon avec Tarnowski à Clermont-Ferrand, et à Paris il suit la classe d'édouard wolff pour le piano, de Richard Hammer pour l'harmonie, de Théophile Semet, puis d'Aristide Hignard pour la composition.
Vers 1865, il est aux Pays-Bas. Il dit son goût pour la peinture à ses parents. Il aurait hésité entre la musique et la peinture. En 1869, à la mort de ses parents, sa nounou, Naine, reste à son service.
Pendant la guerre de 1870, il suit les déplacements de son ministère à Tours, Bordeaux, Versailles. Pendant la commune de Paris, son nom apparaît dans un concert privé. En 1872, il participe à une revue, et publie sa première œuvre en 1873, un impromptu pour piano, dédié à Madame Edouard Manet.
Il se marie en 1873.
Aimant la vie artistique parisienne, il entre en relations avec Saint-Saëns, Massenet, Vincent d'Indy, l'entourage de César Frank, mais encore des peintres impressionistes comme Manet desquels il collectionne les tableaux.
Il fréquente la maison d'édition de Lemerre qui est le rendez vous des Parnassiens(Villiers de l'Isle Adam, Jean Richepin, Paul Verlaine, Catulle Mendès). Verlaine lui écrit deux livrets d'operettes, Fisch-Ton-Kan et Vaucochard et Fils Ier, dont il n'achèvera pas les compositions. Peut être est-ce aussi Verlaine qui écrivit la base du livret de l'étoile, œuvre qui reçoit un acceuil mitigé en 1877. Elle reste à l'affiche pour 48 représentations, elle ne sera pas rejouée du vivant du compositeur.
En 1879, en compagnie d'Henri Duparc, il assiste à une représentation de Tristan à Munich qui semble avoir été décisive : l'année suivante il quitte le ministère pour se consacrer uniquement à la musique.
En 1881 il seconde comme directeur des choeurs et accompagnateur Charles Lamoureux qui vient de fonder son orchestre. Ses Dix pièces pittoresques pour piano sont éditées par Echoch et Costallat.
En 1882, il voyage quatre mois en Espagne avec son épouse. Ce voyage lui inspire Epaña qui fait un triomphe aux concerts Lamoureux en 1883.
Pour peut-être éloigner Chabrier des démons citadins et de l'alcool, la belle-mère loue une grande maison à La Membrolle-sur-Choisille, à quelques kilomètres de Tours. Dès 1884, il y passe une grande partie de l'année, de P^$aques à octrobre, son épouse et ses deux fils le rejoignanht aux grandes vacances.
En 1883-1884, il est directeur du chœur et co-répétiteur au théâtre du Château d'eau. Il anime un cercle dit le petit Beyreuth consacré à l'étude des œuvres de Wagner.
Chabrier par Manet.
Dessin de couverture de la « Revue illustrée » du 15 juin 1887.
Le 18 mai 1887 il crée le Le roi malgré lui, à l'Opéra-Comique, qui brûle le 25, les partitions sauvées, les représentations reprennent 6 mois plus tard au Théâtre des nations.
Le baryton Lucien Fugère qui jouait dans cette œuvre raconte :
Chabrier entre un jour chez moi avec sa partition et, tonitruant, jurant, frétillant, se mit à l'interpréter lui-même. Mon piano ne s'en remit jamais... après quoi, il alla dans ma cuisine, se flanqua, comme il disait, du bouillon froid à travers la gueule et une platée de fraises sur l'estomac, et partit en me disant : tu pourras dire que Chabrier a quelque chose dans le ventre.
Il est dépité parce que personne en France ne veut programmer son opéra Gwendoline, pourtant joué à Karlsruhe et au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles. Ainsi il écrit à son éditeur à propos du Cavaliera Rusticane, un opéra de Petro Mascagni, qui remporte un succès planétaire :
Si plus tard Mascagni fait un chef d'œuvre nous lui tresseront les couronnes nécessaires ; pour l'instant il ne fait que caca, on lui a mis le nez dedans, qu'il se débarbouille comme il pourra... Ma pauvre petite Gwendoline .... remplacerait fort congrument sur l'affiche cette lugubre connerie que nous avons reniflé l'autre jour.
Et parle par ailleurs de sa musique
Cette musique là ça paie contant : c'est certainement de la musique d'aujourd'hui ou de demain mais pas d'hier.... allez de l'avant, ce qu'il ne faut pas c'est de la musique malade ; ils sont là quelques-uns et des plus jeunes qui se tourmentent tout le temps pour lâcher trois pauvres bougres d'accords altérés, toujours les mêmes du reste ; et ça ne vit pas, ça ne chante pas, ça ne pète pas. Ils n'y croient pas à leur musique, ils la trouvent bien faite, moderne, mais elle les emmerde tous les premiers... Moi, ma première préoccupation est de faire ce qu'il me plaît, en cherchant tout d'abord à dégager ma personnalité ; ma seconde est de ne point être emmerdant.
À partir des années 1890, sa santé décline rapidement. Son ami Paul Lancome écrit qu'« il est d'une énervation qui fait peur ; il y a des jours où rien n'y paraît, d'autres où il ne s'appartient réellement pas ». Pour son éditeur Enoch : « État nerveux absolument maladif, irritabilité absolument insupportable, mécontent de tout ».
Après une cure au Mont-Dore, il est à Lyon en 1892, où le compositeur Georges-Martin Witkowski raconte qu'il est d'une incroyable agitation, exécrable. Selon son médecin neurologue, il souffrait de syphilis.
Quand il est enfin acclamé pour Gwendoline à l'Opéra de Paris, en présence du Président la République, il ne se rend pas compte que toute la salle est tournée vers lui, il acclame l'œuvre comme si elle était celle d'un autre.
Catalogue des œuvres
1857, Julia, valse, op. 1, pour piano, non publié
1862, Souvenirs de Brunehaut, valses pour piano, éd. : Gambogi
1863, Marche des Cipayes pour piano, éd. : Gambogi
1863, Sérénade de Ruy Blas pour voix, non pubié
1863, Vaucochard, texte de Verlaine et de L. Viotti, partition inachevée
1863, Chants d'oiseaux pour voix, non publié
1865, Fisch-to-Khan texte de Verlaine et de L. Viotti, partition inachevée
1870, L'Invitation au voyage, pour voix, non publié
1870, Sommation irrespectueuse, pour voix, nn publié
1873, Impromptu en do majeur pour piano, éd. : Hartmann
1874, Larghetto pour cor et orchestre, non publié
1874, Lamento, pour orchestre, non publié
1877, L'Etoile, opérette en 3 actes, éd : Enoch-Costallat [créé en allemand en 1919 comme Lazuli, à l'Opéra de Berlin]
1879, Une Education manquée, opérette en 1 acte, éd : Enoch-Costallat
1881, Dix Pièces pittoresques pour piano, éd. : Enoch-Costallat
1883, España, Paris 1883, éd. : Enoch-Costallat
1883, Trois Valses romantiques à 2 pianos, éd. ; Enoch-Costallat
1883, Credo d'amour, éd. ; Enoch-Costallat
1885, Habanera pour piano, éd. ; Enoch-Costallat
1885, Album du Gaulois, pour voix, éd. ; Enoch-Costallat
1885, La Sulamite, Scène lyrique pour mezzo soprano, choeur des femmes et orchestre, éd. ; Enoch-Costallat
1885, Tes Yeux bleus, éd. ; Enoch-Costallat
1885, Chanson pour Jeanne, Paris 1886, éd. ; Enoch-Costallat
1886, Gwendoline, opéra en 2 actes, Textd de Catulle Mendès, éd : Enoch-Costallat [donNé à Brüssel, La Monnaie en 1886 ; Karlsruhe en 1889]
1886, Les Muscadins, opéra en 3 actes, inachevé
1887, Le Roi malgré lui, opéra comique en 3 actes, éd. : Enoch-Costallat [Paris, Opéra comique 1887, en allemand comme Der König wider Willen, Dresde 1889]
1890, L'Ile heureuse, pour voix, Enoch-Costallat;
1890, Joyeuse Marche, éd. : Enoch-Costallat
1890, Les Cigales, pour voix, Enoch-Costallat;
1890, Toutes les fleurs, pour voix, Enoch-Costallat;
1890, Villanelle des petits canards, pour voix, Enoch-Costallat;
1890, Pastorale des cochons roses, pour voix, Enoch-Costallat;
1890, Ballade des gros dindons, pour voix, Enoch-Costallat
1891, Bourrée fantasque pour le piano, éd. ; Enoch-Costallat (instrumenté par F. Mottl)
1891, A la musique, solo et choeur pour voix des femmes, accompagnement de piano, Enoch-Costallat;
1897, Suite pastorale, éd. : Enoch
1897, Briséis, Drame lyrique, éd. : Enoch-Costallat [un acte seul est terminé et créé par les concerts Lamoureux en 1897, repris à l'Opéra de Paris en 1899)
1897, Cinq Pièces posthumes pour piano, éd. ; Enoch-Costallat
1897, Lied, Enoch-Costallat
L'étoile, dessin de presse de Félix Régamey.
L'étoile.
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SERVIERES Georges (Georges Serrurier, 1858-1958), Emmanuel Chabrier. Paris 1912
—, La gloire posthume d'Emmanuel Chabrier. Dans « Revue Pleyel » (40), janvier 1927, p. 120-126
—, Emmanuel Chabrier, musicien de cercle. Dans « La Revue musicale» juillet 1921, p. 94-96
—, La reprise du Roi malgré lui à l'Opéra-Comique. Dans « L'Opéra Comique » (5) 1 er décembre 1929, p. 191-200
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—, Chabrier, Dans La Cocarde, 15 septembre 1894.
Discographie
Emmanuel Chabrier España
Suite pastorale
Joyeuse
marche
Fête polonaise
Danse slave Edouard Lalo Rapsodie
Le Roi d'Ys (ouverture) Orchestre de la Suisse romande
Ernest
Ansermet dir.
DECCA Emmanuel Chabrier : 01. España : Suite pastorale. 02 ; Idylle. 03 ; Danse villageoise. 04 ; Sous-Bois ; 05.
Scherzo-valse ; 06. Joyeuse marche ; 07. Danse slave ; 08. Fête polonaise. Edouard Lalo : 09. Rapsodie pour
orchestre ; 10. Scherzo pour oechestre ; 11. Le Roi d'Ys (ouverture)
Emmanuel Chabrier
Oeuvres pour piano
Jean-Joël
Barbier, piano
Enregistré en 1965 et 1988 (Habanera)
ACCORD, MUSIDISC, 200312
AAD, 53' 21''
Chabrier Une éducation manquée
4 mélodies Orchestre de la Société des Concerts
du Conservatoire
Jean-claude Hartemann dir.
Liliane Berton ; Jane Berbié ; Jean-Christophe
Benoît ; Henriette Puig-Roget, piano
Enregistré en 1965 et 1970
EMI, 5 65155
(1971 / 1994)
Une éducation manquée : 01
Ouverture (pastorale) ; 02 Chanson : « Ce von généreux,
j'en pris d'abord un verre » ; 03 Lettre « Mon enfant,
ton vieux grand-père » ; 04 Chanson « Eh bien
! ma chère, ç son mari » ; 05 Duetto bouffe
« après vous avoir saturé d'hébreu » ; 06
Couplets « lorsque le ciel se couvre ainsi » ; 07
Duo « faisons nous petits » ; 08 Finale « faisons
nous petites » . Quatre mélodies : 09 Ballade
des gros dindons ; 10 Les cigales ; 11 Pastorale des
cochons roses ; 12 Villanelle des petits canards.
Jean-Marc Warszawski
2002
Révision, miroir de page, illistrations, texte, 17 janvier 2018.